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Gwodry 4 La bataille de Caer Benowick

Par gwodry le 20/12/2002 à 13:18:10 (#2839261)

Dame Izella rentrait. Arrivée en sa demeure, elle s'étonna de ne pas y trouver Kebra son époux ni son écuyer. Elle alla visiter le seigneur Prydwen qui lui dit que Kebra était parti depuis 5 jours vers les marches nord du royaume pour patrouiller avec un détachement. Les éclaireurs du royaume avaient constaté une recrudescence d'activité des forces midgardiennes mais inexplicablement celles ci, bien que présentes en grand nombre ne semblaient pas vouloir attaquer les forts albionnais. Plusieurs détachements avaient été envoyés pour surveiller les barbares du nord. Kebra avait pris le commandement d'un détachement de Lions Ailés. La guilde commençait enfin à pourvoir participer aux affrontements dans les marches albionnaises.

Dix jours plus tard, Sire MacGuyre vint visiter Dame Izella.
"-Noble Dame, je suis porteur d'un message de Lord Prydwen pour vous.
Son coeur s'arrêta de battre un instant. La voyant pâlir, MacGyure reprit.
-Ne vous inquietez pas, Sire Kebra va bien. Il a transmis un rapport à Prydwen et un message pour vous, et Prydwen m'a prié de vous l'apporter. Dame Izella lu le message. Kebra traquait les barbares du nord près des forts marchants. Curieusement, bien que présents en masse, ils semblaient plutôt éviter le combat. Le moral était bon et l'une des premières missions confiées à un groupe de Lions Ailés se déroulait sans problèmes.

Dame Izella leva les yeux et interrogea alors Sire MacGuyre.
"-Si tout se déroule bien, alors pourquoi Prydwen m'envoie t'il un si noble et si valeureux messager ?
-Dame Izella, il semble bien que votre guilde puisse un jour s'enorgueillir d'un haut fait susceptible de modifier l'équilibre des forces entre nos trois royaumes. Rien n'est sûr pour l'instant, mais le seigneur Prydwen m'a chargé de vous rendre cette visite car vous êtes la seule Reine Lionne présente à Camelot. Vous connaissez l'amitié que Prydwen porte à votre époux. Il souhaitait que les Lions Ailés puissent entrer dans une des alliances. Il a utilisé de son influence pour vous aider à y parvenir. Maintenant, il souhaite que les Lions Ailés puissent tenir leur rang au sein de celle ci. Il vous demande donc que les Lions Ailés fournissent un nouveau contingent pour envoyer des renforts vers les marches car il se pourrait que bientôt une vaste opération soit lancée par les barbares. Toutes les guildes vont bientôt être sollicitées. Ce contingent devra intégrer Gwodry votre forgeron.
-Gwodry, mais pourquoi donc ? Il est encore un peu inexpérimenté pour les combats dans les marches. Nous l'avons choisi car c'est surtout un excellent forgeron, et tout est mis en oeuvre pour qu'il progresse dans son art. Chaque détachement de Lions Ailés a reçu des instructions claires à ce sujet : Gwodry a réclamé l'aide de la guilde pour que nos artisans soient approvisionnés en matériel saisi sur les monstres tués pour en recycler le métal noble. Tout ce temps consacré à la forge n'a pu être utilisé pour son entraînement au combat. Pourquoi l'exposer ainsi ?
- Gwodry sera bientôt Maître forgeron, vous le savez bien. J'ignore si vous l'avez appris mais Adribar qui vient le recevoir dans sa légion lui a confié une quête particulière. Il doit forger des objets spéciaux à la demande de celui ci. Le détachement qui vous est demandé aura pour mission de l'escorter car il se pourrait que la présence d'un grand expert des métaux dans les marches puisse servir tout autant les intérêts du royaume, ceux de votre guilde que la quête de Gwodry.
-Que voulez vous dire ?
-Le rapport fait par votre époux indique que les midgardiens ont envoyés une force importante dans les marches hiberniennes. Votre époux a pisté ces barbares et a constaté qu'ils étaient suivis par un grand nombre de chariots vides, du type utilisés par les barbares pour transporter des matériaux lourds. Prydwen se demande si les barbares n'ont pas trouvé un filon de minerais qui pourrait permettre de forger de bonnes armes pour leurs guerriers. Sire Kebra va donc recevoir un expert métallurgiste pour tester ces métaux si cette hypothèse s'averrait bonne. Comme il est hors de question d'exposer Palou ou Tof à un tel danger, seul Gwodry peut remplir cette mission. C'est une chance pour les Lions Ailés que vous devez saisir Izella. Imaginez votre fierté si le royaume apprenait que les Lions Ailés ont découvert une nouvelle source de métal noble et que seul votre forgeron en dispose. Les Lions ailés sont une petite guilde de combattants. Par contre ils peuvent s'enorgueillir d'avoir dans leurs rangs parmi les meilleurs artisans du royaume. C'est la récompense que Prydwen vous propose : Kebra a découvert cette source de métal, Gwodry l'expertisera. Les Lions Ailés en seront déclarés les inventeurs. Ils auront l'exclusivité de l'approvisionnement pour ce métal.

Gwodry reçu le courrier d'Adribar en même temps que l'appel aux armes d'Izella. Adribar lui indiquait que la première quête qu'il aurait à faire pour prouver sa valeur serait d'aller accompagner un détachement de Lions Ailés dans les marches pour rejoindre Sire Kebra et y réaliser un audacieux coup de main sous sa direction. Dame Izella le mandait à Camelot pour lui donner une mission spéciale, d'une importance toute particulière autant pour lui que pour la guilde.
"-Comment vont ma Reine et la femme de mon ami ? demanda t'il quand il fut introduit devant Dame Izella.
- Fort bien, Gwodry. As tu reçu le courrier d'Abridar au sujet de ta quête ? Adribar nous a informés, Roi et Reines Lions, qu'il t'avait demandé comme forgeron de sa légion et que dans le cadre de cette affectation, tu aurais des missions spéciales à remplir. Kebra, lui m'a expliqué la raison pour laquelle il t'a confié ces missions. Kebra et moi sommes très heureux que ton coeur ait reçu l'illumination de l'amour réciproque. La dame de tes pensées est une valeureuse guerrière et elle mérite bien elle aussi d'avoir enfin un compagnon à ses côtés. Tu sais bien que j'ai toujours trouvé que l'Ordre était trop rigoriste dans l'éducation donné à ses jeunes recrues et même si Adribar dit qu'elle est le seul être qu'il aime sur cette terre, je doute qu'elle ait reçu de lui tout l'amour qu'un enfant mérite. Votre amour constitue à mes yeux une revanche pour elle et une compensation parfaitement méritée.
-Mais qu'est ce que tout cela a à voir avec cet appel aux armes ?
-Des midgardiens ont été surpris par Kebra et son détachement. Un fort contingent de barbares encadre un convoi de lourds chariots. Mais ceux ci sont vides. Kebra les a suivi depuis plusieurs jours au sortir de leur zone frontière. Ils semblaient vouloir aller chercher quelque chose de très lourds jusqu'aux marches hiberniennes. Arrivés là bas, ils se sont séparés en deux. Un fort groupe de guerriers s'est séparé du convoi ne laissant juste que de quoi protéger les chariots. Le convoi a rencontré un détachement hibernien mais les choses ne semblent pas s'être produites comme les hiberniens l'avait prévu car ils furent massacrés par les barbares qui les ont surpris. A quelques distances de là, le détachement midgardien a mis la main sur une cache de métal et celle ci a été vidée. Frederion a pu aller prélever quelques échantillons de métal et des documents sur le cadavre d'un elfe. Nous désirons que tu ailles à la rencontre de Kebra pour expertiser ce métal. Il semble très inhabituel et les efforts consentis par les barbares pour en prendre possession ne laissent rien présager de bon. Si ce métal présente un intérêt, il faudra trouver le moyen d'intercepter ce convoi et d'en rapporter le contenu en Albion. Kebra indique que ce métal ressemble à celui des épées de néthérium. N'as tu pas besoin de néthérium pour quelque tâche particulière ? Prydwen propose aux Lions Ailés les droits d'inventeurs sur ce chargement et tu serais donc le seul forgeron d'Albion a avoir accès à ce métal.

Gwodry partit donc accompagné d'un détachement de Lions Ailés. Le seigneur Prydwen avait bien coordonné son action car le détachement traversait le fort frontière quand une grande escouade albionnaise s'ébranlait pour une attaque de relique en terre midgardienne. Bowen deBenoïc vint voir Gwodry.
« -Salut à toi, forgeron. Alors, ce vieux lion d’Adribar est parvenu à te sortir de ta forge ? Ce n’est pas un mince exploit dit il en riant. Et il ne trouve rien de mieux que de t’envoyer en infiltration dans les marches alors que nous partons à l’assaut d’une relique. En cas de mauvaise rencontre, toutes nos forces seront engagées ailleurs, aucune aide ne pourra vous être donnée. Faits bien attention à toi, nous avons besoin de tes épées pour nos soldats.

Le petit groupe sortit de château sauvage et disparut dans la forêt sauvage alors que l’armée albionnaise s’ébranlait. Le guide conduisit le groupe vers son lieu de rendez vous. En arrivant à celui ci, un ranger hibernien se démasqua et abattit le guide d’une flèche. Duncan et Gwodry engagèrent le ranger, mais avant d’être arrivés à lui, Frederion se démasquait à son tour et tuait le ranger.
« -Voilà qui confirme nos craintes, dit Frederion quand Gwodry et Duncan le rejoignirent. Les hiberniens pourchassent les barbares depuis qu’ils ont pris possession du métal. Nous avons réussit à passer inaperçus, mais cela devient de plus en plus dur, les marches grouillent de guerriers des royaumes ennemis. Votre arrivée n’a pas été des plus discrète d’ailleurs, un vrai troupeau… Je vous suis depuis deux jours déjà, et sans aucune difficultés dit il en souriant. D’autres ont pu le faire aussi, nous ne devons pas rester ici.
Ils partirent donc vers le campement de Kebra.
« -Salut à toi Gwodry. Te voici enfin prêt pour m’accompagner dans cette guerre ? Je me réjouis de t’avoir enfin à nos côtés. Ta venue était attendue avec impatience. Enfin nos artisans s’apprêtent à venir combattre avec nous. Chanir ne pouvait se joindre à toi, mais j’espère vous voir bientôt tous deux monter nos armes de siège pour les prises de forts. Abalis et Romyance sont là, vas les saluer et reviens ensuite me donner des nouvelle d’Izella et de ta douce amie.

Plus tard, Kebra vint chercher Gwodry pour lui montrer les échantillons de métaux que Frederion avait recueilli sur un elfe. C’était un métal sombre, léger et très dur. Gwodry reconnut le néthérium, mais il ne savait pourquoi, quelque chose l’intriguait. Un simple examen ne serait pas suffisant pour évaluer ce métal. Seul un martelage à la forge pourrait permettre d’en savoir plus.
« -Tu dis que les barbares ont emporté ce métal après avoir été le chercher dans les marches hiberniennes. Avez vous pu voir comment il était stocké, le néthérium nécessite un stockage particulier, à l’abris de la lumière pour préserver ses qualités avant de le forger.
-Frederion a ramassé ces échantillons tombés d’un chariot qui avait versé. Un elfe était prisonnier dessous et les barbares ont profité des manœuvres de retournement du chariot pour attaquer. L’elfe était mort quand Frederion s’est approché. Il l’a fouillé car il ne s’agissait visiblement pas d’un combattant. Il portait une sacoche contenant des documents qui ont été envoyés à l’Académie pour traduction. Ahrimann dit qu’ils sont magiquement scellés ce qui montre qu’ils contiennent des renseignements précieux.
-En tout cas, je ne pourrais rien tirer des ces blocs. Ils n’ont pas été conservés comme il le faut. Je ne vous reproche rien bien sûr, mais si l’on veut savoir vraiment à quoi nous avons a faire, il faut étudier ce métal dans les meilleures conditions possibles. Nous devons nous procurer un chariot pour que je puisse savoir. Ensuite il faudra trouver une forge.
-Et pourquoi pas des bains de vapeur ? Nous sommes en opération dans la lande, mon ami. Les commodités de Camelot ne s’y trouvent pas aussi facilement.
-Veux tu que je forge des armes avec ce métal, ou bien est ce juste pour forger les chenets de la cheminée de ta demeure que tu m’a fait traverser cette lande ? Si tu veux des armes, il faudra que je les forge pour les tester. Et pour forger le néthérium, les forges portables sont totalement inadaptées. Elles sont trop froides, le métal n’y rougeoierait même pas. De plus cela permettrait d’être rapidement fixé. Si ce métal est valable, nous en rapporterons à Camelot. Dans le cas inverse nous l’abandonnerons et notre mobilité sera préservée. Dans la région, je ne vois que Caer Benowick qui puisse convenir.
-Caer Benowick est régulièrement pris et repris, ce ne sera pas de tout repos.

La sentinelle faisait sa ronde. Le feu s’éteignait doucement, il faudrait bientôt l’alimenter en bois. Il s’approcha de la réserve de bois mais fut surpris de ne pas trouver le bois qu’il venait chercher.
« - Psssst, chuchota une voix, c’est ça que tu cherches ? La bûche lui fracassa le crane avant qu’il ait pu faire le moindre geste.
-Où as tu appris les langues étrangères, Crone ? Demanda Gwodry.
-Le langage des signes est facile à comprendre, la preuve, il a compris que je voulais qu’il dorme !
La seconde sentinelle fut expédiée par une flèche. Sans alarme possible, les barbares furent massacrés un par un. Le chariot était gagné. Restait à mener son chargement à bon port.

Plusieurs fois pendant le trajet vers Caer Benowick, ils durent combattre des midgardiens ou des hiberniens. La lande du mur d’Adrien en était pleine. Ils parvinrent cependant à conserver leur chariot intact. Au loin, la silhouette du fort se détachait sur l’horizon. Kebra envoya Frederion en reconnaissance. A son retour il informa Kebra et Gwodry qu’il avait assisté à un combat pour un autre chariot. Ne pouvant parvenir à emporter celui ci, les hiberniens avaient tout fait pour le détruire. Dès que la bâche de protection en avait été retirée, le combat avait pris un autre visage, comme si le chariot avait perdu toute valeur. Les deux troupes s’étant presque entièrement massacrées, la route du fort était libre et a peu près sûre. Le fort quant à lui était tenu par les troupes albionnaises, il serait aisé de s’y installer. Pourtant dès qu’ils eurent refermées les portes du fort, une importante troupe hibernienne vint encercler le fort. Le siège ne tarderait pas à commencer.
« - Nous nous sommes engouffrés dans la gueule du lion. Il va falloir tenir jusqu’à ce que les troupes de renfort arrivent. Allumez les feux d’alerte dit Kebra. Ils nous ont certainement suivi jusqu’ici. Qu’ont donc de si important ces chariots ?
- Ce n’est pas un néthérium normal, j’en suis presque sûr maintenant dit Gwodry. Mais qu’a t il de si important. Si rare soit il, les tribus neutres approvisionnent les trois royaumes. Alors pourquoi préférer nous suivre nous ou les barbares ? Tu as bien senti que Bowen avait réussi à reconquérir la Relique de Force. Ils ont préféré nous pourchasser plutôt que de défendre leur relique. Détenir ce métal est donc plus important à leur yeux. Que cela cache t il ?
- C’est à toi de nous le dire, Gwodry. Tu as la nuit devant toi. Ils attaqueront à l’aube, quand leurs mages pourront bénéficier de la présence conjointe de la lune et du soleil dans le ciel.

Gwodry passa la nuit à la forge. Le martelage avançait, l’épée prenait forme. A L’aube, il l’exposerait à la première lueur du soleil et réaliserait le trempage final. Alors il pourrait tester l’arme et savoir enfin. Toute la garnison était sur le pied de guerre et se préparait à soutenir un assaut. Macdav assurait le montage d’une baliste pour protéger l’approche des portes. Enfin les premières lueurs de l’aube apparurent. Le dispositif hibernien était en place. Le silence se fit lentement, chacun attendant et se préparant au combat. Seule le bruit du martelage de Gwodry troublait le silence et rappelait à chacun pourquoi ils étaient là.

Une clameur emplit la lande alors que les hiberniens passaient à l’attaque. Les gardes postés au pied du fort furent rapidement balayés. Déjà un bélier était en cours de montage. Macdav actionna la commande de la baliste et la pierre s’éleva dans le ciel pour retomber à proximité du bélier semant la mort parmi les hiberniens. Les premiers furtifs apparurent sur les chemins de ronde où le combat s’engageât. Cédant sous la pression des hiberniens, les albionnais durent se replier vers le donjon. Gwodry parvint à terminer son épée. En l’exposant aux premiers rayons du soleil, le métal devint comme translucide. Il la plongea dans l’eau pour réaliser le trempage final. Curieusement, le damassage que l’on obtenait habituellement par cette trempe n’apparut pas. A la place, une sorte de lueur apparut, croissant au fur et à mesure que la lame se refroidissait comme les armes enchantées. Ainsi donc, les hiberniens avaient trouvé comment enchanter leurs armes avant même la forge. Tel était le secret qu’ils voulaient à tout pris défendre, préférant sacrifier leur relique plutôt que de voir ce secret révélé à leurs ennemis. Maintenant, il fallait avertir Camelot. Mais comment ? Les troupes de renfort tardaient, la pression des hiberniens était difficilement contenue. Bientôt, malgré la baliste, les béliers enfonceraient les portes et le combat final aurait lieu.
La sentinelle posté en haut du donjon appela Kebra. Au loin des trois directions apparaissaient trois armées. Celles ci convergeaient vers le fort. Une terrible bataille s’annonçait. Rarement dans l’histoire de cette guerre, trois grande armées s’étaient affrontées opérant chacune pour son compte. Pour une fois, il n’y aurait pas d’alliance. Ce serait chacun pour soi. Les trois armées se déployèrent et rapidement les combats commencèrent dans la plaine devant le fort. L’arrivée des trois armées avait un instant modéré les combats pour la prise du fort, mais les hiberniens redoublèrent leurs attaques voyant qu’ils risquaient d’être pris à revers dans leur prise de fort. Un groupe se détachât de l’armée albionnaise et se dirigeât vers le fort. Les secours arrivaient.

Dans un craquement sinistre les portes cédèrent. Les hiberniens pénétrèrent alors dans le fort. Le combat s’engagea. Gwodry les vit se précipiter sur la forge et les chariots pour les détruire. Le métal était perdu. Mais cela leur avait donné le temps de se regrouper. Ils étaient maintenant prêts pour le combat. Il fallait tenir jusqu’à l’arrivée des renforts. Le combat fut long. Les hiberniens avaient préféré interdire l’accès du fort plutôt que de l’investir en masse. C’est ce qui sauva les albionnais car les renforts bousculèrent le verrouillage du fort avant que les hiberniens chargés de sa prise n’aient eu le temps de mener à bien celle ci. Kebra avait engagé le combat avec les chef du détachement hibernien. Chacun d’eux portaient une armure épique symbole de son commandement. Gwodry combattait à ses côtés et le gardait. Lentement les coups de l’hibernien diminuaient de force. Kebra et Gwodry bloquaient ses coups et il s’épuisait à essayer de passer le mur des boucliers. Gwodry vit Sebrianor et Bowen entrer dans la cour du fort, ils étaient sauvés. Furieux, l’hibernien sentant que le combat contre Kebra ne pourrait avoir d’issue victorieuse se retourna contre Gwodry. Gwodry sut alors que son premier duel à mort s’engageait. Le chef hibernien était beaucoup plus fort que lui mais il s’était épuisé dans l’affrontement avec Kebra. Les faibles chances de survies de Gwodry remontaient un peu, mais cela serait il suffisant ? Gwodry combattait avec l’épée qu’il s’était forgé. L’arme était légère, rapide et terriblement destructrice. A chaque coup porté, sa luminescence augmentait. Ce métal enchanté était une vraie merveille. Aussi le fol espoir de survivre à ce duel effleurât l’esprit de Gwodry. Assenant un coup terrible, l’hibernien déséquilibrât Gwodry qui vacillât. Il parât l’attaque suivante mais son épée se brisât comme du verre. Le métal enchanté ne pouvait pas servir à fabriquer des épées. Le coup suivant ouvrit le grand tunnel devant Gwodry.

A son réveil, il vit Kebra, Sebrianor et Bowen. Un rire cristallin retentit. Elle était là.
« - D’ordinaire tes épées sont plus solides que celle là, mon forgeron dit elle. Que s’est il passé ?
Gwodry expliquât alors sa découverte. Les hiberniens avaient trouvé un moyen d’enchanter les métaux nécessaires à l’artisanat. Les armes forgées avec étaient très puissantes mais la durée de vie était trop brève et rendait leur emploi impossible. Le secret était maintenant éventé. L’analyse des débris de l’épée et des chutes de métaux par les mages d’Albion permettrait peut être de comprendre le moyen utilisé par les hiberniens pour enchanter le métal. Le perfectionnement de cet art permettrait peut être de trouver une parade à ce vieillissement prématuré du métal. Pour un forgeron la perspective de forger des épées magiques avait quelque chose de merveilleux.

Quand il lui demandât comment elle était arrivée à Benowick, elle lui expliquât que le prise de relique avait été tellement facile que Bowen s’était douté que quelque chose retenait ailleurs les troupes hiberbiennes. Les rapports des différents éclaireurs montraient que les hiberniens set les midgardiens s’affrontaient près du mur d’Adrien et l’armée y avait été envoyée pour les chasser. Elle avait été envoyée avec d’autres en soutient. Sebrianor l’avait prise dans son groupe et ensemble, ils étaient partis à la rescousse du fort assiégé alors que la bataille de Caer Benowick s’engageait. En entrant dans le fort, elle avait vu le combat avec le chef hibernien et le coup porté par celui ci qui l’avait jeté au sol. C’est elle qui lui avait sauvé la vie en parant le coup de grâce et Kebra et Sebrianor avait renvoyé l’hibernien à la terre de ses ancêtres.
« - Je suis fière de toi mon forgeron, dit elle. Tu as montré ta vaillance dans ce combat et tes conclusions sur le métal enchanté ont frappé tout le monde. Ton nom comptera désormais dans la liste des héros albionnais. Dépêches toi de forger les anneaux mon aimé, que je puisse être tienne, enfin.

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