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Quelques soirées sur Althaea [Chants et ballades]
Par Une barde d'Althaea le 13/12/2002 Ã 18:30:08 (#2779375)
Aujourd'hui, voyageur, je chante devant tous ces ballades composées pendant la marche et contées dans les villages et les palais, devant nobles, roturiers et paysans de tous bords.
Par Une barde d'Althaea le 13/12/2002 Ã 18:33:31 (#2779407)
Stonecrest
Stonecrest la grande
La ville des héros
Entra dans la légende
Fut contée par ces mots
Tu etais ville aux quatre vents
Sauvage et indomptée
Entre tes murs savamment
La zizanie se profilait
Vinrent ces hommes regroupés
Pour vivre un rêve intensément
Etre enfin libres , non plus chassés
Et construire passionnément
Stonecrest aujourd'hui
Ville des libres et des dignes
Des révoltés pour qui depuis
On a écrit beaucoup de lignes
Stonecrest pour toujours
Tu seras en leurs coeurs
Leur raison de voir le jour
Le souvenir de leur labeur.
Le traité
La tempête s'est apaisée
Sur Althea maintenant
Il faut alors espérer
En la volonté des habitants
De vivre heureux sur ces terres
Malgré tous leurs différents
Peut-être pas en frères
Solidaires cependant
Espérons qu'un jour prochain
Le royaliste puisse en cette ville
Faire provisions s'il a besoin
Sans craindre de servir de cible
Gageons que dès demain
A Silversky la bien nommée
Marmillian ou ses hommes de main
A la fontaine iront s'abreuver
Je crois en vous, nos dirigeants
Essences nobles ou conseillers
Vous êtes nos représentants
Faites d'Althea un lieu de paix.
Ce chant c'est vrai est illusoire
Mais a nous autres troubadours
Il appartient de semer l'espoir
Pour que germent les fleurs des beaux jours.
Par Eskarina Ra le 13/12/2002 Ã 18:36:04 (#2779429)
Se laissant petit à petit bercer par ces chansons, elle s'assied devant la barde et l'écoute intensément.
*murmure* Vous n'avez que trop raison hélas ...
Par Une barde d'Althaea le 13/12/2002 Ã 18:46:07 (#2779505)
Les Vicomtes
Le premier
Pour le premier d'entre eux
J'ai parcouru tout Althea
Et rassemblé autour d'un feu
Ceux qui connurent cet homme là .
Ils en ont parlé très longtemps
Ils avaient beaucoup à dire
Je tâcherai cependant
Pour vous de réduire .
Il apparaît de ces témoignages
Que cet homme avait une seule faiblesse
Pas les femmes, ni l'alcool, non, il était sage
Seul l'argent provoquait sa tendresse.
Il dormait, disait on, sur ses sacs d'or
Les caressant des nuits et des jours entiers
Sans jamais se lasser de leurs merveilleux corps
Acceptant même d'eux la pire obésité.
On dit aussi , mais je ne sais si le croire
Qu'afin de conserver du Roy l'agréable amitié
Il aurait été capable, pour une maigre gloire
De fourberie, machiavélisme, et traitrises aggravées.
Naturellement vous ne prêterez pas foi
A ces racontars de bas quartier
Et ne retiendrez de ce vicomte la
Que son oeuvre et ses hauts faits.
Windhowl fut grande sous son Duché
On venait de très loin la visiter
Et quand le Roy lui donna le Vicomté
Silversky naquit enfin, devint puissante cité.
Oyez Oyez Citoyens de la royauté
Venez saluer le premier et Grand Vicomte
Cyder , ce petit homme encore rondelet,
Fut cependant un très grand de ce monde.
Le second
Celui ci, je me rappelle l'avoir moi-même croisé
Mais j'écoutai les témoignages des hommes autour du feu
Et les femmes aussi en ont beaucoup parlé
Voici donc, citoyens, Brianos l'aimé des Dieux.
En effet, dans son berceau, cet homme trouva tout
Beauté et esprit sont ses moindres qualités
Séduction et chance les moindres de ses atouts
En lui rien ne faillit, il est perfection née.
Il fallait le voir parcourir les rues de sa ville
Se tenant fier et droit, sur son beau cheval blanc
Souriant aux femmes qui, tout naturellement
Tentaient de le toucher d'une main malhabile.
En effet, sur son passage, elle accourraient en folie
Lui lançant pétales de roses, parfums et parchemins
Où d'une main émue, elles avaient écrit
La passion qui les prenait lorsqu'il croisait leur chemin.
Que dire aussi des jeunes aventuriers
Qui lui vouaient à jamais reconnaissance sans limite
Car pour ceux la, jeunes et faibles, pour les aider
Il lâchait tout et accourait vite vite.
Corps de rêve, grand coeur, esprit parfait
Cet homme naturellement resta célibataire
Quelle femme aurait eu assez de qualités
Pour pouvoir approcher ce si beau dignitaire ?
Peuple de Goldmoon, tu as devant toi
Brianos le Magnifique, la perfection faite homme
N'oublie jamais, ô peuple souvent ingrat
Qu'il est descendu jusqu'ici, nous a aimés en somme.
Le troisième
Pour celui ci, je renvoyai les conteurs
Car je n'avais nul besoin de les entendre encore
Et je commençai à rédiger sur l'heure
L'histoire de ce mage flamboyant dès l'aurore.
Il fut jeune, eh oui, jeune, mince et beau
Puissant mage de feu, aux poches hélas percées
Connut l'amour, la haine, dut souvent sauver sa peau
Pour pouvoir près de sa douce le soir se reposer.
Vint le temps toutefois où jeunesse s'assagit
Où l'homme trouve ses buts, notre mage enfin
Se fixa de servir le Roy, et dès lors on le vit
Fringant garde du Duché, aimant les plaisirs fins.
Bonne chère, montée en grade et aimable compagnie
Eurent tôt fait de transformer cet homme élancé
En un replet garde somnolent et rondouillet
Qui n'enviait à Cyder que ses coffres bien remplis.
Silversky enfin appela à son service
Cet élégant mais toujours pauvre mage aux poches percées
Qui semble a l'abord ne posséder aucun vice
Si ce n'est de la bonne chère l'amour immodéré.
Il se fit en effet renvoyer de Stonecrest
Où les dignes tentaient de le tenir prisonnier
Après avoir dévoré leurs provisions, se plaignant sans cesse
Affamés pour deux ans, ils l'ont relâché.
Tu dois savoir, citoyen, qu'en cet homme pourtant
Tu trouveras volonté, force et courage
Si tu viens en ennemi, te comportes en attaquant
A tes risques et périls tu assouviras sa rage.
Regarde, Citoyen, celui ci est Turturo
Troisième Vicomte et non le moindre, regarde le bien
Car à présent sur Althea ou tout va a vau l'eau
Ton espoir de survivre est peut-etre en cet humain.
Par Une barde d'Althaea le 13/12/2002 Ã 18:54:08 (#2779561)
Le traité
Oyez Oyez Braves gens
Ce soir c'est la fête au chateau
Ce soir en chantant
Nous hisserons les drapeaux
Car les nobles en ce soir béni
Au chateau se rassembleront
Puis de l'île honnie
Des représentants viendront
Tout ce grand monde terrifiant
En une salle protégée
Des oreilles des manants
Sera alors bien gardé
Mais au chateau, ce soir de fête
Joyeux bardes et danseuses
Nuls cris, nulle tempête,
Mais chansons et bonne humeur
Car ce soir, en ce haut lieu
Tous ce beau monde réuni
Appellera de tous ses voeux
La paix entre ces parties
Une signature simplement
Gage de cette volonté
De tous ces hommes évidemment
Une signature pour ce traité.
Par Une barde d'Althaea le 13/12/2002 Ã 19:13:15 (#2779707)
Par Brianos-Idole le 13/12/2002 Ã 21:24:44 (#2780759)
Provient du message de Une barde d'Althaea
*S'arrête un peu, assoiffée*
*S'approche de la barde*
Mademoiselle, je n'ai point d'eau à vous offrir.
Pour épancher votre soif ô combien justifiée,
Permettez-moi de vous donner mon sourire
En prélude à un doux et passionné baiser.
Par Une barde d'Althaea le 13/12/2002 Ã 21:40:00 (#2780848)
Eh bien monsieur... Peut-etre aujourd'hui oserai-je enfin l'avouer... Je suis l'auteur de ces vers qui parurent sans signature *honteuse mais heureuse* :
Je parcourus d'un oeil avide ces récits
Qu'un héros avait couchés sur un parchemin
Puis, saisissant soudain ma plume j'écrivis
Pour composer une ode, écrire un quatrain.
Car comment rester insensible devant lui
Cet homme magnifique, cet envoyé des dieux
Qui vint sur Althaea nous offrir son génie
Sa beauté, sa force, et la douceur de ses yeux.
Tout en me rappelant cet homme aux mille facettes
Toutes plus brillantes, je ne pus me contenir
Je me mis à rêver qu'un jour, demain peut-être
Je pourrais, en passant, obtenir un sourire.
Je songeai alors à toutes ces autres femmes
Qui, le soir venu, Ã l'abri dans la nuit noire
Projetaient d'aller jusqu'à vendre leur âme
Pour être simplement sa compagne d'un soir.
J'imaginai leur haine, leur profond désespoir
Si mes vers par malheur pour elles le touchaient
Je craignis pour ma vie, mais partis sans retard
Et j'envoyai ces vers dans le plus grand secret
Par Une barde d'Althaea le 13/12/2002 Ã 21:53:30 (#2780944)
Ce poème m'avait été commandé par une jeune femme dont je ne me rappelle plus le nom. Je crois juste me rappeler qu'elle refusa tout net de me payer après l'avoir utilisé et que je dus avoir recours à la force.
Je m'étais décidée à te faire un poème
Mais au dehors la tempête faisait rage
Je voulais raconter nos années de bohème
Mais je fus glacée d'effroi devant cet orage.
Le vent soufflait sans cesse sur mon parchemin
Ma plume s'envola sans écrire un seul mot
Ma cape tournoyait et flottait sur mon dos
Je cherchai un abri, mais je n'en trouvai point.
Je courus ça et là , comme au bienheureux temps
Où deux jeunes fous aux poches emplies de rires
Visitaient Althea pour y chercher du bon temps
Et de l'or, des bijoux, des encens et de la myrrhe
Dans ma mémoire alors les mots se bousculèrent
Et vinrent chacun leur tour former ces quelques vers
Je les retins avec joie et les laissai faire
Ecrire et parapher Joyeux anniversaire.
Par Vicomte Turturo le 14/12/2002 Ã 3:06:13 (#2783214)
Par Une barde d'Althaea le 14/12/2002 Ã 12:58:49 (#2784965)
Je m'appelle Torrent.
En moi bouent mille volcans
Je suis guerrière, je suis torrent
Je suis la terre et l'océan.
Je m'appelle Torrent.
D'où que tu viennes, voyageur
Si tu recherches les tourments
Apprends à lire mes humeurs.
De parents n'ai point eu besoin
La vie me façonna guerrière
Mais prends donc garde à tes arrières
Je ne veux plus ni froid ni faim.
Je ne dois rien à aucun dieu
Si ce n'est pauvreté, misère
Je me vengerai de tous ceux
Qui une enfant un jour blessèrent.
Je m'appelle Torrent
Si tu recherches un mercenaire
Montre couleur de ton argent
Et nous ferons peut-être affaire.
Je m'appelle Torrent
De la pitié je n'en ai plus
Par le plus fort et le plus grand
Un jour peut-être serai émue.
Je m'appelle Torrent
Qui que tu sois, passe ton chemin
Je n'ai besoin de sentiments
Ni compagnons, besoin de rien.
Vois cette lame, voyageur
Elle est ma vie, ma seule amie
Elle plongera dans ton coeur
Si de trop près tu me souris.
Je m'appelle Torrent
Vers le plus sombre suis attirée
Me plierai devant un géant
Impitoyable et vénéré.
Par Aërandis le 14/12/2002 à 13:19:04 (#2785140)
Provient du message de Une barde d'Althaea
Ce chant c'est vrai est illusoire
Mais a nous autres troubadours
Il appartient de semer l'espoir
Pour que germent les fleurs des beaux jours.
Et il est heureux de voir que l'esprit du barde perdure encore aujourd'hui dans les jeunes esprits.
Par Une barde d'Althaea le 14/12/2002 Ã 14:08:05 (#2785528)
Ces quelques vers, je ne me rappelle pas les avoir écrits. Je crois que je les ai... entendus par hasard et ma mémoire de troubadour les grava dans un recoin de mon esprit.
Cette prière sans réponse
Ne pensez pas qu'elle sombrera
A chaque heure, chaque seconde
Sans espoir elle s'élèvera.
O toi, le Maître de ces hommes
Toi qui bientôt viendras juger
Entends ma voix, moi qui me nomme
De ces mots jamais oubliés.
Cette voix, je peux jurer
Que jamais elle ne cessera
De te prier, de t'implorer
Où que tu sois tu l'entendras
Ton seul répit, ton seul recours
A présent est de m'achever
Je n'ai pas peur, il n'est de jour
Où ma douleur soit diminuée.
Par Une barde d'Althaea le 1/1/2003 Ã 21:21:25 (#2923708)
J'étais donc l'auteur de ces vers signés d'un auteur inconnu et apposés par IL Athalia dans un certain recueil, ouvrage à grand succès :
Humain, larve misérable
Je t'ai donné ta chance de vivre dignement
Je t'ai laissé , hélas , bien trop le temps
De te montrer sous ton jour véritable.
Ma patience est à bout, je n'ai que trop traîné
Patienté, tu m'as par trop déçu
J'ai longtemps et longtemps attendu
Que tu comprennes enfin où est la vérité.
Mais tu as ri de moi, t'es vautré dans la luxure,
Dans la fange, le luxe et la paresse
A présent il est temps que je t'offre mes caresses
Et je vais de ce pas souffler le cor pour les impurs.
Tu m'appelles Juge et bourreau
Je le suis
Tu as creusé ton propre tombeau
Adieu la vie
Mais ne regrette rien
Ici sur Althaea
Les traces de tes pas
Ne mènent à rien.
-------------
Maître, entends la voix de ta servante
Jamais mes yeux n'ont osé se lever vers toi
Mais aujourd'hui et pour la première fois
Pour toi je ne serai nullement hésitante.
J'ai erré jusqu'aux confins de cette terre
Cherchant sans répit un imaginaire futur
J'ai vu ces humains ramper comme des vers
Se vautrer dans l'oisiveté, le pouvoir et la luxure.
Mais un jour, par dela les plaines et les monts
Je vis ce sombre ciel soudain se dégager
Tes mots, ta voix me donnèrent à jamais
Espoir et foi , tu es maintenant mon horizon.
Il n'ont eu cure de tes mises en demeure
Savent ils seulement à quel point tu es fort
Ils ramperont , pleureront, et maudiront leur sort
Le jour du Jugement, quand sera venue l'heure.
S'il faut donner sa vie, je le ferai, moi, misérable
Depuis ce jour où tu es ma seule passion
Tu es le seul à pouvoir appliquer la sanction
Car il n'existe plus fort, ni plus impitoyable.
J'ai tenté sans relâche de leur dire tes mots
De se rendre enfin dignes, de cesser d'être idiots
Mes frères et moi préparons ce jour souhaité
Te laissons la place, viens , Maître, les juger.
-----------------
Espoir et rédemption, ces mots ont ils un sens
Lorsque le calice est bu jusqu'Ã la lie
Lorsqu'ici bas les seules traces de vie
N'en finissent plus de rêver de puissance ?
Amour et pardon, mais que sont donc ces notions
Pour qui voit les humains s'entre déchirer
Se guetter, se haïr, sans raison s'entretuer
Avides de pouvoir et d'argent, ainsi qu'ils le sont ?
Et vous autres, séraphes, qui aviez une mission
Oubliée à peine votre puissance acquise
De quoi vous sert un pouvoir qui n'est plus de mise
Si ce n'est de parader, et guerroyer en fanfarons ?
J'ai marché si longtemps sur les sentiers d'Althaea
Les âmes solitaires semblent dignes , c'est certain
Mais groupez les et vous les verrez soudain
Devenir bêtes fauves, ou gibier aux abois.
Non, espérer encore me paraît hasardeux
J'en appelle maintenant à mon Maître Haruspice
Viens a nous, il est temps, viens donc jusqu'Ã ceux
Pour qui tu dois rendre décision de Justice.
Par lorelei_D le 1/1/2003 Ã 21:30:22 (#2923750)
Par Brianos-Idole le 2/1/2003 Ã 1:04:12 (#2924702)
Par Turturo le 2/1/2003 Ã 1:14:47 (#2924757)
Mh.. très beaux poèmes !
Par lorelei_D le 2/1/2003 Ã 1:18:32 (#2924777)
Par Tormant le 2/1/2003 Ã 1:36:25 (#2924861)
Par [Dream Team] Sand ! le 2/1/2003 Ã 11:03:17 (#2926203)
Il faudra lui enlever cette manie de dire "Althaea". :p
Par Ines / Amédée le 3/1/2003 à 10:56:14 (#2933495)
Et l'amour
Par Une barde d'Althaea le 3/1/2003 Ã 18:14:19 (#2936966)
Je ne fus moi-même guère sensible à ce sujet, mais je fis de mon mieux pour satisfaire leurs oreilles.
Au fond de ses yeux je cherchais la réponse
Ces deux grands lacs où miroitait la lune
Mon coeur navigait sur un océan d'infortune
Craignant que ne surgisse un coup de semonce
------------------
Par Une barde d'Althaea le 3/1/2003 Ã 18:16:39 (#2936990)
Par Une barde d'Althaea le 3/1/2003 Ã 18:19:01 (#2937015)
Hommage aux Don Juan
Par Une barde d'Althaea le 3/1/2003 Ã 18:24:51 (#2937059)
Ton amour est éternel, éternel pour combien d'heures?
Ton amour est exclusif, tu ne vois , ne veux que moi
Dans ton coeur je suis seule chaque fois que tu m'aperçois.
Tes mots sont troublants, tes sentiments profonds
Je me laisse enivrer par ce doux murmure
Embrasser, enlacer, recouvrir de parures
Je te suis je plonge dans ce puits sans fond.
Pour toi je suis tout, fleur aux mille senteurs
Tu veux m'épouser, faire de moi ta femme
Quand je serai tienne, t'aurai donné ma flamme
Mon âme et mon corps , où donc se posera ton coeur?
Passe une autre fleurette, capucine ou lilas
Comme elle est jolie, son parfum si délicat
Ses couleurs chatoyantes , tu ne peux la quitter des yeux
Tu la suis, étonné, de nouveau amoureux.
Par Une barde d'Althaea le 3/1/2003 Ã 18:33:22 (#2937132)
A vous autres bardes, ménestrels, troubadours
Navigant dans le royaume , puis je dire ceci
De vos ballades et de vos odes j'ai besoin chaque jour
Pour vivre et ressentir, et rêver chaque nuit.
Comme d'autres ne vivent sans les champs de bataille
Certains encore sans les rênes du pouvoir
La fortune, les femmes, et autant de feux de paille
Moi j'écoute vos rimes assise dans le noir.
C'est alors que s'ouvrent les portes de mon coeur
Qui me dit regarde, regarde vers l'avenir
Qui dit que la vie est source de bonheur
Que chaque jour qui passe est une humble poésie.
Par Une barde d'Althaea le 3/1/2003 Ã 19:04:59 (#2937403)
:lit:
Il faudra lui enlever cette manie de dire "Althaea". :p
Corrigé ;)
Doutes
Te voici, belle demoiselle
Telle qu'il me l'a racontée
Te voici donc, jeune hirondelle
Qui as envahi ses pensées
Qu'attends tu donc pour accepter
Tu parles bien, ô noble Dame
Mais connaitrais tu ce tourment
Ce doute qui me ronge l'âme
Si ses yeux me quittent un instant
Et m'ôte la force d'avancer.
En mon esprit qui est attente
De lui chaque heure de chaque jour
S'insinue parfois la tourmente
La peur de perdre son amour
Douleur me vient et je me tais.
La fuite alors est mon recours
En moi montent chagrins et peines
De celles qui nous rendent sourds
Et qui distillent la haine
Mieux vaut pour moi bien me cacher.
Sibyllin
Par Une barde d'Althaea le 3/1/2003 Ã 19:41:52 (#2937701)
Les mots de ce poème
Lui seul entendra
Car ce sont toujours les mêmes.
Par Une barde d'Althaea le 5/1/2003 Ã 16:34:52 (#2950156)
Par Une barde d'Althaea le 5/1/2003 Ã 16:56:04 (#2950313)
Son regard se pose, vide , sur les hommes
Son sourire joyeux cache un puits sans fond
Elle passe, légère, presque insouciante, tout comme
Si de ce pas dansant elle rejoignait un amant
Parfois près d'elle un oiseau se pose
Lui chantant mille odes douces au coeur
Lui disant tu es ma fleur, ma rose
Et je veux pour toujours faire ton bonheur
Elle le regarde , le prend sur son epaule
Lui demande de faire route avec elle
De chanter sans fin, de tenir le role
De l'ami qu'elle veut , d'être son hirondelle
Parcourir tout pres d'elle ces routes de printemps
Parcourir les vallées et les plus hauts sommets
Parcourir les plaines et le fond des oceans
Elle espère qu'il voudra de son amitié.
Par Une barde d'Althaea le 5/1/2003 Ã 17:18:57 (#2950455)
Quand les mots qui parlaient de nous ne viennent plus
Je crois comprendre, devant cet étonnant silence
Ce qui de notre âme a aujourd'hui disparu .
Par Une barde d'Althaea le 7/1/2003 Ã 0:59:15 (#2961403)
Les habitants sont tous chez eux
Certains ont refermé leurs yeux
Demain ne sera pas facile.
Perdu le paradis de brume
Enfoui l'océan de langueur
Tous les trésors de la douceur
Ont laissé place à l'amertume.
Demain le jour se lèvera
Sur une île aux contours nouveaux
Dans le silence qui s'étendra
Chacun haïra son repos.
Je n'écouterai plus tes pas
Oublierai jusqu'Ã ton image
Il y a sur cette île lÃ
Une infinité de rivages.
Là tout au fond de ma mémoire
Trouverons nous creusant sans fin
Les méandres des mille histoires
Qui ont construit notre destin.
Par lorelei_D le 7/1/2003 Ã 1:13:35 (#2961500)
Et encore ! *la regarde de travers* Croyez vous qu'on doive vous payer pour entendre pareilles lamentations? On ne vient pas ici pour vous entendre geindre à longueur de journée je vous le rappelle, mais pour rire et danser.
Tsss .... *Sort de la taverne d'un air dégoûté*
Par Gamegie Sam le 8/1/2003 Ã 9:43:11 (#2970592)
Tavernier ! A boire pour tout le monde, et mettez en perce les meilleurs des tonneaux !
Ô toi Barde à la langue délicate et aux paroles subtiles, laisse-nous entendre encore ta voix et nous émouvoir de tes poèmes et chansons !
*Regarde avec regret son or disparaître dans la main de l'aubergiste, mais sourit lorsqu'il voit arriver un jus de myrtilles*
Par Ignus Vahn le 28/1/2003 Ã 23:19:39 (#3122298)
Il est malgré tout fort dommage qu'une partie de son oeuvre n'ait ainsi été si vulgairement cachée, soigneusement archivée, là ou tant d'admirateurs ont pu auparavant contempler la richesse artistique qui y était conservée...
Eternelle compassion, peur d'éclaircir un voile de vérité ou volonté de dissimuler un contenu gênant?
Toujours est il que certains attendent...
Par Turturo le 28/1/2003 Ã 23:42:58 (#3122438)
On sent que l'artiste a puisé au plus profond d'elle même pour parfaire un tel chef d'oeuvre.
Je ne me lasse de le relire !
Par Une barde d'Althaea le 28/1/2003 Ã 23:55:37 (#3122501)
J'ai entendu dire qu'au moment de sa disparition une guerrière tenta de la retrouver, je ne sais plus pour quelle raison. D'après ce qu'elle en rapporta à cette époque, il y aurait eu une volonté de détruire cet innocent poème et elle ne retrouva que des morceaux de parchemin calciné. Je crois cependant qu'elle réussit à reconstituer une partie de ces écrits, mais je ne rentrai jamais en possession de mon bien.
Elle me dit alors qu'à la place de mon affiche se trouvait un parchemin grossièrement griffonné de mots hachés qui disait à peu près ceci :
Qui peut prétendre disposer
Ainsi de ce qui m'appartient
Cette vie là était mon bien
Et tu n'es qu'une écervelée.
Issu d'une simple prière
Mon droit sur elle est éternel
Je possède sa vie entière
Et son corps de simple mortelle.
J'ai repris ce qui est à moi
Je suis seul Juge, tu me connais
Je suis celui qui fait la loi
Ce qu'elle voulait, je l'ai donné.
Je n'en sais pas plus, voyageur, il y a bien des mystères dans l'éternité du passé, et je ne cherche plus à tout expliquer.
Par Une barde d'Althéa le 29/1/2003 à 13:50:07 (#3125495)
Par Gamegie Sam le 29/1/2003 Ã 17:09:07 (#3127305)
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