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Fiction "POUR 1G2"

Par Morethil le 4/12/2002 à 19:35:31 (#2711862)

** Petite fiction "réaliste" inspiré par la conversation d'un mec dans un troquet, hier AM.
Comme toujours les retours sont bienvenues. Elle pourrait sûrement être encore travaillé (comme toutes), mais j'avais envie de vous la faire partager rapidement.
Pour l'orthographe, veuillez pardonner d'avance mes erreurs. ;)**

POUR 1G2

Monsieur Martin est un petit bonhomme sympathiques. Joufflue, grosse moustache, crâne dégarni sur le dessus, cheveux gris, petites lunettes rondes. Presque toujours habillé dune salopette ample. Il fait très exactement 1m74 et 3 millimètres.

Je le connais bien monsieur Martin, je laccompagne depuis sa naissance. Je suis là, derrière son dos, sur la gauche. Encore.

Cest un type joyeux monsieur Martin. Souriant, amical. Dès quil peux, il donne un coup de main. Les enfants ladorent. Pour eux, il est un peu comme un tonton, ou un grand père. Le genre qui rigole quand les gamins font une connerie, qui vous console quand vous êtes triste.
Il adore raconter des histoires monsieur Martin. Mais il ne ment pas. Il en fait un peu trop parfois, il sinvente des aventures. Mais tous le monde sait quil embellit ses contes pour faire plaisir aux enfants.
Il aime la bonne chair, Il aime inviter ses amis, et de temps en temps il passe un vendredi soir au bistrot du coin où il boit de la bière, mais jamais trop. Quand il sort le soir, il reviens toujours à minuit monsieur Martin. Il est très ponctuel. Et puis les Week-end il les passe avec sa femme. Cest un arrangement quils ont pris entre eux, pour avoir du temps à eux, dans leur petit pavillon de banlieue.
Monsieur Martin est chauffeur de poids lourd. Presque toute la semaine il est sur la route, alors quand ils reviens, il consacre un peu de temps à tous ceux qui lentourent.

Dhabitude il est gai monsieur Martin, mais depuis trois mois, tous les soirs, accoudé au comptoir du bistrot, il raconte son histoire au barman dun air terriblement triste.
Je le connais bien, monsieur Martin, et je sait que ce nest pas un coup de blues passager. Et puis jai vu ce qui lui est arrivé. Alors je le laisse raconter son histoire. De nouveau.

« Jétait chez moi, cétait vendredi soir, il était tard. Et là ya le téléphone qui sonne. Et ya ma femme qui répond. Elle me dit « cest ton patron ». Alors je décroche.
« Allô, Monsieur Martin ?
- Oui ?
- Jai besoin de vous ce soir, absolument.
- Mais il est tard monsieur.
- Il faut que vous veniez, je nai que vous sous la main.
- Et quand ?
- Ce soir, maintenant. Dans une heure »

Alors jy suis allé. Ho bordel, jaurai pas du décrocher. Jai pris ma voiture. Lautre voulait que jarrive rapidement, alors jai un peu dépassé Et ils étaient là : un car de flics. Ils mont arrêté, ils mont fait souffler. Javais 1 gramme 2.
Contravention, tribunal correctionnel, 3 mois de prison avec sursis. 3 mois de prison avec sursis ! Pour 1 gramme 2 ? Et retrait de permis. Ho, non de dieu, je suis pas un criminel »

Et il sest mis a pleurer, comme tous les soir, monsieur Martin. Toujours.

Je nai pas le droit de faire ça, mais je ne pouvait pas le laisser là. Normalement je me contente de suivre, de temps en temps je donne une impulsion. Je fait part de ma présence, et normalement pour les gens comme monsieur Martin, cest suffisent.
Ils sent que je suis là, et réagit, reprend goût a la vie. Se démène, malgré les difficultés, et sen sort. Mais là, ce soir, il ne sent plus rien. Il se contente de pleurer, à jamais.

Je nai pas envie de lemmener avec moi monsieur Martin, pas ce soir. Le temps viendra, je sait, mais pas ce soir. Cest un homme sympathique, qui à toujours aidé les autres, monsieur Martin, sans jamais en faire trop.
Alors ce soir, jais enfreint les règles. Je suis arrivé devant lui, je lai écouté, et je lui ais demandé.

« Quest ce que vous feriez si vous aviez une autre chance ?
- Jirai pas pardi ! »
Alors je lui ais donné une nouvelle chance.

Le téléphone sonne. Il est tard, monsieur Martin est dans son salon, et regarde une émission grand public sur la une. Le téléphone sonne. Sa femme, visible dans la cuisine, se dirige vers le combiné accroché au mur près de la porte. « Ne répond pas ! Laisse sonner ». Elle le regarde dun air curieux, mi intrigué, mi amusé. Le téléphone sonne. Elle décroche.
« Allô ? »
« Je ne suis pas là, dit lui que je ne suis pas là. » Elle ne comprend pas pourquoi.
- Cest ton patron, il veut te parler. » Au combiné : « Je vous le passe » A lui « Allez, arrête de faire lidiot, ça a lair important. » Il sest levé, stressé, et décroche le combiné dans le salon.
« Allô ?
- Monsieur Martin ? Cest Mansard à lappareil, George Alfred Mansard.
- Oui ? » Il est effrayé, il ne sait pas quoi faire.
« Jai besoin de vous ce soir, cest important.
- Je ne peut pas ce soir, désolé monsieur Mensard, je ne peux pas.
- Monsieur Martin, jai besoin de vous. Je nais que vous sous la main, ne me lâchez pas.
- Je ne peux pas, jai un peu trop bu je ne suis pas en état de conduire.
- Ne me lâchez pas monsieur Martin, cest votre boulot qui en dépend. Prenez un café fort, prenez des médocs, prenez ce que vous voulez, et venez ! » Et il raccroche.

Alors il y va monsieur Martin. Il explique à sa femme quil doit partir. Il lembrasse et lui souhaite bonne nuit. Il lui dit à plus tard.
Il a décidé de ne pas prendre lautoroute. Déviter le car de police. Il est prudent, alors il respecte la vitesse limite. Il est préoccupé, il est stressé. Il na pas vu la jeune fille traverser à bicyclette. Mais le choc la estomaqué. Le visage en sang de la fille sur le pare-brise lui fait tourner le volent. Et il na pas le réflexe déviter les arbres en contrebas. Il est mort monsieur Martin. Il ma rejoint. Pour toujours. Pour 1g2.

HC, Aka Morethil
(Convoyeur du Hasard.)

Par Obierwan MILKS le 10/12/2002 à 17:16:10 (#2753516)

pfiou... c'est... dur... oui c'est ça dur... mais très bien!

Emouvant... dur...

Merci pour ce moment d'émotion :merci:

Par Lumina le 10/12/2002 à 17:35:31 (#2753710)

:(

Par Tonton Cassius le 10/12/2002 à 18:52:45 (#2754476)

*clap clap clap* superbement tourné, tu as du talent.

Par jio le 10/12/2002 à 19:15:29 (#2754691)

jolie histoire. enfin façon de parler. émouvante :)

Par Bardiel Wyld le 10/12/2002 à 19:23:57 (#2754763)

Ma foi, je deviens vite fan de tes textes. Bien écrit. :)

Par Babahr le 10/12/2002 à 23:41:59 (#2756771)

J'aime :)

Par Jet le 10/12/2002 à 23:46:41 (#2756797)

j'ai lu aussi, pas mal :) , il s'appelle comment au fait le monsieur ? :D

Merci a tous :)

Par Morethil le 11/12/2002 à 1:05:28 (#2757188)

Merci beaucoup pour les commentaires sur cette nouvelles et sur les autres.
Vous l'avez sûrement compris, mais ça ne fait pas de mal de l'écrire clairement. Vos remarques est l'une de mes motivation principale dans le fait d'écrire ces nouvelles et de les poster ici, alors continuez sans vergogne ;)

Par Kikaro le 12/12/2002 à 13:42:19 (#2769254)

3eme que je lis,premier commentaire que je poste.


J'adore! Bien qu'il y ai de temps en temps une faute d'orthographe par ci par la le style est agréable :)
Continue!

Par Yeuse Azurée le 12/12/2002 à 13:46:35 (#2769282)

bravo :)

Par Leto, alias Funeste le 12/12/2002 à 16:56:35 (#2770892)

Ouais.

Un peu trop politiquement correct.

Sinon ça va.

Par Tonton Cassius le 12/12/2002 à 19:33:54 (#2772310)

Ce qui est aussi une grande marque de respect, on ne floode pas tes jolis posts...

Par Leto, alias Funeste le 12/12/2002 à 20:36:09 (#2772709)

Provient du message de Tonton Cassius
Ce qui est aussi une grande marque de respect, on ne floode pas tes jolis posts...


A qui s'adresse cette remarque dont le sens m'échappe quelque peu ?

@ Leto

Par Morethil le 12/12/2002 à 21:21:50 (#2773070)

Provient du message de Leto, alias Funeste
Ouais.
Un peu trop politiquement correct.


Et pourtant basé sur un fait réel, une conversation entendue à la sauvette au bar d'un troquet de banlieue. C'est là que ça fout les boules...
Ceci-dit, ça ne me dérange pas que ce soit, pour certains lecteurs, "politiquement correct" :)
Mais pour être franc, je pense que ton impression de "politiquement correct" vient directement de toi. Ca s'appelle un projection.
Et je ne te le reproche pas. D'ailleurs c'est aussi dans le but de réveiller ces projections chez les lecteurs que j'écris :)
Essaye de le lire sans projeter ta peur de l'endoctrinement, si tu a envie d'y voir autre chose. Ce qui n'est pas obligatoire.
Ou sinon, ce sera sûrement plus amusant, je t'invite à lire les autres nouvelles.

Pour la remarque de Tonton je pense qu'elle s'adressait a moi :)

@ Tonton : C'est vrai, je n'avais pas regardé ça sous cet angle ;)

Par Iko le 12/12/2002 à 21:30:49 (#2773140)

Tu ne veux pas nous refaire une vrai fiction et pas un truc qui ressemble à la virgule près* à un spot de la sécurité routière...


*(le monsieur gentil qui est, à l'insu de son plein grès, un tueur au volant tout en ayant toujours eu de bonnes intentions)

Par Yesha kroll le 12/12/2002 à 21:48:14 (#2773266)

*a tout lu :D *

c'est bien

dit tu ve me fair mes rédactions ? :)

Par Morethil le 12/12/2002 à 22:22:54 (#2773519)

Provient du message de Iko
Tu ne veux pas nous refaire une vrai fiction et pas un truc qui ressemble à la virgule près* à un spot de la sécurité routière...
*(le monsieur gentil qui est, à l'insu de son plein grès, un tueur au volant tout en ayant toujours eu de bonnes intentions)


Ta demande n'a pas vraiment de sens pour moi là, je t'avoue. Comme tu l'a sans doute remarqué, le monsieur gentil en question est constamment accompagné d'une ombre sur sa gauche, qui peut être, selon ce que tu veux y mettre : Un ange gardien, la mort, un esprit défunt, un simple ange, la conscience de M Martin, un sorte de maître du temps, le temps lui même, ou tous ce a quoi tu voudras l'identifier.
Donc en plus d'être une fiction (une histoire imaginé, et non réelle) c'est une nouvelle fantastique.

De plus M Martin bien que gentil est un peu influençable, ou peut être simplement endoctriné. Peut être plutôt que de voir un post pour la sécurité routière dans cette nouvelle, tu peux y lire une critique du système qui :
Non contant de donner 3 mois de prison avec sursis a un mec pour un excès de vitesse, lui retire son permis de conduire. Du coup, en plus de ne rien avoir a foutre des conséquences psychologique sur la personne qui s'est vu identifier "comme un criminel" perd au même moment son unique moyen de subsistance, puisqu'il est chauffeur de poids lourds. Bref, de superbes ingrédients pour provoquer une déprime, et a coup sur la ruine d'une vie.

tu peux aussi y lire la critique du patronat, a travers l'autorité du patron, qui malgré le fait que son employé ne soit pas en état de conduire le force a venir bosser : Justement pour conduire. Au mépris total de la sécurité de son employé, et tous ça pour ses propres benefs. Il va même jusqu'à utiliser la menace sur cette personne qu'il sait influençable.

Tu peux y voir une allégorie sur le destin. Une illustration de l'innéluctabilité du destin. Avec pour point d'appui le fait que même (la mort, un ange, le maître du temps, ou ce que tu y a placé comme narrateur) ne peux changer le cours de l'histoire.
Tu peux même aller jusqu'à imaginer que "ce qu'il se passe dans la vie de monsieur martin" est un avertissement du destin pour l'empêcher de crever sans tricher.

Tu peux même juste voir une simple critique de la soumission et de l'auto-apitoiement dont fait merveilleusement preuve M martin, a travers une histoire qui conclue sa vie "d'esclave du système". Sa vie qu'il n'a jamais réellement pris en main pour maîtriser son destin. Sa vie qu'il s'est "contenté" de copier sur les bonnes meurs, ou comme vous le dite "le politiquement correct".

Bref, quitte a chercher une interprétation et une morale, autant les chercher toutes, et choisir celle qui te plais le plus, et non celle qui te donnera l'occasion d'enclencher une lutte avec l'auteur (moi en l'occurrence), sous prétexte qu'il te fait "la morale".

Pour être franc avec toi, c'est guidé par toutes ces interprétation que j'ai construit "Pour 1G2".
D'ailleurs regarde un peu au delà des apparences :
Pour 1G2 = à Pour 1 gramme 2 en première lecture, mais surtout :
A pour 1 j'ai 2. Qui moi m'a inspiré quelque chose comme : Pour une vie j'ai eus 2 essais. D'où est partie toute la nouvelle.

Donc, comme Leto, je t'invite a lire les autres nouvelles et pourquoi pas à relire celle-là avec un point de vue différent.
Ca se trouve tu seras même capable de voir ta propre interprétation, inconnue pour moi même, et non l'une de celles que j'ai cité plus haut.

Bonne lecture.

Pour Morethil

Par Leto, alias Funeste le 12/12/2002 à 22:25:35 (#2773534)

Provient du message de Morethil
Et pourtant basé sur un fait réel, une conversation entendue à la sauvette au bar d'un troquet de banlieue. C'est là que ça fout les boules...
Ceci-dit, ça ne me dérange pas que ce soit, pour certains lecteurs, "politiquement correct" :)
Mais pour être franc, je pense que ton impression de "politiquement correct" vient directement de toi. Ca s'appelle un projection.
Et je ne te le reproche pas. D'ailleurs c'est aussi dans le but de réveiller ces projections chez les lecteurs que j'écris :)
Essaye de le lire sans projeter ta peur de l'endoctrinement, si tu a envie d'y voir autre chose. Ce qui n'est pas obligatoire.
Ou sinon, ce sera sûrement plus amusant, je t'invite à lire les autres nouvelles.



Bien, je vais me permettre d'expliciter mon idée puisqu'il semble que tu ne la saisisses pas dans son ensemble.

Etant moi même quelqu'un qui écrit des nouvelles de temps à autre (sans grande prétention d'ailleurs) par simple plaisir de poser sur le papier le fruit de ma folle imagination, il m'arrive de temps à autre de me questionner quant au sujet abordé par mon écrit.

Pour faire bref, je ne critique pas la technique, le récit est bien amené, on s'attache au pauvre monsieur Martin si intègre et qui menait une vie parfaitement intégrée dans la société et qui avait tout du futur papi sympa ( tu utilises parfaitement le cliché ici ).
Et quelle tristesse nous envahit lorsque malgré sa seconde chance, qu'il mérite assurément vu sa sympathie et sa bonne bouille, il n'écoute tjs pas et finit hélas par mourir en tuant une innocente jeune fille.
Mais derrière cette nouvelle, quel est le sujet abordé ? quel est l'engagement pris par l'auteur et dont la nouvelle en est en quelque sorte l'argument et l'exemple ?
En gros, quelles sont les idées défendues par l'auteur qui se doivent éloignées de l'opinion commune ?
-> Boire ou conduire, il faut choisir... ( la critique du patronnat, etc me semble être de l'ordre du détail)

Bon sang, tu t'engages vraiment là ! A la sécurité routière ils te prendront sans l'ombre d'une hésitation.

Quant à la peur de l'endoctrinement que tu m'attribues bien aisément, je ne vois pas ce qu'elle vient faire ici. Un adulte normalement constitué fait preuve d'une conscience critique suffisante pour distinguer un discours simplifié qui veut marquer, d'une sophisme sans fautes d'orthographes qu'un orateur habile tenterait de faire passer. Il me semble être normalement constitué :)

Pour autant ta nouvelle est plaisante et je suis persuadé que dans le cadre scolaire, un prof de français qui ferait abstraction des fautes mettrait avec plaisir une note correcte. Un prof de philo, non.

Par Morethil le 12/12/2002 à 22:48:54 (#2773702)

En l'occurrence je ne suis pas a l'école, je ne m'adresse pas a un prof de philo (pas en particulier en tous cas, même si il y en a peut être dans les lecteurs) mais a des lecteurs occasionnels avec qui je souhaite partager les divagation de mon imagination, si possible dans un soucis d'esthétique, d'émotivité, d'imprégnation, etc.
La première chose que je cherche a faire passer c'est l'émotion. Pour ce point tu dis que j'y suis parvenu.Merci de cet encouragement.

Pour le reste je ne souhaite pas partir dans un débat philosophique qui selon moi ne mènera nulle part.
Je donne, dans la mesure de mes moyens, des occasions à chaque lecteur de se forger sa propre interprétation d'où découle parfois des réflection qui leur sont personnelles.
Je ne prétend en aucun cas vouloir faire quelque chose de parfait. Je fait quelque chose (en écrivant et en postant ici ce que j'écris), c'est déjà beaucoup.

Au stade ou l'explication de texte est presque plus longue que le texte lui même, c'est de "l'enculage de mouche" comme disait l'une de mes ex. Donc pour ma part je vais stopper là :)

Par Iko le 12/12/2002 à 22:54:04 (#2773744)

Provient du message de Morethil
d'enclencher une lutte avec l'auteur (moi en l'occurrence), sous prétexte qu'il te fait "la morale".
Oula, je n'ai jamais voulu déclencher une lutte avec toi. J'ai simplement donné mon avis, libre à toi de l'ignorer complètement ou de le mépriser, mais je refuse catégoriquement l'idée de lutte.

Quant à tes nouvelles, je les ai presque toutes lues (sauf une). Et deux fois comme le 95% des textes que je lis et qui font moins que "trop de pages".

Pour les différentes morales, tu ne peux pas dire le contraire que ta "nouvelle" traite du problème de l'alcool au volant et des responsabilités personnelles (personnels, subies, etc). De plus si je l'ai comparée, sans volonté négative, à un spot de la sécurité routière c'est qu'effectivement, j'ai déjà vu un spot qui reprenait presque exactement l'histoire (sans le premier essai). C'était donc majoritairement une constatation.

Reste que cette histoire m'a laissé un goût de "déjà vu" qui m'a fortement dérangé. Mais mon avis vaut ce qu'il vaut.

Je trouve aussi qu'il y a un peu trop de réel dans cette nouvelle. Par là, j'entends tes remarques (C'est là que ça fout les boules...) et ta réaction un peu trop énergique. Bref, je te sens impliqué sentimentalement dans l'histoire et ça se sens dans le texte.

Naturellement, ce n'est pas parce que tu traites un sujet "bateau"qui te touche que tu ne devrais pas le faire.

Par Leto, alias Funeste le 12/12/2002 à 22:59:51 (#2773778)

Par professeur il fallait ici entendre celui qui fait appel à sa raison et la raison des autres pour faire passer une idée, un savoir, ...

Une dernière petite chose qui me turlupines un peu, lorsque tu dis "je souhaite partager les divagation de mon imagination, si possible dans un soucis d'esthétique, d'émotivité, d'imprégnation, etc." et "La première chose que je cherche a faire passer c'est l'émotion", je comprends cela ainsi : tu t'attaches plus à la forme qu'au fond, une jolie histoire mais histoire creuse ?
J'éspère que tu m'ôteras ce doute :)

Oui l'écriture est un travail rigoureux et difficile mais même si les lecteurs ne sont pas tjs d'accord avec (et c'est tant mieux), c'est avant tout gratifiant pour soi-même.

Iko a raison, ce n'est pas parce que le sujet nous semble banal que tu ne fais pas bien d'en parler.

Par S. Freud -INVISIBLE- le 12/12/2002 à 23:06:43 (#2773814)

S'eut été pire si il avait fauché quelques inoncents qui se promenaient sur le bord de la route, là on aurait vraiment chialé ...

Mais ne regrettez pas de ne pas avoir pleuré car ça arrive tous les jours, et des choses bien pires encore ...

Hélas Mr Martin il est pas le seul à être la victime du mauvais sort, il semble que ce soit le lot de pas mal de gens ... :(

Par S. Freud -INVISIBLE- le 12/12/2002 à 23:12:31 (#2773838)

Petite remarque pour Morethil :

Ne te soucie pas tant de l'avis des contradicteurs ... Tu n'as jamais prétendu faire la morale à qui que ce soit, ni aborder un sujet pour en défendre les tenants et aboutissants, tu ne fais qu'étales tes pensées, et ça personne n'a rien à en redire !

Tous ceux qui en rediraient quelque chose ne sont que les contestataires de leur propre incompétence, ignore les, et ne prends que ce qui est bon à prendre pour avancer, le reste, tu le leur laisse, ils en feront bien meilleurs choses que toi !

;)

Par Obierwan MILKS le 13/12/2002 à 1:06:41 (#2774462)

Provient du message de S. Freud -INVISIBLE-
Petite remarque pour Morethil :

Ne te soucie pas tant de l'avis des contradicteurs ... Tu n'as jamais prétendu faire la morale à qui que ce soit, ni aborder un sujet pour en défendre les tenants et aboutissants, tu ne fais qu'étales tes pensées, et ça personne n'a rien à en redire !

Tous ceux qui en rediraient quelque chose ne sont que les contestataires de leur propre incompétence, ignore les, et ne prends que ce qui est bon à prendre pour avancer, le reste, tu le leur laisse, ils en feront bien meilleurs choses que toi !

;)


Le docteur il a raison :)
J'approuve totalement :)

Et pis j'en veux d'autre moi :p

Par Yeuse Azurée le 13/12/2002 à 9:50:38 (#2775493)

tout à fait d'accord, l'écriture c'est un sentiment ou une idée à un moment ou à un autre, c'est très personnel !

On le fait partager et c'est tout.

:)

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