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[Tome 2] Vengeance, Chute et Possession.

Par * Feanwë * le 29/12/2002 à 1:46:34 (#2898964)

Extrait du deuxieme tome trouve dans la cabane de Feanwe, page 8 a 10.

Seule partie reellement interessante...

Prologue :

... J'en avais tire un bon prix, de quoi me payer les vivres pour le voyage qui s'annoncait, et une armure de cuire souple, faites exceptionellement a ma taille d'adolescent. Vendre l'atelier de mon maitre ne me fit pas plus d'effet que ca, apres sa mort j'avais voulu tout effacer des dernieres annees passees sous la tutelle de Maerlo, maintenant decede. Je voulais m'eloigner le plus loin possible de cette vie d'apprenti, de cette ville sous le siege, et aller au nord, loin...

J'avais entendu parler d'un troll aui vivait seul, en compagnie d'une femme a moitie folle, sur une ile, tout au nord a la pointe d'Arrakas, la, je pourrais vivre en paix, loin de tout et des morts... Je me mit en route, arme de mon meilleur arc et d'une quantite impressionante de fleche, mais pas trop, histoire de ne pas etre trop encombre, j'avais aussi un grand sac plein de nourritures et du necessaire de survie afin de mener a bien mon voyage, je voulais avancer vite, de jour comme de nuit, en ne me reposant que rarement, et brievement, sans perdre de temps. Cela devait faire deux semaines que Maerlo etait mort, et j'avais passe tout mon temps depuis ce moment a preparer mon voyage et a me remettre... J'avancais plein d'assurance, mais avec un pincement au coeur, quelque part au fond de moi, une petite voix me disait que mon entreprise etait vouee a l'echec, que j'allais y laisser plus que la vie... Je decidait de ne pas l'ecouter, ce que je serais amene plus tard a regretter...

S'ensuit un passage assex long ou sont decrits les premiers jours du voyage jusqu'au carrefour entre le Duche et la Barronnie, voyage sans histoire.

Cela faisait plusieurs jours que j'avais quitte Windhowl, et bien qu'allant a une allure efreine, le fait que je passes par les bois en evitant la route et les hordes de bandits, d'orques et de gobelins dissimines un peu partout sur le chemin, ralenti ma progression. Mais j'arrivais enfin, au bout d'un temps qui ne me parut pas si long, au carrefour entre le Duche et la Baronnie, tres frequente, aussi bien par les jeunes aventuriers venus s'entrainer, que par les marchands, les guepes geantes au dard mortel, que par les hors-la-loi de toute sorte. J'evitais donc soigneusement ce carrefour, en le contournant par l'ouest, longeant les monts et me frayant un chemin parmis les gobelins que j'abattais sans trop de difficulte, mais en prenant garde toujours, de ne pas me laisser reperer avant que l'on ne voit l'eclair meurtrier de mes fleches.

Je continuais donc, allant droit au nord, contournant le chemin presque abandonne qui serpentai timidement vers les montagnes, comme rechignant a conduire le peu de voyageurs qui l'empruntait a leur destination. Je m'etais renseigne sur la region, et je savais qu'un camp gobelin se situait a l'est, qu'une crypte hantee par les morts d'antan se trouvait derriere les montagnes, a l'ouest, et plus terrible que tout, le camp orque des freres shamans, Roshnak Tul et Araf Kul. Camp que j'evitais soigneusement, ayant cultive depuis l'assassinat de mon maitre, une peur n'ayant d'egal que ma haine envers ces memes orques.

Alors que j'etais a la recherhce d'un endroit sur pour etablir mon campement pour la nuit et y faire un feu afin d'eloigner les predateurs nocturnes, je trouva soudain, pres de la riviere que je suivais depuis quelques temps, la piste menant a une maison, qui, apres quelques minutes de marche au travers des bois, m'apparut, faiblement illumine par un feu de forge. La maison etait assez grande, situee au bout d'une peninsule, elle etait vraiment isole et il fallait la chercher pour la trouver, de la fumee s'echappait de la cheminee, si abondement que je cru d'abord que la maison fut en feu, mais, apres quelques temps passes en retrait, a l'observer, j'en deduis que la fumee devait provenir d'une forge. Je resolut donc d'aller voir, discretement, je sortais du couvert des fourres et je m'approchai lentement de la porte de la batisse...

Je frappais trois fois, puis, soucieux d'etre presentable, pour la premiere fois depuis mon depart, je me passais les maons dans les cheveux, essayant de leur donner un semblant d'ordre, et m'essuyait le visage et les mains. J'attendis donc, et au bout de quelques instant une voix se fit entendre, de l'autre cote de la porte. Je ne me souviens plus vraiment ce que l'homme me dit, mais cela etait question de temps perdu avec un jeune gringalet sans le sous, dont la bourse n'etait pas a la hauteur de la qualite de son travail... J'avais l'habitude des marchands grincheux, et bien qu'il ai sut tres vite a ma voix enfantine que je n'etais pas adulte, je pris une grande inspiration puis lui annonca d'une voix aussi grave que possible, que je cherchais gite et couvert, et que j'avais de quoi payer grassement. L'homme me rit au nez, et ouvrit la porte.

Il etait assez grand, les cheveux et les yeux noirs, arborant une barbe naissante. Il avait des bras puissants, signes du forgeron exerce, mais pas aussi gros que ceux d'un forgeron comme celui que je connaissais a Windhowl, de plus, ses mains etaient fines, sans etre minuscules, elles juraient avec ses bras, et aucun forgeron digne de ce nom n'aurait eu des mains pareilles. Il devait certainement etre un homme au travail applique, un artisan, oui, mais de quoi? La voix rauque de l'homme me sortit de mes reveries, il venait de me dire qu'il acceptait de me loger pour la nuit, et d'examier mon arc afin de voir s'il ne pouvait pas lui apporter quelques ameliorations, si j'avais cependant de quoi payer. A son ton serieux, je m'etonnai, au debut, je cru a une plaisanterie, mais l'homme me fixait, comme attendant quelque chose. Je sorti ma bourse et etalai dans ma main toute ma fortune, qui s'elevait a quelques centaines de pieces d'or, ce qui me paraissait collossal.

L'homme se mit a rire, et me claqua la porte au nez, arguant que je lui avait assex fait perdre son temps. Je demeurais la, devant la porte de la batisse, ma bourse ouverte et quelques pieces dans la main... J'eu ma premiere experience de l'orgueil et de la pure indifference de l'homme, il ne s'etait meme pas demande ce que faisait un enfant comme moi dans cette region, ni pourquoi j'etais habille en chasseur... Mon sort devait l'indifferer au plus haut point et il ne m'aurait aide qu'a la couleur de mon or. Au bout de quelques temps, je rassemblait mes pieces et les remettait dans ma bourse, resserant ses cordons et la raccrochant a ma ceinture, l'air decu...

Un peu d'innocence envolee, le debut d'une longue liste qui me menerait a ma perte...

Fin du prologue.

Par Aliciaaa le 29/12/2002 à 12:45:12 (#2900546)

:lit:

Par JdlF le 29/12/2002 à 12:47:20 (#2900560)

*lit*

Par Uriel San le 29/12/2002 à 14:52:42 (#2901210)

:lit:

Par Morticia Abalham le 30/12/2002 à 0:04:04 (#2904793)

:merci:

Chapitre Premier : Vengeance.

Par * Feanwë * le 3/1/2003 à 1:30:52 (#2931936)

Extrait de la page 18.

... Depuis que je m'étais introduit discrètement dans la demeure du marchand d'armes enchantées, je n'avais pas avancé. J'étais resté dans les parages de sa maison, attendant l'instant propice qu'il ai le dos tourné afin que je puisse m'introduire chez lui discrètement. Je caressais amoureusement le bois de l'arc fait de frêne de la plus haute qualité, son bois était beau et pur, sa corde semblant lumineuse aux reflets du soleil, j'avais aussi fait une provisions de flèches dont la pointe était faite d'os, étrangement, et non de métal ou de bois. Cela n'avait pas été facile, mais j'avais réussi, et je me dirigeais à présent vers le camp orque situé non loin, afin de satisfaire ma vengeance...

Ma peur a l'idée d'attaquer le camp des frères shamans s'était évanouie lorsque j'avais vu le nouvel arc que je portais à présent, et elle avait complètement disparue lorsque je vis avec quelle redoutable efficacité je faisais fondre des traits meurtriers sur mes ennemis. J'avais encore de nombreuses rations, quelques bandages et de quoi me faire un garrot si jamais j'avais un membre cassé. Bref, j'étais prêt et déterminé a attaquer le camp. Ce fut une erreur, non pas car je ne réussit pas à me battre, au contraire... Mais car je réussit, justement, laissant libre cour à ma haine... A tous les tuer, à la faveur de la nuit, les surprenant durant leur sommeil, il n'y eu aucun survivant si ce n'est un shaman qui fuit vers le lac non loin du camp, je n'avais vu nulle trace des deux frères, bien que je ne les eussent jamais vu, l'on racontait que l'un arborait un collier étrange et puissant, et l'autre aimait à garder de la poudre jaune, ingrédient essentiel pour les sorts des plus grands mages, je n'avais vu ni l'un, ni l'autre, sur aucun des cadavres. Et je n'osais pas les fouiller plus ne avant, d'autant que, disait-on, les deux frères étaient de taille gigantesque, et difficiles à surprendre... Auraient-ils un deuxième camp retranché derrière le lac? Je décidai de leur laisser le temps de paniquer et de se préparer à une attaque, pour revenir le lendemain en pleine journée...

Visiblement, l'auteur n'a pas voulu écrire le passage de l'attaque du deuxième camp en premier lieu, il a donc écrit des choses inintéressants à la place, avant de finalement se raviser.

Suite du Chapitre Premier à la page 19...

Suite et fin du premier chapitre.

Par * Feanwë * le 5/1/2003 à 14:43:53 (#2949471)

Extrait de la page 19...

Je me décidais donc à attaquer le camp orque retranché. J'avais eu le temps de l'observer et j'étais impressionné par l'organisation pitoyable des orques. J'aurais cru des bêtes si puissantes et accablants la contrée depuis si longtemps capables de s'organiser en stratégie intelligente, mais non... Ils agissaient séparément... Ils n'étaient pas unis, pas d'archers, pas de shamans derrière des lignes de guerriers, pas d'éclaireurs surveillant les alentours du camp. Je remerciai un instant le ciel nocturne, à la faveur de la lune je pouvais les surprendre... à l'époque je ne savais pas encore que les orques étaient plus à l'aise de nuit que de jour. Ce fût ma seule erreur, je croyais qu'ils ne me voyaient pas alors qu'ils se donnaient mutuellement des ordres dans leur langage guttural afin de m'encercler. Je compris leur manoeuvre très vite lorsqu'un éclair déchira le ciel pour venir exploser à quelques mètres de moi, illuminant la forêt sur les dizaines d'orques embusqués autour de moi... Aujourd'hui encore je remercie mes réflexes.

D'un bon, j'esquivai le second éclair et je courrais dans les bois, évitant soigneusement la partie infestée par les orques embusqués. Une fois sous le couvert des fourrés, j'encochai une de mes flèches à la pointe en os, je cherchais du regard le shaman orque, et je le trouvais, un orque imposant, certainement un des deux frères pour réussir de la magie si puissante... Je tendais la corde de mon arc, fermait un oeil à moitié pour mieux distinguer la distance... Puis, assuré d'un bon angle de tir, je visais son cou mis à nu, puis décochai mon trait meurtrier sur le shaman. Celui écarquilla les yeux en sentant la morsure de la flèche dans ses chairs, mais il comprit bien vite que sa fin était venue, étouffant un ordre dans un gargouillis horrible, il s'effondra au sol dans un fracas terrible, et je vis la peur et la colère dans le regard vitreux de ses hommes... Ils foncèrent sur moi, encore une preuve de la bêtise des orques, je décochais mes flèches une à une, visait les jointures de leur armure, et reculait à chaque fois tandis qu'ils s'écroulait au sol les uns après les autres...

Je me retournais enfin, après une course effreinée, j'avais du en tuer une vingtaine, mon carquois était presque vide et j'avais les doigts en feu à force de tirer si vite, j'étais essoufflé... Et cette odeur, nauséabonde, certainement les cadavres... Mais j'en étais loin... Je sortais de mes rêveries et levait les yeux sur l'orque le plus immense que j'eu jamais vu. Il était harnaché dans une monstrueuse armure de plaque noire, elle était rougit à certains points par du sang seché, et elle était effrayante, surtout vue de nuit... Mais cela n'était rien comparé au visage horrible qui me fit face, une lueur maligne d'intelligence dans ses yeux jaunes... Il était couturé de cicatrices de guerres, ce qui le rendait méconnaissable, seules quelques dents jaunies et aiguisés comme des crocs venaient percer la noirceur de son visage... Sans parler de ses yeux qui me fixaient... L'odeur horrible de sang, de sueur et de chair brûlée qu'il dégageait faillit me faire tomber dans l'inconscience, mais je me ressaisis en voyant l'immense hache à deux lames qu'il tenait dans sa main droite, à vrai dire elle était de simple facture mais les orques étaient connus pour rendre la plus simple des armes la plus effroyable sur un champ de bataille...

Je reculais lentement, alors que l'orque avançait lentement vers moi, sûr de sa victoire. Je ne sais pas pourquoi, à présent, pourquoi j'ai souri. Mais l'orque en fut déconcerté, croyant me faire peur, à vrai dire c'était l'exact sentiment qui me parcourut, mais la peur donne des ailes aux hommes dit-on. En moins d'un battement de coeur, j'avais l'arc bandé, flèche encoché et le cou de l'orque en ligne de mire... Je ne lui laissais pas le temps de se ressaisir. La flèche vint se planter dans sa gorge, comme pour nombres orques que j'avais tué cette nuit. Mais au contraire des autres celui la ne s'effondra pas tout de suite, je fut sidéré de sa force lorsque, usant de ses dernières forces, il fit tournoyer sa hache dans les airs, l'envoyant d'un geste furieux dans ma direction. J'eu à peine le temps d'esquiver, encore ébahi par la résistance incroyable de l'orque... La douleur avait affaibli la puissance du lancer, et ainsi sa vitesse, c'est pour cela, heureusement, que j'eu le temps nécessaire afin de m'écarter, quelques centimètres de plus et je me retrouvais manchot, et, entouré d'orques furieux je ne donnais pas cher de ma peau.

C'est sur ses pensées horribles, mais heureusement évitées, que je repose ma plume. Je me dirigeais ensuite vers l'ouest, repassant devant la demeure de l'artisan légendaire, je voyais déjà les monts dont le nom m'échappe, perçant les nuages de leur majesté ténébreuse...

Fin du Chapitre Premier, intitulé Vengeance.

[Chapitre Second] Chute.

Par * Feanwë * le 14/1/2003 à 21:59:59 (#3022446)

Extrait de la page 22.

J'arrivais devant un pont, à découvert, sans aucun endroit où me cacher, mais je devais le traverser... J'avais réfléchit toute la journée à ce que je ferais une fois arrivée aux portes du territoire de Jarko... C'était... Un endroit dangereux, en effet... Très dangereux, rares étaient les aventuriers en étant revenus, souvent leurs squelettes animés par la amgie obscure du nécromancien venait grossir ses rangs. Si je n'avais pas peur des gobelins qui pouvaient êtres blessés par les flèches de mon arc, les morts-vivants étaient beaucoup plus coriace, et je me voyais mal tuer un squelette avec une flèche... J'optais donc pour la course, une longue course au travers de ce dédale montagneux, en espérant être assez rapide pour survivre. J'avais passé toute la fin de l'après midi à me décider... Mais enfin, au crépuscule, je me décidais à traverser le pont.

Il était fait d'un bois simple... usé par les ans, mais encore en bon état du fait que peu de gens l'avaient traversés, je posais un pied hésitant dessus, puis, en quelques enjambées, rejoignait l'autre rive. Je m'avançais lentement, à pas mesurés sur le chemin sinueux qui s'offrait à moi, jusqu'a ce que j'appercoive avec effroi le monstre...

C'était un homme, du moins son squelette... Il me fixait de ses orbites vides, et mon sang se glaça... Mon coeur défaillit et je manquait de sombrer dans l'inconscience....

Fin de l'extrait, visiblement l'auteur fut encore troublé rien qu'en écrivant ce qu'il s'est passé, il parle de choses sans interêts pour détourner le sujet.

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