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Les larmes du Poète.

Par Sombre Syr le 30/11/2002 Ă  8:08:58 (#2677534)

Ainsi est la fin d’une histoire qui jamais ne commença. Les murs s’effritent mais ne tombent pas, l’espoir qu’un jour le monde change, chaque heure s’amenuise, à mesure que s’éloigne au loin la muse du Poète.

« …Ô! toi Poète, chante ce que je ne puis dire,
Joue-moi lÂ’Amour, quÂ’enfin je cesse de fuir,
Laisse-moi me noyer dans ces yeux magnifiques,
Ouïr la mélopée du cœur, cette douce musique…

…Si toi poète, un jour tu m’enseignes
A faire taire Ă  jamais ce cÂśur qui saigne
Promet-moi que les vers quÂ’un jour tu Ă©crivis
Peur, haine, tristesse et cÂśur meurtri
Ces mots terribles dÂ’un amour impossible
Promet-moi que je nÂ’en fus pas la cibleÂ…

A quoi sert donc le cœur s’il n’appartient qu’à soit, à quoi bon le faire battre si nous sommes les seuls à l’attendre gémir, il n’existe qu’un cri et personne ne l’entend.
-Aujourd’hui, belle étoile, je te dis adieu, où que tu sois, où que tu ailles, destin mêlés, quête inachevée, chacun de notre côté.

…Aujourd’hui, je sais poète
Grâce à toi je comprends mieux
QuÂ’il nÂ’existe point de lieu
OĂą convolent heureux les ĂŞtres

CÂ’est pour cela quÂ’aujourdÂ’hui
JÂ’implore ta sagesse
Pour quitter cette nuit
Me sauver de ma tristesse

Puissent tes yeux de verres
A jamais endormis
Guider mon cÂśur amer
Vers une plus belle vie. »


Syr de Melyn est mort, que s’éveille le Prophète, l’Artisan de l’avenir, le disciple de l’Eveil…

Par Cynthea VahlenKendel le 30/11/2002 Ă  10:40:41 (#2677874)

Elle n'avait à leur encontre plus de colère , ni de haine...ils avaient choisit la servitude d'une entité qui reniait les valeurs humaines...
Ces hommes et ces femmes qu'elle avaient farouchement affronté au cours de sa vie, n'étaient qu'hommes et femme qui avaient choisit la fatalité et s'étaient détourné d'une vie humaine pourvu d'émotions humaines pour servir une pureté stérile, dépourvue d'âme...pour servir le néant.
Elle ne se réjouissait pas à la mort d'un des leurs et s'étonna même d'éprouver de la tristesse...
Cet homme avait vécu sans avoir connu les joies et les peines qu'offraient la vie...préférant vivre dans un fatalisme qui lui était propre.
Elle les comprenait un peu mieux à présent...la venue du premier né eut au moins cet effet...il enleva la haine qu'elle avait eu au cours de son existence vis à vis de ceux qui avaient choisit de servir l'Haruspice...
Elle avait enfin compris...ils n'étaient que des hommes et des femmes comme les autres qui eux aussi seraient anéantis...car eux aussi portaient les chaines de la servitude du fils de celui qu'ils avaient combattus pendant des siècles de génération en génération...

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