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Prologue : Debut d'une vie.

Par * Feanwë * le 24/12/2002 à 1:31:18 (#2866653)

Extrait de la page 3 et du début de la page 4, le reste étant indéchiffrable.

Mon père m'a souvent conte le jour de ma naissance... C'était dans une humble chaumière, meuble modestement... La lueur de la lune se reflétant sur le visage en sueur de ma mère, passant par notre seule fenêtre... Il était assis, anxieux, sur une chaise près du lit, tenant la main de ma mère... La sage-femme en train de procéder a l'accouchement était assez âgée, sans être vieille non plus, mes parents ne se souviennent que d'une profonde cicatrice lui barrant le visage, un coup d'épée sûrement.

Je suis ne a minuit et des poussières... un bébé chétif et pale, dont les jours, selon la sage-femme, étaient comptes si je n'étais pas bien nourrit... Helas c'est le contraire qui arrive car ma mère mourut quelques mois après, elle ne s'était pas remis de l'accouchement et me donnait souvent sa part, prétextant ne pas avoir faim... Du moins, c'est ce que me raconta mon père, j'étais trop jeune pour comprendre... Et alors je ne ressentais qu'un immense vide, c'est a peu près a cette époque que j'ai commence a penser autrement que pour subvenir a mes besoins, je voyais mon père fatigue, triste, abattu, mais je ne savais pas pourquoi.

Combien d'années se sont écoulés alors qu mon père passait plus de temps a m'éduquer qu'a entretenir la ferme? Je ne sais... mais je devais aller sur mes cinq printemps lorsqu'il ne pu plut entretenir ce rythme, de plus, il était malade et les animaux n'avaient plus toutes les attentions et les soins de ma mère, non seulement il travaillait double, mais il devait aussi s'occuper de moi...

La moitie des bêtes ne passa pas l'hiver suivant, et il dut vendre la ferme, par manque d'argent... Il n'en tira que de maigres pièces d'or, et la vente des animaux encore en bonne forme ne rapporta que de quoi payer le voyage jusqu'à la ville la plus proche, WindHowl...

Ah, les terres de Windhowl... truffées de bandits... Un pauvre homme trainant le peu de possessions qu'il lui reste, accompagnant un enfant maigrelet... une proie facile...

Un trait, sifflement aigu... Comme un bruit de suction lorsque la pointe de la flèche vient se planter dans la gorge offerte de mon père... Le hoquet d'étonnement, étouffé par le sang... Puis la chute, avec un dernier regard plein d'amour et d'inquiétude pour moi, il me fit signe de fuir, avant de s'écrouler au sol, mort...

Alors, je couru plus vite que jamais je n'eut couru, et si je suis un lâche par cet acte, alors c'en est ainsi, j'aime a rétorquer qu'il est noble de respecter les dernières volontés d'un mourant...

Mes pas me conduisirent a la lisière de la foret, les bandits avaient renonces a poursuivre un enfant inoffensif...

Le reste n'est pas intéressant et le bas de la page est illisible...

Extrait d'un livre trouve dans les décombres fumants de la cabane de Feanwë.

Par Yuna Askani le 24/12/2002 à 1:39:56 (#2866701)

:lit:

Chapitre Premier : Abandon.

Par * Feanwë * le 24/12/2002 à 5:13:40 (#2867357)

Extrait de la page 20, seule partie lisible et interessante.

...Cela faisait plusieurs semaines que je vivais seul dans les bois pres de Windhowl, aucun bandit ne reussit a m'attraper et j'etais assez petit et ruse pour me faufiler au travers des fourres lorsqu'un orque ou un gobelin se profilait a l'horizon.

Je me nourrissais du peu que je trouvais, parfois de racines ou de feuilles, faute de pouvoir chasser, n'etant pas assez fort, je subsistais avec des betes blesses ou malades que j'etait force d'achever avec ma dague. Ce n'etait pas tres sain, mais l'eau claire de la riviere avoisinante me suffisait a survivre et epurer les saletes de mon corps.

Au fil du temps, je devins expert dans le maniement de la dague, aussi bien pour depecer les animaux que je venais de tuer afin d'en extraire la viance, mais aussi pour chasser, tres vite j'appris a tailler des branches et a fixer ma dague au bout a l'aide de racines, afin d'en faire une lance de fortune. Je subsistais a mes besoins, et je n'avais que 6 annes en realite, j'etais terrorise par les hommes et les monstres, mais aucune bete ne me faisait peur, peut-etre le fait d'avoir ete eleve dans une ferme entoure d'animaux? Je ne sais.

Un jour, alors que j'etais en chasse d'une biche a abattre afin de faire mes provisions pour les jours a venir, je tomba soudain sur une route, faites de terre, bien entretenue par le pas de nombreux voyageurs. Je reconnus la route que nous avions emprunte afin de nous rendre a WindHowl. Je n'etais jamais sorti de la foret depuis la mort de mon pere, et revoir soudain la route, retourner dans le monde exterieur, me glaca le sang, et je fu tetanise de peur... et de colere...

Mais je n'avais que six ans et je vivais comme une bete depuis presque un mois, je n'avais aucune chance de retrouver les assassins de mon pere, et encore moins d'arriver a le venger, tout ce a quoi j'aurais ete bon fut de finir vendu comme esclave, ou pire...

Le martellement familier des sabots sur la terre me sortit de mes reveries, une caravane approchait... Je retournais a la lisiere de la foret et me cachait dans les buissons, afin d'observer la scene.
C'etait une caravane modeste, je distinguai trois chevaux en plus des deux charges de tirer le chariot principal, rempli de provisions importes de la Baronnie, sans doutes... Il n'y avait que cinq gardes en plus du cocher et du maitre de caravane, qui avaient plus l'air bons a se remplir la panse qu'a se battre. Un instant je songeais a me faufiler discretement jusqua l'arriere du chariot, afin de subtiliser quelques vivres... J'en etais capable.

La sokution a mes problemes de conscience vint sous la forme du cri etrangle du premier garde, une fleche lui perforant le flanc, il tomba de cheval et ne se releva plus. Aussitot, l'alerte fut donnee et les gardes sortir epees au clair de leurs fourreaux, brandissant fierement leur boucliers rond fait de bois cercle de fer, fait pour parer les fleches des brigands. Deux hommes vetus d'habits de cuir simple mais armes d'epees batardes sortirent des fourres et vinrent se placer devant la caravane, un autre se placa derriere, arc bande, coupant toute retraite au convoi ainsi attaque. A en juger par le nombres de fleches sortant des buissons, je comptais trois archers, ou alors deux tres doues, les gardes avaient une chance...

Je reportais mon regard sur la bataille qui faisait rage, l'un des bandits embusque criait des ordres a ses acolytes, qui deja, etaient amputes de l'un des leurs, tombe sous les coups du plus robuste des gardes du convoi, qui finit lui aussi par succomber, trois fleches lui percant le torse. Les bruits de la bataille, les sifflements des fleches, les entrechocs des epees, fer contre fer, bois contre bois lorsqu'une fleche venait se planter dans un bouclier... Les rales de douleurs des mourants... Puis, le silence...

Les deux seuls survivants se toisaient, l'un, le chef des brigands, avait un bras en sang qui pendait mollement contre son flanc, le forcant a prendre son epee a une main, l'autre, le maitre de la caravane, qui s'averait etre un fin bretteur, malgre son embompoint, tenait son adversaire en respect a l'aide d'une epee a la lame fine et aiguise, qu'il tenait a deux mains, etrangement... Ses coups ne manquaient pas de force, mais il n'avait pas l'appui necessaire, car, il avait la jambe droite perce d'une fleche... Il chancela, manquant sa parade, exposant son coeur a l'ennemi, qui sauta sur l'occasion en transpercant litteralement le maitre de la caravane, faisant jaillir un flot de sang du corps de du malheureux, qui, les yeux ecarquilles, fixait son ennemi avec une lueur d'incomphrension dans le regard... Les bandits avaient gagnes, mais cela leur avait coute toute leur bande, a vrai dire il n'en restait plus que le chef, et il etait salement estropie...

Il jeta un coup d'oeil desaprobatteur a son bras blesse, puis entreprit de fouiller les cadavres, les delestant de tout ce qui parut avoir de la valeur. Tous les chevaux s'etaient enfuis, sauf un, qui, au contraire de son cpmpagnon d'attellage, n'avait plus la force suffisante pour se liberer. L'homme inspecta le chariot et, souriant, constata qu'il n'avait aucune avarie notable... Il essaya de calmer le cheval affolle, puis prit ses rennes et fit avancer, bien malgre lui, le vieux canasson. Le chariot s'ebranla lentement, et bientot, il ne fut plus en vue...

Je ramassais l'arc d'un des hommes morts... Il etait fait de bonne facture et je notais encore plusieurs fleches dans le carquois du bandit. Je l'otai et le passait autour de mon epaule comme je l'avais vu sur le cadavre. Je ne savais pas tirer a l'arc, mais j'avais suffisament observe d'archers tirer pour savoir plus ou moins comment m'y prendre...

Je ne sais pas, meme a present, ce qui me poussa a faire ca...

J'encochait une fleche, d'une main etrangement experte, et je visais le bandit qui s'eloignait de plus en plus... Une fois mon angle de tir defini, mes tremblements cesserent... Et je lachais la fleche...

Elle partir si vite que je n'eut pas le temps de la voir... Elle etait deja fichee dans le dos de l'homme, qui, a en juger par le hoquet de surprise qu'il poussa, ne s'y attendait absolument pas. Il passe une main tremblante a son dos, empoigna la fleche, et tira de toutes ses forces declinantes... Il ne reussit qu'a l'enfoncer plus profondement, faisant jaillir un flot de sang et lui volant un cri de douleur, dernier rale d'un homme sur le point de mourir...

Je m'approchais, verifiait qu'il etait bien mort, et entreprit de subtiliser l'homme de sa bourse et de ses recentes acquisitions. Je regardai le cheval, apeure mais trop fatigue pour chercher a s'enfuir, je songeais a ce que je pourrais faire avec un cheval et tout cet argent en ville...

Fin du chapitre premier.

Par * Feanwë * le 24/12/2002 à 5:14:52 (#2867359)

( Au passage pour ceux gui auraient du mal a lire, desole j'ai un clavier qwerty la ou je suis, et il n'y a donc aucun accent. )

Chapitre Second : L'Apprenti.

Par * Feanwë * le 28/12/2002 à 4:31:31 (#2893573)

Tout le début du chapitre second est manquant, seule une page est intacte et plus ou moins lisible.

Extrait de la page 43.

... Il se peut que j'ai fait une erreur en m'installant a WindHowl en tant qu'apprenti ébéniste, je ne sais pas, et ne le saurais probablement jamais, mais j'arrivais a subsister a mes besoins, et mon maitre n'était pas si terrible, après tout.

J'avais cependant une impression de gâchis, cela faisait pres de deux printemps que je travaillais pour lui, et, certes bon élève, apprenant vite, travailleur et promis a un bon avenir, cela ne me plaisait pas, je voulais quelque chose de plus grand, sortir de la moyenne, du simple peuple... Oh, oui, j'aurais fait un très bon artisan, j'étais habile de mes mains et ma préférence allait a la conception d'arc de chasse comme de guerre, mon maitre n'ayant jamais eu de don pour ce genre de chose, et préférant faire des meubles et des manches de haches, était bien content d'avoir élargi sa clientèle grâce a moi.

Chaque fois que je fabriquai un nouvel arc, il était différent des précédents, qu'il soit plus long, moins courbe, qu'il soit ornemente ou tout simple, tous, étaient de nouveaux essais selon ma fantaisie, et j'allais les essayer en foret, rapportant ainsi du gibier en ville et le vendant sur les étals du marche, en évitant au possible que mon maitre ne le sut. C'était les rares moments ou je me sentais libre et heureux, quand je chassais en foret, souvent la nuit tombée, car la lumière du soleil m'empêchait de viser correctement, me disais-je souvent. La douce lumière produite par la lune était parfaite pour la chasse, bien que j'euss une vision amoindrit, je me sentais en forme, et le froid nocturne me revigorait, mes sens a l'affût du moindre bruit, mes quelques temps passes seul en foret m'avaient appris a me fier d'abord a mon ouïe et mon odorat qu'a ma vue.

Ah, je me rappelles ces nuits ou je me laissais aller vers la plage a l'ouest de WindHowl... Regardant le lointain, la brise nocturne caressant mon visage, je fixais la lune et les étoiles... Je pense que c'est de cette époque que me vint mon amour et ma fascination pour la lune et le doux manteau de nuit qui recouvrait ce triste monde de sa beauté si simple, et si complète... Ah, j'eu préfère regarder les étoiles et la lune, que le visage de milles femmes parmi les plus belles du royaume... Du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à il n'y a pas longtemps, mais c'est une autre histoire que je narrerais si j'en ai le temps, et le courage...

Mais revenons au présent, du moins au présent tel qu'il était a l'époque du récit. J'etais donc apprenti ébéniste, et doue de surcroît, mais je ne me plaisais pas a l'atelier de mon maitre, et les maigres fonds qu'il me donnait a la fin de chaque journée suffisaient a peine a me fournir une chambre et un bon repas a l'auberge la plus miteuse de la ville. Car, en effet, mon maitre ne me logeait pas, ni ne me nourrissait, il disait souvent que je devais me débrouiller seul, et que si j'étais venu, moi, garçonnet d'a peine huit années, pour le voir alors que je n'avais ni père, ni mère, ni famille dans la région, je pouvais bien subsister dans une ville riche et calme, avec des sous en poche.

Avait-il raison? J'aime a penser que oui, car cela me permit d'être libre chaque fois que je me dérobais a mes devoirs en fin de journée pour aller chasser a la faveur de la nuit, je n'avais plus peur des brigands et autrès prédateurs nocturnes, a vrai dire j'étais aussi doue dans la conception de flèche, et je visais bien, tres bien même. Qui aurait pu se méfier d'un garçon a peine plus haut qu'un gobelin, maigre comme un clou et arme d'un arc tout simple qui devait plus lui servir de jouet que d'arme? Peu de gens en effet, et encore moins les bandits, ce qui ne me valut cependant pas leurs attaques, car je n'avais pas non plus l'air d'être bien riche.

S'ensuit un passage presque indéchiffrable, seule la dernière page du chapitre second est encore lisible et n'a pas succombe aux années et a l'eau...

Derniere page du Second Chapitre.

Par * Feanwë * le 28/12/2002 à 6:50:27 (#2893746)

Extrait de la page 46.

...C'etait la guerre, les orcs etaient aux portes de WindHowl... Je n'avais jamais vendu autant d'arcs, car j'ai eu une commande speciale des archers charges de la defense de la ville sur les remparts. Mon maitre souffrait d'une grave maladie , bien que n'etant pa si age que cela, je craignais qu'il ne passe pas l'annee... Son etat s'agravait de jour en jour et il ne put presque plus tenir la boutique, je du tout gerer seul, c'etait epuisant, et je n'avais meme plus le temps de me rendre en foret, ni de jour, ni de nuit, toujours a l'atelier pour faire des portes afins de reparer les degats occasionnes aux maisons proches de la muraille, et aussi fournir du bois pour la palissade, sans compter evidement les arcs, et les fleches, des centaines de fleches...

Je ne pouvais plus tenir la cadence seul, mais je continua quand meme. Certes, j'etais riche, du moins, pas autant que si tout ce que j'avais vendu fut en tant de paix, mais tous les profits de la boutique me revenait, et je les depensais surtout a la recherche d'un remede pour la maladie qui rongeait mon maitre. Ceoendant il me restait assez pour vivre dans une situation confortable, bien que je n'eu, en verite, que de rares occasions d'en jouir, passant souvent mes nuits dans l'atelier, apres des heures et des heures de travail harassant. Mes doigts etaient devenus agiles a force de travailler le bois et de manier l'arc, mais ils etaient aussi solides, et puissants. J'etais toujours aussi maigre, mais toute ma masse venait de mes muscles, et bien que n'ayant presque que la peau sur les os, j'etais bien bati pour les 13 annees que je me comptais... deja cinq annees au service de Maerlo, mon vieux maitre qui, au depart bourru et grossier, ne se souciant guere de moi, devint un ami, et une sorte de second pere.

C'etait aussi pour ca que je prenais soin de lui et que je me chargeais de la boutique en son absence. Je l'aimais aussi, un peu, disons que j'avais de l'affection et un profond respect, aussi une sorte de dette pout tout ce qu'il avait fait pour moi... Enfin, il allait mourrir et tout l'or du monde n'y pourrait rien. Si la ville ne tombait pas avant, bien sur, la nous serions tous morts, d'une certaine facon cela reglai le probleme, songeai-je amerement.

C'etait un matin d'automne, la ville souffrait des assauts repetes des orcs depuis presque cinq mois, et le Roy n'avait pas envoye son armee, lui aussi submerge en SilverSky, la lointaine capitale du Royaume que je m'imaginais immense dote de tours defiant le ciel, sur une ile merveilleuse entouree d'un ocean de richesse... Un palais immense ou toute la noblesse du royaume vivait... Enfin, le palais du Duc etait lui meme impressionnant qu'a cette epoque je ne l'avais jamais vu de l'interieur. Les gardiens, soldats d'elite du Duc de WindHowl, etaient submerges, donnant leurs ordres aux soldats postes sur l;es remparts et aux aventuriers venus aider, c'etait un spectacle etrange... J'etais dans l'atelier, qui avait une fenetre avec vue sur la rue principale ou le gros du combat se deroulait... Je fus sorti de mes reveries par un cri retentissant et un fracas non moins terrible... La porte de l'atelier venait de sortir de ses gonds, gisant, fendue au sol, un orque plus gros que les autres, saignant abondament mais etant visiblement surtout recouvert de celui de ses ennemis etait dans l'encadrement de la porte... Je pris peur a la vue de cette creature monstrueuse, ses yeux haineux fixes sur moi, sa hache enorme, degoulinante de sang frais... Je faillis m'evanouir, mais j'eu le bon sens de jetter mes outils et de chercher mon arc.

Je l'avais pose de l'autre cote de la piece... Et je devais passer devant l'orc pour le recuperer, impossible, il avancait deja sur moi, lentement, une lueur mauvaise dans le regard... Soudain je me rapella avoir un vieil arc a l'etage, dans la chambre de Maerlo, j'eu le bon sens de courrir dans l'escalier... Du moins c'est ce que j'ai pense sur le moment, car dans ma precipitation, je me foulais la cheville en me heurtant a une marche de l'escalier, ce qui me fit atrocement souffrir, mais qui plut visiblement a l'orc, a voir son sourire edente qui venait de s'elargir. Je me reprenais, en proie a une peur panique et je gravis les marches de l'escalier quatre a quatre, en manquant trebucher a chaque fois, mais je fus en haut sans d'autres dommages.

Je me precipitais au fond du couloir et j'ouvrais grand la porte de la chambre de mon maitre qui se reveilla en sursaut, le visage perlant de sueur et les yeux enfonces dans leur orbites, la piece etait sombre et sentait le renferme. Les volets etaient clots et la penombre ambiante me rassura presque... Avant que je ne songes au fait que les orcs voient moins de nuit que de jour, ce qui me glaca le sang d'autant plus que j'entendais deja le pas lourd et mesure de la creature en question dans le couloir...

Sans un regard a mon maitre, je fouillais precipitament tous les tiroirs de sa commode, a la recherche de mon vieil arc. Le temps que je fouilles les 4 tiroirs, j'eu le carquois et l'arc pret a l'usage... mais lorsque je me retournai, ce fut un spectacle horrible qui m'attendait... L'orque venait de rentrer et me regardait avec une lueur de convoitise dans le regard... Ces creatures mangeaient-elles leurs victimes? L'enfant que j'etais en eu une vague de peur insurmontable, et je restais tetanise, arc a la main, tendis que l'immonde creature avancait vers le lit de mon maitre...

Il n'y eu pas un cri, la hache s'abattit d'un coup sec, tranchant la tete de Maerlo et son dernier lien le retenant en ce monde, dans un flot de sang qui me faillit me faire vomir... Je ne realisait pas sur l'instant l'horreur de l'assassinat de mon maitre... J'etais paralyse de frayeur. L'orc visiblement m'avait oublie et entreprit de fouiller le corps de mon defunt maitre... J'en profitais pour me reprendre et bander mon arc d'une main tremblante, visant le cou non protege de la bete...

Je lachais la fleche qui vint se planter dans le mur derriere l'orc, qui se releva brusquement et tourna la tete vers moi avec une expression furibonde. Je n'eu pas le temps d'avir peur et je decochai une nouvelle fleche, tremblant comme une feuille...

Le trait vint se planter dans la gorge de l'orc, qui mourrut, une lueur curieuse dans le regard, comme s'il ne s'y attendait pas. Il fit quelques pas en avant, comme pour m'attaquer, mais s'effondra a mes pieds dans un gargouillit immonde suivit du bruit terrible de sa chute... Je lachais mon arc et laissait mes larmes couler sur mes joues, je tombais a genoux et je fixais le carnage...

J'avais cru ne plus jamais revoir de choses pareilles, comme lors de la mort de mon pere... Mais je fus amene a y etre confronte de nouveau, et helas, bien de nombreuses fois encore dans ma vie... Et dans quelques jours, oui... quelques jours...

Le Second Chapitre se termine ici, et les quelques notes ecrites sur la toute derniere page du livre, figurant juste apres celle ci, ne sont guères lisibles et intelligibles...

Le premier tome trouve dans la cabane de Feanwe se termine ici, un autre, legerement plus gros se trouve non loin, en meilleur etat... Visiblement moins vieux et n'ayant pas souffert de l'effondrement de la demeure.

Par Aliciaaa le 28/12/2002 à 9:10:12 (#2893874)

:lit:

Par Khyok le 28/12/2002 à 20:08:30 (#2897157)

Comme on se l'ait déjà dit, mieux vaut tard que jamais. ;)

*Un peu de lecture pendant les vacances...*

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