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[Gazette de SC] Makrsh P'Tangh, la fin des Elfes et les Puissances Supérieures.

Par Iryamar le 10/12/2002 Ă  22:23:24 (#2756201)

Dixième Jour du Mois d'Osi-Dion

Makrsh P'Tangh, la fin des Elfes et les Puissances Supérieures.


Sa Grandeur Orna Maindefer a rendu public le texte suivant, suite à la déclaration de Peirazon Melan. Makrsh P'Tangh n'est pas la quintessence de la vie elfique, mais la quintessence de la mort des Elfes. Un certain nombre d'informations sont déjà connues des négociateurs de chez les Hommes pour la colonie de StoneCrest.

"De la volonté des dieux, les Elfes sont nés à Elvokinanthar, du sang de Laewïn et de la terre de Titania. Laewïn, créée des dieux, n'a jamais été une Elfe comme les autres. Elle était l'incarnation d'un lien collectif entre tous les Elfes, sans que leurs volontés propres ne soient annihilées. En tant que lien collectif, la première Reine des Elfes permettait à n'importe quel Elfe présent à n'importe quel endroit d'Althéa de communiquer avec n'importe quel autre Elfe, où qu'il soit. Chaque Elfe pouvait même parler à plusieurs Elfes à la fois, ce qui s'appelait créer un éther. Bien plus, ce lien collectif rendait possible un réflexe de rappel de l'individu en cas de danger majeur. Ainsi, si un coup fatal était porté à un Elfe, il était rappelé au Temple, au coeur d’Elridanor, même si l’Elfe était à l’autre bout du monde auparavant. Elridanor restait par conséquent un passage incontournable pour tout Elfe : c'était un peu son propre coeur. Il est important de constater que ces facultés permises par Laewïn, Ame des Elfes, étaient des aides précieuses dans la mission des Elfes de gérer le monde, tant la mort frappe rapidement sur Althéa. Cela conférait par la même occasion aux Elfes une longévité inégalée alors et même inégalée depuis. Ces possibilités font sens aux oreilles de ceux de chez les Hommes, en lien avec la pierre de destinée que ne possèdent que les Hommes, que possèdent tous les Hommes.

Afin de faciliter la mission de gérance confiée aux Elfes, les dieux ont également permis un accroissement de la puissance par le corps. Il s’agissait du rituel connu, dit "de renaissance". Il est alors nécessaire de poser la question de l’identité d’Artherk et d’Ogrimar. Que faut-il comprendre ? En "découvrant" Ogrimar après la chute du Bouclier de StoneHeim, les Hommes ont cru découvrir une divinité nouvelle, distincte d’Artherk. Ils y ont bien été aidés par diverses propagandes et illusions, mais cela a induit des comportements dangereux et contraires aux divinités, alors même qu’ils pensaient suivre Artherk ou bien Ogrimar. Deux personnes en un dieu ? Deux divinités distinctes ? La réponse n'est connue que des dieux. Leur pouvoir n’est pas passé par la mort, comme pour les divinités mineures postérieures Sélène, Syl, Iago et Brehan, issus d'Althéa, à la différence d'Artherk et d'Ogrimar . Le pouvoir des dieux supérieurs est donc sans comparaison. Les Elfes n’ont vu qu’une personne divine lors de la création. Ils lui ont donné le nom par lequel elle-même se désignait, à savoir Artherk, c’est-à-dire "le Premier". Mais plus tard, lorsqu’ils se sont rendus sur le Mont des Autels, l'actuelle île de StoneHeim lorsque la mer n'était pas montée, ils ont découvert qu'il y avait là deux autels, dans la Nature, sans aucune construction autour. La première action qu'ils ont entreprise a été de construire des Temples afin de les garder. Ce sont les deux Temples visibles sur StoneHeim actuellement : les pierres sont d’époque. Les Elfes se sont rendus compte que certains des prêtres d’ "Artherk" parvenaient mieux à utiliser l’un des deux autels. Ils ont donc pensé qu’il serait bon de créer une différence. Les Elfes n’avaient pas d’idéologie d’équilibre à respecter. C’est le "Bien" qui était mis en valeur. Pour leur malheur et la désolation du monde, le Bien, dans leurs conceptions, s’est rapidement résumé à la civilisation elfique face aux civilisations sauvages et barbares. Dans cette vision du Bien, l’autel qui permettait mieux l’action de la lumière et de la guérison a été nommé "autel d’Artherk". Quant à l’autre, qui favorisait d'autres actions, sans qu'il s'agisse du Mal pour autant, a été nommé "autel d’Ogrimar", ce qui signifie en réalité "Autre", dans la même langue dont le mot "Artherk" est originaire.

Les Hommes ont régulièrement cru au contresens de faire d’Artherk le dieu du Bien et Ogrimar le dieu du Mal, tout comme d’écouter les propagandes diverses qui assurent qu’Ogrimar est dieu du Chaos. A cet égard, Vargus n'hésite pas à induire les profanes en erreur afin d'éviter toute présence superflue. La réalité est bien plus nuancée et l'on peut résumer la différence par deux lignes relativement simples. Ogrimar est à l'origine du mode de pensée suivant : "La fin justifie les moyens". Pour Artherk, au contraire, "la fin ne justifie pas les moyens". Rien ne lie les forces démoniaques à Ogrimar. Les démons rejoignent Althéa par un système de plans extérieurs. Ce sont les démons qui sont liés au Chaos. Ogrimar est, quant à lui, partisan de l’Ordre et ce, peut-être bien davantage qu’Artherk. Leur action est liée. L’autel d’Ogrimar est nécessaire à ceux qui suivent la même idéologie qu’Ogrimar, et l’autel d’Artherk à ceux qui suivent la même idéologie qu’Artherk. Peut-être la distinction n'existe-t-elle que dans la conscience des êtres mortels qui, afin de tenter de comprendre les fins divines, auraient confondu divinité et voie d’accès au salut. D'aucuns affirmeront que la méthode d’Ogrimar est plus efficace et qu'elle est la seule à permettre la victoire. Dans la situation de la race des Hommes qui recherche son salut, la voie d'Ogrimar correspond à brûler la corruption et le mal à la racine, quelles qu'en soient les conséquences. Mais cela pourrait bien entraîner l'embrasement final de la race des Hommes toute entière, sans qu'il n'en subsiste aucun, malgré la victoire acquise en effet. La voie d'Artherk passe par la miséricorde et la parcimonie. Elle peut prendre un temps considérable, mais assure la vie au terme de sa mise en oeuvre... à moins que le mal n'ait progressé plus vite que les soins appliqués. L'une comme l'autre des deux voies comportent ainsi des risques si elles sont choisies en excluant l'autre. Par conséquent, opposer Artherk et Ogrimar n'a aucun sens. Jamais Artherk n'a enfermé Ogrimar sous un bouclier.

Pour revenir à la "renaissance", elle est mise en oeuvre par un être immortel dont le nom est inconnu, et qui est simplement appelé "Oracle". Il fait partie de ce petit groupe d’êtres immortels qui n'ont pas de rapport avec les dieux ni les Esprits de la Nature, et qui étaient probablement là avant eux. A ce propos, Humakt, le Passeur des Ames, est lui aussi un autre être immortel de la même nature. L’Oracle propose deux voies pour cheminer jusqu’au rituel et devenir Séraphe. L’une passe par l’autel d’Ogrimar et conduit au Néphilimat, l’autre par l’autel d’Artherk et conduit au Séraphinat. La puissance conférée est grande. Elle nécessite un apprentissage avant d'être employée à bon escient. A la Prime Ere, au temps des Elfes, cet enseignement était dispensé aux Elfes par les Dragons, dont les deux derniers connus des Hommes sont désormais Khellystryx, leur Seigneur, et DarkFang. Qu’est-ce qui a poussé les Elfes à se retourner contre leurs maîtres ? La vanité, sans doute, la suffisance, l’idée qu’ils n’avaient rien à apprendre de races extérieures, fussent-elles plus sages et anciennes qu'eux... voire l'idée qu'ils n'avaient rien à apprendre du tout probablement. La puissance acquise par rituel de "renaissance" est essentiellement destinée à protéger le monde dans le cas d’une nouvelle invasion, à l'image de celle qui avait détruit beaucoup et avait eu pour palliatif la création des Elfes.

Lorsque Laewïn, dans le coma mystérieux où elle était tombée et pour lequel aucune de ses filles n'avait pu trouver de remède, subit sa première métamorphose, ce fut en arbre gigantesque qu'elle fut changée. S'enracinant sur le Mont des Autels, le Cercle où elle fut porte désormais son nom, et la colonie de StoneCrest a été construite autour de la douce tristesse qui y règne et autour de l'autel d'Artherk. Cet arbre était impressionnant par sa beauté et sa majesté. Le tronc était si imposant qu'il occupait toute l’Aire, aujourd'hui la zone en terre battue au milieu du Cercle. Mais bien plus tard, bien après la mort et l'apothéose de Sélène et de Syl, lorsque les deux peuples elfiques se firent la guerre, lorsqu'ils s'entre-tuèrent, lorsqu'ils ne virent pas le mal et le chaos qui croissaient en eux, qui les corrompaient tandis qu'ils accusaient leurs ennemis d'être possédés par ce même mal et ce même chaos qui les habitaient. Ils commirent ainsi un véritable suicide collectif, affaiblissant dangereusement et inconsciemment la race des Elfes : avilis et aveugles, ils se sont massacrés les uns les autres, et c'est Laewïn qui en a subi le contrecoup le plus visible. Une par une, ses feuilles d'or et d'argent tombèrent. Sa sève coula le long des branches brisées, pendant que les Elfes s'accusaient mutuellement. Laewïn pleura longtemps... si bien que ses larmes, sa sève, formèrent des torrents qui se rejoignaient en ruisseaux, puis en rivières, en fleuves, avant de rejoindre la mer lointaine. Laewïn versa tant de sang et de larmes que les mers montèrent, engloutissant les vallées autour du Plateau, mais aussi Elridanor et la beauté des Elfes. Lorsque les larmes furent taries, il ne restait de Laewïn qu'un squelette desséché et la mort des Elfes. Effrayées par cette horreur, les races primitives, témoins de la décadence et de la chute des Elfes, conservèrent le nom que les démons lui avaient donné : Makrsh P'Tangh, la Mortelle Vanité. De cette liche nouvelle, les mortels ne se souvinrent que de l'origine elfique et royale. Makrsh P'Tangh, Dernier Roi Elfe dans les ouvrages des Hommes, est en réalité Laewïn, Première et Dernière Elfe, Reine parmi les Reines des Elfes.

Les Puissances Supérieures demandèrent alors aux Centaures, vivants depuis la création des premières races sur Althéa, de veiller sur les autels et sur Makrsh P'Tangh. Les rassemblant sur le Mont des Autels devenu une île, ils placèrent un bouclier afin que personne ne vienne plus chercher la puissance et la mort sans y être invité. StoneHeim devint la terre nourricière des Centaures, un lien collectif qui leur assurait la vie. Les Veilleurs de StoneHeim furent institués par les Puissances Supérieures comme gardiens de la mission du peuple centaurin. Ogrimar fit le choix d'être oublié, mais Artherk refusa de laisser le monde privé de la Lumière et de la Guérison. Ainsi, le nom d'Ogrimar tomba dans l'oubli, et son souvenir ne fut pas perpétué par les Nains, puis par les Hommes. Les Temples des Hauts-Althéens ne mentionnèrent plus Ogrimar. Pourtant son idéologie restait toujours populaire. Lorsque les dieux, désireux d'offrir une chance supplémentaire aux Hommes en vue de leur salut, détruisirent le Bouclier, un homme avait pressenti l'événement, par l'alignement de la Lune et du Centaure qui s'annonçait. Cet homme porte le nom de Nassar et il se fit passer avec un succès qui dura longtemps, pour le responsable de la chute du Bouclier. Les Puissances Supérieures demandèrent aux Centaures de prendre la place des Dragons dans l'enseignement nécessaire au bon usage de la "renaissance". Mais les Hommes attaquèrent les Centaures très tôt, si bien que les Veilleurs restèrent dans l'ombre, attendant le moment où les Hommes seraient prêt à écouter.

Veiller sur StoneHeim, c'est veiller sur les races. Les Phonalesti, Elfes de Lumière, et les Nirtanesti, Elfes de la Nuit, sont morts, mais l'âme des Elfes survit dans une certaine mesure, car Laewïn, entièrement créée d'Artherk et d'Ogrimar, ne peut mourir vraiment. Celle qu'on appelle Makrsh P'Tangh pourra peut-être prendre part au salut des Hommes, à défaut d'avoir pu sauver les Elfes. Mais elle peut aussi les détruire à jamais. Ce combat est celui des Hommes, et par conséquent les Centaures n'interviendront pas entre les Hommes pour les séparer. Le Royaume humain d'Angélus est construit sur le site ancien de la Cité d'Ebène, la ville que la Reine Sélène a fondé en quittant Elridanor. Le Portail des Sanctuaires, confié aux Hommes selon le commandement des puissances supérieures, il y a quelques mois, permet d'accéder à tous les Sanctuaires. C'est pourquoi les Centaures refusent qu'il soit pris en otage par une faction des Hommes.

Le destin attend les Hommes, sur lequel les Centaures n'ont pas de prise, mais dont l'écho retentira sur Althéa et en changera la face à jamais. Il appartient à la race élue des dieux pour gérer le monde, à la suite des Elfes, à la suite des Nains, d'agir en vue de sa propre rédemption. L'Oracle est témoin de ce destin. C'est lui qui pourra les aider, si les Hommes le souhaitent en vérité.

Tous les êtres mortels de la Nature, les êtres nés et à naître, les vestiges de civilisations mortes et oubliées et tous les esprits des êtres vivants sont tournés vers les Hommes. Althéa prie pour son salut. Que les Puissances Supérieures vous bénissent et vous protègent dans les instants décisifs qui vous séparent de votre salut ou de votre damnation... du salut d'Althéa ou d'une nouvelle invasion du Chaos."

Par Venus Jedi le 10/12/2002 Ă  23:32:03 (#2756712)

*ne sait quoi dire face à ces révélations*

Par Cixi de Troy le 10/12/2002 Ă  23:39:59 (#2756759)

*tombe sur les fesses en lisant la gazette des centaures*
(et oui, le tiercé, c'est mon dada)

Par ! Lyss Melonys GM ! le 11/12/2002 Ă  0:03:44 (#2756887)

renversant c'est sur ;)

Par Venus Jedi le 11/12/2002 Ă  0:43:51 (#2757115)

Je digresse du post d'origine, mais Lyo, ta nouvelle signature :

:mdr: :mdr: :mdr:

Je l'ai vécu en live, et j'en suis encore pliée en quatre !

Par Shardar le 11/12/2002 Ă  9:02:44 (#2758019)

*S'indigne*

C'est totalement absurde... Ce tissu de mensonge n'explique aucunement la mort de la nation naine et les multiples ecrits présent et passé quant à la venue du maitre. Cet edit n'a pour but que de justifier un diktat odieux de la part de la nation centaurine qui cherche a legitimer sa presence tyrannique sur les terres qu'il ont spoliees.

Par Tancixi le 11/12/2002 Ă  12:06:34 (#2759151)

*baille*

Ils ne savent plus quoi inventer... du grand n'importe quoi...

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