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[Fiction]L'histoire dont vous êtes le héros

Par Perfectus/Grhunt le 10/12/2002 à 11:39:12 (#2750410)

j'ai posté ca à l'origine sur le forum Aphrael (donc l'histoire se passe dans le monde de T4C mais reste accessible et compréhensible par tous) mais ils mettent du temps à répondre, donc je vous en fait part à vous aussi, vu que je vous aime bien (si si)
Pour ceux qui connaissent pas le principe, à chaque chapitre, vous avez le choix, vous donnez une réponse et je continue l'histoire en fonction (la première réponse prime)

Note : Il y a déjà un bon morceau d'écrit



Ce matin je me suis levé après le chant du coq, comme tous les jours.
Après avoir pris un petit déjeuner copieux d'oeufs de Kraaniens et de soupe de Gobelins, sans oublier de roter, j'ai fait ma toilette et je me suis dirigé vers la porte .
J'ai glissé sur une peau de banane que j'avais jeté par terre la veille en me disant qu'un éventuel voleur glisserai dessus en entrant chez moi.
Je me retrouvais affalé sur le sol, le nez collé au bois de la porte, et c'est là que j'ai découvert que quelqu'un avait glissé une enveloppe sous ma porte.

Je l'ai ramassée et puis je l'ai examiné. Elle n'avait rien de particulier, aucun sceau de cire, mais, une étrange fragance s'en échappait.
C'était à coup sur une lettre d'une de mes nombreuses admiratrices.
J'ai ouvert l'enveloppe m'attendant à y découvrir un roman, mais il n'y avait qu'un petit bout de papier plié en deux.

Je l'ai bien évidemment déplié. Dessus, il y avait un message, le voici :

Retrouvez-moi aux alentours de 13h à l'auberge de l'aisselle du Troll.
Je porterai une veste de cuir rouge et j'aurai une plume plantée dans mon chapeau


Etant curieux de nature, je décidai donc de me rendre au rendez-vous.

Le temps passait, et bientôt, l'heure du rendez-vous arriva et je me rendis tranquillement, sans me presser à la taverne.

J'ouvris la porte et en passa le pas, sans oublier de trébucher sur la marche et manquer m'étaler de tout mon long sur un homme massif à la mine peu rassurante.
Je l'évitai et entrai dans l'auberge proprement dite.
A l'intérieur, comme d'habitude dans ce lieu de débauche, il régnait un brouhaha innomable.
Ca criait dans tous les sens, les choppes -vides ou pleines - volaient sans discontinuer et le nombre de tables renversées allait croissant durant la journée. J'ai même vu un homme en train de dormir dans son vomi.

Je passai commande au bar et alla m'assoir à une table.
Tout en sirotant ma bière, je fis le tour de la salle du regard, pour voir si je pouvais repérer le mystérieux expéditeur de la lettre.

Evidemment, il y avait 2 personnes correspondant à la description.

En face de moi, un homme à l'air louche regardait sa chope comme si c'était le plus fabuleux des trésors, il était vétu d'une veste en cuir rouge et portait un chapeau haut de forme doté d'une plume. Il sorti un sifflet de sa poche et souffla doucement dedans, l'instant d'après, sa chope était pleine à ras bord.
Sur ma gauche, une femme blonde, aux formes plantureuses était en train de se regarder dans un miroir de poche, elle sorti de son sac à main en peau de Skraug un nécessaire à maquillage et commença à se repoudrer le nez. Elle aussi portait une veste en cuir et un chapeau à plume était posé négligemment sur la table.

Lequel des deux devais-je choisir?
Je fermais les yeux et priais pour demander conseil aux forces supérieures.

Dois-je choisir :
[A] le magicien à la mine patibulaire?
la vamp esthéticienne?


La mystérieuse vamp esthéticienne

Mes yeux ne cessaient d'aller du mage intriguant à la mystérieuse femme plantureuse.
L'homme?
La femme?
A gauche?
En face?
Que choisir?

Je décidais de prendre mon courage à deux mains et d'aller parler à l'un d'eux
Je fouillais mes poches, en sorti une petite boite en bois avec marqué "'courage" dessus et la prenait dans mes 2 mains. Je l'ouvrais et en prenait une petite pincée d'une poudre blanche dite "poudre qui fait rire et qui débouche le nez en dilatant les pores du cerveau pour se croire le plus fort du monde".
J'approchais la poudre de mes narines et l'inhala rapidement, sans oublier de m'essuyer le nez ensuite.

Je me levais et me dirigeais en titubant vers le magicien, la femme n'était pas du genre à m'avoir écrit, d'autant plus que je ne l'avais jamais vue, bien que ce fut aussi le cas pour le magicien mystérieux, mais qu'à cela ne tienne, mon choix était fait!

Je n'étais plus qu'à 3 pas du mage quand une rixe éclata à la table voisine. Deux hommes étaient en train de se battre sauvagement, l'un d'eux sorti un couteau et le lanca en direction de son adversaire qui l'évita.
Malheureusement pour moi, la lame se planta dans la gorge du mage qui s'effondra dans un gros gargouillement sanguinolent.

- C'est bien ma veine! m'exclamais-je.
- Bon débarras! s'écria une voix féminine à mes cotés. Ce type n'apportait que des ennuis, et en plus, il voulait prendre ma place pour vous tuer.

Je me tournais et me trouvais face à face avec la plantureuse Vamp.
- Vous me parlez? lui demandais-je.
- Oui, c'est moi qui vous ai écris, charmant aventurier. Je me présente, Laure Héal, coiffeuse-esthéticienne, visagiste et vendeuse de produit de beauté en tout genre, dit elle en se penchant en avant, ce qui me permit de me rincer l'oeil dans son décoleté généreux.
Mon corps ne fut pas insensible à cette démonstration de bons sentiments et, Laure Héal ayant le regard baissé, remarqua que mon corps l'avait remarqué.
- Et bien dites donc! Je vois que vous allez vite en besogne, mon jeune ami, venez, suivez-moi. Trouvons un endroit plus... discret où nous pourrons discuter, dit-elle en me prenant par la main.

Je ne savais pas que faire, car elle avait quand même l'air louche.
Je décidais donc, encore une fois, de demander conseil aux forces supérieures.


Que dois-je faire?
[A] Suivre la Vamp en écoutant mes plus bas instincts.
Essayez d'en apprendre plus sur elle avant de la suivre.


L'animal en moi a gagné

Laure Héal me tirait par la main en direction de la sortie.
La partie inférieure de mon corps semblait d'accord avec cette option et prête à se laisser faire, mais la partie supérieure de mon corps, celle dont on dit qu'elle ferait mieux de se taire dans ces moments là en avait décidé autrement, si bien que mes jambes refusaient d'avancer.
Laure se retourna et me lança un regard interrogatif

- Et bien, que vous arrive t'il? me demanda t'elle.
- Ma foi, je ne vous connais pas bien, nous devrions plutôt faire connaissance avant d'aller "plus loin".

Elle sourit, d'un sourire à faire craquer la roche la plus dure. Mes jambes devinrent aussi molles que du coton ; d'autant plus que ma poudre de courage commencait à me faire de l'effet.
Autour de moi, tout semblait s'accéler et ralentir en même temps. J'avais l'impression de marcher sur du beurre.
Je tournais la tête autour de moi, à un table proche, je vis une homme en train de manger, son bras avait l'air de s'allonger pour atteindre sa bouche et ensuite de rétrécir pour se rapprocher de son bol.
Le bruit environnant s'était transformé en un tumulte assourdissant.
Ma tête tournait et je me promettais de ne plus jamais reprendre de courage. Le courage, c'est inutile et ca fait tourner la tête.
Ma nouvelle compagne se rappella à moi en me tirant de nouveau le bras.
Je ne savais toujours pas quoi faire, j'avais envie de la suivre, mais dans l'était dans lequel j'étais, je savais que je ne pourrais pas l'honorer comme il se devait.
L'aubergiste vint à mon secours en s'écriant :

- ON FERME!! Tout le monde dehors, c'est le jour du ménage. Tout ceux qui restent à l'intérieur seront de corvée pour m'aider.

A ces mots, l'auberge se vida aussi vide qu'on perd sa virginité un soir de cuite. Ma compagne et moi suivimes le flux des clients et nous retrouvames dehors, sous un soleil accablant.
Cette clarté soudaine après la pénombre de l'auberge me fit l'effet d'une claque et je perdis tout mon courage d'un seul coup.
Je laissais Laure me conduire dans le dédale des ruelles de SilverSky, et bientôt elle s'arreta devant une petite maisonnette que je n'avais jamais remarqué alors que je vis dans cette ville depuis ma naissance.
Elle ouvrit la porte et entra, me faisant signe da la suivre avec un large sourire.
Je m'appretais à entrer quand j'entendis une clameur non loin de là.
Je m'arretais pour écouter et me retournais.
Un groupe d'homme en armure défilait en portant des banderoles et des pancartes

- Nous voulons les 35 heures et des RTTs!! criaient certains
- Halte à l'esclavagisme des Gardes Royaux! Nous ne sommes pas des animaux! s'exclamaient d'autres.

Je regardais les Gardes Royaux en train de manifester, puis, en secouant la tête d'un air dépité, j'entrais dans la maison de mon hôte.

La maisonnette ne comportait qu'une seule et unique pièce coquètement meublée. Un lit à baldaquins à draps rose bonbon recouverts de peluches et de poupées Barbie (Barbie Tennis, Barbie Equitation, Barbie Divorcée, Barbie Piscine)
Contre le mur opposée, il y avait un petit meuble pourvu d'un large miroir entouré de toutes sortes de produits de beauté.
Je m'en approchais et me regardais dans le miroir. J'avais vraiment une mine épouvantable, j'avais oublié de me brosser les cheveux ce matin et un énorme bouton siegeait royalement au milieu de mon nez.

- Bien, alors je vais vous expliquer pourquoi je vous ai écris, dit Laure.

Je me tournais et elle était là, juste derrière moi.
Un détail me sauta tout de suite aux yeux, quelque chose clochait. Je regardais dans le miroir et j'étais seul dans la pièce. Le reflet de Laure n'apparaissait pas dans le miroir!!

- Je vais vous expliquer cela aussi, dit-elle en caressant voluptueusement sa poitrine.
- Je.. heu... bredouillais-je.

La porte d'entrée s'ouvrit violemment et alla claquer contre le mur, provoquant une pluie de poussière.
Le mystérieux magicien de l'auberge se tenait dans l'encadrement, un large ruban enroulé autour du coup. Il était essouflé.

- Ne l'écoutez pas! s'écria t'il. C'est une démone!
- C'est faux! Il ne cherche que votre malheur! Croyez-moi moi et pas lui! contra t-elle en sautant sur place comme une enfant gatée. Laisse le moi, il est à moi vieux bouc!
- Dans tes rèves, espèce de vieille mégère! ajouta t'il en entrant dans la pièce.

Je les regardais tous les deux en train de se chamailler, ne sachant que faire.
Je fermais de nouveau les yeux et demandais conseil aux forces supérieures.

Que dois-je faire?
[A] Ecouter Laure Héal
Ecouter le Mystérieux mage
[C] M'enfuir par la porte.

La fuite c'est bien, surtout quand ca marche

En un éclair, la réponse traversa mon esprit, ce qui veut dire qu'il se passa bien dix minutes pendant lesquelles les deux autres ne cessèrent de s'envoyer tout ce qui leur passait sous la main.
Profitant de leur inattention, je me dirigeais doucement vers la porte en longeant le mur et sortais à l'air libre.
Je pris mes jambes à mon coup et m'éloignais de ce lieu maudit.
Je m'étalais tout de suite au sol, décroisa mes jambes de mon cou et reparti en courant normalement, laissant derrière moi les bruits d'assiettes brisées et de livres se cognant au mur.

Après avoir couru pendant cinq bonnes minutes, je m'arretais devant le temple et me reposais sur un banc.
Je venais de reprendre mon souffle (le saligaud essayait de s'enfuir) quand un homme vint se placer devant moi.
Il portait un pantalon gris et une tunique rouge vif. Il avait une sacoche en cuir pendu à son épaule avec les mots "La Poste" brodés en lettre d'or.

- J'ai une lettre pour vous monsieur, dit-il.
- Consonne ou voyelle?
- Pardon?
- Bah, tu m'as dit que tu avais une lettre pour moi, alors je te demande si c'est une consonne ou une voyelle...
- Vous êtes timbré, vous.
- Moi non, mais j'espère que ta lettre l'est, j'ai pas envie de payer les frais d'expédition.

Le facteur haussa les épaules d'un air désespéré et me tendit une lettre avant de s'éclipser.
Je me retrouvais avec ma deuxième lettre de la journée, l'enveloppe était bleue et la même odeur s'en échappait.
Je m'empressais de l'ouvrir
Il n'y avait que deux lignes écrites sur la lettre, je lisais la première :

Approche toi de la lettre pour lire la deuxième ligne

Ce que je fis aussitôt, et je lis la deuxième ligne :

Ah ah ah, tu t'es bien fais avoir

A peine avais-je lu ces quelques mots que je recevais un violent coup sur le crane. Tout se brouilla autour de moi et puis ce fut le noir complet.

Je me réveillais avec un mal de crane carabiné. Je touchais l'endroit où on m'avait frappé pour y sentir une bosse aussi énorme que celle que j'avais eue dans mon pantalon en admirant le décolleté de Laure Héal, c'est à dire pas grand chose, mais suffisamment pour faire mal.

Je regardais autour de moi. J'étais dans une pièce sombre, allongé sur un lit de paille pourrie et puante. Cela me rassura, car de prime abord, j'avais cru que l'odeur venait de moi.
Je me levais et arpentais la pièce que je considérais comme mon nouveau chez moi. A part le lit, il n'y avait rien d'autre ce qui était bien embêtant car la bière que j'avais bu à l'auberge faisait sentir le besoin de me quitter rapidement.
J'avisais une porte de fer sur ma droite et tenta de l'ouvrir. Bien évidemment, elle était verrouillée. Je frappais donc sur le métal froid.
J'entendis des pas de l'autre coté de la porte et, l'instant d'après, des yeux apparurent dans une petite ouverture.

- Qu'est-ce que c'est ? dit la voix derrière la porte.
- Heu... y'a moyen d'aller pisser ? c'est assez pressant.
- Non!

Et il referma le judas en repartant. Je frappais de nouveau à la porte et le judas se rouvrit.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda la voix derrière la porte.
- Bonjour monsieur, je suis représentant en article de cuisine et je me disais que ca pourrait peut être vous intéresser.
- Sans déconner ? justement, j'avais besoin d'une nouvelle batterie de casserole, entrez donc!

Un cliquetis de serrure plus tard, la porte s'ouvrit sur un nain perché sur un escabeau. Il en descendit et me fit signe de le suivre.
Il me conduisit dans une cuisine très éclairée, des marmites fumantes tronaient sur une cuisinière, un roti de tarentule était posé sur une table de bois.
Le nain m'offrit une chaise et s'assit à son tour.

- Alors, qu'est-ce que vous avez à me proposer ? me demanda le nain.
- Vous allez rire, dis-je. J'ai oublié mon sac. Et tous mes dépliants sont dedans...
- Quoi ??? Tu te fous de moi parce que je suis un nain? Tu te prends pour qui ? Quand je vais dire ca à la maitresse, tu vas prendre une de ces raclées que t'oseras pas t'en prendre à plus petit que toi encore !

Sur ce, il se leva et hurla :

- MAITRESSE !!!

Quelques instant plus tard, Laure Héal apparut sur le pas de la porte.

- Qu'est-ce que tu veux encore Passe-Partout? Je t'avais dis de ne me déranger que lorsque notre invité serait réveillé!
- Mais maitresse, justement, il est réveillé.

Laure Héal se tourna vers moi et sourit en me montrant ses dents qu'elle avait bien blanches.

- Rebonjour mon jeune ami. Laissez-moi me présenter.
- Heu... mais vous m'avez déjà dit votre nom, c'est pas Laure Héal ?
- Non, enfin si, c'est mon nom de jeune fille. Mon vrai nom est Little Italy, alias Lilith.
- Je vois pas le rapport.
- Quel rapport ?
- Entre Little Italy et Lilith.
- Réfléchis et tu comprendras.
- Z'êtes sure? Ca risque de durer longtemps...
- Bon, et bien, tu n'as qu'à répéter Little Italy très vite et tu comprendras.

Je m'exécutais et m'exclamais, triomphant :

- Ahaaahhh!!!
silence
- j'ai toujours pas compris.
- Laisse tomber. Suis moi dans ma chambre.
- Heu.. direct, comme ca, sans préliminaire? Je ne suis pas de ce genre là, madame.
- Tais-toi et suis-moi !

Son ton ne laissait aucun autre choix, aussi la suivis-je dans un long couloir jusqu'à sa chambre.
Elle se tourna vers moi et me dit :

- Enlève ta chemise.
- Vous d'abord, tombez la robe, j'aime pas être à poil en premier !

Elle me lança un regard noir et claqua des doigts. Aussitôt mes mains se mirent à bouger toute seul et déboutonnèrent ma chemise, révélant mon torse imberbe.

- Je le savais ! s'exclama t'elle en se précipitant vers moi! Tu as le pendentif !
- Hein? Ce machin autour de mon cou ? Mais je l'ai gagné à une tombola quand j'étais gamin, il ne sert à rien, y'a juste une carte gravée dessus.
- Mon dieu, mais t'es toujours aussi bête ou bien c'est fait exprès pour moi ?
- Heu...
- Laisse tomber. Ce pendentif est la carte vers un fabuleux trésor, et toi seul - avec mon aide - peut le trouver.
- Sérieux? Et dire que j'allais le donner aux impots.
- Je ne rigole pas ! C'est la carte du fabuleux Fort Boyard !
- Cool, bon, bah merci pour l'info, à plus, dis-je en me dirigeant vers la porte.

Elle se précipita vers la porte et me bloqua le passage.

- Doucement mon mignon, tu n'y vas pas sans moi ! Si j'avais pas été là, t'aurais jamais rien su!
- Et si j'ai envie d'y aller tout seul à ce fameux Fort Boyaux?
- Boyard! Fort Boyard!
- Boyard, d'accord. Bon, est-ce que j'ai le choix?

Quel solution choisir?
[A] Tenter l'aventure seul
Y aller avec Little Italy, alias Lilith (j'ai toujours pas compris]

Fort Boyard, nous voila!

Je réfléchissais à vitesse grand V
En fait, je n'avais guère le choix, car si je voulais sortir, je devais accepter la proposition de Lilith, donc...

- C'est d'accord, on y va ensemble.
- Très bien, je vais préparer mes affaires, va préparer les tiennes, rendez-vous devant la place de la Fontaine.
- D'accord.

Je sortais donc de la maison et me rendais à mon domicile.
Arrivé chez moi, je fis le tour de la pièce en me demandant ce que j'allais bien pouvoir emmener. Ma collection d'auto-collant " Les Gobelins en folie"? ou bien l'intégrale de mes livres sur "Comment être un bon héros et rendre les filles toutes folles de soi"? ou encore ma pierre de destinée?
Je décidais d'emmener seulement mon calecon fétiche, la seule chose vraiment utile dans tout le bazar qui trainait chez moi.
Je pris aussi quelques provisions et allais attendre Lilith à la fontaine.
L'ex-Vicomte, Trautorn, y était en train de discuter, il avait l'air passablement éméché et racontait à qui voulait l'entendre sa facon de voir les choses à propos des ennemis du royaume.

- Alors, moi c'que j'veux dire... C'est qu'tu vois, y'a un haruspicien qui passe, genre l'aut' folle Lylas, bah j'la prends, j'lui fourre la tête dans la fontaine et pis...enfin, tu vois c'que j'veux dire... Pis j'm'en tamponne sur la commode à Dayo si tu vois pas c'que j'veux dire...

Le plus drole, c'est qu'il parlait tout seul. Je me faisais tout petit pour qu'il ne me remarque pas. Quelques instants plus tard, il s'éloigna et Lilith arriva.
Elle portait un sac de voyage en cuir d'antilope remplis à ras bord.

- C'est bon, on peut partir ? lui demandais-je.
- Un instant, Passe-Partout arrive avec le reste de mes bagages.
- Tiens, en parlant de lui, j'ai une question. Les nains ne sont-ils pas censés avoir disparu depuis belle lurette?
- Oh? Oui, mais c'est pas vraiment un nain, c'est un petit garçon que j'ai volé à ses parents et pis je l'ai fait dormir dans un lit trop petit pour lui, comme ca, ca l'empeche de grandir... Mais surtout, ne lui dis pas qu'il n'est pas un nain, ca lui briserait le coeur.
- D'accord...

Passe-Partout arriva. Il tirait un cheval par la bride. La pauvre bête avancait péniblement, le dos chargé de dizaine de valises et de sacs.

- Heu... vous emportez tout ca ?
- Evidemment! J'ai mes vêtements de rechange, mon nécessaire de toilette, mon sèche-cheveux Dard de Feu 2000, mes accessoires de démonologie et de sorcellerie. Bref, tout ce qu'il faut pour réussir son voyage.
- Ahh, d'accord. Et au fait, on va où?
- Donne moi le pendentif.
- Ah non! il est à moi!
- Oh, mais du calme mon petit bonhomme, je vais pas te le voler, je veux juste regarder la carte pour savoir où on va...

Je lui tendis mon pendentif, tout en gardant la lanière de cuir dans la main, au cas où...
Lilith l'examina en détail, l'air pensive.

- Oui, c'est très clair, dit-elle.
- Vous savez par où il faut aller?
- Je n'en ai aucune idée. Cette carte est rédigée dans un langage que je ne comprends pas.
- Nous voilà bien avancé.
- Moi je peux la déchifré! s'exclama une voix derrière moi

Lilith et moi nous nous retournames pour nous retrouver nez à nez avec le mystérieux magicien.

- Encore toi, vieux bouc ! s'écria Lilith.
- Et oui, c'est moi. Tu ne croyais tout de même pas que tu allais te débarrasser de moi si facilement, non?
- Non, mais j'aurais bien aimé quand même.

Ils se foudroyaient tous les deux du regard. Je m'avancais et demandais :

- Vous pouvez vraiment déchiffrer cette carte?
- Bien sur!
- Qu'est-ce qui me le prouve? et puis d'abord qui êtes vous?
- Oh! où avais-je la tête! Laissez moi m'introduire...
- Doucement! le coupa Lilith. Ne t'introduis pas n'importe où sale pervers!

Le mystérieux magicien fit la moue et repris comme s'il n'avait rien entendu.

- Je suis Lemage Hissien.
- Lemage? C'est pas un nom ca.
- Ouais, je sais, mais vas te plaindre à ma mère, c'est elle qui l'a choisis
- Bon, en fait on s'en fout. Donc, tu disais que tu pouvais déchiffrer la carte, prouve le.
- Donne moi le pendentif alors.
- Non.
- Donne lui le pendentif, dit Lilith.
- Pfff ! Arrêtez de me donner des ordres, je suis plus un gamin.
- Donne!!

Je tendis le pendentif à Lemage et celui-ci se mit à l'observer pensivement.

- C'est trop simple, il nous faut nous rendre dans les montagnes.
- Lesquelles? demandais-je en coeur avec Lilith.
- Aucune idée, c'est pas marqué. Y'a juste écris : La citée perdue de Fort Boyard se cache au creux des montagnes. Vous y trouvez le Signe
- Bon, y'a combien de montagnes dans le coin? demandais-je.
- Bah... heu... Les Montagnes des Horreurs et pis celles près de la Crypte je crois. Mais c'est sans compter avec celle d'Arakas...
- Bon, il va falloir faire un choix donc...

Que choisir?
[A]Les montagnes des Horreurs
Les montagnes de la Crypte
[C]Aller sur Arakas

Par Perfectus/Grhunt le 10/12/2002 à 11:40:15 (#2750416)

Mon estomac me perdra

- On va aller aux montagnes des Horreurs, dit Lilith
- Dans tes rêves, sale mégère! On ira à la Crypte! lui rétorqua Lemage
- Les Horreurs!!
- La Crypte!
- Les Horreurs, un point c'est tout, espèce de vieux débris de magicien raté.
- La Crypte, sale sorcière au rabais!
- Au rabais? Non mais t'as vu ta robe de magicien? Elle est tellement élimée qu'elle ressemble à une serpillière!
- Et toi, t'as vu tes seins? Si je t'avais pas lancé un sort pour les faire gonfler, tu serais encore aussi plate
qu'une limande bronzant au soleil, avec les odeurs en prime!
- Ca tu vas me le payer!

Je regardais mes deux "compères" se crêper le chignon vigoureusement. J'avais l'impression d'être de retour dans la
cour de récré à l'école normale inférieure pour enfants abandonnés de Goldmoon.
Je tournais la tête alentour pour chercher de l'aide afin de séparer Lilith et Lemage qui en étaient maintenant
venus aux mains, mais tout le monde se comportait comme si nous n'étions pas là et regardait au ciel, donnant
l'impression de vouloir apercevoir la dernière étoile de la galaxie.
Je jetais un dernier coup d'oeil à mes compagnons, secouais la tête de dépit et je pris la direction du port
maritime de SilverSky en quête d'un bâtiment pour me diriger vers Arakas.
Arrivé au port, mon estomac se rappela à mon bon souvenir par un rugissement faisant pâlir le plus énervé des
dragons. J'avisais l'échoppe d'un vendeur ambulant sur ma droite et me dirigea vers lui pour acheter des boulettes

de gobelins, mon plat préféré.
J'engloutis en une bouchée les 5 boulettes et commençais à m'éloigner quand le vendeur m'apostropha

- Dis donc mon gars, j'suis pas un oeuvre de charité. Faudrait p'tetre penser à m'payer là.
- Heu... J'ai oublié ma bourse à la maison
- A d'autres! T'as deux possibilités, tu raques, ou tu claques. A toi de voir, dit-il en arborant un sourire dont il

manquait autant de dents que de cases à mon cerveau.
- Mais je veux bien vous payer m'sieur. Comme ca vous permettra de vous payer un dentier.

En disant cela, je remarquais que deux solides gaillards s'étaient approchés du vendeur. Ils personnalisaient très
bien à eux deux l'expression "baraqué comme une armoire à glace". D'ailleurs ils étaient tous deux tellement chauves
que je pouvais voir ma tête d'ahuri se refléter sur leur crane.

- Ecoute c'qu'te dis l'monsieur si tu veux pas partir d'ici avec des doigts en moins, petit, me dit le premier
- Ouais, pis j'suis pas sur que les poissons apprécieraient de t'avoir comme repas aujourd'hui. T'es tellement
maigre que si j'te soufflais dessus, tu t'envolerais. Alors aboule le fric, espèce d'avorton, ajouta le deuxième
- Mais vous n'avez pas l'air de comprendre, messieurs, dis-je en levant les mains devant moi, espérant que par un

coup du sort, elles se transformeraient en bouclier. Je n'ai pas d'argent sur moi.
- Ouais, mais t'as ce joli collier autour du coup. J'suis sur qu'il vaut un paquet d'pogon! File le nous en vitesse.
- Heu... c'est à dire que non, j'en ai besoin. Vous voyez, c'est la carte qui mène à un fabuleux trésor.

Je réalisais l'ampleur de ma bourde en voyant la prunelle de leurs yeux se mettre à briller comme une pépite d'or.
Je reculais doucement et me cognait contre un arbre. Ce qui était drole, c'est que je ne me rappelais pas avoir vu
un arbre ici en arrivant.
Je me retournais et me trouvais nez à ...torse avec celui qui devait être le grand frère des deux chauves. C'était
véritablement une montagne de muscles, et il n'avait pas l'air disposer à me laisser partir

- T'étoutes mes frangins et tu leur donnes ton collier.

j'étais vraiment mal barré...


Que faire?
[A]Donner le collier
Tenter de m'enfuir
[C]Me battre avec eux


Une baston, y'a qu'ca d'vrai!

Je réfléchis à vitesse grand V (c'est à dire à peine plus vite qu'un escargot) et pris ma décision.
Je me tordis le coup à regarder la montagne de muscles qui me regardait avec des yeux tellement horrible que même la Mort se serait enfuit en les voyant.

- Alors, tu le donnes c'collier? me dit-il?
- Non
- Pardon?
- J't'ai dit non, gros tas! Est-ce que par hasard ta masse musculaire aurait pris la place du petit pois qui te sert de cerveau?

Je me demandais encore comment j'avais eu le courage de lui dire ca. Dans ma tête ma conscience était en train de faire ses bagages et espérait trouver un esprit moins inconscient.
Je regardais autour de moi, espérant trouver de l'aide, mais le port s'était mystérieusement vidé. Même le vent s'était fait la belle. Je remarquais même des vautours posés sur les toits des maisons. Ce qui me mettait mal à l'aise, c''est qu'ils avaient tous l'air de me regarder, comme s'ils attendaient qu'un serveur leur apporte leur assiette, et le serveur, bien évidemment, c'était la montagne de muscles...

J'étais perdu dans ces pensées peu reluisantes quand j'eus l'impression qu'un cheval sauvage lancé au galop me martelait l'estomac. L'instant d'après, je me retrouvais par terre, les mains sur l'estomac, là où la brute venait de m'asséner un de ces coups de poing qui vous font regretter d'avoir troquer les vrais abdos contre des abdos-kro

- OOouuuuuaiiillllleeee! Non mais ca va pas, espèce de brute! criai-je sous le coup de la surprise
- Oh? ca t'a fait mal? Je suis désolé, j'avais prévu de te faire cracher tes boyaux, pas de te faire mal. Attends,
j'vais t'arranger ca, mauviette! dit-il avec un large sourire

Il se baissa sur moi. Il était tellement large d'épaule qu'il me cacha la lumière du soleil et que je crû que la nuit était tombé. Mais non, il m'attrapa les cheveux et tint en l'air, au prix bien sur, d'une affreuse douleur et me balança dans les bras de ses frères.
Je ne me rappelle pas très bien les moments qui suivirent, mais la douleur elle, je m'en souviens. Je crois même qu'il a faillit me faire un deuxième nombril tellement il a frappé sur mon estomac.
J'essayais tant bien que mal (surtout mal d'ailleurs) de me libérer de la poigne de fer de mes bourreaux mais ils étaient trop fort.
C'est dans ces moments là qu'on regrette que nos parents n'aient pas pris l'option "muscles" lors de notre conception
Bref, les coups pleuvaient sur mon ventre et mon visage, ce qui n'allait pas arranger mon visage angélique.
La brute sembla se calmer et approcha sa main de mon collier.

- Bon, maintenant tu vas me laisser te prendre ton fichu collier et on sera quitte, d'accord? dit-il
- 'Ans 'es 're'es sale 'rute! tentais-je d'articuler.

Et mut pas l'énergie du désespoir (ou l'instinct de survie?) je relevais d'un coup sec mon genoux droit qui se trouvait - la providence soit louée - juste entre ses jambes.
La Brute s'arrêta en plein mouvement, sa figure passa par tous les stades de la douleurs et tomba à genoux, les mains serrées sur ce qui lui restait de virilité.
Sous la surprise, ses deux frères me lâchèrent. Je profitais de l'occasion pour filer en douce, sans oublier de me servir au passage à l'étale du commerçant m'ayant valu ces problèmes.

Je courrais aussi vite que je le pouvais dans le dédale des appontements à la recherche de la navette maritime vers Arakas.
Les coups de la brute m'avaient plus sonnés que je ne le pensais. Je ne savais plus où aller.
Plusieurs directions s'offraient à moi

Par où aller?
[A]En face, pour monter sur le bateau portant l'inscription "Navette pour Arakas"
A droite, et suivre un appontement menant à une véritable épave
[c]A gauche, et suivre un appontement menant vers un magnifique navire
[D]Revenir sur mes pas et demander conseil aux 3 brutes


PS : la réponse D ne compte pas :p

Et vogue le navire

Le choix était vraiment difficile, je décidais donc de laisser choisir ma mauvaise amie la Chance
Je sortis donc une pièce de ma poche (car en fait j'avais mentis au commerçant, j'avais une pièce sur moi)

- J'vais tirer à pile ou face! Si c'est face, je vais en face, si c'est pile je vais à droite et... heu.. Merde, j'ai trois choix et deux cotés sur la pièce! bon, bah si c'est la tranche, je vais sur le beau navire.

D'un geste aussi élégant qu'un éléphant faisant du slalom dans un magasin de porcelaine, je lançais la pièce en l'air.
Je la suivis du regard et me trouvais ébloui par l'éclat du soleil, me forçant à plisser les yeux et par la même, à perdre de vu ma pièce. Elle retomba au sol, tourna sur elle même et risquait de tomber à l'eau
Peu désireux de perdre la seule fortune qui me restait, je me jetais sur la pièce et ne fit que l'effleurer, et, au lieu de l'arrêter, je lui donnait plus de vitesse.
La pièce continua de rouler et s'arrêta contre un poteau de bois... sur la tranche.

- Bon, bah, le beau navire alors.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Je me dirigeais donc vers l'énorme bateau, bateau qui ressemblait plus à un château flottant qu'à une navette maritime, mais la Chance ne peut pas être mauvaise, aussi lui fis-je confiance

J'arrivais devant le ponton d'embarquement et me fit apostropher par un homme affublé d'un très large chapeau et d'un hameçon à la place de la main droite.

- Ah! Quand même! s'écriât-il. Ca fait plus de deux heures qu'on t'attend, marin d'eau douce! Dépèche toi d'aller à ton poste! Mr Shampooing t'attend! Nous devons faire route vers le Pays Imaginaire! Ce gredin de Pierre Pain va me payer cher l'affront qu'il m'a fait.

Je regardais cet étrange personnage qui devait être le capitaine du navire sans bien comprendre ce qu'il voulait dire.

- You're talking to me?? lui dit-je avec un regard mauvais. You're talking to me???

Le Capitaine me dévisagea et hurla

- T'as fini de déblatérer des âneries oui? A bord moussaillon!! Et plus vite que ca!

Ni une, ni deux, je montais à bord et me retrouvais en moins de temps qu'il ne faut pour le dire dans les cales du navire, en compagnie d'un petit bonhomme. Son ventre était aussi large que sa tête était petite. Il portait un large morceau de tissus rouge sur le crane et des petites lunettes rondes aiguisaient son regard percant.

- Bonjour, je suis Mr Shampooing, le mousse de ce navire.
- Excusez-moi? Vous vous appelez Mousse et êtes le shampooing du bateau?
- Non, je suis Mousse et je m'appelle Shampooing!

Je le regardais, le regard vide, comme à mon habitude et il parti vaquer à ses occupations
Plusieurs heures plus tard, je le rejoignais sur le pont et lui demandais

- Dites-moi, on est encore loin d'Arakas? Parce que on aurait du y arriver depuis longtemps là.
- Arakas? Mais on ne va pas à Arakas. On va au Pays Imaginaire. Le capitaine Hamecon veut aller faire la peau à Pierre Pain.
- Peter Pan? Capitaine Crochet?
- Mais t'es dur de la feuille ou quoi? me houspilla t-il. PAIN! Pierre Pain! Et surtout ne t'avise pas d'appeler le Capitaine Hamecon, capitaine Crochet, ou alors tu pourrais le regretter.
- Attendez, attendez, le coupais-je, ses informations venant d'atteindre mon cerveau. On ne va pas sur Arakas?
- C'est c'que j'me tue à te dire! On va au Pays...
- Imaginaire, j'ai compris. Mais ca ne va pas du tout là. Moi je suis supposé aller sur Arakas, j'ai un très... un trépied à aller chercher chez ma tante. J'ai jamais voulu aller chasser du Pain imaginaire!
- Bah pourtant, c'est là qu'tu vas mon gars
- Ah non! je quitte le navire!
- Ah ouais? Et tu vas y aller comment sur Arakas, à la nage peut être?
- Heu... Exactement! J'trouverais bien un moyen
- J'te conseille d'y réfléchir avant, Arakas, c'est pas la porte à coté à la nage. Ca fait 3 heures qu'on vogue


Que faire?
[A]Quitter le navire et tenter de rallier Arakas à la nage
Rester à bord et voir comment tournent les choses

Voix Off : Au fait, ils sont devenus quoi Lilith et Lemage?

Un kilomètre à la nage, ca use, ca use...

Ainsi donc, 2 choix s'offraient à moi. En fait, il y en avait même un troisième, mais je n'osais pas trop y penser
En effet, j'aurai bien été incapable de rallier tous les matelots à ma cause pour faire un coup d'état et prendre le pouvoir.
Je m'éloignais du mousse Shampooing et allais m'asseoir sur la figure de proue (une magnifique sirène aux cheveux roux baptisée Ariel par les membres d'équipage et dont la poitrine était cachée par des coquillages)
D'un coté, partir vers un pays inconnu et qui plus est imaginaire, avait quelque chose d'attirant, mais bon,il fallait quand même que j'aille sur Arakas pour trouver ce fameux Fort Boyard. Je me demandais aussi ce qu'étaient devenus Lilith et Lemage.
Et c'est ainsi que, perdu dans les méandres labyrintesques de mes pensées, je ne prêtais pas attention aux mises en gardes de la vigie perchée en haut du grand mat.
Je l'entendais vaguement crier quelque chose qui devait ressembler à ca :

- Attention! Tourbillon droit devant! Troubillon droit devant! Changez le cap sur bâbord!

Intrigué au bout d'un moment par ses jérémiades, je levais la tête de la contemplation de mes orteils et regardais devant moi.
Il y avait un trou dans l'eau. Et ce qui était drole, c'est que l'eau s'y engouffrait en tournant, et à grande vitesse en plus.

- Et bah, j'ose pas imaginer ce qui se passerait si on tombait là dedans, me dis-je

A ce moment là, le navigateur fit violemment tourner la barre vers babord ce qui eut pour effet de me déséquilibrer (je ne me tenais à rien) et bien sur, je tombais dans l'eau.
Les hommes à bord ne remarquèrent pas ma chute, trop occupé à leurs tâches et c'est ainsi que je vis le navire s'éloigner de moi, et le tourbillon s'approcher.

- Et merde! m'écriai-je.

Je tentais tant bien que mal de nager pour m'éloigner de la bouche ouverte de l'océan mais, plus je nageais pour m'éloigner, plus j'avais l'imprèssion que le courant s'affermissait et me rapprochait du tourbillon
Et ce qui devait arriver arriva, je fut entrainé dans le maelström des eaux déchainées

- Mon dieu, j'ai la tête qui tourne!! J'vais boire la tasse! AU SECOURS!!!!

Tout devint bleu dans ma tête, puis bleu foncé, puis noir. Ca tournait, tournait, tournait et ca n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter
Et puis, d'un seul coup, plus rien.
Le silence et l'obscurité.
J'ouvris les yeux, et la lumière fût (il faisait noir parce que j'avais fermé les yeux)
Par contre, le silence était toujours là.
Je regardais autour de moi, la mer avait disparu. J'étais entouré de rochers et, en y regardant de plus pres, c'était des blocs de coraux.

- Qui es-tu? dit une voix féminine derrière moi.

Je me retournais et me trouvais face à une magnifique femme aux cheveux blond lui tombant jusqu'au millieu du dos. Elle portait une étrange armure de couleur rouge et me regardait comme si j'étais une patate en plein champ de tomate.

- Je t'ai posé une question! Qui es-tu et qui vient tu faire au Sanctuaire sous-marin?

Je décidais de lui sortir le grand jeu.

- Je suis le Mystérieux aventurier qui parcourt les terres et les océans en quête d'amour et d'aventures. Et, tu as de la chance, j'ai jeté mon dévolu sur toi, lui dis-je avec un sourire que j'espérais charmeur.
- Et bien raté, nous les sirènes ne nous acoquinons plus avec les humains. D'ailleurs je déteste les humains depuis que ces chiens ont capturé ma soeur Ariel et l'ont pétrifiée pour s'en servir de figure de proue pour leur navire. Et foi de Thetys la sirène, je leur ferai payer cher cet acte outrageux! D'ailleurs, je crois que tu vas me servir de cobaye pour tester mes futures tortures sur les humains. Allons, n'aie pas peur, approche toi.

Il faut préciser qu'en disant ces paroles, elle avait perdu tout son charme et arborait maintenant un sourire digne du plus carnassier de tous les requins. Aussi je pris la décision de tourner talons et m'éloigner à toute vitesse d'elle.
Je suivi un chemin dallée et arrivais à un croisement duquel 9 chemins partaient, chacun précédé d'un panneau indiquant la destination.

Lequel choisir?
[A]Suivez ce chemin pour aller vers le pilier de l'Atlantique Nord
Suivez ce chemin pour aller vers le pilier de l'Atlantique Sud
[C]Suivez ce chemin pour aller vers le pilier du Pacifique Nord
[D]Suivez ce chemin pour aller vers le pilier du Pacifique Sur
[E]Suivez ce chemin pour aller vers le pilier de l'Océan Indien
[F]Suivez ce chemin pour aller vers le pilier de l'Océan Arctique
[G]Suivez ce chemin pour aller vers le pilier de l'Océan Antarctique
[H]Suivez ce chemin pour aller vers le pilier Central de l'Empire
[.I]Suivez ce chemin pour aller vers l'escalier menant à la terre ferme


Pendant ce temps, sur un navire se dirigeant vers Arakas...
- Je te l'avais dit, espèce de vieux débris! s'écria Lilith! Tu lui as fait peur et maintenant il est parti sans nous, et si ca se trouve il est déjà arrivé à Fort Boyard!
- Mais tu vas te taire, vieille mégère, lui répondit Lemage. Doué comme il est a l'air, on va sans doute arriver avant lui. Et tiens, Passe-Partout, va donc me chercher un autre verre de ce délicieux cocktail.


Le havre est clair

Frappé soudainement par un éclair de génie tel qu'il n'en arrive qu'un fois dans une vie, je décidais de suivre le chemin menant vers la terre ferme.
Je marchais quelques instant et arrivais devant un escalier en marbre. N'ayant d'autre choix, je commençais à en gravir les degrés.
Après plusieurs longues minutes, j'arrivais enfin devant une bâtisse en pierre. A coté de la porte, il y avait un écriteau portant la mention "Maison du Belier" et dessus était collé un petit papier :
"Je suis parti faire des courses, je reviens dans 5mn. Merci aux éventuels envahisseurs d'attendre que je me téléporte en retour ici avant d'envahir le sanctuaire. Mû."

Je me dit que j'avais du me tromper de chemin, aussi je redescendis l'escalier pendant quelques minutes et, effectivement, j'avisais un embranchement montant dans la direction opposée à celle que j'avais prise.
Je suivi cet escalier pendant ce qui me parut durer des heures puis l'escalier pénétra dans une grotte qui se transforma vite en tunnel et déboucha pour finir sur une porte en vieux bois vermoulus
Je collais mon oreille sur la porte et écoutais.
Des petits rires geignards s'échappaient, ainsi que des bribes de conversation

- Ca, ca coupe
- Mais non, il a plus d'atout
- Et merde, il coupe, je le savais!
*bruit de couteau*
- Aie!!! J't'ai pas d'mandé de m'couper les doigts!
- Bah, t'as dit de couper. huk huk
- Pfff t'es trop con toi!

Je me dis que je ne risquais rien et ouvrit bien grand la porte et me trouvais nez à nez avec une horde de gobelins attablés aux cotés de Balork le Démon, en train de jouer au tarot!
Mais le plus drole c'est que Balork était habillé d'un énorme tutu rose bonbon et portait un serre-tête en forme d'oreille de lapin. Les Gobelins quand à eux étaient tous en string et porte-jarretelle

- Heu... désolé les gars, je voulais pas vous déranger, j'suis désolé, j'ai rien vu, j'vous laisse. Salut!

Et en un rien de temps, aidé par la surprise qui paralysa Balork et ses acolytes, je courais en direction du couloir menant à l'escalier pour sortir d'ici en vitesse.
Quelques instants plus tard, je retrouvais enfin la lumière du jour
En fait non, il faisait nuit quand je sortis du Temple de LightHaven.
Sachant que les alentours de la ville étaient infestées par des Gobelins Sauvages et qu'il valait mieux ne pas s'aventurer en dehors de l'enceinte (inexistante) de la ville, je décidais donc de diriger mes pas vers mon lieu préféré parmi tous : la Taverne!

Alors que je marchais tranquillement dans les ruelles étroites et mal éclairées de la ville, une voix m'appela.

- Hey! psstt! Viens voir!

Je me tournais vers l'origine du son et ne voyais que du noir.

- Heu... Y'a quelqu'un? bredouillais-je
- Ouais, y'a moi, viens j'te dis.
- Pourquoi faire? Et pis pourquoi vous êtes caché dans le noir?
- Heu... J'ai peur de la lumière du jour
- Ah.. Mais il fait nuit, vous savez?
- Heu... c'est pas grave, viens j'te dis, j'ai un truc pour toi
- hum...


Que faire?
[A]M'avancer dans la ruelle étroite et sombre
Refuser et continuer vers la taverne

Par Perfectus/Grhunt le 10/12/2002 à 11:41:02 (#2750422)

Amie ou Ennemie, le Murmure inaudible

C’est sans doute ma naïveté maladive qui choisit pour moi, mais je décidais d’avancer pour parler à la voix. Mais la ruelle était trop sombre et il me fallait de la lumière, car j’aime bien voir à qui je parle.

- J’arrive dans une minute, dis-je à l’homme


J'arrachais une petite branche à un arbre mort qui se trouvait comme part hasard à coté de moi et fouillais mes poches à la recherche de ma pierre à feu.
Je l'actionnais et ma pierre à feu émit son habituel "Yabadabadoooooo" en allumant la branche, puis je m'avancais dans la ruelle et éclairait le visage de mon interlocuteur.
Je me retins de vomir devant l'horrible spectacle qu'offrait son visage couvert de cicatrices et de boursouflures purulentes dues à une maladie dont je n'avais pas du tout envie d'entendre parler.

- Oh ca va, me r'garde pas comme ca, ca arrive à tout le monde ca. Bon, d'accord, j'aurai pas du coucher avec toutes les filles du bordel de LightHaven. J'ai du me choper une sale maladie. Mais tu sais, c'est pas si grave. Ca gratte d'accord, mais c'est tout, dit-il en joignant le geste à la parole.

Un lambeau de chair de sa joue tomba au sol. Le son produit en touchant par terre ressamblait au bruit qu'on fait en retirant son pied de la vase et, s'il y avait un concours d'imitation de ce bruit, il l'aurait remporté haut la main.

- Bon, r'venons en à nos moutons, continua-t-il. Maintenant qu't'es là et qu'tu peux plus partir, tu vas m'filer tout c'que t'as. Allez!
- Comment ca je peux pas partir? J'ai qu'à reculer et hop.

Aussitôt dit, aussitôt fait, mais un nouveau mur s'était matérialisé derrière moi. Je me retournais et me trouvais face à 3 solides gaillards à la mine vraiment peu ragoutante. Ils devaient être atteint de la même maladie que la "chose" derrière moi, mais à différents stades.

- Tiens salut les gars, bradouillais-je.

Le premier me fit un sourire révélant son manque de dentition.

- Tu sais, tu devrais aller consulter un dentiste. Ils font des supers prothèses.

Je crois que j'aurais du m'abstenir de cette remarque car il sortit une dague aussi longue que mon bras et me la pointa sur la gorge.

- Arrête de faire le malin et donne-nous ton fric et plus vite que ca.
- Mais pourquoi tout le monde en veut à mon argent? J'en ai pas! Je devrais me balader avec une pancarte qui prévient tous les éventuels voleurs que j'ai rien de valeur sur moi
- Bon, bah si t'as pas d'argent sur toi, c'est pas grave.
- C'est vrai? Je peux m'en aller?
- Non
- Mais vous venez de dire...
- J'ai jamais dit que tu pouvais partir. Mais puisque t'as pas d'argent, on va te tuer et revendre tes organes au marché noir.
- J'ai le droit de donner mon avis?
- Si tu veux, mais j'te garantie pas qu'on en tienne compte.
- J'aurai du m'en douter.

J'entendis un bruit d'acier derrière moi et je compris sans me retourner que la "chose" avait dégainé son épée, tout comme les 2 autres hommes qui accompagnaient la brute édentée

Je fermais les yeux, croyant stupidement que si je ne voyais pas les coups arriver, ca ferait moins mal
J'entendis des bruits de lames s'entrechoquant, des têtes hurtant les murs, des rales d'agonie et puis plus rien.
J'avais raison! En fermant les yeux, on ne sent pas la douleur.

- Tu vas garder les yeux fermés longtemps? me demanda une voix féminine.

J'ouvris les yeux m'attendant à voir un ange devant la porte du Paradis.
Mais je n'étais pas au Paradis. J'étais toujours dans la ruelle, je tenais toujours dans la main ma branche dont la flamme se rapprochait dangereusement de mes doigts. Je la jetais à terre et elle éclaira les cadavres de mes 4 aggresseurs.
Devant moi se tenait une guerrière. Elle portait une armure de cuir cloutée qui semblait avoir fait son temps, raccomodée de partout. Cette femme était brune et ses cheveux tombaient délicatement sur son coup. Ses yeux noirs comme la nuit me regardaient fixement.

- Qui êtes-vous? demandais-je, incrédule. Et qu'est-il arrivé aux autres?
- Je m'appelle Murmure. Et tu n'as plus rien à craindre. Comme tu vois, j'ai réglé leur compte à ces saligauds qui voulaient te trancher la gorge.
- Je suppose que je dois vous remercier.
- Ca serait une bonne chose effectivement.
- Et je suppose que vous attendez un paiement.
- Non, je ne fais pas ca pour l'argent. On m'a demandé de veiller sur toi.
- Pardon? Mais qui?
- Le Grand Ordonnateur.
- Le grand quoi?
- Viens, ne restons pas ici, allons plutôt en discuter à la taverne!

Nous n'avions fait que quelques pas quand une voix familière m'apostropha

- Ah! Te voilà enfin! Où t'étais passé?

Je me retournais et tombais nez à nez avec Lilith et Lemage

- Bon, maintenant qu'on t'a retrouvé, on y va! Allez! En Avant!

Que faire?
[A]Suivre l'énigmatique Murmure à la taverne?
Suivre Lilith et Lemage

Par Iko le 10/12/2002 à 12:01:11 (#2750567)

[A]Suivre l'énigmatique Murmure à la taverne?

Par jio le 10/12/2002 à 12:03:38 (#2750583)

vi c'est dur de s'y retrouver. mais en pages html avec des liens ca serait super ! allez au boulot !
:D

Par Perfectus/Grhunt le 10/12/2002 à 12:04:57 (#2750596)

tu as mal compris
ce que j'ai mis là, c'est l'histoire acutelle
j'ai pas fait toutes les possibilités, juste celle choisie quand j'ai posté, donc pour le moment, il suffit de tout lire à la suite (et par la suite aussi vu qu'il n'y aura qu'un seul choix pris en compte à chaque fois)

Par Ryberald le 10/12/2002 à 12:40:25 (#2750915)

En tout cas, bravo pour ce qu'on peut déjà lire :merci:

...Moi, j'étais MDR tout du long :mdr: et ça m'a rappelé de bons souvenirs, en plus... ;)

Continue, on attend de lire la suite :lit: :)

Par Perfectus/Grhunt le 10/12/2002 à 12:44:44 (#2750945)

Provient du message de Ryberald
Continue, on attend de lire la suite :lit: :)

ok, mais faut me dire quelle réponse avant :)

[edit] j'avais pas vu la réponse d'Iko, donc c'est A
c'est parti[edit]

Un verre ca va, Dix verres, bonjouur les dégats

Par Perfectus/Grhunt le 10/12/2002 à 16:35:19 (#2753173)

Ma tête faisait l'aller-retour entre Murmure et Lilith. Chacune avait des arguments pour me convaincre.
Murmure avaient des yeux d'ange et des informations sur ce mystérieux Grand Ordonateur, quant à Lilith, son décoleté était pour le moins...atrayant.
Elles me regardaient toutes les deux, attendant ma décision.
Lilith me foudrayait du regard et je me dis que si je ne la suivais pas, je serai réellement foudroyé
Murmure me regardait en caressant le manche de sa hache en un va et vient langoureux plein de sous entendus
Le choix était très difficile
Comme d'habitude, ce fût mon estomac qui remporta la partie en poussant un grognement digne du plus énervé des dragons

- Bon, bah, je vais aller à la taverne. J'ai soif. Allons y tous ensemble, on papotera ensemble du bon vieux temps, même si je ne vous connais que depuis quelques jours seulement.

Quelques instant plus tard, nous étions tous les quatre à la Taverne du Gobelin fou, attablé autour d'un énorme choppe de bière.
Je racontais mes mésaventures à Lilith et Lemage qui me regardaient comme si j'étais le dernier des abrutis.
Mon récit terminé, je me tournais vers Murmure

- Alors, je crois qu'on a des choses à se dire, non?
- Que voulez-vous savoir?
- Bah heu...Pourquoi veiller sur moi? Qui est ce Grand Ordonnateur? Tout quoi...
- Alors, dans l'ordre : Je dois veiller sur vous car le Grand Ordonnateur me l'a demandé. Et le Grand Ordonnateur est celui qui ordonne tout.
- Me voilà bien avancé, répondis-je dépité. On peut pas avoir plus de détails?
- Comme quoi?
- Bah... Qui est le Grand Ordonnateur, et pourquoi ai-je besoin de protection.
- J'ai déjà répondu à ces questions!
- Oui, mais ca m'aide pas. Et puis d'abord, comment savez-vous que c'est de moi dont parle ce Grand Ordonnateur?
- Il m'a dit d'aller à LightHaven, au moment précis et à l'endroit précis ou je vous trouverai. Il m'a dit que j'y rencontrerai un homme, ou du moins ce qui y ressemblait, qu'il serait le plus idiot des bênets et que je devrais le sauver d'une rixe de laquelle il n'aurait aucune chance d'en sortir en vie. Et il m'avait décrit cet homme et c'est vous.
- Mouais...Donc, en gros, vous êtes à mon service?
- Tout à fait
- Donc vous ferez tout ce que je vous demande?
- Heu...oui
- Bien, bien, dis-je en me frottant les mains, le regard lubrique. Rejoignez-moi dans la chambre dans 5mn
- Heu... C'est pas le moment. Nous devons nous mettre en route
- En route, mais vers où?
- Vers Fort Boyard, me répondirent en choeur mes compagnons.

Je soupirais longuement

- On a même pas 2mn?
- Non!
- 30 secondes! 30 secondes on a, hein? Je suis un chaud lapin tu sais!
- C'est plutôt un lapin tout court si ca dure que 30 secondes, chuchota Lemage à l'oreille de Murmure qui pouffa.
- Je suppose que ca veut dire non, hein? Bon, tant pis. Allons y alors.

Je me levais d'un coup sec et ajoutais en criant, le bras levé :

- Allons chercher le fabuleux trésor de Fort Boyard!

Je vis mes compagnons secouer la tête, le silence se fit d'un seul coup dans la taverne et tous les regards se tournèrent vers moi.

- Heu...

Lilith se leva, pris Lemage par la main et se pricipita vers la sortie.
Murmure m'attrapa par le bras et me tira à leur suite.
Derrière nous, des bruits de chaises et de tables renversées indiquaient que nous n'étions pas les seuls à sortir précipitemment de la taverne
Nous courumes dans les rues de LightHaven et arrivames sur la place de la fontaine.

- Je crois qu'on les a semé, dit Murmure, à peine essouflée.
- On va où maintenant? demandais-je
- Le pendentif indique qu'il faut aller dans les montagnes, répondit Lemage
- Des montagnes? Il y a bien les Montagnes Noires, là où Jarko le Nécromancien se terre. Et il y a aussi les Monts Brumeux. On dit qu'au plus profond de ses grottes, les voleurs de la pire espèce se cachent. On dit aussi qu'un créature à l'allure étrange du nom de Gollum y cherche quelque chose de précieux, une sorte de bague...
- Dépéchez-vous! nous houspilla Lilith!

Où aller?
[A]Les Montagnes Noires
Les Monts Brumeux

Par Obierwan MILKS le 10/12/2002 à 21:03:09 (#2755580)

A!!!

Allons faut que ces ptits gars aillent voir Jarko pour apprendre un peu de nécro voyons :)

Par Avygael le 10/12/2002 à 22:27:50 (#2756238)

F !!
:rasta:

Par Fleinys le 11/12/2002 à 11:44:34 (#2758979)


Et si je propose B, qu'est-ce qui va compter ? La moyenne des réponses, ou la première proposée ? ;)

En tout cas, toujours aussi :mdr:


(P.S. : Je n'ai pu assister aux derniers épisodes des chroniques de l'épée sacrée, du même auteur, je crois...
Quelqu'un sait où on pourrait les trouver ? La recherche sur forums ne donne rien de probant...)

Par Perfectus/Grhunt le 11/12/2002 à 13:29:05 (#2760049)

Provient du message de Fleinys

Et si je propose B, qu'est-ce qui va compter ? La moyenne des réponses, ou la première proposée ? ;)

En tout cas, toujours aussi :mdr:


bah normalement c'est la première réponse donnée que je prends en compte


(P.S. : Je n'ai pu assister aux derniers épisodes des chroniques de l'épée sacrée, du même auteur, je crois...
Quelqu'un sait où on pourrait les trouver ? La recherche sur forums ne donne rien de probant...)

effectivement, l'épée sacrée c'est moi, pour l'histoire complete, une seule adresse : ICI

bon, si je me mettais à la suite moi? :)

La montagne, ca vous gagne!

Par Perfectus/Grhunt le 11/12/2002 à 14:25:31 (#2760602)

Lilith, Murmure et Lemage avaient le regard posé sur moi, attendant que je décide seul de notre future destination.
Comme si j'étais capable de prendre une telle décision! Ils n'avaient donc rien retenu?
Enfin, je pris quand même une décision

- Bon, on va aller aux Montagnes Noires, parce que j'aime pas la brume, j'y choppe plein de maladie pis je vois jamais où je mets les pieds.

Derrière nous, on pouvait entendre les clients de la taverne se rapprocher dangereusement.

- Oui, bah alors allons-y, dit Lilith en se mettant à courir vers la sortie nord de la ville.

Il faut bien noter que Lilith portait une robe rouge très ample et des talons hauts. Je vous laisse imaginer avec quelle grace elle courait
Nous arrivâmes très vite au tristement célèbre Pont des Gobelins où nous attendait Passe-Partout. Il s'était recouvert le corps de pulpe de fruit rouge pour passer inapercu au milieu des Gobelins en colère. Et ca avait l'air de marcher.
Le problème c'est que les Gobelins bloquaient le passage et que nous ne pouvions pas traverser le pont.
Sans s'arrêter, Lemage pointa sa main droite vers les Gobelins, récita une incatation dont je ne compris aucun mot et l'instant d'après, les Gobelins explosaient en faisant voler leurs entrailles.

- Pouah! c'est vraiment dégueu, m'exclamais-je
- Heu, désolé, je contrôle pas bien mes sorts, mais le passage est libre maintenant.
- J'en suis pas très sur, lui répondit Lilith. Bougre d'imbécile de vieux croulant! T'as fait sauter le pont en même temps!!
- Oups

Nous nous arrêtâmes devant ce qui restait du pont. L'autre rive était trop loin pour que nous sautions
- On fait comment maintenant? demanda Lilith Avec les alcooliques anonymes qui nous courent après, on peut pas rebrousser chemin pour prendre la sortie ouest.
- Ne vous en faites pas, moi Murmure je vais vous lancer sur l'autre rive.

Joignant la parole aux actes, Murmure empoigna Lemage, le souleva de terre et le jeta sur l'autre rive. Lemage aterrit sur ses pieds et épousseta sa robe de mage.

- Bravo douce Murmure, beau lancer, lui dit-il avec un sourire

J'étais le suivant.
Murmure m'attrapa, une main sous le bras et l'autre dans l'entrejambe.
Sa main provoqua immédiatement une réaction dans mon corps, ce qui eu pour effet de déconcentrer la guerrière et elle me lanca maladroitement de l'autre coté, me faisant tomber lourdement dans l'eau peu profonde - mais pleine de vase - de la rive.

- Beurk! C'est dégueu, elle pue cette vase, t'aurais pas pu faire attention?
- T'avais qu'à controler ton corps, sale pervers vicieux! cria-t-elle de l'autre rive. Bon, à Lilith maintenant.

Murmure se tourna et chercha Lilith mais elle avait disparu

- Je suis déjà de l'autre coté

Et en effet, elle se trouvait à coté de Lemage

- Mais vous avez fait comment? lui demandais-je
- Bah, je me suis téléporté évidemment.
- Et tu pouvais pas nous téléporter tous en même temps, sale mégère? rétorqua Lemage
- J'ai du mal à téléporter les poids morts!
- Bon, c'est pas grave. Je vais vous lancer le nain. C'est mon sport favori.

QUelques instants plus tard, Passe-Partout nous rejoignait, suivit après des bagages de Lilith et enfin de Murmure.
Sur l'autre rive, nos poursuivants nous regardaient, impuissants.
Je leur fit des grimaces pour me moquer d'eux, mais Lilith m'envoya une pichenette derrière la tête

- Aieuh!!!
- Suffit les conneries. On se met en route!

Nous rassemblâmes nos affaires et nous remîmes en route.
Bizarrement, le voyage vers les Montagnes Noires se fit sans trop de problème, mis à part la horde d'Orques qui nous a poursuivit car nous avions dérangé leur diner (il faut dire que j'avais quelque peu renversé leur marmite et ébouillanté leur chef avec son contenu, mais c'est un détail)
Bref, après 2 jours de marche nous arrivions enfin au pied des Montagnes Noires. D'ailleurs elles n'avaient de noire que le nom car, aussi loin que je regardais, je ne voyais que de la verdure sur les pentes ensoleillées.

- Et bah, on dirait pas qu'on est pas loin du repère de l'infâme Jarko le nécromancien, m'étonnais-je
- Je sais pourquoi, dit Lemage
- Ah? Et pourquoi?
- C'est écrit sur cette pancarte. Venez voir.

Nous nous approchames tous devant un gros écriteau accroché à un arbre. Dessus on pouvait lire :

Permis de Rénovation
Permis N°24785-547/58.2
Maîtrise d'oeuvre : Jarko Inc.
Architecte : Jarko de Laroche-Fleurie

Ici, dans quelques jours, vous découvrirez le petit coin de paradis que vous recherchiez sans espérer le trouver.
La Jarko Inc. transforme ces montagnes lugubres et peu accueillantes en village de vacances.
Nombreux lotissements disponibles (du Studio au loft) dans un cadre agréable.
Pensez à réserver à l'avance
Il n'y en aura pas pour tout le monde


- Bon, à mon avis, on trouvera pas Fort Boyard ici. Ils auraient du le découvrir pendant les travaux.
- Pas sur, dit Lemage. Redonne ton pendentif, je vais vérifier un truc

Je lui tendis mon pendentif, Lemage sorti une loupe de sa besace et inspecta la carte.

- Tenez, regardez ici, dit-il en nous montrant un point du dessin. On voit des montagnes entourées d'abres et d'un grand lac. Maintenant regardez le dessin sur l'écriteau. Vous ne trouvez pas que ca y ressemble?
- Mouais
- Bof
- Pas terrible
- Vaguement

Bon, on fait quoi alors?
[A]On visite ici et on cherche un coin qui ressemble à la carte
on va voir ailleurs, genre les Monts Brumeux (et qui dit brume dit verdure et lac)

Par Dieu le 11/12/2002 à 14:29:06 (#2760636)

A

Par Fleinys le 11/12/2002 à 16:04:16 (#2761551)

Provient du message de Perfectus/Grhunt
(et qui dit brume dit verdure et lac)

C'était une perche, ça ? :p

Va pour le A...


(P.S. : Merci ;))

Par Obierwan MILKS le 11/12/2002 à 20:11:12 (#2763791)

Ouais j'aurais dit A aussi :)

Par Avygael le 15/12/2002 à 19:58:35 (#2795978)

Euh les ou la suite ?
C'est vrai quoi non mais :D

Par Perfectus/Grhunt le 16/12/2002 à 11:26:44 (#2800870)

heu...
*sifflote*
ouais c'est vrai ca, c'est quand la suite??

heu... ah oui, faut que je retrouve mon inspiration :)
mais j'y travaille!

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