Le temps avait passé.

Par Calysta le 7/12/2002 à 19:34:38 (#2732893)

*Edit: Je me permet de remettre mon premier post avant pour plus de compréhension

http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?s=&threadid=124780

La suite de l'histoire, 4 messages plus bas*

Par Lina Hellsing le 7/12/2002 à 19:47:32 (#2732960)

:lit:

Par Goulum le 7/12/2002 à 19:59:51 (#2733027)

:lit: :lit:

Super :)

Par paneb/orcanie le 7/12/2002 à 20:15:46 (#2733120)

:lit:
bravo :)

Par Calysta le 8/12/2002 à 2:12:35 (#2734967)

Son absence était terrible, mais la guerre apportait la patience et le réconfort dans le sang. Les âmes des vaincus et des vainqueurs laissaient cette petite part d'eux-mêmes en moi.

Je dansais et dansais dans les plaines, les forêts et les monts.
Cette épée était ma force, mon aimée disparue, Patoucha, était ma volonté.
Hélas les jours passaient et je n'entendais que de moins en moins la voix de ma femme, ma soif de combat grandissait pourtant.
Moi, mon épée, était heureuse dans ce sang, mais mon esprit se vidait. Les images et les souvenirs s'effaçaient derrière un voile rouge.... Peut-être la folie.

Calysta s'endort et je vis. Moi, Graelaïm, soeur de sang et de mort, je vis. Je déchire les chairs et me délecte de leur être.

Sang, mort, larmes et désespoir.
Sang, mort, larmes et désespoir.

"Tu n'es que mon arme, tu es mienne"
Calysta ... Graelaïm, l'épée de sang... Qui tue? Qui danse?

Sang, mort, larmes et désespoir.

Tout s'enchaine et tourbillone. Le sang, la mort, les larmes et le désespoir. Ces sentiments lisibles sur les visages de ceux qui se dressent contre moi m'amusent et me réjouient.
Les combattants à mes cotés sont un aide appréciable. Des outils ... Ils répendent la mort. Et je danse dans ses mains. Mes mains...
Ces combattants étaient tout de même doués.
Earwin, Bowen, Vladd, et tant d'autres...

Et Elle... Cette jeune sicaire était étrange. Et dansait avec la mort et ses lames. Impressionnante de volonté.
Je la suivis durant son évolution aux travers des différents combats. Et il y en a eu tant. Je pris un plaisir différent à danser avec elle. Un plaisir immense.
Les ennemis tombaient ou nous balayaient, mais nous revenions toujours. Pour cette chose si admirable qu'est la mort.

Plus le temps passa, plus je me rapprochais d'elle. Un outil... Non ... Il y avait quelque chose d'autre qui m'attirait.
Je passais de long moment à l'observer. Elle était magnifique.
Sans m'en rendre compte, les voiles rouges s'affaiblissaient.

Sang, mort, larmes et désespoir.

Non ...

Sang, mort, larmes et désespoir.
Sang, mort, larmes et désespoir.

La voix était oppressante ... Ma soif grandissait à son écoute.
Le trouble montait encore et encore. J'étais fascinée par la jeune tueuse et par la Mort.

Sang, mort, larmes et désespoir.
Amour ...

Parmi ces mots, une voix plus faible se faisait entendre...
Amour...

Ma Patoucha ... Elle me parlait à nouveau ... L'amour, je l'avais déja oublié... Je la ressentais à nouveau en moi, elle qui m'a aimée au dela de la mort, était à mes cotés.
Aime la, libère toi, et laisse ton amour s'ouvrir

L'aimer, oui... Pourtant l'amour était déjà là. Assombri par ce sang, il avait naquis depuis quelques temps.

Sang, mort, larmes et désespoir.
Cet amour ne doit être. Il m'empechera de m'épanouir dans le sang.
Amour...
Cet amour est présent pourtant.

Graelaïm s'endort et je vis.
Cette jeune et jolie tueuse était à mes cotés. Ce fut une joie à chaque moment. Le temps passa, les combats de même. Et l'amour fut avouer. Elle est à présent mienne et je suis sienne.
Je suis heureuse maintenant.
Les pensées et les choses sont claires. Je désire offrir mon corps et mon âme à ma douce. Je n'ai plus autre souhait...
Les combats qui suivaient étaient heureux car mon aimée était là.
Elle est ma volonté et ma vie.

Le temps passe et les combats redoublent d'intensité. Les ennemis parcourent nos terres et pillent nos forts. Nous les reprenons encore et toujours. L'amour était le plus fort. il prenait la plus haute place dans mes priorités. Je devais tout ma sicaire. L'amour, la joie et le bonheur.

Mais les combats redoublaient encore. Nous ne prenions le temps pour nous meme. La survie du royaume quand bien est-il rempli d'illuminés et de laches était le plus important. Car dans ce royaume vit ma sicaire.

Nos journées étaient passées à combattre, nous n'étions pas toujours vainqueurs mais nous étions ensemble.
Puis la temps passa, l'amour passait après les combats. Le temps était à la défense.
Pour la premiere fois aujourd'hui je fus triste. Ma douce était déjà au combat, comme chaque jour avant et je devais la rejoindre.
Mais le doute naquit, non pas sur mon amour car il était immense, mais sur ma vie. Je lui ai voué mon être, elle m'offrait son coeur. Mais nous ne vivons que de guerre et de sang pour s'endormir de fatigue et reprendre le lendemain.

Le déclic se fit dans cette réflexion. L'attention avait baissé, car le milieu n'avait changé. Le sang était là du matin à la nuit. Le sang...

Et elle s'éveilla à nouveau.

Sang, mort, larmes et désespoir.
Sang, mort, larmes et désespoir.
Sang, mort, larmes et désespoir.

Oui ...

Par Lina Hellsing le 8/12/2002 à 2:16:35 (#2734997)

*Edit* ;)

Par Earwin le 8/12/2002 à 3:54:52 (#2735293)

Mes pats me portent rapidement en direction de Château Sauvage, une horde de guerriers sanguinaires dévaste nos terres en brûlant tout sur son passage.

Sang, terreur et disparition des êtres chers étaient les maîtres mots dans ce monde cruel. Pourtant je souri, heureuse de partir au combat avec mes fiers compagnons d’armes. Je tourne ma tête et aperçoit une Guerrière à la noble allure; Calysta me salua de son antique épée ornée de runes, dont la lame brillait du feu captif d’une étoile tombée.

Si nous étions tuées au cours de cette bataille, nous aurions la mort que nous désirons, nous avons étés élevées pour cela.

PS : bravo Calysta :amour:

Par Mejai le 8/12/2002 à 11:15:00 (#2735863)

:lit: :lit:
bravo, beau texte :)

Par Clemence/Orca le 9/12/2002 à 10:05:40 (#2742076)

Seule dans la Crypte je réfléchie aux récents évènements,les attaques incessantes des Hiberniens et la chasse aux pillards Midgariens ne m'ont pas laissés beaucoup de temps pour régler les affaires d'Ashassin.

Je sent une présence maléfique à mes cotés, je m'agenouille immédiatement. Mon Infernale Maîtresse est là

- Bonjour ma fille, comme tu le vois cela recommence encore une fois tu détruis tout

- Je ne comprend pas Maîtresse, tout étais parfait, ma vie, mon
amour. Je ne sais pas ce qu'il se passe mais je suis entrain de la perde

- C'est de ta faute ma fille tu n'ai pas faite pour aimer mais pour tuer. Tu ne peut que la détruire par ta présence. Tu est le Mal, tu est mon outil, tu est ma Tueuse. Trop longtemps ton amour pour cette femme t'a éloignée de moi et pour quelle récompense? Tu souffres encore et encore toi que j'avais immunisée à la souffrance.

- Mais je l'aime plus que tous. C'est cette guerre sans fin qui nous usent. Nous n'avons même plus le temps de nous embrasser et de nous aimer, toujours l'épée à la main, toujours la mort et le sang. Toujours ces batailles incessantes, moi qui ne connaissais pas la haine je hais maintenant ces peuples qui m'empêchent d'être heureuse.

- Clemence rappelles toi qui tu es

- Je sais Maîtresse je suis une Arme, je suis un Outil, je suis la Fleche tirée vers le coeur de vos Ennemis. Mais elle avais réussie à me convaincre que j'étais autre chose, quelque chose qu'on pouvais aimer.

- L'amour n'est pas pour toi. Bientôt elle fera comme Sirtakys et t'abandonneras tu n'y peut rien c'est ta destinée.

- NON! je me battrai, je lutterai, je ne la laisserai pas sombrer dans les Ténébres. Et si je n'y arrive pas alors oui je vous appartiendrais corps et âme afin que vous fassiez de moi le monstre qui détruiras les Hiberniens et les Midgariens

- Ma fille, je sais déjà ce qui va se passer et je serais la pour te prendre quand elle t'auras quittée.

Ma Maîtresse disparais

Je me relève et je prend mon épée, un espion m'a indiqué que des maraudeurs Midgariens sont sur nos terres. Une larme coule sur ma joue. Je met mon cuir noir et mon visage redevient impassible.

Trop longtemps Clémence s'est effacée pour laisser place a celle que j'étais avant.

Je suis de retour, sans pitié ni clémence.

Je suis une Arme, je suis un Outil
Je suis la Flèche tirée vers le coeur de ses Ennemis