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Les aventures de l'(ex)bleubite Leclerc
Par Lindir le 23/12/2002 à 0:56:41 (#2857609)
La nuit venait de tomber lorsque je reçus enfin une affectation sur le front français. Pour ma première sortie, on mavait fait une fleur
. Garde de nuit dans un secteur réputé calme.
Je minstallais donc aux côtés de deux camarades (des sapeurs qui étaient impatient dutiliser leurs toutes nouvelles charges) pour garder une ville sur le front..
La nuit était calme, étoilée et nous passions quelques moments à parler de nos villes dorigine, de ce que nous faisions dans le civil
Vers la fin de la nuit, alors que nos sens commençaient à nous trahir, nous entendîmes le bruit typique des chenilles dun tank puis quelques coups de feu sporadiques. Après vérification, aucun de nous navait tiré, nous étions maintenant complètement réveillés par la décharge dadrénaline que nous avait procuré cet événement et le bruit continu des chenilles qui crissaient sur la route.
Nous nous installâmes aux postes de combats, prêts à acceuillir ces intrus dans notre ville, mais nous étions incapables de définir doù provenaient les bruits.
Puis, une explosion près de nous nous donna lindication. Nous étions repérés par un Pz à une distance telle quacune action nétait possible. Nous nous dispersâmes et décidèrent de conserver le contact radio. Si nous devions avoir une chance contre ce monstre c'était uniquement en combat de rues. Au bout de quelques instants, un de mes camarades nous annonca être en mesure de poser une charge sur le Pz. Puis plus rien, son action avait échoué, il était mort. Lautre camarade ne donna plus de nouvelles et avait probablement déjà rencontré les intrus.
Seul, je repartis par là où étaient arrivés les attaquants, afin de les contourner et de les prendre à revers. Je vis, rampant au milieu des batiments, un soldat Allemand, et bien que de dos, je me décidais à labattre
Quaurait-il fait à ma place ? Jhésitais
Le coup claqua, une fois, deux fois
Je ne sais plus combien de balles jai tiré, langoisse mavait fait appuyer plusieurs fois sur la détente
Javais tué mon premier allemand, mais je ne ressentais aucune gloire, juste le goût amer davoir abattu un homme dans le dos. Reprenant mes esprits, je me mis à la recherche dautres troupes éventuelles. Rien sinon
le Pz. Je tombais nez-à-nez avec lui (en fait il était de flanc). Necoutant que mon courage
(ou ma bêtise ?) je pris mes grenades (oh les belles grenades ! ) et réussi à en envoyer 2 sur le tank. Qui restait immobilisé au milieu de la route ! Je lai eu me dis-je ! ! ! A peine cette pensée meut traversée lesprit que je vis un voile rouge
Lui aussi mavait eu !
Leclerc
Par MysteeX le 23/12/2002 à 1:05:25 (#2857667)
J'en veux encore tout plein des comme celle ci !!
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