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L'Héritage de la destinée

Par Lord Horus le 8/1/2003 Ă  0:49:26 (#2969488)

Il y a déjà quelques mois, j'avais écrit et exposé sur un autre site le début de l'histoire d'Horus. Bien des pages ont été écrites sur lui depuis, et j'ai décidé de vous transmettre les plus grandes, là où sa quête s'arrête, là où commencera peut-être celle d'un autre...

La première et plus grosse partie de ce récit est celle contant les débuts de sa vie, partie que vous aurez peut-être eu l'occasion lire (c'est un rappel) : le titre de ce récit était Un livre interdit.



***lors de vos recherches dans les bibliothèques de Lightaven, vous vous êtes égaré et vous tombez sur un petit livre poussiéreux à la couverture bleue ornée d'argent. Intrigué par le blason en forme de tête de loup représenté sur la gravure de sa couverture, vous vous installez dans un coin de la bibliothèque afin de commencer sa lecture ***
*** ce livre semble être le journal d'une noble personne, à en juger par son écriture précise et soignée***


Né il y a 38 ans dans une lointaine contrée appelé Fenris, je fus élevé par une louve et mon premier apprentissage a été celui que m'a apporté la meute. J'ai vécu dans cette meute jusqu'à l'age de 8 ans, lorsqu'un guerrier du nom de Sigmar, à la recherche de l'élu, me trouva et me ramena dans son royaume pour m'y apprendre l'art du combat. C'est au bout de 14 ans d'entraînement que Sigmar m'affirma que j'étais prêt (pourquoi ? je ne le sais toujours pas). C'est alors que je rencontra la plus belle créature du royaume: Fanella, et 2 ans plus tard nous nous sommes mariés et avons eu deux fils.

Sigmar m'embarqua dans l'une de ses nombreuses quêtes ; il fallait tuer un démon nommé Drach'nyen dont les troupes harcelaient le royaume. Arrivés dans son enclave, Sigmar et moi-même avons été surpris de voir que le démon nous attendait. Un combat acharné commença alors et je fus violemment frappé à la tête. A mon réveil je pu apercevoir le corps de Sigmar gisant sur ce qu'il restait de son flanc et lorsque je retournai au royaume, je n'aperçus que massacre et désolation. Ma femme avait été sauvagement empalée sur un pieu du donjon de même que l'un de mes deux fils, mon autre fils Cypher avait disparu. Je sentais alors la Rage Noire monter en moi et je fis voeux de retrouver ce démon et de le torturer.

Mort Ă  Drach'nyen


***vous tournez la page***

Quelques heures après le grand massacre, les rares survivants s'étaient rassemblés dans la salle du trône. Dès mon arrivée aux grandes portes qui fermaient la salle, j'entendais la voix de plusieurs d'entre eux en train de débattre, dont celle de Lben et Galros. Je fus soulagé d'entendre leur voix.

Galros et moi avions été tout deux les apprentis du bon Roi Sigmar à la même époque. Nous avions d'ailleurs été les seuls, le Roi n'ayant jamais eu d'autre d'élève… d'ailleurs personne à part lui et peut-être Lben ne savait pourquoi il avait choisi de nous transmettre son savoir. Quant à Lben, c'était un grand sage, et aussi le conseiller de Sigmar.

Lorsque je fus rentré dans la salle, tous les yeux se tournèrent vers moi et un silence de mort régnait à présent. Lben me demanda alors où était Sigmar… je dû leur apprendre la tragique nouvelle. La mort soudaine du roi signifiait qu'il fallait en trouver un nouveau. Une attaque orc semblait imminente et seul le roi pouvait prendre la décision, mettant fin aux chamailles des nobles encore en vie : fuir ou bien risquer de mourir en protégeant notre royaume.

Lben était sans nul doute la personne la plus digne d'entre nous pour succéder au Roi. Alors que certaines personnes divergeaient encore et encore, Lben haussa la voix et me désigna comme étant leur nouveau roi… personne ne s'opposa à sa parole. J'était encore sous le choc de sa mort, mais ce fut un honneur pour moi de continuer ce que l'homme que j'avais eu pour maître pendant quatorze ans avait commencé.
__________

Le Chef de Guerre orc Gunkahl avait eu vent du sort que venait de subir le royaume. Cela faisait des années qu'il vous voulait s'approprier les terre du défunt roi, qui l'en avait toujours empêché. Profitant du chaos semé par Drach'nyen, il rassembla alors une horde et lança une grande offensive contre la ville où siégeait le palais de Sigmar.

Ma décision était prise : je n'avais plus rien à perdre, et je me serais battu jusqu'à la mort. Le sacrifice des quelques survivants que Drach'nyen avait laissé était cependant inutile. De plus les nobles se battaient très bien en duel singulier, mais ils n'étaient pas préparé à un affrontement si violent . Je les avais envoyé se réfugier dans un royaume non loin du notre. Seuls Lben et Galros désiraient rester à mes cotés, jugeant que Sigmar leur interdirait de m'abandonner. Rien ne pouvait les faire changer d'avis . Une dernière prière à Sigmar dans la salle du trône et nous nous présentions alors à l'entrée de la ville.

Très peu de temps s'écoula avant que les orcs ne se lancent à la charge. Le combat fut acharné, les orcs innombrables, et nous fûmes vite submergés par la déferlante verte. C'est alors que Lben attira mon attention sur des bannières qui flottaient non loin de nous, dans notre dos. Je pu reconnaître le blason du royaume dans lequel j'avais envoyé les survivants ; le soulagement fut de taille quand les autres hommes se mirent à charger à leur tour. Nous étions fatigués, et un prêtre du nom de Setwolf nous soulagea de ses incantations. Les orcs cédèrent alors sous le poids de nos coups, tels le blé coupé par la feau. L'armée orc fut rapidement mise en déroute. Seul Gunkahl refusa de fuir, il se lança dans un dernier assaut et si ma lame n'avait pas sectionné son bras, Setwolf aurait probablement été tué sur le coup. Sans son arme, l'orc était perdu. Je le renvoya parmi les siens, chargé d'un message : le premier qui s'en prendrait de nouveau aux terres de Sigmar connaîtrait sa colère.

La bataille terminée, nous retournions au palais. Les nobles revinrent et un festin fut organisé en l'honneur de nos sauveurs. Setwolf m'impressionna grandement. Il dégageait une sagesse et un charisme qui égalaient ceux de Lben, bien qu'à coté de lui, il semblait bien plus jeune. Sa connaissance des sciences magiques était telle qu'il parvint même à faire douter Lben sur la manipulation de Cumtis Sulfurus (de mémoire d'homme, personne n'avait vu un prêtre faire douter un membre de la famille de Lben sur ce sujet, qui d'ailleurs leur était propre). Les festivités durèrent deux jours d'affilé, et alors que l'armée retournait d'où elle venait, Setwolf choisi de rester à nos cotés, prétextant qu'il me devait la vie. J'avais beau lui affirmé que c'était le contraire, il insista. En très peu de temps une amitié s'installa entre Setwolf, Lben, Galros et moi même.
__________

Nous étions partis pour mourir et nous revenions victorieux. Sigmar aurait été fier de nous voir ainsi. J'avais demandé à Lben et à Galros de me laisser un peu seul pour aller me retirer sur les tombes de mon prédécesseur, de ma femme et de mon fils. J'étais en pleine prière et je fus soudainement submergé de flashes dans lesquels une femme au teint pâle et en robe blanche et or était entourée de loups.

Elle se présenta à moi. Elle était l'héritière d 'un ancien dieu oublié des hommes qui se nommait Ogham. Sigmar m'avait vaguement parlé de la Grande Prêtresse des Loups. Il m'avait dit qu'un jour elle me guiderait vers ma destiné et que je devrais avoir une confiance aveugle en ces paroles.

Une autre serie de flashes m'inondait ; une île en contre-plongée… puis une lune, d'une telle brillance qu'elle semblait recouverte d'or… de nouveau l'île. Alors que je revenais à moi… une nouvelle vague de visions ; Sur l'île, Drach'nyen… mon fils, à… à ses cotés !!!!

Je me précipitai alors dans les quartiers de Lben afin de lui faire part de ces visions. Il n'y avait pour lui aucun doute sur l'île que j'avais vu : c'était Goldmoon. Il n'ajouta rien sur la femme en robe blanche, si ce n'est que j'en saurai bientôt plus par moi-même.

Il n'y avait pas une seconde à perdre, nous devions partir sur le champs pour cette île. Une seule chose devait être réglée avant mon départ : il fallait quelqu'un de confiance pour gouverner en mon absence. J'avais besoin de la sagesse de Lben à mes cotés pour me guider et les nobles ne connaissaient pas encore assez Setwolf pour lui obéir aveuglément. Galros me jura fidélité et il reçu ma bénédiction, j'avais pleinement confiance en lui.

A peine quelques heures plus tard, nos destriers Ă©taient enfin prĂŞts.
__________

Notre voyage allait être long et périlleux. Il nous fallait rejoindre la ville des mercenaires, dans le nord est d'Asaheim, qui était sa seule ville portuaire dont les navires avaient pour destination Goldmoon. Les relations commerciales entre ces deux royaumes étaient inexistantes, les marchands d'Asaheim jugeant Goldmoon peu recommandable. Seuls les mercenaires à la recherche d'aventure et de trésors perdus s'y rendaient. Mais pour y arriver nous devions traverser les Terres de Désolation où les orcs étaient les maîtres, et surtout les Crocs de Fenris, la chaîne de montagnes réputée pour ses nombreux dangers. Lben et Setwolf redoutaient cette dernière traversée dès le départ de notre périple. Rien que celle des Terres de Désolations ne les enchantait guère, et à vrai dire moi non plus. Mais quelque chose en moi était attiré par Fenris. J'avais hâte de retrouver les êtres qui furent mes premiers maîtres, les loups.

Notre passage sur les Terres de Désolation se fit sans encombre. Les quelques orcs que nous croisions se tenez toujours à une bonne centaine de mètre de nous, sans doute avaient-ils reçu le message de Gunkahl.

Trois jours s'écoulèrent depuis notre départ. Nous mettions enfin le pied sur les glaces de Fenris. Dès lors, je me sentis soulagé. La nuit approchait et j'amenai mes deux compagnons à la grotte où Sigmar m'avait trouvé. Nous allions y passer la nuit, autour d'un bon feu.

La nuit tombée, la pleine lune brillait dans un ciel sans étoiles et les premiers hurlements de loups se firent entendre. Setwolf n'était pas bien à l'aise, et Lben l'avait bien senti. Il lui dit alors qu'il n'avait rien à craindre avec le '' Fils de Fenris ''. Je ne l'avais jamais entendu me nommer de la sorte, ni lui ni personne d'ailleurs, pas même Sigmar. Je suppose qu'il faisait allusion aux circonstances de ma rencontre avec Sigmar.

Je décidai d'aller faire un tour dans les environs afin de rencontrer mes frères d'enfance, c'était pour moi une manière de renouer avec mes racines.

Un vieux loup vint à ma rencontre. Il était gris foncé, avec un croissant de lune blanc sur la partie frontale de sa tête. Il fut bientôt rejoint par quatre autres loups, plus jeunes. Il me fixèrent droit dans les yeux. Les souvenirs de ma vie passée dans les montagnes étaient très flous, mais j'avais l'impression de les avoir connus.

Je ne sais pas combien de temps cet échange de regards dura, mais au bout d'un moment, la femme de mes visions apparu au milieu des cinq loups. Les présentations entre elle et moi étaient inutiles. Elle me présenta tout de même Thorolf, le loup au croissant de lune, et Freki et Geri, deux frères loups. Elle me rappela que c'était grâce à Thorolf que je fus accepté par la meute. Il m'avait protégé des autres loups alors que je n'étais qu 'un bambin et il était devenu le Loup Suprême de Fenris, ayant vaincu en duel son prédécesseur Morkai. Je demandai alors à la Grande Prêtresse des Loups qui j'étais et le pourquoi de ces visions. Sa réponse fut que je n'étais pas encore prêt à l'entendre. Elle me dit alors de me préparer, Ogham avait décidé de l'heure de mon initiation... et apparemment l'heure était venue.

Avant que j'eus le temps de lui demander qui était Ogham, elle avait disparu. Freki, Geri et les deux autres jeunes loups s'écartèrent, me laissant seul, face à Thorolf. Ce dernier avait retroussé ses babines, mettant en évidence sa puissante mâchoire, comme s'il voulait m'attaquer. Je ne comprenais plus ce qu'il nous arrivait. Il me bondit dessus, comme enragé. Mon cou fut à plusieurs reprises à portée de ses crocs, mais il ne paraissait pas vouloir me porter le coup fatal. Je le repoussai violemment. Il était pour moi hors de question de tuer l'être grâce auquel j'avais survécu dans les montagnes de Fenris. Inconsciemment j'avais sorti ma lame de son fourreau. Il me chargea une ultime fois, feignant de me mordre le cou. Mes réflexes dépassèrent ma pensée et dès que je sentis ses crocs, ma lame alla s'enfoncer directement dans son abdomen. Il fut projeté à terre et les quatre jeunes loups hurlèrent. Thorolf était à l'agonie, je ne pouvais pas le laisser ainsi. Le coup fatal s'imposait, malgré moi. Les loups cessèrent leurs cris. Un croissant de lune apparu alors sur mon front, comme si ce fameux Ogham avait confirmé mon initiation.

Les jeunes loups m'accompagnèrent dans une grotte où ils m'aidèrent à creuser la tombe de Thorolf. La Prêtresse réapparut à ce moment. J'étais devenu le Loup Suprême de Fenris et, malgré mon appartenance à la race humaine, aucun loup de la meute qu'on me présenta par la suite ne protesta. La communication entre nous se faisait essentiellement par le regard. La femme me révéla que j'avais été choisi par Ogham, et que je serai à la tête d'une communauté, dont faisait parti la meute, qui anéantirait la menace qui avait jadis éliminé les elfes et qui guettait à présent les hommes. J'en saurais d'avantage sur cette communauté en Goldmoon.

Setwolf et Lben en faisaient désormais partie... nous étions des Loups de la Lune. Je les présentai alors à la meute et je fus stupéfait de voir à quel point Setwolf et les loups s'entendaient, un peu comme si lui aussi avait vécu avec eux. Il m'assura que non, et que cela lui venait probablement de ses origines. C'est à ce moment qu'il remarqua la marque sur mon front, et il sursauta. Puis il me montra une marque qu'il portait dans son dos : le même croissant de lune. Cela expliquait bien des choses. Mais une fois de plus, la Prêtresse avait disparu avant d'avoir répondu à mes questions. Nous nous sommes alors remis en route.

Notre voyage jusqu'à Goldmoon se passa très bien. Notre route croisa celles de nombreux aventuriers qui se joignirent à nous dans notre quête contre le mal, en particulier sur Goldmoon. Il y eut un grand guerrier du nom de Ragnar qui attira particulièrement mon attention. Sa douceur m'impressionna, surtout de la part d'un guerrier de cette carrure. Nous avions l'air tous les deux aussi surpris l'un que l'autre par cette rencontre... il portait une marque sur l'épaule gauche, c'était la troisième fois que je la voyais.
__________

Je commence à en connaître un peu plus sur ma destiné.

La Prêtresse des Loups m'a apprit il y a quelques semaines pourquoi Sigmar m'avait élevé et tant protégé. Il semblerait que je sois la réincarnation d'un elfe nommé Aenarion qui avait annoncé la première Prophétie. La Prêtresse m'a demandé de partir à la recherche des Onzes. Je suppose qu'elle parlait des onze autres prophètes mais je ne sais pas où chercher. Elle a juste ajouté que notre union était scellée dans le sang.

Peut-être sont-ils des frères, des parents, ou même des Lunar Wolves ?

Il y a tant de questions qui restent sans réponse.
__________

J'ai fait un rêve la nuit dernière, ou plutôt j'ai eu des visions. Une cité, au milieu des glaces, probablement sur Fenris. Enfin non, il n'y avait pas de doute ; bizarrement, je savais que c'était sur Fenris. Je connaissais même son emplacement exact et ce qu'elle était : la Cité perdue des loups.

Une vieille légende raconte qu'avant la première Prophétie, il y avait sur Fenris une petite communauté d'elfes qui vénéraient le culte des Loups. On dit que parmi ces elfes vivaient les douze Prophètes qui annoncèrent la Première Prophétie et qu'à la suite de la venue de l'Haruspice, la cité qu'avait bâti cette communauté au fil des siècles s'était séparée de Fenris, dérivant ainsi éternellement sur le vaste océan qui entourait la contrée ; on les appelait les Prophètes d'Ogham.

A mon réveil, je présentais que certaines des réponses que je cherchais s'y trouvaient. Durant l'hiver fenrissien, le froid est d'une telle intensité que l'océan des alentours est glacé, emprisonnant l'île de la cité perdue. L'hiver est bientôt terminé et je dois me dépêcher car je connais son emplacement actuel, mais après la fonte des glaces, la cité sera libérée et elle continuera sa dérives. Je partirai dès ce soir sur cette mystérieuse île.

Que la Grande PrĂŞtresse des Loups guide mes pas.
__________

Mon pèlerinage à la cité perdue dura une quinzaine de jours. C'était désert, mise à part la végétation il n'y avait aucune trace de vie. Une grande partie du temps que j'ai passé là-bas a été consacré à méditation dans la sanctuaire. C'était un lieu magnifique. Le sanctuaire donnait l'impression d'avoir été entièrement taillé dans la roche, avec à l'intérieur des rangés de colonnes dépassant les dix mètres de haut. Le plafond s'était écroulé, laissant ainsi pénétrer la douce lumière du soleil. Une végétation luxuriante avait envahi l'intérieur ; on voyait par exemple des lauriers grimper le long de ces colonnes et de la mousse verdoyante pousser sur les dalles du sol. Au fond de la pièce se trouvait un magnifique autel lui aussi sculpté dans de la pierre, mais pas n'importe laquelle : de la pierre de lune. Les sculptures de l'autel représentaient une louve combattant un être hideux, probablement l'Haruspice. La louve était entourée de douze croissants de lune. J'ai aperçu un os appartenant à un bras derrière l'autel et en m'approchant, j'ai vu le squelette d'une personne en robe de cérémonie. C'est en cherchant un peu que j'ai trouvé onze autres squelettes tous en robes de cérémonie éparpillés un peu partout dans la salle.

Je sentais qu'une forte énergie mystique se dégageait de ce lieu et je décidai de commencer une longue méditation dès le deuxième jour passé là-bas. C'est alors que les Anciens sont entrés en contact avec moi. Ils m'ont ouvert les yeux, sans utiliser de langage précis, sur la réalité de l'Haruspice. Ce dernier c'est présenté comme un justicier, punissant les civilisations pour leurs méfaits. Mais il ne faut pas oublier qu'il a déjà anéanti deux ou trois civilisations parce qu'elles ne correspondaient pas à son idéal. De quel droit peut-il juger si une civilisation mérite de vivre ou non ? Jusqu'à aujourd'hui nous, les humains, nous sommes plus ou moins inclinés devant lui. Nous essayons de correspondre à ses exigences au lieu de chercher un moyen de le combattre. Les nains sont les seuls à s'être battus ; ils ont été réduits à néant sans doute parce qu'ils n'étaient pas prêts pour ce combat. Mais là où ils ont échoué, nous réussirons.

Le dernier jour, les Anciens m'ont aussi permis d'en apprendre d'avantage sur Aenarion en créant un lien psychique entre nos deux esprits. Aenarion est en fait en moi, mais tant que nos esprits n'auront pas fusionné, nous n'auront pas d'autre moyen pour communiquer que celui qui vient de nous être accordé par les Anciens.

Aenarion faisait parti des douze prophètes elfes, comme me l'avait signaler la Grande Prêtresse. Il m'a dit qu'il y avait un moyen de reconnaître les onze autres Avatars (hôte des Prophètes), que je trouverai ce moyen en temps voulu et que nos chemins allaient forcément se croiser. Le premier squelette que j'avais trouvé était en fait le sien, et avec les onze autres Prophètes, il préparait une incantation.

Mais soudain, au moment où il allait me révéler quelle cérémonie il préparait, la liaison psychique fut rompu et le sol se mit à trembler. Les quelques colonnes qui étaient restée debout se mirent à vaciller. Je me précipita dehors, évitant les débris qui tombaient des murs. Heureusement, le sanctuaire était proche du bord de l'île, ce qui me permit d'atteindre rapidement le sol gelé de l'océan. La glace autour de l'île se fendit et la cité coula sous mes yeux, comme attirée vers le fond. Un rire machiavélique se fit alors entendre. Je venais d'échapper de peu à la noyade ; une minutes dans ces eaux gelée et mon corps se transformait en glaçon. Mon pèlerinage était fini et je me mettais sur le chemin du retour avec des réponses mais aussi avec de nouvelles interrogations.

***alors que vous tournez une page, un grand mage vous interrompt dans votre lecture, sans doute le responsable de la bibliothèque. Il vous retire violemment le journal des mains en vociférant "que faites vous dans cette partie de la bibliothèque??!! c'est interdit au public ici!!! nous n'aimons pas les curieux! qu'avez vous lut de ce manuscrit??!! Répondez!!"***
***vous remarquez que la pierre au bout du sceptre du mage commence à s'illuminer. "Je ne sais jusqu'où vous avez lut mais ce savoir ne doit pas sortir de ce lieu!!! Je suis désolé pour vous..." avant même que le mage ne finisse sa phrase, vous renversez brusquement une bibliothèque sur le vieille homme et vous en profitez pour vous échapper. Au bout de dix longues minutes à chercher la sortie avec à vos trousses un mage hurlant de rage, vous trouvez enfin la sortie de la bibliothèque et la foule de Lightaven...***

Par Lord Horus le 8/1/2003 Ă  0:58:03 (#2969529)

Voici à présent la suite de son histoire... et certains vous diront la fin.



La DĂ©couverte d'Opale

Horus s'était longtemps retiré en son pays, installé dans la grotte où il fut jadis trouvé par le grand Roi Sigmar. Il neigeait sur les Crocs de Fenris et dans cette sombre grotte flottait une douce chaleur. Le feu n'avait pas été alimenté depuis déjà quelques heures. Un silence surprenant régnait à présent en ces lieux et dans l'esprit d'Horus, il avait longtemps médité sur le destin d'Opale. Le temps s'écoulait désormais au rythme des gouttes d'eau, se laissant tomber du plafond de la grotte pour disparaître dans une petite mare... "gloup"... "gloup"... "gloup"...

Malgré tous ses efforts et toutes ses prières, à aucun moment ni Ogham, ni la Grande Prêtresse ne lui était venu en aide pour lui apporter des réponses. Horus commença à douter de lui même. C'est alors qu'un orage éclata non loin de la montagne. Il se rapprochait.


La foudre s'abattit soudain sur l'un des hauts pics de Fenris et dans un grondement de la montagne ébranlée, Horus sentit son cœur le serré. Il ferma les yeux, essayant de se remémorer tout ce que Sigmar lui avait enseigné. Lorsqu'il les rouvrit, Freki et Geri, les deux frères loups qui avaient assisté à son combat contre Thorolf, se tenaient devant lui. Ils le menèrent à l'endroit où la foudre était tombée. Là, la roche avait été creusée, elle était dénuée de neige, et chaque flocon qui tombait dessus s'effaçait, faisant émaner un peu plus de fumée de la pierre incandescente. Couchée dans le fond du petit cratère se trouvait une épée, elle aussi incandescente. Sa lame était étrange, Horus n'en avait jamais vu de telle. Elle semblait ne pas être faite de métal, mais de pierre. Une pierre translucide, blanche, légèrement bleutée aux gravures étranges. Le manche était fait de mithril, un métal bien plus resplendissant et solide que l'argent.


- prends lĂ  Horus

Horus n'eut pas besoin de se retourner pour savoir qui avait prononcé ces paroles, il avait reconnu la douce voix de la Grande Prêtresse des Loups.

- mais je vais me brûler les mains si je la touche
- ne crains rien. Prends lĂ 

Horus avait une confiance aveugle en elle. Il saisit l'épée, serrant les paupières au contact de son manche. Son visage se crispa. Des visions le saisirent immédiatement. Il était en plein combat contre un démon, mais comme dans un rêve, il ne contrôlait quasiment rien. Ce démon...Grrrr...encore Drach'nyen. Le démon fit un grand geste de son bras gauche, poing fermé. Le regard d'Horus, ou plutôt celui de la personne dont il avait pris les yeux, pivota vers sa droite, et là couché sur le sol de l'antre du démon, il se vit, lui-même étant un peu plus jeune, inconscient. Il invoqua un sort de dissimulation sur la personne à terre. Il se sentit hurler et brandir son épée. Mais au moment où sa lame allait et s'abattre sur le démon, avant même que son regard ne soit entièrement dirigé à nouveau vers le démon, il sentit le feu de l'épée démoniaque lui traverser le ventre.

Horus revint à lui, à genou, hurlant, l'épée en l'air et une main sur son ventre.

- mais...je...c'Ă©tait...moi, Ă  terre...et Drach'nyen...
- tu as vu ce que l'ancien propriétaire de cette épée a vu avant de perdre la vie

- Sigmar ! Il est mort en me protégeant...

Les genoux et les mains au sol, tête baissée.

- pourquoi cette épée est en ma possession ? d'où vient-elle ? et qui l'a donné à Sigmar ?
- la seule chose que je puis te dire pour le moment, c'est qu'elle provient d'une région éloignée, appelée les Sept Plaines et que son nom est Opale.

Horus fut surpris à l'entente de ce nom qu'il connaissait déjà.

- je ne connais pas cet endroit, comment pourrais-je m'y rendre. Y a t-il un rapport avec une personne que je connais déjà ?

Une fois de plus, la Prêtresse avait disparu avant d'avoir répondu. Il aurait tant aimé profiter de son séjour sur Asaheim pour rendre visite à Galros et voir ce qu'était devenu le royaume de Sigmar...mais le destin en avait décidé autrement.

Horus retourna sur Goldmoon, à l'écriture de son journal à la bibliothèque de Lighthaven, là où il savait qu'il rencontrerais tôt ou tard la jeune paladine. Il n'avait entendu qu'une seule fois le nom des Sept Plaines d'une autre bouche que celle de la Prêtresse, et c'était de l'homme qui lui avait raconté ce qu'il avait lu du manuscrit d'Opale.

Il ne s'était pas trompé. Toujours à la même table et une fois de plus assoupie sur son livre à la couverture rougeâtre, la jeune femme se trouvait là. Une drôle de sensation lui saisi la jambe droite, contre laquelle était appuyée sa lame Opale. A vrai dire, cela lui chauffait la jambe et lorsqu'il la regarda, il vit Opale briller de l'intérieur.

- étrange...mais plus tôt j'aurai parlé à cette jeune femme et plus tôt je serai fixé sur ces Sept Plaines et cette épée...


Mort d'un Frère

Cela faisait déjà quelques jours qu'Horus avait confié son journal à la jeune paladine. Comme à son habitude, Horus s'isola quelques temps dans la bibliothèque du HavreClair, scrutant les rangés d'étagères à la recherche d'anciens récits qui pourraient l'éclaircir dans sa quête, à défaut de ses étranges visions. Il attendait Opale.

-quelle voie Ogham nous a-t-il choisi ?

Cette question hantait ses rares moments de sommeil.

Un matin, une voix essoufflée le sortit de ses rêves, alors qu'il s'était endormi sur un vieux livre de légendes. Un homme qu'il connaissait bien se tenait devant lui, penché en avant, les mains sur les genoux. Son visage était crispé, et lorsqu' Horus ouvrit complètement les yeux, il pu entrevoir une blessure à l'épaule du Chapelain Lben.

-que se passe t-il Lben ? tu m'as l'air terrifié. Quelque chose de grave est-il arrivé ?
-je suis désolé, crois moi.

Une perle apparut Ă  son Âśil.

-je n'ai rien pu faire...*un profond dégoût se fit ressentir dans sa voix* Galros...le royaume que tu lui as confié...
-j'aurais dû m'en douté !!! les orcs ont profité de mon absence pour les envahir !!!
-non, tu fais fausse route...
-alors qu'est-il arrivé à Galros ? et notre royaume ?

Le Chapelain prit un air grave. Il narra à son ami ce qui c'était passé sur Asaheim.

*****

Lben avait reçu un message l'appelant à l'aide. Il ne croyait pas un mot de ce message. Sans doute était-ce un piège. Mais pour connaître son auteur, il devait y aller. Il partit sur le champs retrouver son île natale.

Dès son arrivé, Lben se rendit chez un ami qui lui envoyé le message. Sa maison était vide. Il prit alors la direction du Palais Royale. Il trouva ses environs inhabituellement calmes. Quelques gardes étaient postés de ci de là et tous le regardèrent passer sans lui dire mot, lui qui jadis était le conseiller de leur Roi. Il demanda à l'un d'entre eux où se trouvait le roi Galros. Le garde leva son bras et tendit l'index en direction du cœur du Palais.

-la salle du trĂ´ne.

Lben remercia le garde et prie la direction qu'on lui avait indiquée.

Il pénétra dans la vaste salle ronde, dont une rangé de hautes colonnes de marbre blanc faisait le tour. A leur sommet des statuts également blanches se dressaient, fières, éclairées par quelque ouverture laissant passer la lumière du soleil. Galros se tenait sur le trône, à moitié affalé dessus, la tête baissée. Il la leva afin d'apercevoir le visage du nouveau venu. Son regard était noir, un rictus se dessina sur son visage quand il reconnu Lben.

-Lben... mon ami...

Sa voix était sinistrement lente. Le Chapelain d'Ogham ne reconnu pas l'homme qui autrefois était l'élève du Roi Sigmar au même titre qu'Horus. Bien que Lben ne trouva en quoi, Galros avait changé.

-que me vaut l'honneur de ta visite ? j'espère que tu n'as pas fait tout ce chemin juste pour avoir de mes nouvelles ?
-non Galros. J'ai reçu un message alarmant de Greshy. Où est-il ?
-Mmmm...Greshy ?...
-oui, Greshy !
-ah oui ! Greshy...excuse moi...

Il fit une pause.

-il est au cachot, pour le restant de sa vie...
-au cachot ? mais qu'a-t-il fait pour mériter cela ?
-...trahison...
-très étrange...je dois lui parler. Puis je aller le voire ?

Galros ricana doucement.

-bien sur, bien sur. Garde !

Un garde se présenta à l'entrée de la salle

-accompagnez cet homme Ă  la cellule de Greshy !
- tout de suite Votre Majesté

Galros lança un regard froid au garde et lui fit un signe de la main.

-je reviens dès que je lui aurai parlé, ajouta Lben.
-je t'attendrai ici.

Quelques minutes plus tard, les deux hommes avaient rejoint la cellule et le garde ouvrit la porte. Greshy était étendu sur le sol, recroquevillé sur lui-même. Il tourna la tête à l'entende du bruit de la porte dont les gonds grinçaient, portant la main sur son front pour cacher ses yeux de la lumière. Il gémit le nom de son ami, avant que celui-ci ne soit bousculé par le garde dans la cellule, avant de refermer la porte. Lben se retourna et se jeta sur la porte.

-OUVREZ !!! vous regretterez cette sottise lorsque le Roi aura appris ça !

Mais le garde était déjà reparti. Le Chapelain se retourna vers son ami qui était dans un piteux état.

-j'ai reçu ton message, mais je n'y croyais pas. Excuse moi. Le royaume n'avait pas l'air dévasté... j'aurais dû me méfier.
-si, il l'est, de l'intérieur, dit péniblement Greshy. Galros est devenu bizarre. Tout a commencé le jour où un homme à la robe noire s'est présenté au Palais. Il était encapuchonné et nul ne pu voir son visage. Il voulait voir le Roi, et il l'eut convaincu d'avoir une audience seul avec lui.
-personne ne l'avait jamais vu ?
-non, il nous était totalement étranger. Depuis cette audience, rien ne fut plus comme avant. Galros devenait injurieux, autoritaire et il ordonnait la mise à mort d'une personne pour un oui ou pour un non. Nul n'osait le contredire. Les nobles, outrés par l'attitude de leur roi, se soulevèrent, et ils furent expulsés du Palais par les gardes. Galros n'en sortait plus. Il recevait de temps à autre la visite de l'étranger. Jour après jour, les nobles et leur famille disparaissaient mystérieusement. C'est alors que je me suis inquiété et que je t'ai envoyé ce message.
-si Horus l'apprend, qui sait ce qu'il arrivera ?... mais toi, comment es tu arrivé ici ?
-j'ai voulu en savoir plus. J'ai pénétré dans le Palais alors que l'homme en robe noire était venu. Malheureusement un garde m'a surpris alors que je les écoutais.
-et que disaient-ils ?

C'est alors que des pas venant d'un escalier se firent entendre. Greshy se tu. La personne approchait lentement. Une clef tourna dans la serrure et la porte grinça une fois de plus.

Un garde se trouvait lĂ , et il surveillait que personne n'Ă©tait autour. Il chuchotait :

-venez !
-on peut y aller Lben...je le connais bien, c'est un vieil ami. Il faisait partie de la garde de Sigmar.
-très bien ! allons y ! on en reparlera dehors...

Les trois hommes empruntèrent un tunnel qui les amena à la sorti du Palais. Lorsqu'ils arrivèrent au pont-levis, le son de cors retentissants au loin leur indiquait que leur fuite avait été découverte. Le pont commença à se lever. Ils s'élancèrent de l'autre coté, le garde portant Greshy. Il furent soulagés d'atteindre l'autre coté, malheureusement d'autres gardes les attendaient, et un combat acharné commença alors. Lben employa la magie des éléments pour repousser les gardes, mais en vain...une épée manqua de lui trancher la tête et atteint son épaule, le projetant à terre. Greshy n'eut pas cette chance, et sa tête roula aux pieds du Chapelain. Le garde les ayant aidé à s'enfuir fut atteint d'une flèche en plein cœur. Dans une dernière tentative d'échapper à la mort, Lben puisa un maximum de son énergie et une lumière aveuglante plongea ses agresseurs dans la cécité. Il profita de l'occasion pour fuir dans les marais où nul destrier ne pourrait passer.

Il finit par rejoindre la ville des mercenaires et embarqua pour Goldmoon.

*****

Le Lord resta muet durant tout le récit de Lben. Son air était encore plus grave que d'habitude et malgré l'aspect paisible que dégageait son visage, on pouvait lire dans ses yeux une grande tristesse et une profonde haine à la fois.

Il rassembla rapidement le Grand Conseil d'Ogham avec Lben. Avec quelques volontaires Lunar Wolf ils voguèrent vers Asaheim.

Le groupe reposa le pied sur Arakas une semaine plus tard. Tous n'étaient pas revenus. Horus avait définitivement changé, son âme avait été souillée et son esprit marqué au fer rouge. La mélancolie l'avait saisi. Rien ne serait plus comme avant, il avait tué celui qu'il considérait comme son frère.


Funestes retrouvailles

Ces quelques dernières semaines, les visions de son fils Cypher s’étaient multipliées, et l’esprit du serviteur d’Ogham ne pouvait trouver de repos. Chaque nuit il se réveillait brusquement, en hurlant le nom de son fils, le visage perlé de gouttes de sueur. Chaque nuit le même rêve se répétait. Chaque nuit Horus mourait.

Des pluies torrentielles s’étaient abattues sur Goldmoon. Le niveau des eaux était énormément monté et certains fleuves sortaient de leur lit. Les habitants étaient tous cloîtrés chez eux, autour d’un bon feu de cheminée.

Mais lui errait en pleine forêt, ignorant le déluge qui se déroulait. Son capuchon noir était rabattu sur sa tête, de sorte que la faible lumière du soleil qui traversait les nuages ne suffisait pas à dévoiler son visage. L’eau lui montait jusqu’aux genoux, mais il avançait...inexorablement il mettait un pas devant l’autre, son esprit torturé par des visions prémonitoires, mais également par celle de la mort récente de son ancien compagnon Galros qu’il avait dû tuer. Il avait récemment vu la grotte où l’objet de sa haine se cachait. Drach’nyen, encore et toujours lui... Cette fois il ne lui échapperait pas ! Il allait payer pour toutes les barbaries qu’il avait commises !

Horus aperçut l’entrée de la grotte, camouflée par des branchages comme dans ses rêves. Elle était dans un escarpement sur le flanc d’une montagne, au nord du HavreClair, légèrement en hauteur. L’escalade de la montagne n’était pas chose facile ; la pente n’était pas spécialement raide, mais la pluie avait rendu la paroi très glissante, ce qui rendait la grimpée périlleuse. Horus s’assura que chacune de ses prises était sure, comme lui avait appris Sigmar lorsqu’ils grimpaient ensemble les flancs des montagnes de Fenris. Après quelques minutes, il arriva enfin à l’entrée de la grotte. Un souffle glacial s’en échappait, et le Lord renversa son capuchon sur ses épaules. Il pénétra à l’intérieur, comme poussé par une force mystérieuse, mais par-dessus tout poussé par la vengeance. Il y faisait incroyablement noir, et s’appuyant contre la paroi, il s’engouffrait lentement dans les profondeurs de la grotte, trébuchant quelques fois sur quelque pierre croisant son chemin.

Il vit enfin une lueur au loin. Lorsqu’il y arriva, il fut stupéfait par la grandeur de la salle qui dégageait cette lumière. Elle était circulaire et un marché public avec toutes ses caravanes aurait pu y loger. La taille de la salle n’était pas seule à le marquer, une puanteur suffocante y régnait. Des rangées de grandes torches faisaient le tour de la place souterraine, espacées régulièrement. Beaucoup de cadavres gisaient de ci de là, certains atrocement mutilés, d’autres installés sur des instruments de torture, quasiment tous enchaînés. Au centre se trouvait un trône fait de crânes, humains pour la plupart, au pied duquel s’étendaient sur quelques dizaines de mètres des ossements de toutes sortes. Le centre était séparé du reste de la salle par un grand gouffre circulaire, et seul un petit pont en pierre suspendu dans le vide reliait les deux parties.

Drach’nyen était là, affalé sur le trône, souriant du coin de la bouche à la vue de l’homme qui venait d’arriver. Les deux êtres se reconnurent immédiatement. Il n’était pas exactement comme dans les souvenirs d’Horus. Plus fort, plus grand, il avait dû recevoir les faveurs de quelque dieu aux sombres dessins. Le démon le regarda s’avancer sans bouger. L’homme traversa le pont étroit. Il regarda un instant vers le bas, mais il ne pu voir le fond du gouffre. Puis il continua d’avancer en direction du trône, s’arrêtant juste après le pont.

- où est mon fils ?!... réponds moi démon ! avant que je ne te fasse payer pour tous tes crimes !!...
- SILENCE !

La voix de Drach’nyen, grave, résonnait incroyablement, et elle était d’une telle intensité qu’Horus faillit tomber, se bouchant les oreilles. Le démon reprit une voix posée, mais toujours aussi grave.

- ton fils nÂ’est pas loin. Approche Cypher !

Cypher apparu de derrière le trône, les yeux tournés vers son père.

- Père !!!!!

Il se jeta sur Horus, et ils se serrèrent l’un l’autre dans les bras. Horus observait Drach’nyen par-dessus l’épaule de son fils, de peur qu’il ne les tue pendant leurs retrouvailles. Le démon ricanait doucement. Puis, sortant une dague de sa manche, Cypher leva lentement son bras avant de l’abattre dans le dos de son père. La dague perça aisément l’armure et Horus tomba doucement, d’abord sur les genoux, considérant le regard à présent machiavélique de son fils. Il ne prononça aucune parole, aucun cri ne s’échappa de sa bouche, son visage mêlait l’incompréhension et la tristesse. Sa face frappa la poussière du sol, il ferma les yeux, et il ne pouvait presque plus bouger.

Une soudaine lumière, presque aveuglante, le fit rouvrir les yeux et redresser la tête. De l’autre coté du pont se tenait la Grande Prêtresse, droite, illuminée de l’intérieur dans sa longue robe blanche, ses cheveux d’or flottant dans le vent d’un autre monde. L’expression de son visage, d’habitude neutre, avait changé ; elle pleurait. Tout en regardant l’état du serviteur d’Ogham, les larmes défilaient sur ses joues, impuissante et désespérée. Horus rassembla toute ses forces et dans un ultime effort il rampa vers elle, péniblement. Cypher et Drach’nyen le regardaient faire, sans doute ne voyaient-ils pas la femme de l’autre coté. Le fils regarda vers le démon, il attendait probablement un ordre. Drach’nyen lui dit ce qu’il attendait.

- fais...

Cypher tourna de nouveau la tête vers son père qui était à présent au milieu du petit pont, toujours rampant. Il leva son bras droit vers sa gauche, puis dans un brusque geste il le tendit vers la droite. Horus glissa alors du pont, puis il sombra dans les ténèbres du gouffre. Il avait basculé dans l’ombre.

Le démon rit alors à gorge déployée...


Retour à la lumière

Horus était tombé dans le royaume du Néant, et le temps s'était arrêté. Son existence même n'était plus qu'un vague souvenir dans la mémoire de certains hommes. La crevasse dans laquelle il était tombé était bien plus qu’un simple trou ; elle séparait le monde de la lumière de celui des ténèbres. Son corps n'était plus, son âme vagabondant dans les méandres du Chaos. Seule la souffrance avait sa place ici bas. Malgré cela, même les pires tourments que lui faisaient subir les esprits pervers de l'ombre n'égalaient en rien le souvenir de la trahison de son fils. Mais il était à présent seul, et contrairement à ce qu'il aurait vécu durant son existence physique, il ne pouvait à présent compter sur personne, seul contre tous... une éternité de tourments, c'est là tout ce qui l'attendait.

Tel le premier rayon de soleil après une nuit qui paraissait sans fin, Ogham lui apparu. Ce dieu était descendu jusque dans l'Ombre le secourir. Mais il ne pouvait le ramener dans le monde matériel, il lui offrit alors une contenance, et Horus devint alors un paradoxe dans le Néant... il était un corps au milieu des âmes, il pouvait les sentir flotter autour de lui, et seulement les sentir, car seul le noir régner dans sa vision. Bien plus qu'une âme, il était un spectre, encapuchonné et tâtonnant dans l'Ombre.

La lumière jaillit alors au milieu de nul part. Horus faisait flotter devant lui une torche. Les âmes et autres esprits autour de lui avaient disparu à l'apparition de la lumière. Tout était vide, seuls quelques pierre jonchaient sur ce qui aurait pu être un sol. Pas de ciel, pas d'horizon... absolument rien. Seule une forme grotesque sous une cape et éclairée par une torche marchait dans le vide.
Horus traîna sa nouvelle existence dans le Néant durant des jours, des mois, des années... des siècles. Et les esprits continuaient à le torturer.

La lumière de sa torche atteint un corps gisant sur le sol, une femme... sa femme. Elle pleurait, la tête posée sur ces bras croisés. Horus s'approcha, et essaya de lui caresser les cheveux. Mais il passait à travers elle. Les pleures se transformèrent graduellement en rires, puis les rires en hurlements. Elle leva la tête, et son visage se mua rapidement, pour finalement laisser apparaître une expression démoniaque. Horus s'enfuit alors.
Galros lui apparu lui aussi. Ce n'était pas le Galros mauvais qu'il avait du tué mais celui qui fut autrefois son ami. Il suppliait le serviteur d'Ogham de l'emmener avec lui. Horus aurait voulu pouvoir le faire, mais cela dépassait son pouvoir. Une ombre surgis soudainement derrière Galros, et elle le traîna hors de la lumière de la torche alors qu'il hurlait comme jamais Horus n'avait entendu quelqu'un le faire.

Le jour arriva enfin où il vit une faible lueur au loin... lueur qu'il mit ce qui lui sembla dix longues années à atteindre. Et lorsqu'il passa le seuil de l'ombre, il se retrouva à l'entrée de la grotte où son fils l'avait tué. Se retournant, il vit derrière lui la forêt encore trempée par l'inondation qu'avait subit la région peu de temps avant son départ ; seuls quelques jours s'était écoulaient sur Goldmoon. Plutôt que de retourner voir à l'intérieur de la grotte si son fils et le démon y étaient encore, Horus s'exila dans la forêt afin d'y méditer pendant quelques temps. Ayant perdu tout espoir en l'humanité, il n'était plus que l'ombre de celui qu'il fut jadis...

http://membres.lycos.fr/lunarwolves/image/membres/HorusAfter2.jpg

Ici se termine l'histoire d'Horus et avec elle une chance de voir un jour les humains libérés de l'Haruspice...
Sa quête s'achève donc ici, mais comme je l'ai dit auparavant, celle d'un autre commence.



Bien des années plus tard...


HĂ©ritage...

L’homme encapuchonné entra dans le temple, se tenant sur un bâton de bois tordu. Hermolas, serviteur du grand Maître et petit-fils du Lord Horus, l’y attendait, depuis quelques heures déjà.

- Enfin ! Vous voilĂ  ?

Hermolas soupira. L’homme ne répondit rien. Il continua d’avancer vers l’haruspicien...


Suite Ă  venir...

Par Lord Horus le 8/1/2003 Ă  1:01:56 (#2969552)

*Fait du copier/coller sur quelques forum* Vi j'ai honte :p

C’est assez long je l’avoue, surtout que le début de cette histoire à été écrite pas loin du commencement de T4C sur Goa… donc ça fait quelques années déjà et en conséquent, la fin est d’un bien meilleurs niveau littéraire (enfin j’espère qu’il s’est amélioré depuis mes débuts… disons… très moyens :p)

Evidemment Hermolas sera le personnage que j'incarnerai sur un des nouveaux futur serveurs francophone en espérant que ce récit vous a plus :)

Lord Horus
votre serviteur

PS : n'hésitez pas à poster commentaires et remarques de tout type :)
(et pour les fautes d'orthographe et autres, veuillez m'en excuser, voir si vous avez le courage, m'envoyer l'endroit de l'histoire où c'est -à peu près- à mon adresse lord.horus@wanadoo.fr et je corrigerai ça -pour les futurs lecteurs s'il y en a :monstre:)

Merci d'avance

[edit : Il y a un forum particulier (RP évidemment) pour mettre ce genre de récits ? *a peur de l'avoir mis là où il n'avait pas sa place*]

[Edit 2 : j'aime bien les commentaires de tout genre :p]

Par Lord Horus le 13/1/2003 Ă  9:46:37 (#3008337)

HĂ©ritage...

L’homme encapuchonné entra dans le temple, se tenant sur un bâton de bois tordu. Hermolas, serviteur du grand Maître et petit-fils du Lord Horus, l’y attendait, depuis quelques heures déjà.

- Enfin ! Vous voilĂ  ?

Hermolas soupira. L’homme ne répondit rien. Il continua d’avancer vers l’haruspicien.

- Pourquoi tant de mystère ?… Pourquoi teniez vous à ce que mon père ne soit pas au courant de cette entrevue ?… Répondez !

Le vieil homme s’arrêta à deux mètres de lui, laissant tout juste assez de lumière pénétrer son capuchon pour qu’Hermolas puisse voir un visage portant un croissant de lune sur le front et tatoué de symboles étranges.

- Votre père vous a t il parlé du sien ?

Sa voix était calme et posée, mais quelque chose dans sa tonalité faisait pensait à celle des elfes de l’ancien temps.

- Bien sur ! Mais si cÂ’est pour me parler de ce fourbe, inutile de gaspiller votre salive, jÂ’ai dÂ’autres chats Ă  fouetter !

Le jeune homme s’avança rapidement vers la sortie, mais il fut aussitôt stoppé par le bâton du vieillard.

- Il vaudrait mieux que vous renonciez Ă  me barrer le passageÂ… retirez ce bout de boit ridicule, Ă  moins que vous ne teniez pas Ă  la vieÂ…

LÂ’homme ignora la menace.

- Horus était loin d’être fourbe… jeune homme. Et sans lui, vous ne seriez peut-être pas là aujourd’hui. Mais je suis curieux de savoir ce que vos parents vous ont raconté à son sujet.

Il haussa la voix.

- Oui Cypher ! Dites à votre fils qui était vraiment Horus, et pourquoi vous l’avez tué. Montrez-vous… ce temple empeste votre présence.

Un ricanement sournois se fit alors entendre. Puis la voix caverneuse de Cypher raisonna dans le temple.

- Vos efforts sont vains vieillard… Hermolas connaît la vérité. Il sait que je l’ai tué parce qu’à vouloir s’acharner sur le Maître il mettait en danger toute notre race. Inutile d’essayer de corrompre mon fils, votre clergé est mort avec son guide et vos croisades contre les haruspiciens ne sont plus que les vestiges oubliés d’une époque où les hommes étaient faibles.

Hermolas était étonné d’entendre son père. Mais il ne dit rien.

- Voilà une vérité telle que vous savez les arranger, Cypher… croyez-moi Hermolas, votre grand-père n’avait rien à se reprocher, et tout ce qu’il a fait était pour le bien des siens et celui de votre père.

- De toute façon, ça n’a aucune espèce d’importance. Il a choisi le mauvais camp, et si mon père ne l’avait pas éliminé, qui sait ce qui aurait pu arriver à notre monde. Quant à vous… d’après ce que je viens d’entendre, vous appartenez sûrement à la communauté d’Ogham.

Le vieil homme ne répondit rien.

- Vous n’avez donc pas tous disparu… s’adressant au temple peut-être devrions-nous remédier à ça Père ?

- Ce serait une grave erreur Hermolas… vous vous trompez sur beaucoup de choses. Je me demande ce que votre père a bien pu vous raconter, mais il est certain qu’il ne vous a dit que ce qui l’arrangeait, à en juger par votre réaction.

- Et vous ?… Est-ce que vous me diriez toute la vérité ? Mon père n’avait-il aucune mort de proches sur la conscience ? Où était-il quand sa femme et son second fils furent torturés et assassinés par un démon ? Pourquoi n’était il pas là quand ce démon a enlevé son fils ? N’a-t il pas tué celui qui était soi-disant un frère pour lui ?

Le vieux hésita.

- Il nÂ’a pas toujours eu le choixÂ… et le destin ne lui a pas toujours sourit. MaisÂ…

Hermolas rit alors.

- Et vous voudriez me faire croire qu’il était un saint ? Assez plaisanté ! Retirez ce bâton du passage et je vous laisserai la vie sauve… vous ne m’inspirez que de la pitié.

L’homme fint de lever son sceptre et Hermolas s’avança. Puis d’un geste rapide comme l’éclair, il posa sa main sur le front du jeune haruspicien, le figeant ainsi… et inondant ses pensées de rêves insensés.

Cypher réagit aussitôt et le temple s’embrasa. Un feu violé grimpa le long des colonnes du temple, allant jusqu’à dévorer le marbre de celles-ci. Son fils était protégé contre ce genre de feu, comme tout les haruspiciens d’ailleurs, mais pas un simple vieillard.

- Que les flammes purificatrices du Maître vous consument !

Par White The Saint le 13/1/2003 Ă  12:11:58 (#3009096)

j'avoue ke tu a du courage d'avoir tout ecrit lol *et moi d'avoir tout lu :p*

non c vraient bien c un melange de warhammer de T4c de croyance nordique et de plein d'autre choses franchement je suis epaté la mais bon...c vrai ke la fin manke kand mm :ange:
on aimerait bien savoir ce kil se passe apres :rolleyes:


tit passage :- Et vous voudriez me faire croire quÂ’il Ă©tait un saint ?

je confirme il fait pas partie de ma famille :ange: :bouffon: :rasta:

ben bravo a toi..mais ils sont ou les 11 autres..si j'ai bien compté..ils sont a peine 6..et tu ne parle plus de eux apres:confus: ..enfin bon voilou c'etait ma critike :lit:

Par Lord Horus le 13/1/2003 Ă  20:57:33 (#3013174)

Provient du message de White The Saint
ben bravo a toi..mais ils sont ou les 11 autres..si j'ai bien compté..ils sont a peine 6..et tu ne parle plus de eux apres:confus: ..enfin bon voilou c'etait ma critike :lit:


Remarque très perspicace ! Merci :)

En effet, je ne me suis pas trop focalisé sur eux pour le moment. A vrai dire ça faisait partie du Rp sur Aphraël même, et en fait ils n'étaient que 5 à avoir été trouvés pour le moment (Setwolf, Lben, Vengeur, un qui aurait quitté le corps de son hôte, et Horus). Avec l'accord de ces joueurs je pourrais toujours écrire la suite de leur histoire... ça pourrait être intéressant.

Suite et fin d' "HĂ©ritage..."

Par Lord Horus le 15/1/2003 Ă  19:33:28 (#3029981)

C’est alors que le vieil homme haussa son sceptre de bois, tout en gardant l’autre main sur le front du jeune homme figé.

- Ne me prenez pas pour un vieux fou et faible Cypher !!

Et dans un vent terrible les flammes vacillèrent, puis finirent pas s’éteindre. Cypher impuissant devant une telle déferlante magique ne pu faire face à la violence du choc. Il fut violemment projeté sur le mur à droite des deux hommes. Puis, sombrant dans l’inconscience, son corps se matérialisa aux pieds du mur. L’homme baissa son sceptre.
Le vent avait rabattu son capuchon. Son crâne était rasé, couvert de marques mystérieuses et de symboles apparemment en elfique ancien. Son visage rappelé à Hermolas celui de son père, en plus âgé… et bien que son regard semblait avoir traversé des siècles de tourments, il semblait investi d’une jeunesse intarissable.

Lorsqu’il retira sa main du front du jeune homme, ce dernier s’écroula, inconscient lui aussi. Mystérieusement, un croissant de lune apparu alors sur son front…

Par Aden Voorhees le 15/1/2003 Ă  19:53:05 (#3030128)

Excellent !

Par Mothra le 15/1/2003 Ă  19:58:05 (#3030158)

Tres bien, si vous etes en manque de litterature vous pouvez passer sur le forum caern ou de tres bonnes plumes s'expriment aussi :)

2 remarques pour nuancer : le titre est pompeux et ne veut pratiquement rien dire, je ne suis pas totalement persuadée que continuer dans la veine haruspiciene en liant l'histoire de ton nouveau personnage a celle d'un personnage de goa soit judicieux en terme de coherence.

Par Lord Horus le 22/1/2003 Ă  21:54:11 (#3079724)

Provient du message de Mothra
Tres bien, si vous etes en manque de litterature vous pouvez passer sur le forum caern ou de tres bonnes plumes s'expriment aussi :)

2 remarques pour nuancer : le titre est pompeux et ne veut pratiquement rien dire, je ne suis pas totalement persuadée que continuer dans la veine haruspiciene en liant l'histoire de ton nouveau personnage a celle d'un personnage de goa soit judicieux en terme de coherence.


D'abord merci pour les compliments ;)

En ce qui concerne tes 2 remarques (l'une très pertinente l'autre un peu moins), j'aurais moi aussi des nuances à apporter. Premièrement le titre pompeux... d'accord... mais qui ne veut "pratiquement rien dire"... là pas du tout. Que tu le trouve lourd, je peux le comprendre (après ça relève purement du domaine littéraire... qui n'est pas spécialement mon fort), mais en ce qui concerne le sens qu'il dégage et donc sa signification, si tu ne le comprends pas c'est que tu n'as pas saisi l'intégralité (mais en particulier la fin) de ce qui a été écrit. (je te suggère une 2ème lecture :monstre: :p)
Quoiqu'il en soit, le titre du thread concerne aussi les textes qui suivront et si le lien entre le titre et le contenue de ce thread ne te saute pas encore aux yeux, les récits qui suivront pourront peut-être (et je l'espère) y remédier.

Pour ce qui est de ta 2nde remarque maintenant : en effet, dans de très nombreux cas (pour ne pas dire 99% des persos de Goa), faire un lien (voir pire garder le même personnage) serait un choix plus que "pas judicieux", ça serait même une grave faute de Bg. J'ai cependant pesé le pour et le contre, et je pense pouvoir affirmer que dans ce cas précis, ça ne pose aucun problème majeur. Tout d'abord parce-que dans mon Bg, aucun groupe d'individu en particulier n'y a été spécifié, aucune autre divinité que celle d'Ogham n'y a été "développée" et donc à priori, en lisant ces récits, il est impossible de faire le lien avec le Bg qui appartient à Goa, pour la simple et bonne raison que seuls les haruspiciens y sont clairement cités, tout le reste étant spécifique au Bg de mon/mes perso et du clergé que j'ai plus ou moins dirigé. Je veux dire par là que ce récit peut directement "se coller" sur le Bg de Vircom qui est celui de tous les serveurs T4C et à fortiori celui des nouveaux serveurs de TN-C (qui bien sur le développera, mais qui devra respecter les bases de Vircom, et qui le fera :)).
Pour tout t'avouer, j'ai basé ce Bg sur "les vides" que laissait celui de Vircom, sur les points noirs qui n'ont pas été développés par ce dernier. Bien sur on pourra toujours m'accuser de profiter de ce manque en inventant ce qui me chante (comme un dieu par exemple...) mais tant que je n'entre pas en contradiction avec la "version officielle" je continuerai sur cette voie ;). Je n'ai qu'une crainte, c'est que TN-Consulting utilise également ces points sombres du bg de Vircom en contradiction avec ce que j'ai fait, et ça serait parfaitement légitime ; ce sont eux qui ont signé avec Vircom, pas moi :sanglote: (et malgré le respect que j'ai pour eux, je pense que le bg d'un petit groupe d'invidus n'est pas leur priorité :p). Mais sait-on jamais, peut-être arriverai-je à faire entrer Ogham dans une partie de la version "officielle" du Bg de TN... :)

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