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Petit poème pour le fun
Par Morethil le 3/12/2002 Ă 20:34:53 (#2704660)
Toute la patience
Le chat sur son rebord de fenĂŞtre, Regardait deux pigeons dodus
Le mâle faisait une cour de prêtre, A la pigeonne, femelle joufflue.
Il entendait bien se la séduire (bande de petit dégoûtant !)
Et finir sa vie sans souffrir, entre des bras réconfortant.
Mais non je ne suis pas un traître, Je vous raconte lhistoire dun chat.
Lanimal, pensez-vous quil soit maître, Du trouble de son estomac ?
Le félin, donc sur son balcon, à la vue du plaisir, tremblait démois
Il préparait un coup à sa façon, un truc que seul savent faire les chats.
Dun bond vif, pensait-il, il voulait fondre sur sa proie,
Et égorger le volatile, pour mettre fin a ce débat.
Mais comme toujours le chat agile, avait pris un peu trop de temps
Le gros pigeon bien trop docile, navait pas vu venir le tranchant.
Dune flèche humaine dargent mortelle, il fut la triste victime,
Tendis que sa frêle tourterelle, prenait un envol légitime.
Le chat désormais pour manger, devrait se résoudre à mendier
Et de quelques os décharnés, il fut contraint de goûter
La morale de cette petite fable, si vraiment vous la cherchez,
Cest quil vaut mieux se mettre à table, sans perdre de temps à hésiter.
** Sur ce, A+ ;) **
Par Jet le 3/12/2002 Ă 20:38:38 (#2704687)
Exercisse (tirés du KaFkaïens)
Par Morethil le 4/12/2002 Ă 15:32:37 (#2709942)
Notre liste est composée des mots suivants :
humide / arrĂŞt / cabaret / vide
guide / carré / paquet / languide
espoir / tranchoir / pierre
mineur / valeur / lumière.
1er thème : L'aventure
Lhomme se laissait glisser sur les rivages humides
Lorsque soudain le fauve le mis en arrĂŞt
Il Ă©tait loin lanimal, dĂŞtre une bĂŞte de cabaret
Rugissement montrant la marque dune faim aVide.
Impossible dans sa gueule dy jeter le guide
Qui sétait écrasé dans une crevasse carré
La sueur sur son front coulait par paquet
Ses jambes replié emplie dune sensation languide.
Il ne voyait nulle part la trace dun espoir
Qui le sauverai peut ĂŞtre du gros chat aux tranchoirs
Dans un dernier sursaut il se saisit dune Pierre
Espérant dans un saut créer une distraction mineure
Mais le félin, de sa proie connaissait la valeur
Le coup de patte trancha, pour éteindre la lumière.
** et j'en profite pour remonter ce poste :p**
Tel un songe.
Par Morethil le 25/12/2002 Ă 20:32:04 (#2877735)
Tel un songe
Tel un oisillon chanteur,
NĂ©e dans un esprit volage,
Une main posée sur le cur,
Et la tĂŞte dans les nuages,
Il sen va de jour en jour,
Mue par un instinct sauvage.
A la recherche de lamour,
Sans concession ni partage,
Il Traque par mille détours,
Cherchant lâme sur échappée,
Il vogue ainsi sur les contours,
Dun bonheur presque imaginé.
Mais lâme sur est une ombre,
Une image surgie du passé,
Un filigrane de pénombre,
Dont le modèle sest lassé.
Et il sen va sans courage,
Lhomme Ă lamour mensonge,
Sans aucune trace de passage,
Pour toujours, Ă jamais, tel un songe.
Par Tenori le 26/12/2002 Ă 10:56:07 (#2880525)
Par Wadleight le 26/12/2002 Ă 14:22:14 (#2881796)
Surtout qu'il continue Ă rimer
:p
Même si le 2eme est sombre, j'ai adoré. Bravo :)
Par Tauren YATTA Rayloth le 26/12/2002 Ă 14:36:31 (#2881893)
Provient du message de Tenori
Je hais la poésie ... :enerve: D'ailleurs les profs de français m'ont toujours gonflés avec çà et continuent ... Si j'étais empereur du monde je la ferais interdire et condamnerais tous les " poètes " au bûcher !
O_o comme le faisait le petit autrichien moustachu brun au yeux noirs qui aimait les grand blond aux yeux bleus ?
J'espere que c'etait du second degré, ou involontaire ta phrase :doute:
Oui, je sais c'est ecris Poete, mais ca revient au meme, bruler les ecrit d'un ecrivan revient a bruler l'ecrivain pour ses ecrits.
Ps: Lit les Fleurs du Mal de Baudelaire, c'est superbe, y a des poemes bien glauques et bien noirs a coté d'autres magnifiques.
Tauren, qui voit le mal partout.
Par Morethil le 28/12/2002 Ă 7:07:58 (#2893782)
La science
Je veux bien croire Ă la science,
Comme lÂ’on pourrait croire en un dieu,
Mais s’il me faut pour ça prier
Dire des formules mathématique,
Passer son temps Ă psalmodier
Et dénigrer les hérétiques,
Je ne vois pas ou est la chance
QuÂ’estime avoir les bienheureux,
Qui louent du matin jusquÂ’au soir
Les très glorieux scientifiques,
En vénérant transi d’espoir
Compas, boussole et alambique.
JÂ’aime autant croire en la magie,
Cette mystérieuse connaissance,
Pour imaginer sans contrainte,
DĂ©passer les limites quantiques.
Pouvoir sans soif rĂŞver sans crainte,
Danser la nuit sous les tropiques,
Et mÂ’Ă©veiller empli d'envies,
Qui viendront combler ma conscience.
Noctambule
Par Morethil le 28/12/2002 Ă 7:34:11 (#2893803)
Noctambule
CÂ’est seulement quand vient le soir, Que mon esprit prend toutes ses aises.
Entre ses chants et un soupir, Glisse des rimes ostentatoires
Une idée surgie, un désire ? Et nul ne peut fermer la porte.
Il faut que mon âme s’emporte, et que je note ces fadaises.
Par Tenori le 28/12/2002 Ă 11:30:51 (#2894258)
Provient du message de Tauren YATTA Rayloth
O_o comme le faisait le petit autrichien moustachu brun au yeux noirs qui aimait les grand blond aux yeux bleus ?
J'espere que c'etait du second degré, ou involontaire ta phrase :doute:
Oui, je sais c'est ecris Poete, mais ca revient au meme, bruler les ecrit d'un ecrivan revient a bruler l'ecrivain pour ses ecrits.
Ps: Lit les Fleurs du Mal de Baudelaire, c'est superbe, y a des poemes bien glauques et bien noirs a coté d'autres magnifiques.
Tauren, qui voit le mal partout.
Bien sur que c'était du seconde degré ... ... ... J'ai lu les Fleurs du Mal ( j'étais obligé, mais je l'ai lu sérieusement ... ) et j'ai trouvé qu'il était abusé de faire lire des textes aussi déprimant à des collégiens dont la moitié étaient en pleine crise d'adolescence ( ce qui n'était pas et n'est toujours pas mon cas :D )
Par Ines / Amédée le 28/12/2002 à 13:07:15 (#2894796)
A nos vampires
Par Morethil le 17/1/2003 Ă 0:12:14 (#3038688)
QuÂ’une population qui expire,
Qui agonise sous les délires,
Par la faute dÂ’une troupe de vampires ?
Dites-moi ce qui pourrait ĂŞtre pire,
QuÂ’une civilisation qui soupire,
Dont le sang Ă jamais se retire,
Pour filer droit dans la bouche des vampires ?
Est-ce bien juste de sÂ’attendre au pire,
Quand on voit monter les foudres de lÂ’Ire,
Dans le cœur de ceux que déchirent,
Les crocs affamés des vampires ?
Attendez-vous Ă voir le pire,
Car chaque seconde qui se respire,
Pose sa marque sur l’homme sans désir,
Rongé par les griffes des vampires.
Sur vous désormais pour le pire,
Atrocité d’âmes mortes à bannir,
Minorité au pouvoir qui déchire,
Est marqué le sceau des vampires.
Et puisque vous ĂŞtes prĂŞt au pire,
QuÂ’en aucun lieu vous ne pourrez courir,
QuÂ’en nous tuant vous boirez Ă vomir,
Nous ne vous pleurerons pas, Vampire !
Coup de Foudre
Par Morethil le 17/1/2003 Ă 0:39:55 (#3038793)
Quand son seul objectif est de tÂ’illuminer.
Laisse tes sentiments résoudre, les énigmes sans palabres,
D’une émotion à vif, qui déchire le voile décolorée.
Oublie les craintes éveillées, les objections sans motif,
La peur au son macabre, que ton esprit voudrait recoudre,
Ecoute la vie tÂ’Ă©clairer, ton cÂśur devenir jouissif.
Puisque lÂ’autre nÂ’est pas un ladre, ne craint pas la foudre.
Par Xeen le 17/1/2003 Ă 2:00:25 (#3039070)
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