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Emmène-moi "se risque aussi"..
Par Camelias le 30/12/2002 Ă 16:19:30 (#2909482)
Akane Ă©tait lĂ , debout face au puissant cheval sombreÂ…
Elle ne l’avait pas entendu arriver et pourtant il était présent…
Elle sortit du lac et revĂŞtit sa robe.
Il lÂ’observait, le regard noir, il frottait ses sabots au solÂ…
Il attendaitÂ… Il lÂ’attendaitÂ…
Akane le sentait, Akane le savaitÂ…
Elle jeta un regard distrait sur le lac, puis s’approcha d’un pas sûr vers l’immense cheval, des larmes commençaient à perler sur ses joues… Elle les essuya du revers de la main, plus rien ne l’a retenait en ces lieux…
D’où venait-il ? Où allait-il ? Ces questions ne lui effleurèrent même pas l’esprit…
Elle fixa les yeux de lÂ’animalÂ… Elle murmura Â…
Léthé…
L’animal se cabra violemment… Akane le regard vide ne bougea pas, un sourire se distingua aux coins de ses lèvres… Le cheval se calma, alors elle hocha la tête…
Elle monta avec habilité sur le puissant cheval et regarda un instant encore derrière elle… mais personne ne vînt, elle sentit juste la présence du petit dragon et murmura
Protége bien ta maîtresse…
Les larmes emplirent Ă nouveau ses yeux.
Elle cria en pleurant
Emmène-moi ! Je veux être heureuse !
L’animal partit à vive allure, elle se tenait fermement contre lui, les branches lui déchiraient le corps, ses larmes coulaient et elle murmurait
Je veux ĂŞtre heureuse
Je cherche le bonheur
Avec toi, je veux ĂŞtre heureuse
Je veux ĂŞtre ton bonheur
Alors, emmène-moi
Emmène-moi loin d’ici
Vers un ailleurs certain, loin dÂ’ici
Avec toi, emmène-moi
Une branchette vint heurter son front et bientôt les larmes se mêlèrent de sang, ses murmures se transformèrent en cris
Je ne veux que ton bonheur
Sachant que je ne serai jamais
Tienne pour le partager
Le sombre cheval emmenait Akane Ă vive allure dans les profondeurs de la forĂŞtÂ…
MĂ©lancolie Ethael :
*Apprend la confirmation de ses craintes par son compagnon dragon, qui avait subitement disparu quelques minutes plus tĂ´t.*
*Part se réfugier dans un endroit secret connu de elle seule, y dépose une émeraude à la mémoire de son amie, puis, après une brève prière, pleure à chaude larmes. *
* Tombe dans un état de profonde mélancolie... *
"S'approche de la dame..."
Par Gaelle Drake3RD le 30/12/2002 Ă 16:22:32 (#2909505)
Par Camelias le 30/12/2002 Ă 16:25:36 (#2909537)
Son allure se fît plus lente, Akane releva la tête et observa, une forêt morte…
Des arbres sans feuillage, pas un animal autour, pas un chant dÂ’oiseau, lÂ’herbe jauneÂ…
Le cheval sÂ’arrĂŞtaÂ…
Ce lieuÂ…
Elle descendit de son sombre guide.
Léthé était devant elle…
Ce fleuve, elle le savait, c’était Léthé, elle murmura
Enfin je t’ai trouvé…
Limpide et cristalline, c’était la seule source de vie dans cet endroit désert et mort.
Elle observa le fleuve, ses larmes séchèrent, elle ne bougea pas scrutant attentivement les mouvements de cette eau.
Léthé…
Elle resta pensive pendant quelques instants, elle était heureuse de voir que ce fleuve n’était pas une légende, et pourtant…
La nature autour ne lui inspirait aucunement confiance, devait-elle le faireÂ…
Elle avait tant de fois espéré oublier toutes ses peines et à présent elle réalisait qu’elle oublierait aussi toutes ses joies, ses amis, sa fille…
Elle ferma les yeux et des larmes se mirent Ă couler de nouveaux.
Une voix d’homme surgit alors de derrière elle.
Le léthé…
L’homme passa prés d’elle et regardait en direction du fleuve.
Elle lui jeta un rapide coup d’œil et ne se retourna même pas pour voir si le cheval se trouvait toujours prés d’elle, elle s’avait qu’il n’y était plus…
L’homme, fortement bien bâti, portait un habit en cuir de couleur noir et ses cheveux étaient aussi sombre que les plumes d’un corbeau.
Elle ne prĂŞta pourtant pas attention Ă lui, son regard ne cessait de quitter le fleuve.
L’homme se retourna vers elle, son regard était le même que le puissant destrier qui l’avait guidé en ces lieux…
Une goutte dÂ’eau de ce fleuve, une seule goutte pourrais vous faire oublier tous vos soucis, jeune fille.
En disant cette phrase il incita alors Akane d’un geste de la main à s’en approcher encore plus, elle avança vers le fleuve sans jeter un seul regard à son guide, elle fût bientôt toute proche du Léthé, et l’homme se tenait derrière elle.
Il plaça ses mains autour de sa taille et murmura
Le léthé… Allez-y… Baignez-vous dedans… Buvez-le… Oubliez…
Par Camelias le 30/12/2002 Ă 21:24:13 (#2911633)
OubliezÂ… Je ne sais siÂ…
Le ton de lÂ’homme devint plus hostile
Oubliez vos peines, oubliez les !
Elle se retourna brusquement devant tant dÂ’Ă©nervement de la part de son guide.
Il n’était plus le bel homme fort bien bâti, mais un être humain en état de décomposition.
Les doigts de cette créature vinrent s’abattre sur le bras d’Akane pour la ramener fortement vers elle
Je n’ai pas fais ce chemin pour vous voir hésiter, vous m’avez appelé, vous avez fais un pacte dans chacune de vos larmes versés dans les flots !
Elle n’écoutait que peu les délires de cet être, elle observait avec stupeur le visage de cette créature…son vrai visage…
Les yeux exorbités, la peau n’était plus apparente et seul était visible les muscles jaunis de cet être immonde. Ses doigts squelettiques seraient de plus en plus fort le bras d’Akane au point de lui meurtrir la chair.
Elle essaya de se libérer
Laissez-moi ! Je ne vous ai pas appelé !
Plus elle essayait de se libérer et plus les griffes de son guide lui entaillais la chère
Oh si tu m’a appelé ! Sa voix émanait de tous son corps et elle n’avais aucunement l’aspect d’une voix humaine
Tu as la mémoire courte, sombre idiote ! Tu as plus d’une fois mélangé tes larmes à l’eau du fleuve… Et encore tout à l’heure tu pleurais ton amour sur mon dos…
Il lâcha violemment sa main et des larmes se mirent à coulés sur les joues d’Akane.
Elle murmurait
Je ne veut oublierÂ… Sa voix devint plus forte et plus ferme Non je ne le veut pas !
Il la regardait, son Ă©nervement se sentait
Ton ami est mort ! Elle tomba genoux Ă terre, elle secouait la tĂŞte en pleurant Ă chaude larmes
Non ! Je ne veut pas lÂ’oublier !
La créature continuait alors son jeu, voyant ainsi la jeune fille réagir
La personne que tu aimais t’a rejeté !
Elle continuait de secouer la tĂŞte Non ! Taisez-vous Â…
Elle murmuraitTaisez-vous Â…
Taisez-vous Â…
Elle pensa rapidement à celui qu’elle avait tant aimé, elle se vît dans ses pensées courir vers lui pour le serrer dans ses bras et voir son image disparaître en ne laissant que dans sa main une plume blanche.
Taisez-vous ! Elle nÂ’en pouvait plus, il lui fallait reprendre le dessus.
Elle se releva difficilement, la haine se lisait dans son regard, toute cette haine qu’elle n’avait pût faire sortir, elle allait s’en servir pour repousser cet être
Partez ! Ses larmes de désespoir se transformèrent en larme d’énervement, elle était décidé à ne plus en entendre davantage et à se défendre.
Partez ! OĂą je vous tuerais de mes propres mains !
Il éclata de rire, son rire glaça le sang d’Akane et pourtant elle continua
Allez vous-en !cria tÂ’elle.
Elle n’eut pas le temps de concentrer son pouvoir dans sa main, que la créature lui infligeât un coup dans le ventre.
Elle tombait genoux Ă terre.
Elle releva rapidement les yeux, vers l’être pour y voir un corbeau qui passa prés d’elle.
Elle sÂ’Ă©vanouit et tomba Ă terre.
Par Melancolie Ethael le 30/12/2002 Ă 21:28:50 (#2911658)
" Mélancolie, ma jeune amie, quelqu'un qui t'est chère coure un grand danger. Tu sais de qui je parle. Prépare-toi, je t'envoie dans un endroit lointain d'où nul humain n'est jamais revenu."
*Le dragon-fée procéda à une complexe incantation visant à séparer le corps de l'esprit et à envoyer ce dernier au pays des songes. *
* Mélancolie s'agita sur sa couche, comme en proie à un mauvais rêve. Elle se sentait aspirée dans un tourbillon contre lequel elle ne pouvait lutter, mais une petite voix familière lui dit "Ne t'en fait pas, je veille sur toi." Elle cessa de lutter, puis rouvrit les yeux dans un paysage de désolation juste à temps pour voir un être décomposé frapper Akane au ventre et cette dernière s'évanouir. Elle cria mais aucun son ne sorti de sa bouche. Seul son esprit était ici, et elle ne pouvait que regarder la scène se dérouler sous ses yeux, impuissante. Elle adressa une brève prière à Titania afin qu'elle protège Akane. *
Par Cador le Terroriste le 30/12/2002 Ă 21:43:18 (#2911721)
Par Klio le 30/12/2002 Ă 22:00:41 (#2911824)
Alors qu'elle allait entreprendre de se lever faire une ronde, les bruits cessèrent et la druidesse se mit en quête d'un nouveau sommeil....
Par Spectre de Thor le 30/12/2002 Ă 23:20:35 (#2912311)
Par Alicia Askani le 30/12/2002 Ă 23:47:45 (#2912450)
Par Van Shezar le 31/12/2002 Ă 3:02:30 (#2913355)
Par Tampopo le 31/12/2002 Ă 4:13:57 (#2913562)
L'homme entendit une voix....
Il lui faut du temps. Elle s'insinue si lentement. Il ne faut pas la brusquer, ni l'encourager.
Elle se fait sourde à vos appels. Mais, à son heure, elle se présente au pas de la porte. Tout à coup, elle est là , là comme si elle y avait toujours été: à vos côtés, parfois derrière votre dos.
Elle ne parle pas, ne fait pas un seul mouvement. Elle se tient droite, le visage un peu dans l'ombre, pour que vous ne puissiez voir ses yeux.
Elle demeure parfois toute une nuit au pied du lit, tandis que vous vous efforcez de dormir, sans grande conviction, il est vrai, mais tout de mĂŞme, plutĂ´t fermer les yeux que de la voir.
Silhouette frigide, plutôt se réfugier dans un coin de la chambre, que de la sentir, tout près et pourtant si loin de vous.
A chaque tentative, le flot de vos paroles bute contre son silence, falaise muette, si haute, si lisse, qu'elle vous semble inattaquable. Vous butez contre un silence qui est tout sauf une réponse, qui, sans égard pour vos efforts désespérés, avale chacun de vos mots, les avale avant même qu'ils soient sortis de votre bouche, vous laissant toujours plus démuni.
Vous en êtes réduit à errer auprès d'elle, silencieux, en quête d'un secours, n'importe lequel. Vous guettez encore le lever d'une lueur au fond de ses deux yeux éteints, la naissance d'un souffle, d'une larme. Peu à peu, vous apprendrez à vivre en compagnie de qui n'en accepte aucune.
Par Piloners Vahlen le 31/12/2002 Ă 7:00:56 (#2913823)
Se réveillant en sursaut et en sueur, il cria :
CAMELIAAAAAAAAS ...... ALEEEEEEEERTE !!!
Il resta un moment assis sur sa couche, le regard perdu dans le vide.
Par lunargent le 31/12/2002 Ă 8:29:09 (#2913933)
Dit, pilo, tu es sur qu'on a lut la meme histoire? Par ce que dans la mienne c'est d'Akane qu'on parle ;)
Par Camelias le 31/12/2002 Ă 9:48:28 (#2914107)
L'âme de Kara de Narisa
Une voix raisonne dans la tête de la séraphe inconsciente. Une voix étrange, indescriptible qui murmure:
Bois cette eau et tu oublieras,
Tiens tête à cette créature et tu me rejoindras.
Personne ne peut rien pour toi Akane, tu as les cartes en mains.
Après avoir répété plusieurs fois ces dernières paroles, la voix s'évapora.
Akane était là , allongée au sol... Sa respiration était agitée...
Elle était la proie de visions...elle essayait de lutter... elle désirait plus que tout se réveiller... et lointain dans ses rêves, le Léthé coulait... douce sensation...
Le sombre corbeau l'observait de l'autre coté du Léthé, le regard noir il attendait que sa proie se réveille.
Akane sortit doucement de son sommeilÂ…
Ses visions l’avaient épuisé, et doucement elle reprenait son souffle et sortait de ses sombres rêves.
Le regard vague, elle releva la tĂŞte et regarda en direction du fleuveÂ…
Non ce n’était pas un rêve, le Léthé… elle ne vit pas son sombre guide, en effet la nuit était trop pesante et le peu de lune qu’il y avait était dissimulé derrière des énormes nuages noirs.
Il était de l’autre coté du fleuve, bien qu’elle ne le voyait pas elle le sentait…
Akane comprit que si elle voulait partir elle se devait de lui échapper lors de cette nuit sans lune…Elle était couverte de sang… son poignet la torturait et jamais elle n’aurait pût se servir de ces ailes tellement la fatigue était omniprésente… La voie des airs était exclus…
Par où fuir ? Remonter le Léthé semblait être impossible… on aurait dis que le Léthé lui-même aspirait la vie qui s’y trouvait autour… fuir par là où elle était venu… elle n’avait pourtant rien vu du chemin qu’elle avait emprunté, mais il lui fallait repartir droit derrière elle…
Elle se releva doucement … et couru rapidement en direction de la forêt morte… elle courait à vive allure entre les arbres morts sans se retourner… il lui fallait profiter du peu d’avance qu’elle avait…La forêt était dense… elle espérait lui fuir…
De l’autre coté de la rive, le bel homme aux cheveux noirs observait le départ d’Akane avec un sourire d’amusement aux lèvres….
Rossi Nefkati
Aimer ou haĂŻr,
Aimer ou souffrir,
Aimer ou partir,
Aimer ou mourir ...
Je ne t'oublierais jamais ...
Par Lyam Vahlen le 31/12/2002 Ă 9:56:46 (#2914137)
edit: tiens d ailleur je viens de le mettre a la suite de mon fichier texte qui contient ...mes textes ecrits pour t4c. Oui, c est du vol. M en veux pas :)
Par Ame de Sapho le 31/12/2002 Ă 13:09:38 (#2915559)
L'âme parcourait ses rives, cherchant à oublier, mais elle ne pouvait s'y plonger,il ne lui permettait pas
Rlle souffrit, et souffrait de la disparition de ces filles
Oublier ....
Elle vit la séraphine allongée sur le bord, et le guide de l'autre côté qui l'attirait
Son âme enveloppa l'esprit d'Akane comme un bouclier
Elle ne savait pas si cela marcherait
Par Camelias le 31/12/2002 Ă 13:44:37 (#2915818)
L'espoir lui revint, elle avançait dans la bonne direction.
Elle continua, essayant de ne pas se cogner, de ne pas se heurter, mais la nuit Ă©tait vraiment pesante...
D'un seul coup son sang se glaça...
Non loin de là où elle était allongée il y'a peu, elle entendit le hurlement d'un loup...
C'Ă©tait lui...
Elle s'arrĂŞta quelques instant pour essayer de voir d'oĂą venait ce hurlement... il Ă©tait encore loin...
elle se devait de ne plus perdre une seconde si elle voulait gagner cette course contre la vie...sa vie
Elle se remit Ă courir
MĂ©lancolie Ethael
*Assiste,toujours aussi impuissante,à la triste scène se déroulant sous ses yeux. Les émotions d'Akane lui sont presque palpables, elle ressent sa peur, sa tristesse,mais également une lueur d'espoir et la volonté de vaincre. Ne peut que s'inquiéter et prier pour que son amie s'en sorte.*
Akane sentait l'espoir l'imprégner... elle désirait vivre, se rappeler, elle désirait plus que tout quitter cet endroit et revenir auprès de ses amis...
Elle avait beaucoup souffert de la disparition de son ami puis du rejet de l'homme qu'elle aimait...
Mais lĂ elle voulait vivre, survivre, vaincre...
Par Tampopo le 31/12/2002 Ă 14:49:35 (#2916398)
La panique fit entendre ces mots Ă Akane
Suis-je vraiment vivante? Forcément puisque je crois savoir.
Mort c'est n'être vivant. Mais la mort est la jumelle de la vie. Tout de même la vie est une bien belle mort. Elle permet d'être ou du moins croire. Et croire, c'est décorer la mort. La vie ressemble à une mort décorée.
Et le temps? Le temps, c'est le maintien de la vie.
Quelquepart elle est également le maintien de la mort. Or la mort est l'absence de temps. On ne peut marcher sur le néant, excepté la vie. Encore une fois, elle permet d'être ou du moins croire. Soit croire d'être et le fait d'être, donne vie au temps. Puisque le temps, c'est le maintien d'un être et le maintien est un acte.
La vie ressemble Ă une mort active.
La vie c'est le baiser entre la mort et le temps: à la fois néant et infini, insignifiant et important, puissant et impuissant. Je sais aujourd'hui que la vie a autant de valeur qu'elle n'en a pas.
Mais il faut vivre Akane, vivre.... vivre pour toi, vivre pour tes amis, ton futur....
Par Camelias le 31/12/2002 Ă 15:38:31 (#2916816)
Plus elle s’éloignait de cette endroit démoniaque et plus sa pierre possédant l’esprit de la forêt se mettait à étinceler.
Elle courait, la pierre serrait dans sa main, ayant peur que l’animal s’aide de cette lumière pour la retrouver.
Des craquements se firent entendre non-loin dÂ’elleÂ… Il Ă©tait lĂ
Elle courait toujours, ne voulant s’arrêter… Elle sentit la présence du loup courir derrière elle… Elle n’avait donc pas réussit…
Comme un loup affamé, il se jeta sur Akane et lui mordit violemment le mollet afin que sa proie fusse à sa merci…
Akane tomba lourdement Ă terre dans un immense cri de douleurÂ… elle se retourna pour faire face Ă son ennemiÂ… face Ă sa mortÂ…
Le loup était immense et son pelage était d’un noir profond, ses yeux brillaient d’un jaune intense malgré le peu de lune et le sang coulait sur ses babines… il haletait…
Akane le voyait reprendre son souffle, il attendaitÂ… il jouait avec sa proieÂ…
Il s’avançât doucement prés de la tête de sa victime… Akane avait peur, elle tremblait et elle était en larmes… Plus ses pattes lourdes avancèrent prés d’Akane et plus ses larmes coulaient…
Le loup ouvrit sa gueule… elle ferma les yeux… dans un dernier geste de survie elle plaça son bras devant sa gorge quand la gueule du loup s’abattit sur elle…
Elle cria de douleurÂ…
La pierre qu’Akane tenait dans sa main tomba à terre en révélant une lumière intensément verte… Le loup lâcha le bras d’Akane et recula, ses yeux devinrent blanc… il reculait…il avait peur de cette pierre…
Akane saisit de son autre main, la précieuse pierre, son espoir revenait…
La pierre avait un effet contre cette créature des ténèbres, elle avançât la pierre vers la créature… il reculait… il fuyait…il hurlait…
Elle vit le loup se transformer en être humain et la supplier d’arrêter… elle n’écoutait pas… la créature pris alors la forme d’un corbeau pour fuir cette lumière et s’envola avec peine dans la noirceur de la forêt…
Akane tomba Ă terre dÂ’Ă©puisement en prenant soin de porter sa pierre contre son cÂśurÂ…
Elle était sauve et avait le moyen d’éloigner cette créature…
Cela faisait trois jours qu’elle marchait péniblement dans la forêt sans en voir le bout, la créature n’avait plus rien tenter contre elle…
Elle était maintenant bien loin de la rivière… et la forêt avait toute ses couleurs… ses animaux et sa beauté…
Akane avançait toujours dans la forêt… une clairière… une clairière se distinguait… la forêt annonçait sa fin et elle avançait le cœur emplit de joie… la lumière frappa ses yeux, elle mit sa main devant… elle était sauvée… elle tomba d’épuisement… sa cheville, son bras, son front étaient en sang… elle n’avait pas eu la force de ce soigner… elle tomba… un sourire se distinguait sur son visage…l’herbe était fraîche et douce…
(Bon allez Melancolie arrête de bouder et viens dire ton texte ^^, au passage pour Leoryn, Oui c'est cette pierre que plus tard je te donnais, par l'intermédiaire de Camelias, puisé dans les racines de L'arbre d'Okita, la force de Lugh et la douceur de Titania)
Par Arches Ney le 1/1/2003 Ă 19:15:52 (#2922936)
Par Edelia/Alanis le 1/1/2003 Ă 20:48:01 (#2923475)
Par Arches Ney le 1/1/2003 Ă 20:56:08 (#2923540)
Par Camelias le 1/1/2003 Ă 23:27:12 (#2924256)
* Mélancolie assista à la scène effroyable mais n'en vit pas la fin, le sort venait d'expirer et elle s'étonna à se réveiller en sueur et en hurlant le nom de son amie.
Une petite voix l'apaisa cependant en lui disant que tout allait bien se finir, une "personne" y veillait.
Mélancolie ne trouva pas le sommeil la nuit qui suivit,ni la suivante. Au matin du troisième jour depuis ce tragique évènement, elle s'en alla cueillir des fruits, prépara du pain et divers gâteaux car son compagnon lui avait annoncé qu'ils auraient de la visite et que cela lui changerait les idées.
Peut avant midi et que le soleil ne soit au zénith, elle reçu un appel mental du dragonnet lui demandant de préparer le pique nique dans une clairière non loin de là . Elle s'acquitta de sa tâche, se demandant l'identité du ou des éventuels visiteurs.
Quelle ne fut donc pas sa surprise lorsqu'elle aperçue un ange non pas resplendissant, mais fatigué, le corps harassé et la chair meurtrie. Elle cria : "Akane" , laissa tomber le bol qu'elle tenait et couru à l'encontre de son amie. Cette dernière s'écroula sans même l'apercevoir, seule sa volonté l'avait maintenue en vie tout ce temps...
Elle l'aida à s'allonger, lui ôta ses vêtements afin que toutes les blessures soient visibles et s'avisa de ses maux. La première chose qu'elle fit fut de la réhydrater, car elle avait les lèvres, la langue et la gorge sèche.
Bien qu'elle toussa et recracha l'eau à plusieurs reprises, elle finit par en boire quelques gorgées. Cela fait, Mélancolie regarda toutes les meurtrissures sur la peau si douce de son amie, elle se souvint son visage rayonnant quelques semaines auparavant dans les champs de pavots, et fixa se visage qui s'offrait à elle, tailladé, couvert de sang et d'entailles, certains cheveux collés à la peau par le fluide coagulé. Elle prit l'une des mèches et l'écarta délicatement. Elle lui caressa la joue, comme son teint était pâle et sa peau froide. Une larme coula de sa joue et s'écrasa sur celle de son amie.
Ceci la sortie de son état de tristesse, et les réflexes de guérisseuse prirent les choses en mains.
Des marque de crocs s'enfonçaient dans sa cheville, mais le plus grave était cette morsure au bras, il manquait des morceaux de chair et quelque chose de blanc était visible, l'os. Cette blessure,malgré la magie curative, mettrait plusieurs semaines à complètement guérir. Elle invoqua Lahmet, l'esprit des eaux, afin que ses sorts de guérison soient plus efficaces. Puis elle prit de nouveau un bol qu'elle remplit d'eau fraîche, et trempa ses mains quelques instant, puis les déposa sur la blessure et ferma en prononçant une prière au nom de Lahmet. Elle sentie une douce chaleur l'envahir, et le vent caresser sa peau. Un léger picotement parti de son sein, remonta le long de ses bras pour finalement titiller le bout de ses doigts. Elle ouvrit les yeux et vi les tissus des muscles meurtris se reconstituer, le sang cessa de couler.
Elle remercia Lahmet, puis invoqua Titania afin de lui accorder ses bonnes grâces. Elle caressa tendrement le front et les tempes de son amie, son énergie vitale se transmettant sous forme d'énergie curative à son amie.
Les soins magiques étant accomplis, restait à bander tout ça et à ramener Akane dans un endroit sûr et calme. Elle sortie donc des bandages de la besace de guérisseuse qui ne la quittait jamais, nettoya la blessure à la cheville, lui fit une attelle, puis enleva son habit de feuilles et en habilla la dryade.
Elle invoqua Lugh afin de bénéficier de sa force, souleva Akane et l'emmena au bosquet druidique. Moonglow veillerait sur elle, elle en était certaine. *
* Invisible au bord de la clairière, une petite créature observait la scène. *
" Oui, la race humaine était digne de survivre. Quoi qu'en disent l'Haruspice et ses légions de Mort, les humains méritaient d'être sauvés. Dame Nature avait suffisamment souffert de ses précédentes venues, les Faëries,du moins les survivantes de plusieurs carnages, y veilleraient. "
Plusieurs jours pansèrent... Akane était toujours la proie de terribles rêves... elle se débattait dans ses rêves, elle gémissait, elle criait, elle haletait...
Melancolie à son chevet lui procurait tous les soins nécessaires et s'occupait d'elle avec une attention particulière.
Plus les journées passèrent et plus les rêves d'Akane étaient moins agités... sans doute les ondes que lui envoyait son amie apaisait son âme...
Akane ouvrit doucement les yeux...
Par Camelias le 3/1/2003 Ă 9:48:46 (#2933188)
Mélancolie se tenait au chevet d'Akane, comme depuis plusieurs jours déjà . Moonglow avait aimablement accepté que son logis abrite les deux dryades. De temps à autres, il forçait Mélancolie à se reposer un peu, lui-disant qu'elle avait déjà fait tout le nécessaire. Mais Mélancolie ne supportait pas de voir son amie en proie à d'horribles cauchemars dont elle n'osait pas imaginer un seul instant la noirceur. Elle s'occupait donc de son amie jour et nuit, ne cédant à la fatigue et au sommeil qu'à l'épuisement de ses forces. Bien sûr, il y avait cette phrase de Moonglow : "Veux-tu qu'à son réveil, la première chose qu'Akane voit soit ton visage fatigué et ta mine défaite ?"
Au fil des jours, son état s'améliorait et une nuit, elle ne fit aucun mauvais rêve. Mélancolie en profita pour prendre un peu de repos.
Elle revint quelques heures plus tard reprendre sa place au chevet de l'ange qui, quelques minutes après, ouvrit les yeux.
Mélancolie lui lança un regard de bovin, puis se jeta à son cou et la serra fort contre elle.
Comme tu m'as manquée. Tu nous a fait à tous une peur bleue ! Piloners ne cessait de prendre de tes nouvelles, comme tous ici d'ailleurs.
S'avisant qu'elle risquait de tuer son amie par strangulation, elle la relâcha. Puis, lui prenant le visage dans ses mains, lui déposa un fougueux baiser sur le front et rougit, des larmes apparaissant à la commissure de ses yeux et s'écoulant le long de ses joues. Puis elle éclata en sanglots.
Ne refais plus zamais ça, tu m'entends !
Devant le rétablissement de son amie, les nerfs de Mélancolie lâchèrent. Elle devait évacuer toute la pression accumulée ces dernières semaines.
Akane ne savait quels sentiments exprimer... sa joie était sans nulle doute la meilleure des choses à la vue de son amie, mais très vite un sentiment de peine fît son apparition aux vus des larmes de Melancolie...
Akane Ă©tait heureuse, mais s'en voulait d'avoir peiner et affliger tant de douleurs Ă son amie...
Akane plissât les yeux... une douleur se faisait sentir à son bras...
C'est alors qu'elle repensa Ă sa pierre...
Ma pierre? L'as tu mon amie? Une incroyable lueur irradiait les yeux d'Akane comme si le fait de se voir répondre non, la plongerait à nouveau dans les abîmes...
Un instant durant, Mélancolie eut envie de gifler Akane. Ainsi donc seule l'intéressait sa pierre...
Oui z'ai ta pierre, mon amie. Ze l'ai ranzée avec le reste de tes affaires, dans l'armoire.
Elle se leva, ouvrit l'armoire et en sortie un linge qu'elle déplia et tendis à Akane.
Tiens, la voilà . Et cesse de remuer comme ça, ton corps a besoin de repos. Ze te laisse reprendre des forces, à plus tard.
Mélancolie, frustrée, se dirigea vers la porte pour sortir de la pièce.
Par Camelias le 6/1/2003 Ă 18:10:31 (#2957983)
Elle vit Melancolie prĂŞt Ă partir, elle partait, elle allait partir, ses larmes se mirent Ă couler de plus belle, elle levait sa main vers son amie qui lui tournait le dos... un Ă©clair jaillis dans son bras... elle cria... elle souffrait...
Elle retendit la main vers Melancolie, en essayant de se lever...un Ă©clair se fit Ă son tour sentir dans sa jambe...
Comme ci cet effort lui avait pris toute son energie vitale, elle retomba dans son lit... inconsciente...
Mélancolie entendit cri de douleur, elle se retourna juste à temps pour voir Akane retomber dans l'inconscience. Elle la réinstalla dans sa couche, remit les draps en place, invoque un sort d'apaisement, puis lui déposa un baiser sur la joue. Voyant la pierre au sol, elle la ramassa et lui remit dans la main.
Repose-toi, tu en as vraiment besoin. Puisse Sélène veiller sur tes songes pendant que Dame Nature remet tes os en place.
Adressant une prière pour que Titania accorde à Akane sa bénédiction, elle sortie de la pièce.
Petit Ă petit Akane reprenait ses forces sous les soins bienveillants de son amie...
Plusieurs jours passa...
Akane etait pensive... mais ce n'Ă©tait pas le mĂŞme sentiment qui habitait son coeur...
Son histoire lui Ă©tait bientĂ´t vague... heureuse de pouvoir gouter aux joies de la vie Ă nouveau...
Toujours pensive elle entendit son amie approché...
Elle la regarda puis dis ces quelques mots
Mon amie je suis Ă nouveau amoureuse Un sourire irradiait son visage...
Bon ben voilĂ , la fin Ă©tait pas terrible mais je l'ai mise quand mĂŞme, je voulais lui donner une fin ;)
Inspiré du poème de CLAMP dans CLOVER
TREFLE
Si tu trouves un trèfle à quatre feuilles
Il te portera bonheur
Mais ne dit Ă personne
OĂą ses blanches fleurs sÂ’Ă©panouissent
Ni combien de feuilles portait sa tige
Le trèfle à quatre feuilles
Je ne veux que ton bonheur
Sachant que je ne serai jamais
Tienne pour le partager
CLOVER
Je veux ĂŞtre heureuse
Je cherche le bonheur
Avec toi, je veux ĂŞtre heureuse
Je veux ĂŞtre ton bonheur
Alors, emmène moi
Emmène moi loin d’ici
Vers un ailleurs certain, loin dÂ’ici
Avec toi, emmène moi
Une magie éphémère
Un baiser Ă©ternel
Un rêve que rien n’altère
Un bonheur perpétuel
Emmène moi avec toi
Je veux ĂŞtre heureuse
Des oiseaux entonnèrent
Une chanson d’une langue singulière
Et malgré leurs ailes
Ils nÂ’atteignaient pas le ciel
Des lieux oĂą lÂ’on ne peut aller serein
Alors, emmène-moi
Vers un ailleurs certain
Plumes humectées
Doigts entrelacés
Corps emmêlés
Esprits fusionnés
Emmène-moi
Je veux ĂŞtre heureuse
Plus que ton passé accompli
C’est ton présent dont j’ai envie
Glane le fil dÂ’un futur indistinct
Avec toi, emmène-moi
Je veux ĂŞtre heureuse
Par lunargent le 6/1/2003 Ă 20:30:09 (#2959166)
Provient du message de Camelias
Bon ben voilĂ , la fin Ă©tait pas terrible mais je l'ai mise quand mĂŞme, je voulais lui donner une fin ;)
Ce qu'il faut pas entendre...
Les happy ends, c'est bien! :)
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