La Légende De Enkidhou (Mon autre perso)

Par Selan le 20/12/2002 à 5:14:47 (#2837200)

J'avais échappé à la tuerie et à la main aveugle d'Ogrimar. Le sang qui me recouvrait n'était pas le mien, je n'étais même pas blessé. Je ne savais plus où aller... Je ne tenais pas à revoir les ruines de Lighthaven et si je restais içi je mourrais bientôt de froid. C'est à ce moment que se produisit le miracle. Une voix descendu du ciel me sorti de ma solitude, c'était le créateur des mondes. Exacerbé de cet insignifiante poussière d'univers agitée sans répit de sa folie guerrière il me fit entendre son avertissement: Si le monde n'arrivait pas à retrouver l'équilibre de ses forces, il l'engloutirait dans une apocalypse de feu.
Le chemin que j'entreprenais alors de suivre se révèla vite semé d'embûches, de prédateurs,d'assassins cachant leurs poignard derriere leur manteau d'archer.
Les pauvres, ils ne peuvent rien contre notre mentale... Quel orgueil insensé ! Oser croire que la matière est plus rapide que l'esprit ! Leur statut d'assassin me répugne. Comment en étions-nous arrivé là ? Notre galaxie entière corrompue par l'obscurantisme et son manque totale de conscience ! Quel lamentable gaspillage ! Galaxie maudite ! Le mal que tu projette t'est rendu au centuple ! Qu'enfin nous puissions traverser l'univers de Baazul en paix et que tel un chef de clan, je guide à mon tour mes compagnons sur le chemin à la frontière du bien et du mal pour fonder une nouvelle société où les relations humaines heureuses seront plus importantes que l'ambition personnel.
Je suis le fils du sage Ahura, représenté sous la forme d'un disque ailé d'où émerge son buste, de la lumière et des ténèbres, des esprits jumeaux, de la Vérité et de la tromperie. En moi peut se résoudre la dualité, ma croyance en l'existence de deux forces contraires va engendrer l'hérésie d'Histria. De tout temps,les êtres pensants d'Althea ont invoqué des puissances supérieures pour les protéger. Les pouvoirs octroyés par ces puissances sont indéniables, les soins qu'accordent quotidiennement les prêtres d'Artherk en témoignent, mais elles sont peu loquaces et ne s'adressent pas directement à leurs serviteurs. Pour ma part, toute ma dévotion va à Syl. Un rêve d'enfant inassouvi m'habite encore: Sentir le vent sur mon front, et le vide sous mes pieds.

Syl impressionnée par son esprit mûr plein de bonté et de candeur lui livra le livre des sorts, si bien que sa puissance devint surhumaine. A onze ans elle brisa les ailes du démon Grioresh:

" Le duel prenait mauvaise tournure pour moi, et Grioresh pensait que j'étais finie. Il se targa de pouvoir se repaître de mon âme, mais il ne fit que ravaler ses paroles. "


C'est ainsi qu'elle s'acapara l'anneau des ténèbres.
La confrérie des ténèbres en pris ombrage et Eugénia-Esu fut convoquée devant le sage Ahura. Sur les conseils d'Arkenstone, elle refusa toutes les boissons et les nourritures que le sage lui proposa. Hélas, et pour sa perte, elles lui auraient conféré l'immortalité et à son tour, serait devenue une déesse. Le livre quand à lui fut perdu dans les ténèbres. Mais Syl, déesse de la Magie et des mystères lui permis de garder ses dons de magicienne. Ainsi garda-t-elle le pouvoir de transformer l'eau en glace et celui de guérir toutes les blessures. Son impulsivité fait d'elle une arme à double tranchant qui risque fort de lui coûter cher un jour ou l'autre. Femme et enfant à la fois, passant d'un état à l'autre, elle va de réactions puériles en idées finement réfléchies. Le vent en poupe, elle est parfois empreinte à violence et à la colère. Elle passe maîtresse dans l'art de la manipulation des esprits, brouillant les cartes aux yeux et à la barbe des ses ennemis avec sa touche si particulière d'impertinence qui la caractérise. Tous ces sautes d'humeurs font d'elle un être à part, plein de contrastes et de profondeur. Elle se déplace sans bruit ni entrave dans les sous-bois, ne faisant qu'un avec les arbres qui l'entourent. Elle n'est vue que lorsqu'elle le désire, et est sans doute tapie dans l'ombre, observant ce que j'écris à la lettre... Sa vie au milieu des elfes l'a persuadée qu'elle servait la même déesse qu'eux. Eugénia-Esu est la fille de Mara, la Princesse sorcière, et ancienne maîtresse de Bragon. Celle-ci essaye, à sa manière, d'aider sa fille, Enkhidou et les autres dans leur Quête

" Né de la sève des arbres des lointaines forêts du Royaume de Goldmoon et du murmure des vents, mon âme est guidée par la main divine de Syl. La foi en Syl m'a donné la bénédiction, et non la malédiction, d'une longévité sans précédent. C'est grâce à ma sagesse et mes connaissances que je fus le sage du village dont Enkhidou est originaire pendant dix-sept années consécutives. J'appartient maintenant au clan, Histria, auquel j'ai juré fidélité ainsi qu'à son chef, et prône la liberté de l'être et la dépendance de l'esprit. L'emblème d'Histria, la caducée, est le fruit de ma réflexion. Celle-ci se rapporte au chaos primordial : 2 serpents se battent séparé par Ahura, le père d'Enkhidou qui fut le messager des dieux, mais aussi le guide des êtres dans leurs changements d'état. L'enroulement final autour de la baguette réalise l'équilibre des tendances contraires autour de l'axe du monde, ce qui fait parfois dire que le caducée est un symbole de paix. Pacifique de nature et toujours prêt à venir en aide à un frère dans le besoin, mon seul et unique ennemi demeure en la personne de l'assassin, fruit de la haine et de l'envie de destruction engendrée par la Confrérie des ténèbres. C'est pourquoi je m'éfforcerai tant bien que mal à dépeupler les belles contrées de mon Royaume de cette vermine... Si l'envie vous viens de partager un bout de route avec moi ou si vous êtes en difficulté et avez besoin d'aide, whisper moi, je me ferais un plaisir de répondre à votre appel."

Vous, dont la liberté a été gagnée par d'autres âmes plus méritantes et rigoureuses, vous n'êtes pas réellement libres. Vous n'êtes que protégés. Votre liberté est parasite, vous vous nourrissez de l'homme honorable et n'offrez rien en retour. Vous avez joui de la liberté sans avoir rien fait pour la mériter, mais votre heure est venue. Cette fois, vous devrez vous battre vous-même pour votre salut. Payez à présent votre liberté, celle du clan et d'autres joueurs dignes de celle-ci, dans l'univers corrompu de Baazul. De votre sueur et de votre sang, débarrassez ainsi l'histoire du fléau que constitue à eux seul les assassins ou plus communément PKs, et autres autorités qui fondent leurs puissances sur les chaînes qu'elles vous obligent à porter. Continuez ainsi cette lutte où l'esprit est tourmenté par les plus grandes tentations qu'est connu l'humanité, pour enfin connaître et pouvoir dire "liberté". Quête dont les premières pages ont déjà été écrites par des Hommes tels que les Reavs.
La folie des Hommes reste toujours aussi puissante... Mais elle n'est jamais parvenue à arreter le temps. Sa force réside dans le passé... mais les chants de demain seront les nôtres