De quel côté du miroir sommes-nous?

Par Killashandra le 1/12/2002 à 16:07:29 (#2686058)

Durant toute sa vie, l’être humain n’a de cesse de se poser maintes questions. Durant toute sa vie, l’être humain n’a de cesse d’y répondre. Parfois, d’une manière judicieuse ; mais la plupart du temps se profile à l’horizon de sa compréhension l’image, une ébauche de réponse qu’il prend pour argent comptant, mais celle-ci n’est que le reflet de son désir. Celui-ci s’impose à lui sous bien des formes. Il apparaît… Il disparaît… Mais jamais, au grand jamais il ne disparaît totalement. Son désir remplace alors sa raison, il la surpasse. Sa raison finit par se confiner dans les tiroirs de ce formidable bureau qu’est notre cerveau. De celui-ci il ne possède malheureusement pas la clef, même si certain le prétendent. Ceux-ci en effet, ne lui on trouvé qu’un faible substitut. En vérité, la clef, qui pour chacun est différente, se trouve être cachée sous le pavillon de nos envies, avouées, conscientes; ou secrètes, inconscientes. C’est selon les cas.
Mais le désir de l’être humain, le désir profond, est d’atteindre l’idéal qu’il s’est fixé. Douce utopie, douce illusion qui ne lui apportera que désillusion. Parfois cette illusion semble palpable, concrète. Mais bien vite elle finit par se briser, tel un miroir projetant le reflet de notre personnalité. Le miroir ! Lui aussi n’est qu’illusion, ou tout du moins ce qu’il représente. A-t-on jamais essayé de le caresser, ce « miroir », au point de pouvoir prendre ce faible reflet entre nos mains fébriles ; au point que celui-ci se brise en un millier de particules se dispersant singulièrement sous notre regard empli d’incompréhension ; avons-nous déjà caressé ce miroir, l’avons-nous déjà caressé à en mourir, brisé… ?
Le « miroir » est le reflet de l’âme. L’âme serait-elle aussi peu réelle, aussi peu tangible que ce reflet nous le laisse croire ? Peut-être n’ouvrons nous pas assez nos yeux ; peut-être nous arrêtons-nous au simple reflet de notre désir conscient ; peut-être n’avons-nous pas besoin de miroir ; peut-être avons nous peur de voir ; peut-être utilise-t-on un mauvais miroir, celui des autres, de la société (c’est sans doute pour cela que nous sommes le reflet de celle-ci, ou le contraire...). Alors, si la réponse nous ne la trouvons pas chez les autres, trouvons la en nous.
Nous aspirons tous à la recherche du bien être, de l’harmonie ; Nous désirons tous abandonner notre état de chrysalide, et de prendre notre envol, tel le papillon qui déploie ses ailes pour la première fois, avec en lui l’assurance de nombreux autres vols. Mais à quel stade de la transformation sommes-nous ? Déjà cocon ? Cette prise de conscience nous permettra peut-être de le devenir ; ou encore, de nous gaver de la fraîche rosée d’une aube de printemps ensoleillée, volant de fleur en fleur…

Chaque jours que nous vivons, tâchons de le vivre pleinement. Chaque jours, essayons de repérer les signes. Tous les signes, même ceux qui nous semblent sans importance aucune, car il est judicieux de ne rien laisser passer, de ne rien laisser au hasard. C’est difficile, mais avec un peu d’exercice, nous y arriverons. Reste à savoir interpréter ces signes…
De quel côté du miroir sommes-nous ?


Lawrence.

Par Kébékoué -FCB- le 1/12/2002 à 16:19:08 (#2686108)

:lit:

De quel côté du miroir sommes-nous ?

Probablement le mauvais.

Re: De quel côté du miroir sommes-nous?

Par Kelem Khâl La'Ri le 1/12/2002 à 16:53:59 (#2686350)

Provient du message de Killashandra
De quel côté du miroir sommes-nous ?

Dans chacun des mille fragments brisés il y a bien longtemps et disséminés aux quatre vents.

Provient du message de Killashandra
De quel côté du miroir sommes-nous ?

Au dessus, à observer chacun des cotés du miroir.

Provient du message de Killashandra
De quel côté du miroir sommes-nous ?

Aucun des deux cotés, je suis le miroir.

Curieusement, ça me rappelle la question "Pourquoi le poulet traverse-t-il la route ?", allez savoir pourquoi :rolleyes: ...

Re: De quel côté du miroir sommes-nous?

Par Sans Coeur le 1/12/2002 à 20:51:23 (#2688170)

Provient du message de Dworkyn
et de prendre notre envol, tel le papillon qui déploie ses ailes pour la première fois, avec en lui lassurance de nombreux autres vols.

N'y a t-il pas une contradiction ?

Par Dworkyn le 1/12/2002 à 20:54:44 (#2688203)

Aucune contradiction. Ce n'est pas parce que tu fais une chose pour la première fois, que soit tu manques d'assurance, ou que soit tu ne puisses être un peu visionaire et penser que tu le referas.

La première fois que j'ai mangé une tartine au beurre de cacahuète, plein d'assurance, je me suis promis de recommencer dés que j'en aurais l'occasion !! :D

Par Zdravo, le le 1/12/2002 à 21:05:33 (#2688319)

De quel côté du miroir sommes-nous ?

heuu... depuis que le Mirroir de la réalité est été brisé par shanoir.... je suis sur le Mirroir Quies....


Quoi ?! :doute:
J'ai dit une bétiseuuuh ?! :monstre: :doute:

Par Sans Coeur le 1/12/2002 à 21:24:23 (#2688521)

Aucune contradiction. Ce n'est pas parce que tu fais une chose pour la première fois, que soit tu manques d'assurance, ou que soit tu ne puisses être un peu visionaire et penser que tu le referas.

Certes. Mais la tournure de ta phrase ne laissait que penser au sens premier.

tel le papillon qui déploie ses ailes pour la première fois, avec en lui lassurance de nombreux autres vols.

Pour moi, je le redis, la façon dont c'est rédigé, (cette tournure j'en dis, sinon, tout le texte est bien écrit)
S'il déploie ses ailes pour la première fois, il n'a donc pas pu avoir de l'assurance pour de nombreux autres vols. A moins que ces "vols" ne soient juste imaginés, par des rêves.

Mais va t-en savoir si les papillons ont une inconscient leur permettant de rêver... :monstre: