La promenade (A Amaïa Mag Dalen)

Par La Fouine le 9/1/2003 à 16:41:35 (#2981918)

l'aube d'une fraîche journée d'hiver
Une fillette regardait, émerveillée,
La Poussière d'Or tomber du ciel.

Les flocons de neige flottaient mollement
Tels de la Poudre de Perlimpinpin
Et recouvraient le sol d'un tapis d'Étoiles.

Le Soleil, tout juste levé, annonçait une belle journée.
Le firmament se parait de couleurs pastels
Et les arbres s'ornaient de pendeloques de cristal.

La fillette s'imaginait dans la forêt magique
Marchant sur le sentier des Lutins,
Attentive à la Vie présente partout
Malgré les apparences d'une Nature endormie.

Dans une Clairière, elle aperçut, tapie
Entre les branches d'un genévrier,
Ce qui lui sembla être un papillon.

La neige, tombant toujours du ciel,
Étouffait ses pas et sans bruit
Elle s'approcha de cette apparition magnifique.

Le papillon s'éleva jusqu'à ses yeux étonnés
Et alors la fillette remarqua, stupéfiée,
Qu'il s'agissait d'une Fée!


A Amaïa Mag Dalen

Par Orion Ystralia le 9/1/2003 à 19:45:08 (#2983429)

Un poème qui dégage tout autant de magie que son auteur, mille remerciements et grand Bravo :lit:

Par Héliadora le 9/1/2003 à 19:50:34 (#2983479)

Bravo, j':amour: :)



Hélia:amour:

Par Abricot a bouclettes le 10/1/2003 à 23:13:15 (#2992959)

Tres joli poème Jeff , as usual:amour:

Par Yodavid le 11/1/2003 à 0:29:53 (#2993515)

A Amaïa Mag Dalen

Merci pour elle.
Je lui transmets en rêve cette nuit et sa réponse bientôt sera dans ton pot à miel.
Ce n'est pas parce qu'on est de pixels qu'on n'a pas un coeur.
Sur ce, je vais faire pénitence, j'ai pêché, j'ai parlé.

Par Myriah Gwindor le 11/1/2003 à 12:07:19 (#2995239)

Agréable à lire, merci de nous en avoir fait part :)

Par Mabelle Ylis le 13/1/2003 à 11:30:00 (#3008829)

Bravo !!
:lit: :lit: :lit:

Par Antagoraxa Ys le 13/1/2003 à 11:34:16 (#3008849)

Bravo Jeff, decidement tu m'etonnera toujours...:rolleyes:
:lit:

Fred, ljd Nizza.

Une si petite chose...

Par Yodavid le 18/1/2003 à 14:45:24 (#3048438)

L'affable de la fontaine n'a pas attendu le ciel pour être un ange et dans les nuages saisir ses ailes.
Comment oublier celui qui commanda à une jeune couturière, de retoucher toute sa garde-robe en prévision de ce jour où il
redescendrait tout auréolé de lumière, le temps d'éblouir tout le monde pour enfiler de quoi se promener décemment.
Il a si bien monté qu'il a dépassé le septième ciel, puis le huitième, le neuvième... et pour notre grande joie, s'est cogné au plafond du dixième et nous est revenu, heureux toujours, jusqu'à la fin des temps.
Merci monsieur Sylmoneus.

Amaïa l'aurait mieux dit, dans sa langue à elle, avec ses mots, mais c'est toujours le souci avec les traductions.
Le coeur y est, même si ça ne se voit pas forcément, transcrit en français. L'original dessinait un très joli coeur. Si si...