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La Barque..

Par Oanelle Ilua GR le 19/12/2002 à 0:16:29 (#2827657)

La terre tremblait déjà, secouée de par ses tremblements, ses incendies, les ravages engendrés dans le Villes..

Elle avait fuit LightHaven et l'attaque des Gobelins.
Elle s'était rendue une dernière fois dans la forêt des druides, expliquant à son époux qu'elle ne pouvait rester là à attendre que les armées démoniaques de l'Haruspice l'engloutisse avec ses filles, Eloa et Julyane.

Elle avait vu son époux à plusieurs reprises, toutes aussi courtes les unes que les autres, mais ils avaient pu se dire qu'il fallait à tout prix protéger Elo et Julyane.
Elle fit la promesse de toujours être auprès de Sa fille, et de ne jamais la laisser seule..

Elle était allée voir sa fille Julyane, et lui expliquer tout cela. Et elle avait répondu affirmativement, et amènerait sûrement son époux Midhir, ses deux filles, Gail et Marine.

[...]

Le vent hurlait dans les branches des arbres.
Les arbustes pliait sous le poids des forces aériennes.
La végétation moyenne était couchée au sol sous la force des bourrasques.

La pluie cinglait leurs visages.
Les feuilles tombaient ensorcelées par les tornades.

Elles s'étaient toutes donné rendez vous au pont de l'île de l'asile.
Eloa, son fiancé Timehel.
Marine, Gail et Julyane, tremblantes.
Elles s'étaient retrouvées, sauves, plus très saines, mais elles étaient toutes en vie.. Sans Midhir, paix à son âme.
Il ne fallait plus perdre de temps, il fallait partir, prendre la barque pour la prochaine île, regagner le navire, prendre une autre embarcation jusqu'au deuxième archipel avant de reprendre encore une autre navire..
Il fallait faire vite, L'homme attendait avec sa petite barque.
Au dernier moment, Julyane s'ancra au sol, regardant les chemins forestiers. Elle ne voulait plus partir, son mari et Kyles étaient restés là bas, morts, vaincus.. Elle ne voulait plus partir..
L'équipage entier réussi enfin à décider Julyane de venir prendre place dans la petite embarcation de bois.

Laissant derrière elle un parchemin à l'adresse des Assassins et des Druides..
Un parchemin de Haine..

Et c'est ainsi que la barque s'en alla doucement sur les eaux de l'Océan, s'éloignant à chaque ramée des berges de l'île.. Laissant juste une petite trainée blanchâtre sur les eaux mouvementées..

Et la barque s'en alla
Et la barque s'en alla
Et la barque s'en alla...

Par Julyane Ylis le 19/12/2002 à 11:53:32 (#2830056)

Quatre années on passées depuis les terribles évènements.

Julyane pleurait souvent pendant ses moments de solitude, elle repensait a ces évènements terribles, la destruction des villes par les Druides. Les centaines d’hectares de foret ravagé par les incendies qui c’était propager… les milliers d’animaux tuer… elle imaginait souvent une famille d’écureuils essayant de se protéger des flammes…

Malgré les chagrins de Julyane, qu'elle ne montrait pas, la petite famille qui s’était échappée, était installée maintenant sur une petite parcelle de terre et semblait être heureuse.

Une petite maison en pierre était leurs nid douillet, une petite fumée s’échappait de la cheminé.

Julyane qui était entrain de cultiver le petit potager, elle leva la tête vers la fumée. Oanelle était entrain de faire des gâteaux. Eloa batifolait avec son petit ami Timehel, Marine toujours a la recherche de la moindre bêtises pour embêter sa maman.

Julyane continuait a cultiver, sous le regard de Gail.
Elle finit par remarquer l’espionne, Gail était là, juste a cotée, elle regardait sa maman avec des yeux d’admiration.

Julyane s’arrêta, pour aller près d’elle. Elle la prit dans ses bras, et lui remit une mèche de cheveux derrière son oreille.


Julyane : Alors ma chérie, tu ne joue pas avec tes amis les écureuils aujourd’hui ?

Gail secoua la tête

Julyane : Maman est si intéressante que ça ? pour que tu préfère la regarder travailler, que d’aller jouer ?

Gail : Euh, maman, les deux tombes la bas c’est pour papa et qui ?

Julyane : Dis donc tu es bien curieuse toi, je me demande de qui tu tiens ça. Autrement les deux tombes sont pour me souvenir des deux hommes que j’ai aimée.

elle mit machinalement une main sur les deux anneaux de confiance qu’elle avait mit au bout d’une chaînette

Pour ton papa Midhir donc comme tu le sais, le plus merveilleux des hommes, et le plus gourmand aussi.
Autrement l’autre est pour un Selenite que j’ai presque pas connut, mais je sais que je l’aimais, même si lui n’éprouvait pas la même chose pour moi. Enfin bref. Alors ma chérie comment va ton ami, le fils aux feuilles rose de mon ami ?

Gail : Va bien...

Julyane : Tu l’arrose pas trop j’espère ?

Gail : Na, nan, je m’occupe bien de lui, c’est mon ami tu sais mam.

Julyane : Oui comme son père, qui était mon ami...
Je suis désolée, j’ai que des histoires triste a te raconter... Meme celle de cet ami est remplit de tristesse…

Gail : Pas kré rave, et j’aime bien quand tu me parle de marraine Myriel, et de papa Midhir.

Julyane serra encore plus fort dans ses bras Gail
Julyane : Tu es merveilleuse ma fille, tu es comme ton papa et ta marraine. Ta marraine comme je te l’ai déjà dis, était la a ta naissance, a tes premiers pas, elle t’as toujours aimée, et je suis sure que si elle est encore en vie, elle aimerait te voir. Mais ma chérie, comme je te l’ai déjà dit, surtout ne crois jamais les gens qui disent que ta marraine est une traîtresse, car non, elle est la gentillesse pure, et tout ce que les gens disent sur elle est faux. Ne l’oublis jamais ma fille…

Gail : d’acc mame..

Julyane : Bon ça va bientôt être le cour de lecture de ta grande sœur, viens avec moi la chercher, je suis sur qu’elle se cache pour pas le faire la.

Ainsi se passaient les journées de la nouvelles vie de la petite famille.
Mais un jour Julyane décida de retourner sur Althéa pour que sa douce amie la soumette au jugement de Titania, comme elle lui avait écrit il y a de cela quatre ans.
Apres une longue discussion avec Oanelle, Julyane partit sur Althéa, promettant de revenir vite, et en vie…

Par Julyane Ylis le 19/12/2002 à 17:53:08 (#2832974)

Julyane revenait sur Arakas, après la longue discutions avec sa mère.
Elle revenait juste pour revoir son amie et se soumettre au jugement de la mère indique de la nature.
Elle partit voir son ami aux feuille rose, cet ami qui veillait sur Midhir maintenant.


Elle revoyait enfin son ami, elle se mit a genoux au pied de l’arbre afin de prier .
Elle entendit une petite voix, une voix douce.


jeune garçon : Madame tu fais quoi ?

un petit garçon d’environ trois ans était devant elle, Julyane lui souriait.
Julyane : Cet arbre est un de mes vieux ami, et toi tu fais quoi la ?

jeune garçon : Âaaah… tu sais madame tu es très jolie, comme ma maman.

Julyane souriait de plus en plus.
Julyane : Euh… toi aussi tu es très mignon, et tiens en parlant de ça elle est où ta maman ?

jeune garçon : Je vais te la montrer ma maman, d’acc Madame ?

Julyane : d’accord...

le petit garçon prit la main de Julyane, sur le chemin elle remarquait que ... [rien]

Quelques instants plus tard Julyane se trouvait nez a nez avec Myriel.
Des larmes commençaient a couler le long de ses joues, mais elle n’osait dire mots.

Par Gail Ylis le 20/12/2002 à 6:43:25 (#2837298)

Elle n'avait pas encore deux ans quand elle avait quitté Althéa avec toute sa famille. Enfin, presque toute sa famille ...
On l'avait emmené, et elle ne savait rien de ce qui se passait, rien des guerres, des affrontements, de la prophétie, rien de la mort qui progressait sur les terres comme une gangrène que rien ne pouvait arrêter, avec seul espoir de survie, la séparation.
La seule chose qu'elle savait, c'était que sa maman était là, la câlinait sans cesse, comme pour oublier la chose qui lui tirait les larmes des yeux et lui mettait l'âme en peine.

Les premiers temps dans leur nouvelle demeure furent difficile. Comment se faisait-il que papa n'était pas là? C'est pas normal, ou était papa?


Julyane: Maman, tu as encore fait un très bon repas, tu as vu comment Marine s'est empiffrée? Elle me rappelle tant Midhir ...

Oanelle: *débarrassant la table* *avec un grand sourire* Merci, j'ai bien vu que vous aviez tous aimé, et toi aussi d'àilleurs! *laissant place à un visage triste* Il te manque ton mari, je sais ce que c'est... *posant l'assiette dans l'évier et marquant une pause comme pour méditer*

Un cri vint de la pièce d'a coté.

Julyane: *Se levant promptement, faisant tomber sa chaise* Gail! Désolée maman, je vais voir Gail, elle a besoin de moi *et accourant vers la chambre ou dormaient Gail et Marine*

Oanelle: La pauvre petite, c'est chaque nuit la même chose. Ca me fait si mal au coeur pour elle *secouant lentement la tête*

Julyane ouvrit la porte de la chambre, laissant passer un filet de lumière, qui vint éclairer le visage de Gail, assise dans son lit, en larmes et gémissant.

Julyane: Ma chérie ... *s'asseyant a coté d'elle dans le lit, lui caressant les cheveux*... tu as encore fait un cauchemar?

Gail: M'man, il est ou papa?

Julyane: *le coeur serré* Ton papa ... n'est plus là, ma chérie. Je te l'ai dit. *la serrant contre sa poitrine* Il nous manque à tous, il t'aimait beaucoup, et il n'aurait certainement pas voulu te laisser.

Gail: Mais je veux voir papa! Je veux lui faire un bisou, pis un câlin, pis qu'il me dit des mots gentils.

Julyane: Je sais, je sais ma chérie...

Marine s'était réveillée, mais faisait semblant d'être encore endormie. Elle ne pouvait rien faire pour Gail, et préférait écouter sa maman, profiter de sa douce voix dans la nuit.

Julyane: Mais tu dois être forte. Tu fais beaucoup de cauchemar, maman est triste mais elle est là. *l'embrassant sur le front* Je serais toujours là, même la nuit, quand tu as peur.

Gail: *reniflant, essayant de se calmer* Merci maman, je t'aime tout plein tu sais.

Julyane: Oui je sais ma chérie *esquissant un sourire invisible dans la pénombre*. Il est temps de te rendormir. Je vais laisser la porte ouverte pour que tu ai un peu de lumière, d'accord?

Gail: D'acc mam *s'allongeant et agrippant la peluche qu'Erika lui avait offerte quand elle était bébé, elle s'en rappellerait toujours*

Julyane: *a voix basse* Voila *remontant la couverture jusqu'à son menton et l'embrassant une dernière fois* Fais un gros dodo ma chérie.

Gail: Bonne nuit mam.

Julyane: *approchant du lit de Marine et l'embrassant aussi* Toi aussi, fais un gros dodo coquine.

Julyane sortit de la chambre, laissant la porte ouverte comme elle avait promis, et vint se rasseoir à table, la tête baissée, prête à fondre en larme devant la détresse de sa fille.
Oanelle s'approcha d'elle, et serra sa tête contre elle, tout comme Julyane venait de le faire avec Gail. Pas besoin de parler, tout avait été dit déjà. Mais malgré cela, la séparation restait un moment pénible à chaque souvenir. Elles restèrent ainsi de longue minute, n'osant déranger le silence, et surtout attentive au bruit venant de la chambre. Décidément, tous les soirs se ressemblaient trop...

retrouvailles

Par Myriel le 23/12/2002 à 21:29:31 (#2864735)

Myriel se trouvait au cercle. Autour des pierres levées la foret avait retrouvé toute sa splendeur originelle. Le monde, comme l'avait prédit Mashad, ressemblait à l'aube des elfes. Les bois étaient d'un vert profond, et semblaient regorgés de vie. Le chant des oiseaux s'élevait haut dans le ciel et leur plumage donnait des notes colorées à la foret.

Myriel était au cercle. A ses cotés, une fillette d’une dizaine d’années écoutait avec attention ses explications sur l’utilisation des plantes. Mais Myriel était distraite. Elle semblait attendre quelque chose. Elle sentait au fond d’elle-même qu’un évènement allait se produire.

Un mouvement à l’orée du bois attira son attention. Une licorne, splendide créature, fit son apparition. Comme à son habitude, la jeune femme sourit et eu une pensée pour son ami Kirkegal, le chevalier de la Licorne. Elle commença à suivre des yeux l’animal lorsque son regard fut attiré par deux silhouettes qui montaient sur la route du cercle.

Oromë, son fils, arrivait tenant une jeune femme par la main. En observant cette femme, la vue de Myriel se brouilla et des milliers de souvenirs remontèrent en sa mémoire.

Les deux jeunes femmes restèrent longtemps à se regarder, les joues couvertes de larmes, sans qu’aucune n’osa rompre le silence et troubler l’instant magique des retrouvailles.

La voix fluttée d’Oromë brisa le silence :
Maman ? Pourquoi tu pleures ? C’est qui la dame ?

Myriel : Cette dame c’est Julyane, ma tendre et merveilleuse amie... Elle termina dans un murmure : Ainsi tu es sauve... Les Esprits en soient loués...

Et, sans remarquer la grimace de Julyane à l'évocation des Esprits, elle se précipita dans les bras de son amie, répétant des mots sans suite, laissant éclater son bonheur de la revoir.

Julyane se tourna alors vers l’enfant d’un air interrogateur :
Maman ? C’est ton fils ?

Myriel, posa sa main sur les cheveux d'Oromë, cet enfant au regard si semblable a celui d'Elson, aussi empli d’amour et de franchise, qu’elle ne pouvait le regarder sans penser a son amour disparu : c’est Oromë, mon fils... Il est l’enfant d’Elson. A sa mort, j’ai découvert que j’étais enceinte, il ne l’a jamais su. Et... Myriel tendit la main à la fillette près d'elle.. Te souviens-tu de Tin, l’amie d’Eloa ? Elle aussi a survécut...

A ces mots, l'ombre du massacre passa alors entre elles deux. Le souvenir de la guerre et des milliers de morts s'imposa à leurs esprits...

Par Julyane Ylis le 23/12/2002 à 22:45:57 (#2865345)

Les moments de cette guerre injuste revint dans l’esprit de Julyane… Tant de morts pour rien… Car l’homme ne peux vivre sans villes… Ils les reconstruira, si ce n’est pas déjà fait quelque part…
Elle se rappela des paroles de l’homme qui l’avait sauvé avec sa famille, les emmenant dans la barque protégée par divers symboles… Cet homme disait que Mashad était devenu un prophète fou, qu’il avait complètement perdu l’esprit après avoir eu en lui trop de colère de Lugh… enfin tout ça n’était que la vision de cet homme, cet homme si mystérieux, cet homme qui faisait peur à Julyane, cet homme qui lui avait donner une chaîne qui la protégerais de la mort qui se rependait…

Elle regarda son amie, puis Oromë…
Un long soupir suivit…
Myriel semblait heureuse.


Je suis contente de voir que tu va bien.
Tu goûte enfin au plaisir d’être mère, et malheureusement a celui d’être père aussi…
Quoi que c’est différent de moi, ton enfant n’a pas pleuré pendant presque une année entière en te demandant ou était papa…
son visage s’emplit de tristesse
Enfin… Autrement je vis sur une île et d’après l’homme qui nous a sauvé, cet île n’est pas sur Althéa, mais dans un plan ou je ne sais quoi… tu sais moi et la magie …
Elle mit sa main sur la chaîne autour de son cou où sont accrochés les deux anneaux de confiance des deux hommes qu’elle aimait
Il nous a donné cette chaînette aussi, il nous a interdit de l’enlever si on retournait sur Althéa… Quelle était source de notre survie la bas, enfin moi et la magie hein
elle se mit a rire

Autrement Gail va très bien, je lui parle régulièrement de toi, de comment tu étais.
On a meme fait une greffe de mon ami l’arbre aux feuilles roses, et bah l’enfant de mon ami est devenu son confident aussi, j’espère juste qu’elle lui raconte des choses merveilleuses, et pas que de la tristesse comme je le faisais avec son père…

Julyane regarde Myriel, Tin et Oromë
Elle sourit puis se mit a rire
Puis suivit un long silence…

Julyane baissa les yeux…
Elle était bien en compagnie de son amie, sa tendre amie… mais elle savait que bientôt elle allait lui demander de faire … le jugement… Julyane était revenu sur Arakas pour ça…

*J’espère quand offrant ma vie a Myriel elle comprendra enfin que Titania est la plus mauvaise de toute les mère… j’espère que ma simple vie suffira… Même si ma mort fera tant de mal autour de moi, ma mère deviendra sûrement folle et incontrôlable pendant un moment, mes filles sans parents, je deviendrais donc une mauvaise fille et une mauvaise mère par la même occasion…*

Julyane décida de couper ce silence et ces merveilleuses retrouvailles…
elle parlait avec une voix plus que tremblante.


Tu sais pourquoi je suis revenu…
elle laissa un long silence après cette phrase, puis fit signe a l’enfant de venir près d’elle.
Elle lui murmura


va donner ça a ta maman c’est un cadeau …

elle mit une dague dans la main d’Oromë

Je suis désolée de te demander ça, mais … soumet moi au jugement de la mère indigne, de la mère pour la quelle la vie de ses enfants ne compte pas…

Tue moi mon amie…

Par Myriel le 24/12/2002 à 16:54:36 (#2871040)

En voyant Julyane donner une dague a Oromë, Myriel ouvrit de grands yeux. Puis peu à peu la compréhension se fit dans son esprit. Revinrent alors en sa mémoire les dernières paroles qu'elles avaient échangé, ces mots qui avaient fait si mal, ces mots qui couvraient les hurlements de haine, les cris des blessés et des mourants. Elle se souvins également du parchemin qu'elle avait trouvé dans le cercle, ce parchemin qu'elle gardait comme dernier souvenir de son amie, ce parchemin dans lequel Julyane lui disait qu'elle reviendrai se soumettre au jugement de Titania. Elle pris la dague des mains de son fils et demanda a Tin d'éloigner l'enfant. Ses doigts se mirent a trembler au fur et a mesure que les images de la guerre repassaient devant ses yeux. Aux derniers mots de Julyane, la lame tomba au sol. Elle leva son regard embué de larmes vers son amie.

Pourquoi te tuer ? Je ne suis pas juge et ne le serais jamais. J’ai obéis aux Esprits comme je leur obéirais toujours.Tu as survécu, ce n’est pas pour que maintenant je devienne l’instrument de ta mort.

Myriel marqua une pause et repris de sa douce voix :

Regardes autour de toi, regardes ce monde d’amour et de vie qui est né de la guerre. Sens en toi l’amour de Titania, Elle seule est a même de créer et d’inspirer la vie. Lugh et l’haruspice sont la mort, mais ils aiment la vie, comme Titania aime Ses enfants. Son amour est au dessus de tout, Son bonheur est primordial car seul Son bonheur est a même de nous faire vivre. sans ce bonheur qu’Elle ressent la Nature se serait flétrie et la vie aurait disparue a jamais de cette terre. Je ne suis rien, Elle est tout, Elle est l’amour et la vie, je ne suis que Sa servante.

Elle a tout donné aux hommes et eux pour La remercier détruisait Sa Nature..Les hommes La faisaient mourir a petit feu, ne comprenant pas que cette terre ou ils vivaient ne leur appartenait pas, ne comprenant pas que Titania est La source de vie, la création, que sans Elle il n’y aurait plus de vie, plus d’homme, plus d’arbre, plus d’animaux... plus rien... le néant...

Myriel remis en place la mèche blanche qui avait glissé sur son visage et se mit a murmurer :

Je sais ce que tu ressens ma tendre amie, tu as perdu les deux hommes que tu aimais, j’ai également perdu Elson, le seul homme que j’aimerai jamais. Tu parles de Gail qui a pleuré une année la mort de son père, mais regardes mon fils qui lui n’aura jamais le bonheur de connaitre le sien. Je ne sais si tu peux me comprendre Julyane, il faut que tu saches que je t’aime mais cet amour que je peux ressentir n’est rien comparée a celui que nous donne Titania, que sans Elle cet amour n’existerai pas tout simplement.

La druidesse s'approcha alors de Julyane, et défit l'attache de la chaine que celle-ci portait au cou. Délicatement, elle pris la main de son amie et y déposa les deux anneaux, refermant ses doigts par dessus tendrement.

Tu vois cette chaine n’est rien, elle n’a aucune protection. Seul l’amour de Titania te protège.

Myriel regarda alors Julyane dans les yeux, espérant que le fossé entre elles était a jamais comblé et elle termina dans un murmure :

Si ma vie avait suffi, je l’aurai offert en sacrifice, le sourire aux levres, pour le bonheur de Titania.

une fin ?

Par Julyane Ylis le 24/12/2002 à 18:41:32 (#2871893)

Les mains de Julyane glissaient sur Myriel, pendant qu’elle tombait a terre.
Pendant sa chute elle regardait Myriel avec des yeux remplit de regrets.
Serrant dans sa main les deux anneaux.
Regardant sa chaînette dans la main de son amie…
Les paroles de l’homme lui revint a l’esprit : Surtout n’enlève pas cette chaîne, elle te protège du mal sur Althéa, de la mort qui c’était rependus dans l’air affin de tuer tout les infidèles à Titania…

Elle s’écroula à terre. Finalement son amie avait sans le savoir accomplit le jugement de Titania la mère indigne.
Les yeux fermés, elle cherchait avec ses mains la chaînette. Ses gestes étaient de plus en plus désespérés, elle balayait la terre à la recherche de la chaînette.
Elle qui croyait être prête à subir le jugement de Titania, finalement elle essayait de se raccrocher à la vie, ne pas subir le jugement de l’entité qui n’avait pas comprit le sens de l’amour, non elle ne voulait plus mourir…
Elle voulait vivre pour sa mère, pour sa fille, pour son amie, pour lui montrer a quel point l’amour des hommes est supérieur à celui de Titania…
Pendant que la vie se faisait de moins en moins présente dans son corps, Julyane cria intérieurement, un cri du cœur…

Une petite colombe blanche vint se posée sur ce corps que petit à petit la vie abandonnait…

Par Myriel le 26/12/2002 à 18:32:43 (#2883299)

Myriel voyait Julyane s'écrouler lentement, si lentement, comme dans un rêve infini. Elle vit la main de son amie s'ouvrir et les deux anneaux rouler au sol. Il lui sembla que leur tintement n'arriva à ses oreilles que des heures plus tard… Et cette chaîne qu'elle gardait dans sa main, qui stupidement se balançait au bout de ses doigts, donnant une noté argentée au brouillard qui l'entourait… Elle la laissa tomber, et au contact du sol la chaînette disparue, comme absorbée par la terre du Cercle Sacré.

Lentement, si lentement Julyane tombait… Un cri parvint aux oreilles de Myriel, brisant la stupeur hébétée dans laquelle elle se trouvait. Elle s’agita enfin, réalisant que son amie était là, hurlant son amour et son envie de vivre. Elle s’agenouilla près d’elle, mettant la tête de son amie sur ses genoux et fit signe aux deux enfants de se placer chacun d’un coté de la jeune femme.

Elle leur donna les anneaux de Julyane, ces anneaux qui étaient le symbole de cet amour profond qu’elle avait inspiré à deux hommes et qu’elle avait pu ressentir pour eux, de l’amour qui était en elle, en son coeur et en son âme, et leur demanda de les lui remettre aux doigts. Oromë et Tin obéirent, glissant délicatement aux doigts froids comme la mort les deux cercles dorés, serrant entre leurs petites mains les douces mains de Julyane, confiants en Myriel, sachant que jamais elle ne laisserait cette femme mourir. Il regardèrent la jeune druidesse sortir des herbes et potions de son sac.

Fébrilement, Myriel mélangeait différents ingrédients, murmurant sans arrêt :


Tiens bon Julyane, vis ! … Restes avec nous… Je t’aime… La mort ne plane plus dans l’air… Vis !! Bats toi… Ais confiance en moi.. en toi… en l’amour de Titania…

Elle termina sa préparation, sortit sous le regard étonné des deux enfants une dague, se piqua le doigt et ajouta à la potion une goutte de son sang.

Doucement, elle souleva la tête de son amie, et porta le liquide a ses lèvres auxquelles la mort si proche avait deja ôté toute couleur. Elle réussit à lui faire boire un peu de potion, le reste coulant de la commissure des lèvres sur les joues si pales de son amie.

Myriel savait que cela ne suffirait pas, il fallait que Julyane ressente l’Amour infini de Titania, qu’elle comprenne que Celle qu’elle appelait la mère indigne était la source de vie et d’amour. Elle pris sa respiration et lentement posa ses mains sur les tempes de son amie. Tin et Oromë la regardaient d’un air inquiet, ils savaient ce qu’elle allait faire, ils connaissaient la douleur que cela engendrerait. Myriel murmura alors :


Aidez moi tous les deux.. Donnez lui votre force..

Myriel respira profondément et se concentra. Elle sentit la douce chaleur, désormais familière, pénétrer ses doigts. Elle laissa alors les mots d'amour franchir ses lèvres :

Mère donnes lui la force, fais lui ressentir Ton amour infini… Montres lui le chemin de la vie.. Survis Julyane.. pour l’amour de tes filles, pour l’amour de ta mère.. Pour l’amour de Midhir et Kyles… pour moi…

La douleur qui montait dans les doigts de Myriel était insupportable, mais elle continuait, n'ayant que la vie de son amie a l'esprit. Sa concentration était si intense qu'elle ne voyait pas les regards inquiets des deux enfants. Ils la voyaient pâlir, toute sa vie, ses forces, son amour concentrés dans ses mains et toujours elle murmurait :

Bats toi mon amie… ma soeur… L’amour de Titania est sur toi, en toi… Bats toi et survis… ton coeur est amour…

Myriel était au-delà des larmes, au-delà de cette terre, toute son âme tendue vers Julyane. Elle n'était plus que cette vague d'amour qui passait de ses doigts dans le corps de Julyane, un pont entre la vie et la mort. Elle savait qu'elle lutterait tant qu'elle sentirait une parcelle de vie en son amie, elle savait qu'elle lutterait même si sa propre mort était au bout du chemin, indifférente à la douleur effroyable qui la gagnait, indifférente a tout sauf a cette femme allongée au sol, cette femme qui était sa tendre amie.. sa soeur…

Par Julyane Ylis le 27/12/2002 à 14:14:45 (#2888799)

Tout était flou, Julyane ne comprenait plus les mots de Myriel, elle se sentait mourir…
La voix de Myriel semblait être déformée, Elle réussit à comprendre Titania, et amour…
Comme si Titania avait de l’amour, comment La mère indigne pourrait elle la sauver…

L’esprit de Julyane s’entremêlait, comme si elle voyait les âmes déformées des morts, Elle aperçus Kyles, il lui tendait la main, une main qui se déformait dans sa vision, elle semblait si lointaine et si proche a la fois. Julyane essaya d’agripper cet main, mais en vain. Midhir lui apparaissait maintenant tentant lui aussi la main, invitant Julyane a le rejoindre…
D’autres âmes se mêlaient a celles de Midhir et Kyles, toutes invitaient Julyane a les rejoindre…
Elle ne pouvait plus résister, elle tendit les bras pour les rejoindre…



Au moment où elle allait enfin retrouver les bras réconfortant de Midhir, elle sentit sur sa peau les deux anneaux qui étaient devenus incandescent… Ces anneaux qui n’auraient jamais du être mis à ses doigts. Apres cette hésitation provoqué par une douleur réelle, Julyane vit les âmes s’éloigner, et disparaître petit a petit. Elle ressentait l’amour de Myriel, cette douce chaleur, cet chaleur qui lui emplissait le cœur, mais elle n’était pas suffisante pour la faire revenir à elle…
Apres son corps c’était maintenant son esprit qui devenait très faible, elle se sentait partir, ne luttait plus, à quoi bon lutter, après tout elle était revenu pour être jugée par Titania, elle savait comment ça finirait, alors à quoi bon résister…

A quoi bon lutter, son amie avait toujours rien comprit, elle continuait à exploiter la foret comme les Druides l’avaient toujours fait pour la préparation de leurs potions. Elle avait tant espéré qu’un jour Myriel verrait que la Nature souffre, car sans les humains la Nature ne peut survivre à ses prédateurs, car les gobelins étaient les pires prédateurs… Elle espérait qu’un jour elle écoutera son cœur et la Nature, plutôt que d’écouter le prêcheur fou.
Enfin tout ça semblait si loin, tout ça n’avait plus vraiment de sens maintenant…

Elle était maintenant devenu si calme intérieurement, une douce chaleur parcourait son corps, des chants d’oiseaux semblaient résonner dans son cœur, elle était si bien, un doux voile blanc comme la douce neige l’entourait. Cette chaleur réconfortante lui donnait l’impression de se soulever du sol, elle ressentait un amour infini, un amour supérieur à tout, un amour si intense qu’il ne devrait même pas exister. Elle avait déjà ressentit cet amour, un amour si pure, si intense, si parfait.

Elle reprenait des couleurs, ses lèvres qui étaient passées bleu, redevenaient rosées…
Comment un amour pouvait la sauver d’une mort certaine, de qui était cet amour…
Un éclair passa dans la tête de Julyane, oui cet amour elle le connaissait, un amour si intense n’était possible que par elle.

Julyane ouvrit brusquement les yeux, et dis un mot de sa voix encore si faible


Mère

Par Julyane Ylis le 27/12/2002 à 19:54:58 (#2890989)

Elle repoussa Myriel pour qu’elle arrête de lui donner sa vie, elle la repoussait comme elle le pouvait, elle était encore si faible.
Elle ne pouvait plus rien prononcer, elle voulait même pu se battre contre les convictions de Myriel, cette douce amie.
Elle remerciait juste Artherk pour lui avoir permit de vivre, elle remerciait Myriel pour lui avoir donnée de quoi tenir, et surtout elle remerciait sa mère Oanelle pour lui avoir apportée son amour, ce bel amour…

Elle restait là a regarder les trois personnes autour d’elle, elle s’aperçut qu’elle était dans le cercle maudit, mais elle était bien la, en compagnie de ses amis, avant elle aurait voulut le quitter, le quitter vite, mais pas là.

Tant de questions trottaient dans sa tête, comme pourquoi était elle encore en vie, pourquoi Myriel a essayer de la sauver alors que ça allait contre la volonté de La mère indigne, pourquoi elle était revenu sur Althéa pour y trouver la mort alors qu’elle avait une famille qui avait besoin d’elle.

Elle était encore faible, mais elle voulait rassurer son amie, elle souriait comme elle pouvait.
Elle regarda ses mains, elle enleva les deux anneaux qui jamais n’auraient du se trouver a ses doigts, sous les anneaux on pouvait distinguer des traces de brûlures, elle les mit dans sa main et chercha la chaînette du regard, cette chaînette qui signifiait beaucoup pour elle, comme par exemple le liens entres les deux hommes qu’elle avaient aimée. Ne la trouvant pas du regard une petite déception se fit voir sur son visage, puis une autre question, comment pouvait elle vivre sans cette chaînette qui la protégeait du mal, l’amour aurait il suffit a vaincre le mal qui c’était imprégné en elle quand elle avait quittée Althéa ? Elle ne cherchait même plus a comprendre.

Elle fit un signe aux deux enfant, elle montrait ses poches, ses poches remplient de bonbons.
Puis elle sourit a Myriel, a cette amie, elle n’osait dire mots, elle ne pouvait dire mots même.
En forçant quelques mots sortir.


Merci mon amie, merci…
Toi et Titania vous m’avez sauvée, hein…


Un léger sourire parcourut le visage de Julyane, même si elle savait que c'était pas l'amour de Titania qu'elle avait ressentit

Par Myriel le 29/12/2002 à 0:29:09 (#2898582)

Myriel était épuisée, la lutte pour la vie de Julyane l'avait vidé de ses forces. Lorsqu'a travers le brouillard qui l'entourait elle entendit enfin la voix de son amie, elle sut que c'était gagné, l'amour avait remporté la lutte.

Lentement, très lentement, elle retira ses mains de sur les tempes de Julyane. La douleur lui vrillait les bras, une douleur comme elle n’en avait jamais ressentit jusqu’alors, une douleur intense mais qui n’était rien en comparaison du bonheur d’entendre a nouveau la voix de son amie. Cachant la souffrance qu’elle ressentait, elle parvint a sourire faiblement:


Julyane…

Les mots ne franchissaient pas ses lèvres, seuls ses yeux pouvaient lui dire tout l'amour qu'elle ressentait pour elle, tout son bonheur de la voir vivante. Tin s'approcha de la jeune druidesse, l'aidant a se relever. Les jambes de Myriel tremblaient, mais elle n'y faisait pas attention, tout a sa joie de voir son amie en vie.

Un mouvement d’Oromë attira son attention. Doucement l’enfant s’était levé, et d’un air confus tendait quelque chose a Julyane. Un éclair argenté passait entre ses doigts, la chaînette, celle qui paraissait avoir disparu était entre ses mains.


Etonnée, Myriel lui dit : D’ou sort tu cela ?

Oromë : ben.. l’est tombée ta l’heure.. j’ai ramassé..

Myriel sourit, ne cherchant plus a comprendre, l'important était la devant elle, sa tendre amie, sa soeur était en vie…

Par Coco Korvten le 30/12/2002 à 0:03:53 (#2904791)

Coco, rentrant au cercle pour y voir le cour que donnais Myriel a la petite fille Tin qu'il aimais beaucoup, avais enfin réussit a trouver une "recette" pour crée des potions au gout sucrée, un gout que Tin et Orome appréciaient beaucoup ...

Arrivé au cercle par l'Est, la d'ou venait son "lieu de rapel", il apperçus les enfants aider Myriel a se relever, n'aillant pas vu Julyane, il accéléra doucement l'allure, se disant que rien n'aurais pu se passer, la guerre etait ... enfin fini ...

Lorsqu'il vit Julyane, il se stopa net, il n'avais vu qu'une fois cette femme, a Lighthaven, il y a longtemps de cela ... A la vu de cette femme, il lachat ses ingredients qu'il avais apporter pour Tin et les potions,ferma les yeux et il eu comme un flash, une vision d'horreur,lui rappellant la guerre, ses ami(e)s mort(e)s, il se retourna en laissant échapper des larmes, restant toujours silencieux, bien en vu des autres mais camouflé par sa robe de feuille, puis il s'eloigna du cercle, croisa un protecteur de la foret qui aurais "fusillé" la femme a coup d'eclair s'il l'avais apperçus, ne disans mot, il continua sa route pour contourner le cercle pour allez a "son" arbre, proche de celui de Myriel, toujours "paranoïaque", inquiet pour celle qu'il aimait, il ne pouvais s'eloigner d'elle, peur de voir autre mort ... peur de la perdre elle aussi ...

Bon ... bon bon bon ...
Qu'est ce que je fait moi ... Je la laisse avec son amie ?
*parle avec sa "cocotte", nom qu'il lui avait donner a son hiboux*
Je la laisse la bas ? S'il lui arrive quelque chose ... ?
Ahah oui, tu as raison ... Je suis parano ... Mais ...
Cette femme, Julyane ... est survivante ... ? Ce ... c'est ...
*reversant des larmes*
Et si elle n'etait pas seul ...
Quoi ? Je pense a Eloa oui ... il me semble qu'elle est partis avec ... J'aurais bien aimer le revoir ce p'tit bout de chou ...
*tournant sa tête vers le cercle qu'il peut apercevoir du haut de son arbre*
Je me demande bien pourquoi ......
Pourquoi est elle revenu ici ? Dire adieu a Myriel ? Laisser le jugement s'accomplir .. ?
Pourquoi Mymy est elle comme ca ?
Pourquoi a elle l'air si faible ... ?
*cafouillage dans ca tête*
Et ... Oui oui, tu as raison ...
*redescend de l'arbre pour se coucher*

Ca non plus ...C'est pas grave ...

Une vie...

Par Julyane Ylis le 30/12/2002 à 1:42:43 (#2905425)

Julyane fit signe a Myriel de venir dans ses bras.
Elle souriait, elle demanda a Tin d’emmener l’enfant jouer un peut plus loin

Le rythme des battements de son cœur étaient synchro avec ceux de Myriel, les deux amie ne faisait presque plus qu’une, mais avec des convictions opposées, ce qui ne les empêchaient d’être de très bonnes amies…
Julyane commença a parler dans le creux de l’oreille de son amie


S’il te plait écoute moi, et ne m’interrompt pas, je vais te raconter toute ma vie, et même plus…
Tu sais que je suis la fille "naturelle" d’Arali, et qu’a ma naissance je lui ai été enlevée car c’était inadmissible qu’une enfant ait un enfant, car oui elle n’avais que 16 ans quand ce mystérieux homme l’a enfantée.
J’ai été donné a une famille de paysans, qui on finit par m’abandonner sur Arakas, je me souviens presque plus de leurs visages.
Ma grand mère, enfin celle que j’avais dans cette famille m’a toujours enseignée le respect des êtres vivants, qu’ils soient animal ou végétal. C’est pour cela que j’ai toujours respecter la nature, les arbres sûrement plus qu’un Druide, car je ne voulais même pas l’utiliser pour la guérison, même si j’ai fini par manger des cadavres…

Un léger voile vint obscurcir son visage

Donc, je me retrouvais seule sur Arakas, mais j’étais pleine de joie de vivre, et je me rendais pas compte encore que j’étais abandonnée…
A la fontaine de LightHaven j’ai rencontrée l’homme qui allait devenir le prêcheur fou des Druides, il me raconta qu’il devait sauver les hommes, ou je ne sais plus quoi, j’avais rien comprit… Puis il se rendit au mariage de l’homme qui allait devenir mon père adoptif, je le suivait de loin, mais je le perdis, j’étais déçus de pas assisté a ce mariage.
Je traînais dans WindHowl, quand Leyanne vint me parler, elle me raconta qu’une femme était entrain de faire tomber a l’eau son mariage, car elle la marié avait préférée partir…
Toutes les deux nous repartîmes au cercle pour qu’elle se finisse son mariage, et là mon regard croisa celui de la femme qui faisait tout pour empêcher se mariage, j’ai ressentit un sentiment bizarre a ce moment la, je ne savais pas ce que c’était. Finalement le mariage fut fini et Xiphias et Leyanne décida de m’élever.

La je fis la connaissance d’une jeune femme douce et gentille, très vite elle me considérais comme sa fille, toujours la pour moi, toujours gentille. Souvent j’allais en ça compagnie au cercle des Druides pour diverse raisons, elle m’enseignait elle aussi le respect de la nature.
Cette femme était Arali, ma mère, mais aucune de nous deux ne savaient qui étaient réellement l’autre.

Puis le drame, Xiphias mourut, et la ma haine envers les Druides commença, pas envers la Nature, mais envers les Druides qui se disaient ses frères mais ils n’avaient rien fait pour lui venir en aide… Arali qui était amoureuse de lui perdit presque la raison pendant un moment, même si elle savait qu’on ne pouvait pas aimer un homme pareil qui considère les femmes comme des jouets, mais avec moi il était l’amour, l’amour paternel, protecteur… C’est la que tout bascula, comme si j’avais pas le droit au bonheur. Arali partit loin d’Arakas, Leyanne passait tout son temps a l’asile après ça… et moi je vivait dehors, et je mangeait les reste des ordures des gens.

Puis les Selenites m’on des fois ramenés de la nourriture et m’on parlé de l’orphelinat, ils étaient si gentils avec moi…
Un léger sourire en pensant qu’Erika aussi s’occupait d’elle

La suite tu la connais, j’ai été adopté par Oanelle, la femme qui avait essayé d’empêcher le mariage de Xiphias. La femme qui représente pour moi l’amour, elle est ma Déesse de l’amour, même si on a eu des passages dur, a cause des Druides…
un léger soupire

Voilà pour les grandes lignes de ma vie, avant de te connaître…

Je voulais que tu sache tout ça de moi, pour que tu comprenne d’ou viens la tristesse que j’ai dans mon cœur…
Je te remercierais jamais assez de ne m’avoir pas tuer la, d’avoir été contre la volonté de ta Maîtresse.

Au faite Myriel, j’ai vu que tu donnais des leçons a Tin, prend la relève de ce que je faisais dans le temps, c’est a dire apprend aux gens a écrire et a lire, je sais que d’apprendre a exploiter la Nature pour faire des potions c’est important, mais savoir lire et écrire aussi je pense. Je me souviens encore quand je donnais des cours de lecture a un des tes frères Haruspicien, car finalement vous été frères maintenant *sourire*, il s’appelait Gleen je crois, il était gentil avec moi, enfin tu sais qu’ils soient Haruspicien ou pas j’appréciais les gens.

Enfin tout ça pour te dire, que malgré que vous vivez dans la menace permanente de la vengeance de la Nature Humaine, n’oubliez pas les valeurs simple comme l’alphabétisme.
Je sais bien qu’un jours les enfant d’ Artherk le Dieu de la Lumière, viendront se venger, mais c’est pas une raison d’oublier les valeurs simples…
Enfin, quand la vengeance aura lieu, essayés de parlementer, car tu n’es pas sans savoir qu’un Dieu ne survit que s’il a des humains pour croire en lui, et si un jour il n’y a plus personnes pour croire en Artherk le Dieu de la Lumière, il mourra, ce qui signifie que le jour ne se lèvera plus jamais sur Althéa, que la vie tout cour périra, car les animaux ne peuvent vivre sans lumière, tout comme les végétaux. Ne faite plus de guerres, l’assassina de groupe qui c’est passé il y a quatre ans devrait suffire a faire plaisir a Titania je pense…

Enfin, bref, dans toutes mes paroles, retient juste que je t’aime mon amie, et que j’aime le bonheur, j’y ai très peut goûtée mais je l’aime, alors merci de me permettre d’en avoir encore…

Julyane fit un léger rire
J’avais même pas vu que j’étais dans le cercle sacrée, et bah, si on m’avait dit qu’un jour on me sauverait la vie dans ce cercle, je l’aurais pas cru, enfin si je l’aurais cru si on me le disait a l’époque ou Arali m’emmenait souvent ici…

Je te laisse enfin parler mon amie, je t’aime…

La petite colombe se posa sur l’épaule de Julyane… et frotta sa tête au cou de la jeune femme…

Par Myriel le 3/1/2003 à 13:54:52 (#2934873)

Myriel pris la main de Julyane, regardant les traces de brûlures que les anneaux avaient laissées sur ses doigts. Elle commenca a parle en gardant le regard baissé sur les mains de son amie.

Tu sais Julyane, tu me racontes ta vie… je savais que tu n’avais pas connu le bonheur, cela se voyait dans tes yeux, et en t’entendant je suis presque honteuse de la vie heureuse que j’ai connu avec mes parents… Mais… Myriel leva les yeux sur Julyane. Cela est du passé, à présent, tu as tes filles, goûtes le bonheur de vivre avec elles, malgré… Myriel pris dans ses bras Oromë qui s'etait rapproché pour ecouter la conversation et repris d'un ton plus bas malgré que leur père ne soit plus la…

Je sais que concernant ma religion nous ne nous comprendrons jamais… tu me parles de vengeance, d’exploitation et de mort là ou je te parles d’amour, de vie et de respect, mais peu importe. Je t’aime, je n’ai jamais su pourquoi, peut être est ce parce que nous sommes si semblables tout en etant si différentes… je n’ai jamais vraiment cherché à le savoir, je t’aime c’est tout. Apres tout cela doit être ça l’amour… Aimer sans reflechir au pourquoi…

Myriel sourit doucement.

Je sais aussi que tu ne comprendras jamais le pourquoi de la guerre d’il y a 4 ans, j’aurai beau tenter de te l’expliquer… tu n’as pas comme moi l’amour de Titania au coeur… mais je te demande juste de regarder autour de toi et de voir comme le monde est désormais beau, paisible et emplis d’amour… il peut être dur de penser par quoi il a fallut passer pour en arriver là, mais saches que nous ferons tout pour que le monde reste ainsi… il n’y aura plus de guerre, plus de morts par les armes, plus de destruction de la Nature, plus d’armes… Il n’y aura plus que la beauté parfaite comme au temps des premiers hommes, il n’y aura plus que l’amour dans le coeur et dans la vie, il n’y aura plus que la lumière de l’amour de Titania sur les etres vivants… Il n’y aura plus que des enfants comme mon fils qui a jamais resteront purs de coeur et d’esprit, et sourit ne t’inquiètes pas pour son éducation il sait lire et écrire, de même que Tin, je veille particulièrement a cela… Ils doivent connaître l’histoire de ce monde afin de ne pas recommencer les erreurs…

Myriel pris la colombe dans ses mains un instant, lui déposa un baiser sur la tête et la reposa doucement sur l'épaule de son amie. Elle regarda Julyane un sourire aux lèvres.

Vas Julyane, soit comme cet oiseau, libre et sans contrainte. La mort ne t’atteindra pas ici. Cette colombe est comme ton coeur, amour et pureté… N’oublies jamais que tu es et que tu resteras à jamais ma tendre amie, ma soeur… je t’aime Julyane

Par Julyane Ylis le 3/1/2003 à 14:58:18 (#2935446)

Mon amie ne parle pas de guerre… car c’était plus un assassina, une extermination… non pire un génocide… léger soupire.
Vous avez détruit un type d’humain car ils étaient différents de vous, en faite je ne sais pas si un jour je pardonnerais votre folie.

elle murmura quelques mots
Ouvre les yeux mon amie, ouvre ton cœur...

Julyane se leva et partit, le cœur serré.
Elle partait chercher une ville, avant de retourner avec sa mère.
Entendant au loin des bruits de haches provoqués par les alliés de ceux qui avaient exterminer un type d’humain

les Orques ne savent que saccagés la foret…

long soupire

elle s’éloignait doucement, même très doucement de son amie, triste de la quitter comme ça. Quand elle aperçu la petite colombe qui la suivait dans les cieux elle se mit a sourire…
Sa seule consolation était que son amie semblait heureuse dans se monde utopiste…

Par Coco Korvten le 3/1/2003 à 23:01:54 (#2938892)

Il vis au loin Julyane quitté le cercle, il se leva pour se placer sur la route, quand il la vit passer il la salua ...

Bonjour, Julyane ...
Je ne voudrais pas vous dérangez, vous avez sûrement des choses a faires ... Je voulais juste savoir, la fille de Phagein était partis avec vous non ... ?
*sourit en repensant a la petite Eloa,
espère qu'elle n'a pas été tuer ...*

Si elle est avec vous, vous la saluerez de ma part ... De la part de Coco, si elle se souvient de moi ...

*sais pas si elle lui répondra, lui fait un signe de la tête pour lui dire au revoir*
*stresser quand il parle a quelqu'un*

Par Julyane Ylis le 4/1/2003 à 20:07:08 (#2945118)

Elle croisa Coco, elle fit un petit signe de la tête pour dire oui…

Sur le chemin Julyane repensait à tout, et a rien…Elle se mit a repenser aux mots de l’Ogrimarien Thunor, elle entendait encore l’homme parler, avec sa voix calme qui glace le sang… elle l’entendait encore dire ces mots :

Les dieux t'ont donné une âme trop pure
Elle attire les convoitises et la colère des impies
Les âmes pures sont comme des joyeux qui brillent trop fort dans la nuit
Et certains ont les yeux sensibles, ils voudraient éteindre cette lumière pour retrouver la quiétude de la nuit
Si ton âme était plus sombre, plus commune, tu n'attirerais plus le malheur
Mais tu ne serais plus vraiment Julyane
Les Dieux t'ont joué un mauvais tour. Ils t'ont fait trop gentille, trop douce, trop *parfaite*
Tu es Julyane parce que ton âme est un diamant de douceur
Et la tristesse obscurcit cette étincelle de bonheur qui brille en toi

Les mots résonnaient dans sa tête…
Un léger soupire…


Et pourtant je suis incapable de donner le bonheur à mes amis, de leurs montrer la Vrai Vie.
Pourquoi ? Pourquoi personne n’a pu empêcher se massacre sanguinaire, pourquoi mon amie a été pire qu’un démon ce jour la, pourquoi Phagein a mentit à sa femme sur l’Haruspice… Pourquoi certains hommes on perdu le sentiment de l’amour, pourquoi ces même personnes on massacré les humains qui ne vivaient pas comme eux…
Ô oui pourquoi, pourquoi rien n’a changer, pour l’air que je respire est remplit de haine, de rancune…
Et si Ogrimar m’attend comme Thunor le prétendait ? Apres tout les Druides sont bien devenu plus ou moins Haruspiciens, pourquoi ne serai je pas Ogrimarienne ?


Pourquoi la seule réponse semble être la mort ?

Au lieu de chercher une ville elle s’enfonça dans la foret.
La foret se faisait de plus en plus sombre, comme le cœur de Julyane était de plus en plus tourmenté… triste de laisser son amie comme ça, triste a en mourir, ce qu’elle était venu chercher après tout…
Mais elle se disait qu’après tout, son amie était une servante, une esclave de Titania, et que même l’amour ne pourrait la délivrer de ses liens, après tout le voile utopiste et de naïveté qui entourait son amie était peut être le mieux pour elle…
Comme la mort était le mieux pour Julyane, elle ne souffrirait plus à voir son amie comme ça…
Elle s’enfonçait de plus en plus dans la foret, au point de perdre la notion du temps… puis s’écroula de fatigue…

Au dessus des arbres, juste a l’endroit ou Julyane était la colombe volait, faisant des petits tours…

Plus tard, enfin si elle en avait le courage, la force ou plutôt l’envie elle rentrerait dans ce petit monde clos, ou le bonheur cohabitait avec la tristesses des souvenirs…

Par ZakHi/Tin le 4/1/2003 à 22:20:27 (#2945954)

Tin entoure Myriel de ses petits bras, sa grande sur qu'elle a cru perdre à jamais...
La serre très fort...
Des larmes coulent lentement sur ses joues
De joie, de tristesse ?
Elle ne sait... les deux à la fois...
De joie car Myriel est toujours là et parait heureuse...

Tin en la serrant lui dit :

Je t'aime Myriel plus que n'importe qui...
je suis heureuse que tu sois là, auprès d'Oromë et moi...
Nous avons besoin de toi, de ton amour infini, ta douceur, ta gentillesse...
Tu es ma sur et tu le seras pour toujours...
En disant ces paroles elle se serre encore plus fort contre Myriel.

Myriel lui caresse doucement les cheveux

-Je taime aussi très fort Tin

Mais la tristesse s'empare d'elle aussitôt, elle vient de penser à son amie Eloa...
Quest-elle devenue, est-elle toujours en vie...
A-t-elle pu quitter Althéa avec Julyane ?

S'adressant à Myriel...

- Je me demande ce qu'est devenue Eloa, ma meilleure amie...
- Oui moi aussi... Cours ma chérie va retrouver Julyane et demande lui !

Tin court après Julyane et aperçoit Coco qui lui parle, elle arrive tout près d'eux, mais déjà Julyane s'éloigne, arrivée à la hauteur de Coco, il lui fait signe de venir près de lui...

Tin continue de courir et lui dit :
"Il faut d'abord que je demande à Julyane si Eloa a pu être sauvée..."

Pourquoi n'avait-elle pas posé la question plus tôt ? Quand Julyane était là...
Probablement quelle n'avait pas osé troubler l'atmosphère des retrouvailles "assez obscures" de Myriel et son amie...
et peut-être aussi parce qu'elle avait peur de la réponse
Mais elle devait savoir. Savoir si son amie qui lui est aussi chère que Julyane pour Myriel, a pu s'en sortir... si elle peut avoir lespoir de la revoir... elle lui manque terriblement...

Coco court derrière elle et lui crie :
"Oui... Elle est vivante..."

Tin arrête de courir et rejoint Coco...
- "Tu es sûr ?"
- "Oui, Tin Elle me l'a dit."

Un sourire apparaît sur son visage inondé de larmes...
et s'effondre dans les bras de Coco...

Par Sari le 6/1/2003 à 21:28:05 (#2959724)

Sarilwë marchait comme un possédé, il ne semblait rien voir autour de lui. Il portait un bouquet de fleurs bleues, il marcha juste a côté de Julyane sans sembler la reconnaitre, il continua sa route puis hésita, se retourna.

Ju... Julyane ? C'est bien toi ? Je... Bonsoir... Que...? Enfin je te croyais morte...

Il serra contre lui le bouquet de fleurs

Je suis vraiment content de voir que tu sois toujours vivante... Comment est-ce arrivé ?

Un large sourire effaça sa mine sombre

Racontes moi tout !

__________________
Sarilwë, ovate.

Par Myriel le 8/1/2003 à 20:31:09 (#2975735)

Myriel était restée au cercle, près de son fils. Elle se sentait encore faible : l'émotion d'avoir retrouvé Julyane, la force et la vie qu'elle avait du lui donner pour la sauver, les paroles de son amie, qui malgré tous les sentiments qu'elles ressentaient l'une pour l'autre, l'avaient blessé. Tout cela l'avait laissé chancelante…

Elle avait regardé Julyane s’éloigner du cercle, sur un sourire, un dernier je t’aime. Elle n’avait pas eu la force de la retenir. Elle avait sourit tendrement lorsque Tin l’avait embrassé avant de courir prendre des nouvelles d’Eloa, sans pouvoir l’accompagner…

Les souvenirs de cette amitié avec Julyane lui revenaient en mémoire. Le jour si lointain maintenant de leur première rencontre, tous ces moments intenses en émotions qu’elles avaient partagés, la tentative de suicide de son amie, sa propre tristesse lorsqu’elle avait cru perdre Elson, la naissance de Gail, le merveilleux mariage de Midhir et Julyane… Par éclair, par vague, tout lui revenait, jusqu’aux jours sombres de la guerre….

Elle tremblait. Oromë la regardait, inquiet pour sa mère, ne sachant que faire du haut de ses 3 ans. Doucement une idée lui vint à l’esprit. Il glissa sa menotte dans la main de sa mère et l’entraîna. Docilement, sans s’en rendre compte, Myriel le suivit. Elle marchait comme dans un brouillard, toutes ses pensées tournées vers l’intérieur, vers le passé, vers ce qui aurait pu être…

Avec l’instinct si sur d’un enfant élevé au coeur de la foret, Oromë suivit la piste de Julyane. Le couple de la mère et de l’enfant dépassèrent, sans que Myriel les remarque, Coco qui tenait une Tin en larmes dans ses bras. Le petit garçon guidait sa mère au travers des bois. Levant le nez, il aperçut la colombe qui semblait tourner au-dessus d’un point précis, indiquant quelque chose. Il pressa le pas, allant aussi vite que le permettaient ses petites jambes.

Une forme était allongée sur la mousse, écrasée de chagrin et de fatigue. La vue de cette silhouette sortie Myriel de sa torpeur. Elle tomba à genoux près de Julyane, balbutiant des mots sans suite, pendant qu’Oromë posait la main sur l’épaule de la jeune femme, et doucement la secouait en lui disant :


Madame ? Madame ? je t’ai amené maman… réveilles toi

Par Sari le 8/1/2003 à 21:02:03 (#2975995)

Sarilwë vit arriver Myriel attiré ici par Oromë

Que ? Myriel ? Oromë ? Que se passe t-il ? Pourquoi sembles tu si triste mon amie ? Regarde, Julyane est la ! Tu devrais etre tout de sourire !

Toujours exposant son large sourire, le bouquet de fleurs bleues a la main

Sarilwë, ovate.

Par Julyane Ylis le 8/1/2003 à 23:43:27 (#2977253)

Julyane avait croisée Sarilwë, elle avait niée être Julyane, et avait dit qu’elle n’avait jamais entendu se nom… Elle savait bien que Sarilwë n’y croirait pas mais bon, elle avait pas la tête a parler… c’est après cela qu’elle s’enfonça dans la foret. Ne comprenant pas comment tout les Druides avaient survécus, peut être que quand ils avaient assiégés la capital, les gardes étaient absents, et par conséquence ils n’avaient que les femmes et les enfants a tuer…

Elle était tombée sous la fatigue, avant de s’endormir elle repensait aux paroles de cet homme mystérieux…
« Tu connais désormais le poids des morts, mais le poids de leurs vies étaient infiniment supérieur et maintenant tu dois le porter sur ton dos. Tu te dois d’être heureuse d’avoir survécue ».

Elle tomba dans un lourd et sinueux sommeil. L’ambiance était lourde, ses démons de la nuit allaient encore une fois de plus l’obliger a cauchemarder, à être troublée au réveil, à encore faire le même rêve…
Le rêve où elle se tenait devant Myriel.
Son amie était la, dans l’obscurité, juste a coté d’une pile de cadavre, ou les formes des visage s’entremêlaient avec le chaos de la scène. Sa douce amie bandait son arc vers Julyane, des regards lourds s’échangeaient entre les deux jeunes filles, plus un bruit… rien, tout était noir, juste la pointe de la flèche qui brillait comme une étoile au milieu de la nuit. Apres quelques secondes qui semblaient des vies, la flèche partit…

Et la comme toujours Julyane faisait une petite convulsion, mais qui ne la réveillait pas, comme trop habitué a ce rêve, elle rêvait par la suite du vide, d’un vide immense infinie.

La douce et réconfortante lumière qu’offrait Artherk, la lumière qui sans elle rien ne pourrait pousser ou vivre… Cette Lumière venait éclairer le visage de Julyane provoquant des clignements des yeux, puis cette voix, une voix douce…
« Madame ? Madame ? je t’ai amené maman… réveilles toi »

Julyane ouvrit doucement les yeux.

Par Sari le 9/1/2003 à 0:05:47 (#2977374)

En effet il n'etait pas du tout convaincu, mais il savait quand il etait de trop.

Il s'eloigna pour rejoindre la tombe de son amie, laissant voleter une des fleurs vers Julyanne et lui murmura sans attendre de reponses


Et bien alors au revoir belle dame, que Titania et le Dalaï vous couvre d'Amour vous et vos proches.


Puis ses pas continuant leur route il perdit la jeune femme de vue


________________
Sarilwë, ovate.

Ohhhhhhhhhhhhhhhhhh !

Par Midyr KebeK le 9/1/2003 à 0:20:17 (#2977469)

Malheureusement pour elle, ses proches ont presque tous été tué par haruspiciens et druides il y a de cela maintenant quelques années.

*de ou il est*

Pouah, l'amour de Titania, oué, j'y ai deja gouter... *crache par terre*

Pendant ce temps, en Althéa...

un attoupement de druide: Oh tien, il se met a mouiller ! A l'abris tous !

Par Julyane Ylis le 13/1/2003 à 19:45:58 (#3012532)

Ses yeux s’ouvrir sur cette mère et son fils, elle les referma bien vite, car elle était fatiguée de lutter contre les principes trop bien installés dans me cœur de son amie, fatiguée de détruire la quiétude qu’avait trouvée son amie, fatiguée de faire presque le même rêve tous les soirs. A quoi bon insister, il y a déjà plusieurs années sous les pommiers Julyane avait dit a Myriel que les Esprits tueraient les hommes, alors qu’a cette époque son amie pensait qu’au contraire qu’ils sauveront tous les hommes en combattant l’Haruspice, son amie avait pas eu de mal a retourner sa veste alors…
Savoir si Myriel l’aurait tuer a quoi bon connaître la réponse, puisqu’elle est évidente.
Apres tout Myriel lui avait répétée qu’elle l’aimait mais que ce n’était rien par rapport a l’amour qu’elle portait aux Esprits, alors a quoi bon lutter ?
Mieux valait laisser Myriel continuer a vivre tranquillement dans son monde utopiste crée de sang, la laisser heureuse, car elle le méritait amplement.
Un petit moment d’hésitation, puis Julyane prit la parole...


Je… je t’aime mon amie…
Je m’excuse pour tout le mal que j’ai provoqué, de t’avoir tirée les larmes, excuse moi je t’en supplie, je ne me rendais pas compte que mes paroles entaillaient ton cœur…
Pardonne moi.

A ce moment là, Julyane se rappela que Myriel lui demandait pardon avant de faire l’ignoble massacre, on demande pardon que si on ce rend compte que nous agissons mal. Son amie avait du tellement souffrir a ce moment la…

Myriel, si tu t’en souviens encore, bah tu as mon pardon.
Je suis plus un monstre que vous les Druides, en étant égoïste a chercher mon bonheur j’ai provoquée tellement de malheur en faite. La pauvre Midhir, lui qui m’aimait tant, s’il avait su qu’il n’était pas le seul homme que mon cœur aimait. J’ai aussi gâchée le bonheur de ma mère Oanelle à vouloir … enfin bref…

elle repensa a ce qu’elle avait dis à sa mère : « A la même époque vivait deux personnes qui s’aimaient d’un amour pure, mais qui avait un bonheur radicalement opposé »

Mon amie connais tu mon rêve ?
Peut être tu le trouvera ridicule, mais c’est mon rêve. Je veux avoir une vrai famille, un père, une mère. Alors il y a quatres ans quand Oanelle m’a demander de partir avec elle j’ai acceptée car elle m’avait dit qu’on retrouverait Helori, et qu’on sera enfin tous les trois ensemble, finalement … enfin … bref c’est toujours qu’un rêve.

Mon amie je t’aime, mais maintenant il y a quelque chose de brisé, je ne peux te regarder sans penser au mal que tu as commis, sûrement malgré toi, mais …

Un léger soupir…

Julyane qui c’était mis debout, fit une petite convulsion, ses yeux s’écarquilla, puis elle se jeta sur l’enfant et le plaqua au sol. Elle le recouvrit bien de tout son corps en tenant cette petite tête dans ses bras…

Par Julyane Ylis le 14/1/2003 à 9:41:42 (#3016517)

Elle restait calme malgré le sang qui s’écoulait le long de son bras gauche.
Elle caressait la tête tu petit, en lui parlant d’une voix douce et calme


Petit ne t’inquiète pas, surtout ne t’inquiète pas, rien de mal ce passe.
Tu sais petit tu es mon espoir, car oui en toi je vois la liberté, la joie de vivre, je sais que tu ne fera pas la même erreur que les Druides ont fait il y a quelques années.
Tu es libre, libre de croire ce que tu veux, pas forcement ce que veux tes proches, tu es libre de ne pas être l’esclave d’un Dieu, ou d’un Esprit comme ta mère. Mais n’oublis pas, les hommes se complète, ils ne peuvent vivre sans des mentalités et croyance différente, car ils ne peuvent être tous d’accord sur un point. Regarde même les Dieux tout puissant, doivent s’entraider, Titania à donnée la vie, mais sans la Lumière qu’Artherk nous apporte cette vie serait éphémère.
Petit tu es peut être la seule joie de vivre de ta mère, et je suis sur que tu es a la hauteur de l’énorme tache que ça représente…

Julyane ferma les yeux, et repensa a sa petite fille Gail… si joyeuse aussi, mais si marquée par la folie humaine.
*Petit j’aimerais t’aider, mais je suis las d’essayer de ce faire aimer les hommes, petit tu te rend pas compte encore tous les espoirs que je met en toi, tout comme je l’avais fait avec ma douce amie, mais elle n’a pas pu les remplir, sûrement ses convictions étaient pour elle plus important que la joie, l’amour, le bonheur à son état le plus simple…*

Par Okalik Taram le 14/1/2003 à 19:17:30 (#3020982)

[edite tromper.... desoler .. oracle si tu peut suprimer .. pas de pb ^^]

Par Myriel le 14/1/2003 à 23:50:18 (#3023392)

Myriel s'était relevée en même temps que Julyane. Elle écoutait son amie, cette âme si pure, s'excuser du mal qu'elle n'avait pas causé.

Elle avait tenté de l’arrêter, mais ne savait comment lui faire comprendre qu’il n’y avait pas sur cette terre de personne moins égoïste qu’elle, qu’elle au moins n’avait pas les mains tachées de sang, marque invisible, indélébile du massacre perpétué il y a 4 ans. Elle ne savait comment expliquer à son amie, qui avait l’amour de la race humaine chevillée au cœur, qu’elle n’avait agit que pour le bonheur de sa déesse, pour celle qui était la source de vie, que sa dévotion totale, corps, âme et esprit a Titania, l’avait poussé au sacrifice même de son bonheur. La perte qu’elle avait subit était aussi grande que celle de son amie et si elle était encore en vie, ce n’était que par et pour l’amour de ce petit garçon qui les regardait toutes deux de ses grands yeux clairs.

Elle ne pouvait plus, ne voulait plus s’expliquer, se justifier, sachant que rien de ce qu’elle pourrait dire ne changerai l’opinion de Julyane qui était que rien ne valait plus que de préserver la vie humaine. Elle voulait juste lui dire son amour, même si Julyane pouvait ne pas l’accepter en raison des jours sombres qui avaient creusé un fossé entre elles deux.

Elle allait parler lorsqu’elle vit les yeux de son amie s’écarquiller, comme étonnés par quelque chose. Et, avant qu’elle ait pu l’en empêcher, Julyane se jeta sur Oromë qui hurla de frayeur. Myriel poussa un cri, plus de surprise car elle savait Julyane incapable de faire du mal a un être humain et encore moins a un enfant.. Le cri s’étrangla dans sa gorge lorsqu’elle vit la robe de son amie s’auréolée de sang rouge sombre et la flèche qui l’avait atteinte sortir de son bras.

Elle se placa dans la ligne de mire du tireur invisible, offrant son corps en bouclier pour protéger son fils et son amie, cherchant inconsciemment son arme, ayant oublié qu’elle l’avait brisé au lendemain de la guerre. Elle cria en direction de la foret, ouvrant les bras pour s’offrir à la mort invisible.


Tirez ! Si vous voulez tuer quelqu’un tuez moi ! Qui que vous soyez tirez ! Je vous offre ma vie en échange de la leur, laissez mon fils et cette femme en paix, leurs âmes sont belles et pures, leur coeur sont amours. Tuez moi ! Je suis la seul qui doive mourir ici, je suis la seule à mériter la mort… tuez moi !

La vue du sang sur la robe de son amie, les cris de frayeur d'Oromë la ramenaient 4 ans en arrière. L'esprit proche de sombrer dans la folie, Myriel continua de s'adresser à l'agresseur invisible, sans entendre ni comprendre les paroles d'apaisement que Julyane adressait à son fils. Elle continua, sa voix devenue rauque :

Tuez moi, ma vie ne vaux rien, tuez moi… tuez moi… Pour le bonheur de Titania… pas lui, pas elle… moi.. Tuez moi !

Les larmes coulaient sur son visage. Elle tomba à genoux, offrant son coeur à la mort. Elle attendait la flèche qui la délivrerait de ses cauchemars.

Tuez moi…

Par Coco Korvten le 15/1/2003 à 14:04:17 (#3027268)

il continuai a reconforter la petite Tin comme il le pouvais jusqu'a ce qu'il vit Myriel et son enfant traverser la foret, il restat silencieux, continua a parler a la petite fille...

Un petit moment plus tard il entendit un petit crie qui venait de la foret, il se leva et ecouta

Tu as entendu ?
Tin hocha la tete

Coco releva encore la tete vers la foret, il fit signe a Tin de revenir au cercle,inquiet pour Myriel son fils et son amie, il se diriga vers la foret en scuptant le moindre crie, guettant dans les airs le moindre mouvement d'oiseaux qui temoignerait la presence de quelqu'un

En marchat, il s'arreta net en entendant la voix de Myriel dans la foret :

Tuez moi, ma vie ne vaux rien, tuez moi… tuez moi… Pour le bonheur de Titania… pas lui, pas elle… moi.. Tuez moi !

en accelerant l'allure
... Qu'est ce qu'il se passe encore ....

Il tourna la tete en appercevant Myriel debout les bras ecarté pour proteger d'un quelquonque danger, devant un corp ''allongé'' sur celui de son fils, il porta son visage dans la direction ou Myriel regardait mais n'y vit rien, il restat stupefait a regarder la scene sans bouger, sans rien dire

Par Julyane Ylis le 16/1/2003 à 12:42:48 (#3034256)

Julyane boucha les oreilles du petit, pour pas qu’il entende sa mère prononcer de telles paroles… non un enfant ne devait pas entendre sa mère demander la mort…
Elle lui déboucha une oreille pour lui murmurer des mots doux…


Tu sais petit, rien n’est vrai la, on joue une comédie, une pièce de Théâtre pour que les Dieux et les Esprits s’amusent de nous. On doit avoir du sang Iagonite avec ta maman.

A chaque mots de Myriel le cœur de Julyane semblait ce déchirer encore plus…
Au loin on pouvait entendre le petit cri d’un gobelin qui s’enfuyant, il c’était sûrement aperçus que trois humains étaient pour lui une cible bien trop grosse…


Petit bouche toi les oreilles, je vais faire un long cri, mais c’est pour mieux jouer la comédie einh.

Julyane saisit la flèche qui était dans son dos, et l’enleva d’un coup sec. Elle cria comme jamais elle ne l’avait fait, la douleur était très intense, mais elle cicatrisera, alors que celle dans son cœur… Elle regarda l’enfant… et lui porta un petit coup pour l’assommer

Pardon petit, pardon… mais tu as déjà trop entendu de malheurs a cause de moi…

Elle se dirigea vers Myriel, le bras gauche qui ballottait. Elle la regarda un instant, puis elle lui donna une gifle…

Petite idiote !!
Tu veux être une plus mauvaise mère que moi ?
Tu veux que ton fils grandis sans mère ?
Tu ferais passer le bonheur de Titania avant celui de ton fils ?
J’espère que tu changeras si c’est le cas, comme tu as changé déjà pour Titania… Je suis sur que les sacrifice humain pour le bonheur d’Ogrimar tu trouvais ça horrible, par contre pour Titania tu trouve ça normal.
Tu as changé pour Titania, le mauvaise mère, enfin si on peut dire mère pour cette chose… alors j’espère que pour ton fils tu changera tes idées.
Et j’espère que j’entendrais plus de tel mots dans ta bouche… Je sais que j’ai pas le droit de te faire la morale, mais ce droit je le prend, comme tu as prit il y a quatre ans le droit de mettre fin au bonheur des gens…


le seul bruit qu’on pu entendre juste après ces mots, était le « clot clot » du sang qui coulait le long du bras de Julyane pour tomber au sol…

Par Okalik Taram le 16/1/2003 à 23:41:10 (#3038534)

Un Homme au regard claire et du plus simplement vêtu d'un pantalon fait de feuille tissée entre elles, marchait dans la chaleur du soleil au zénith, sous cet foret d'une pureté insolente.

Il revoie, reconnait, resent des lieux jadis fréquenter...
Une larme vient malgré lui, voilé son regard qu'il fixait devant lui,
Sur la route, il emprunta un pas sur et avertie.
Il ré-entendit les voix et les rires, les chants de ces amies et ces frère d'arme, cet guilde qu'il avait remonter pour protéger la "vie et le bien"...
Ses frères d'arme mort en protégeant les enfants de cette terre, chassant leur démon...
Ces frères dont il était le chef, une sorte de prière revient alors a son esprits, une de ces prière que l'on se récite avant de combattre ces difficultés dans la vie ou avant de sacrifier la sienne ...

*marmonne tout en laissant tomber quelque larme sur ses pas*
(Reve d'un chasseur de démon..)

le vent s'est levé,le temps presse
quelque chose se prépare
les rêves ne mentent jamais

pourquoi l'homme ne croit-il plus en ses rêves ?
Ta vie te rend elle heureux ?
Nous n'auronss rien a regretter
Nous y allons, on continue notre route !
laissons personne nous barre le chemin
Personne ne peut nous arrêter
peut être que c'est l'avenir
qui nous donnera notre raison de vivre!


Mais quelque part existe la réponse,
Celle qui nous dira pourquoi nous somme nés
nous devrons nous battre, peut-être reculer
Nos forces seront mises a l'épreuve.
Quand nous auron plus de forces
Quand nous pourront plus rien faire,
impatients mais plein d'espoir
Car nous avons pas peur
De vivre nos rêve...


formons un cercle reprenonss esproire,
mettons le reste de coté.
mélangeons nous a la rumeur du monde
prenon part a un futur empli de lumière
Meme si nous devon y faire couler notre propre sang
notre sacrifice pour un monde meilleur
Si c'est un prix a payer,Je suis prêt a la paix

Tand que les enfant vivrons, leur sourire resteront
a jamais la récompense et le salut de ce pourquoi
nous nous battons, vivre ou périr peut importe se que nous deviendront...
Le chant et les rires de leur voix
qui cour dans la lumière d'un futur sans guerre ..
Le rêve de tout slayers...

*regarde le ciel et soupir*
pardon mes amis,.. je .je vous est abandonner...

regard son reflet dans la rivière qui longe le chemin, et donne un violent coup dans l'eau comme pour effacer son reflet.

Il continua son bout de chemin le coeur au regret se remémorant des souvenir enfouis dans sa mémoire.
Il tomba alors sur une jeune femme dont l'allure lui rappelait une personne ..
Elle était avec un enfant qui la tirait pour l'amener quelque part, tout deux habiller en habit de feuille.
La femme appela l'enfant "Orwenë" peut être âgée de quatre ou trois année.
Il n'est sait rien,le temp c'est arrêter depuis cette fameuse nuit de sang et de crie !
Il se cacha alors dans l'ombre d'un arbre, de cet femme qui avait de long et beau cheveux, quelque mèche blanche et l'aura d'une mère heureuse. Il murmura alors:

"ma petite myriel, *sourit* tu est a présent maman, et ton enfant court dans les champs de fleurs.."

Il se faufila dans l'ombre plus au sud de cette rencontre. Sans mêmes vouloir approcher...

Il marcha quelque temp, les question et les souvenir toujours aussi présent !
Quand il arriva près d'un un cercle de pierre.
A ces coter un "Guerier-mage" a fier allure se tenait a coter d'un jeune enfant guerre plusa âgée que le fils de Myriel. Il regarda l'Homme et cacher dans l'ombre, tel un félin il s'approcha comme l'ombre des grand arbre pesant sur le cerlce au plus près du "protecteur" de l'enfant. Son visage bien que marquée par les année lui restait familier.


- ...Coco *murmura t'il*

comme pour la "mere au meche blanche" il disparue d'un coup de vent et descendit dans la direction de cet derniere et son fils suivant leur odeur et les traces laisser sur le chemin.
Se déplaçant d'arbre en arbre restant dans l'ombre et mystère. Il arriva a une clairière, et des crie, écho des sylphes qui portait des sentiments marquer par les larme et la peines ce fessait sentir ainsi porter par le vent.

Il regarda de son regard perçant les silhouettes présente dans la clairière. Il reconnue Myriel et son fils allonger le corpss recouvert par une autre femme coucher sur lui.
Myriel se tenait debout fasse a lui demandant la mort...
Okalik respira l'air et sentait l'odeur du sang ...

Soudain un archer-gobelin passa sous sa branche, détallant comme fuyant la peste.
D'un saut vif et prompt il bondit sur le "Nabo-rouge", le plaquant ainsi au sol d'une main il enfonça la tête dans la boue empêchant ce derniers de sortir le moindre son, le moindre crie de douleur il leva l'autre main au ciel et d'un coup de griffe lui trancha la carotide.
Okalik regarda vers myriel qui se dressait toujour face a lui, mais la femme qui était sur son fils se tenait a présent debout devant elle. Bein que son bras ballottant, elle avançait, titubant, vers myriel. Okalik sentait une autre présence... Un autre de ces vils gobelin ?!

Il grimpa a un arbre et fouilla du regard laurée du bois et reconnue la silhouette du "mage-guerrier" qui était avec l'enfant au cercle,
...Coco, était cacher lui aussi, son armure fessant défaut au camouflage.


La femme était a présent face a myriel et lui cria dessus, malgré son état de faiblesse apparente, on pouvait remarquer qu'elle pouvait tomber a chaque tangage du mouvement balançant de son corp.
Le silence résonnait après ces quelque mots de colère dosé de morale de la part de la "mourante". Seul le cliquetis de son sang redonnait dans l'echo de la foret noire.

Okalik profita de ce silence pour soufrer des mots a une sylphes qui se trouvait dans les branchage de l'arbre


-*murmure a la sylphes* va porte ces mots...

la sylphes vient tourner pres des deux femmes. Elle pourta la voix de l'inconnue, résonant par dessus le cliqutie du sang qui tombe sur le sol.

"La vie ..*soupir*

On a peut de fois l'occasion dans la vie d'être brave
et tous les jours celle de ne pas être lache
car le secret de la vie n'est pas
de faire ce que l'on aime
mais d'aimer ce que l'on fait
et bien faire les chose n'est rien
le plus difficle reste de les faires
tous les jours...

L'ereure peut être faite dans une vie
Le pardon est le secret de la paix
Car la vie, ce mot si court mais si représentatif
de se qu'il est réellement: trop court
et si grand. Car la vie ne peut etre vécu
sans la vivre vraiment.

Des vie on été prisent ce jour là..
mais les innocent ne sont pas "mort"
mais bien heureux dans la lumières des dieux
Dans les jardins de Titania.
Attendant le jour de la résurrection..
Afin revivre heureux et pour toujour
dans la paix et un ciel radieux...
alors cessez votre petit jeux
et arreter de vous dire adieu
et tachez de vivre pour eux..
en leur memoir et celle de ces enfants..

Comme un petit vent chaud la sylphes disparue aussi soudainement qu'elle etait apparue...

Par Myriel le 27/1/2003 à 19:03:02 (#3113120)

La gifle de Julyane ramena Myriel à la réalité. La folie quitta son regard, il ne resta plus que la douleur.

Lentement les mots pénétrèrent son esprit... La guerre était finie... Elle devait vivre malgré les cauchemars et la douleur, vivre pour Oromë.

Elle chercha des yeux son fils. Le voyant allongé, elle se précipita, le coeur serré par l'angoisse, et poussa un soupir de soulagement en constatant qu'il n'était qu'assommé.

Elle lui caressa doucement le front, murmurant :


Tu es ma vie...

Elle se tourna alors vers Julyane, et voyant son bras en sang, sans un mot elle commença a lui bander sa plaie. N'osant la regarder, elle stoppa l'hémoragie. Ayant fini, elle resta là, la tete baissé, ayant presque peur de croiser le regard de son amie.

Un chant lui parvint alors aux oreilles. Elle reconnu la voix d'Okalik, chantant la réconciliation, l'espoir, l'amour et la vie. Elle leva son regard vers celui de Julyane, et ne prononça que deux mots, deux mots lourds de sens pour elle:


Pardonnes moi...

*une silhouette invisible non loin de là*

Par Ylithium le 28/1/2003 à 13:54:03 (#3118105)

La vie...la mort...ce cycle tel un eternelle recommencement que personne ne peut enrailler, ni les dieux, ni les esprits et non plus pas les hommes.

Par Julyane Ylis le 11/2/2003 à 12:20:36 (#3213598)

Tu n’as pas a demander pardon mon amie.

Julyne serra Myriel avec l’aide de son bras droit et déposa une larme sur son amie.
Un simple mot fut prononcé, juste un merci.

Elle suivit son amie dans sa demeure… Elle y passa quel que jours sans jamais remémorer ce jour si cruel, l’ambiance avait fini par être bon enfant…

Puis un matin Julyane se leva avant Myriel, elle déposa un baisé sur son front, puis partit le cœur léger car elle savait que le petit ne ferait pas la même erreur que sa mère… et elle savait que son amie serait heureuse…

Maintenant c’était a Julyane de retrouver sa famille…

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