La délivrance...

Par Malhombre le 12/12/2002 à 14:18:44 (#2769552)

Quand je souffre personne ne voit
Quand je cris personne nÂ’entend
Plongés dans leur folie, qui perçoit ?
Le reflet brillant de la lame du temps

Le temps passe sur mes douleurs
Le vent atténue mes cris
Ils ne perçoivent pas me pleurs
mais ma rage rien ne lÂ’affaiblit

Trop occupés à leurs vanités
Voient tÂ’ils quÂ’ils perdent leurs vies
Dans leurs combats exagérés
Pour lÂ’or et la gloire lÂ’honneur ils oublient

Et du haut de leur orgueil dégoûtant
Les maîtres toisent ceux qui les servent
Viles limaces, ils ne conçoivent
Que dÂ’autres veuillent vivre autrementÂ…


L’homme encapuchonné leva sa plume un instant, réfléchissant à ses propos. Il ne désirait plus combattre, trop, beaucoup trop las. Il prit une profonde inspiration, avant d’écrire ces mots, qui se détachaient des précédentes strophes

Etre ombre quand on devrait être lumière
Etre oublié quand on voudrait être aimé
Etre seul quand on voudrait être père
Ainsi anonyme, je disparaisÂ…

La vie ne vaut rien sans amour.

L'homme écrivit un N à la fin du texte, qu'il griffonna, et remplaça par un M.
Loin des regards, une pierre se brise, ce qu'il reste d'un homme tombe, un râle, un souffle...
Une étoile scintille d'un éclat particulier dans le ciel, couronnant la fin d'une souffrance...

Par Muabdib Serra le 12/12/2002 à 14:50:16 (#2769781)

Au revoir l'Ami

A bientôt parmi les Ombres

Par Une folle le 12/12/2002 à 18:55:58 (#2772038)

:lit:


hop

Par Morticia Abalham le 13/12/2002 à 7:00:06 (#2775027)

Un murmure.
Une pierre de lune qui brille.
Un pressentiment.
Les mots interdits.
Un père est mort de n'avoir plus aimé.

Une des dernières plume tombe d'un coeur...