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Mort né
Par Une simple Ombre le 10/12/2002 Ã 1:24:07 (#2748771)
Pourquoi ne devait elle pas connaître notre monde ?
pour quelle sombre raison, la Destinée la priva de cette chance ?
J'ai entendu les cris de ma soeur...
Des cris de souffrances physiques et intérieurs.
Pourquoi la sombre Destinée lui refusait le droit d'être mère ?
Pourquoi un esprit malin ne lui accordait il pas ce bonheur ?
J'ai senti le malheur...
Et tandis que le petit cadavre arrivait dans notre univers,
Autour de la maison maudite passèrent les arbres centenaires..
Pour accompagner la vie que jamais le petit corps ne vit.
J'ai ressenti de la haine...
Mais a présent que le mal s'enracine...
Que les ans ont passés, je ne puis..
Spectatrice amorphe de ce théâtre morbide...
Je sais que moi tout comme vous tous, nous serons choisis.
Par Maverick Jah le 10/12/2002 Ã 2:32:09 (#2748927)
Une maison en proie aux flammes et ces cris, les memes que ce soir, les cris d'un enfant autrefois, seule joie de sa vie, les cris d'une femme aujourd'hui, seul bonheur que le destin lui a confié.
Deux cris déchirant l'ame, deux cris brisant les reves et toujours qu'une meme source, le fanatisme de ces betes qui se réclament des démons dévastant les terres en ces temps.
La nuit est à recouvrir des forces, mais une fois encore, il prie, à pleurer son sang, et promettre son esprit.
Il avait tenu sa promesse à La Dame une première fois pour exorciser le mal qui le tenaillait.
Et ce soir, dans le silence de la nuit, il promettait à nouveau.
Le mal qui l'a frappé, la seule à connaitre qui il était, ce mal venait des memes hommes, et tour à tour, de l'ombre il surgirait, et dans leurs regards, il voulait lire la meme souffrance qu'ils avaient semés.
Aucun ne sera épargné, chacun jusqu'au dernier.
La Sombre Dame crie, comme son fils jadis dans les flammes, comme elle ce soir dans cette maison.
Il prit le linge rougi par le sang recouvrant ce qui était son esperance dans les hommes.
Conformement aux conseils des sages, il incinera la dépouille et recommenca les memes gestes, ceux qu'un père ne peut oublier, une tombe aussi petite qu'un enfant.
Etrangement calme et posé, il revint à la maison où elle se reposait, mais alors qu'il s'appretait à entrer, il se surprit à fredonner un air triste et mélancolique.
Il comprit soudain que place était au silence, celui de l'ombre, celui du vengeur.
Toute la nuit durant, il la veilla, ne pouvant cesser de la dévisager, leurs mains unies, sous la protection des ombres et de la lune.
Le jour pointa timidement, comme s'il savait que ca présence signalait le départ de la chasse.
Il s'équipa de ses armes et armure, fit tourner une fois encore cette bague à son doigt, lui déposa le plus doux des baisers, et se fondit dans les ombres pour mieux frapper.
Par Sephi 0_o le 10/12/2002 Ã 18:10:23 (#2754024)
Par [Seypher] le 11/12/2002 Ã 21:14:00 (#2764407)
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