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L'eclat de la Lune sur StoneCrest
Par Alanis Lyn le 28/11/2002 à 23:18:54 (#2668310)
Les deux gardes s'éloignent, délaissant le corps inerte qu'ils viennent d'attacher en évidence à un anneau du rempart.
Deux pauvres bougres qui passent par là sont témoins de la scène, s'arrêtant un instant non loin de la frêle silhouette inanimée.
- Qui c'est elle ?
- Hey, c'est la conseillère de LightHaven !
- T'es sur ?
- Ouaip... La fiancée du Baron, même.
- Mon frère, l'est dans la garde Kardorienne, l'a entendu dire qu'y a eu une tentative d'assassinat cont' le Heraut Toelrod. C'tait une officielle qu'a fait l'coup qu'il a dit mon frère. C'est p'tet elle.
- J'ai entendu ça ouais... Y en a qui disent qu'il a été mortellement blessé, l'Toelrod. Elle l'a tué tu crois ?
- Tu rêves, j'pas entendu ça moi... Mais elle a essayé, ouais, j'crois bin qu'c'est elle, si elle est ici.
- Une 'tite jeune fille comme ça ? 'sont fous d'l'envoyer elle... l'avait aucune chance...
- Bah ouais... s'est tuée toute seule quand ça a mal tourné, 'parait, 'vec son arme empoisonnée.
- L'a évité la torture au moins. Mais t'es sur qu'elle est morte ?... *puis, encouragé par l'absence de garde* Viens on va voir.
- Bah oui l'est toute morte hein...
- Ouaip, déjà rigide et tout... Joli minois, quel gâchis.
- Ouais, j'y aurais vu un autre usage moi. Kardor et ses guerres, là, ça nous laisse qu'des cadavres...
- Tais-toi donc, tu vas nous attirer des ennuis... Barrons-nous.
Et il ne reste sur la place que le corps d'une jeune fille, dont la silhouette sombre se détache tristement sur les pierres du rempart, pantin frêle et désarticulé. L'éclat de la lune rehausse son teint blafard, et le contraste d'une trainée de sang vermeille au coin de ses lèvres si fines, auréolant d'un éclat argenté les mèches blondes figées sur un visage presque serein.
Libre enfin.
Par Souvenir de Mekere le 29/11/2002 à 11:04:58 (#2670583)
Personne ne mérite de rester sur le pavé..
C'est sans dire un mot que mekere emmène ce corps a l'endroit ou tout peut arriver.. le cercle de Sélène..
Correspondance
Par Nuit d'onyx le 30/11/2002 à 18:14:48 (#2680749)
Oh et puis c'est décidé, il glisserait la lettre sous la porte de la maison du Baron, tout simplement.
Une missive où son destinataire pourra lire ces quelques mots...
Warek,
Si tu reçois cette lettre, c'est que j'aurai échoué. Peut-etre suis-je trop ambitieuse, peut-être suis-je inconsciente, mais éviter une guerre ne vaut-il pas de risquer une vie ?
Pardonne-moi de t'abandonner, il n'y aura pas de mariage finalement, plus de vie à partager. Telle est la cruauté de l'amour.
Ne me pleure pas de trop, mon aimé. Si le destin en a voulu ainsi, c'est que je ne suis pas digne de ton amour, et j'aurais fait une bien piètre épouse.
Soit heureux. Je t'ai si peu connu finalement, et ton passé me restera un mystère tout comme ces choses que tu ne me diras jamais maintenant. Mais tu as cette grandeur et cette bonté en toi, et ma reconnaissance pour ce que tu as fait pour moi. Je te souhaite de satisfaire encore et encore ta soif de connaissance, je te souhaite de toujours trouver ta route à la croisée des chemins (parfois il n'y a pas de croisée, seulement une voie imposée à nous), je te souhaite qu'elle te mène au bonheur que tu mérites.
Je t'aime.
- Alanis -
Correspondance
Par Nuit Ombres le 1/12/2002 à 1:35:52 (#2683048)
Et bien plus à son future lecteur :
Nirthael,
Le songe qu'a été ma vie s'achève à l'image d'un réveil trop brutal, et je dois vous demander de me pardonner, en Son nom, de ne pouvoir continuer à La servir et d'abandonner la charge qui m'a été confiée.
A défaut de vivre encore pour Elle, je vais tacher de mourir pour Elle, ou du moins de contribuer par mon ultime effort à alléger un fléau qui impacte nos frères et soeurs.
Aussi, pleurez mon échec si j'échoue, mais ne pleurez pas ma mort, elle est déjà écrite.
Pardonnez-moi aussi ma froideur parfois, pardonnez-moi la distance que j'ai mis entre nous, pardonnez-moi de n'avoir formulé mes sentiments. Vous avez été un guide pour moi sur ces terres, une lueur d'espoir, l'image réconfortante de Ses ombres, et plus encore. Pardonnez moi d'avoir caché derrière l'écran des rêves l'étendue de l'affection, de l'attachement et de la tendresse que je vous portais. Car d'autres sentiments plus puissants encore vibraient en moi en l'honneur d'un autre, et ils m'ont menée à ma perte, comme je l'ai je pense toujours pressenti. Puisse Sélène vous épargner les tragédies de l'amour, Nirthael, il est le seul danger dont Ses ombres n'ont pas pu me protéger.
Transmettez mes pensées chaleureuses à nos frères et soeur de foi. Ils ont été ma famille alors que j'étais seule en ce monde, et je n'ai pas les mots pour exprimer ma reconnaissance pour leur confiance, leur accueil, leur attention.
Qu'Elle vous accompagne, au delà des rêves et des ombres. Puisse-t-Elle toujours veiller sur vous, Nirthael.
- Alanis -
PS : J'espère que Berethan Nyrh vous a contacté (vous ou une autre personne du culte), sinon rappelez-lui ma demande.
Par Kehldarin Osten le 1/12/2002 à 2:27:21 (#2683273)
Par Xam le 1/12/2002 à 10:40:46 (#2684029)
Obscur crépuscule.
Par Ombre Nuit le 1/12/2002 à 13:46:28 (#2685104)
Lhistoire se répète, elle me la susurré. Je pensais avoir la force daccepter ce nouveau Cormyr. (mais combien de temps.. ? tout brûle, déjà) Je pensais avoir la foi nécessaire... la foi en Elles... Mais il ne suffit pas de penser. Comment ai-je pu laisser mes sentiments occuper une part si grande de ma nouvelle vie ? Je ne le regrette même pas... (et pourtant, qui eût cru que lon pouvait avoir si chaud ?) Jai aimé pour deux, car sûrement un impossible nest pas assez. De toute façon, quelle différence ? Tout seffondre, peu à peu, mais trop vite, et même ce que je considérais comme des ruines vient encore à se délabrer... (le brasier, plus vif, plus intense, cette fièvre...) Jai perdu mon passé, ma place, mon pouvoir, ma foi et tout ce qui comptait... Toutes ces nuits, jai cru, jai espéré, jai souhaité que mes sentiments suffisent à me porter encore. Et tant qua duré ce rêve, jai été heureux, véritablement, nourri des chimères qui me laissaient croire que je nétais pas seul au milieu des cendres du passé. (oh, ce feu dans tout mon corps, mon ventre...)
Laube nest pas encore là, je le sais. Jentends la nuit battre sourdement, comme un cur ému et engourdi... poum.. poum.... poum.... toum.... poum toum poum..... Jai envie dune pomme, une pomme dont je naurais pas à examiner les pépins. (il fait trop chaud pour manger... bien trop chaud...) Une pomme avant laube... Une pomme qui ricoche sur leau, encore et encore... plic.. plic.. plic.. plic.. La nuit est si belle, et Son voile masque les apparences, jusquà les faire mirages, au point de nous tromper. Elle nous parle à lâme, pour endormir nos retenues... poum... poum... poum...... toum tom! toum.... toum.... Comme une rumeur qui enfle (et lincendie me consume tout entier...), un rongeur qui détale, une branche qui gémit, et cette hulotte, de loin en loin, me berce... Est-il permis dautant aimer.. ? Un peu de fraise, que lon écrase soigneusement, tout au fond du verre... (ma tête est en feu !) Un peu de lait, touillé avec la cuillère... (à laide, à laide !) Le bonheur, effilé comme une flèche, doux comme un sourire... Derniers ricochets sur le lac... plic.. plic.. plic.. la pomme peut-elle tomber entre les pierres.. ? un dernier souhait... (mais mon sang bout, pourquoi bout-il.. ?) et la guillotine sabat sur mon crâne... pourquoi ne peut-elle pas me couper en deux.. ? une moitié pour chacun de vous deux... mais la nuit ne veut pas... elle moublie, elle séloigne... toum..... toum..... toum... poum....... poum...... poum....... pas le silence, pas déjà... (oh, mais pourquoi si chaud !) il faut un nom... pour la boisson mystère... avant laube... aidez-moi... (mes larmes brûlent !) « le dernier souffle ».. ? douce gorgée dun ultime breuvage... « lEtoile et la Lune ».. ? mon étoile et ma lune... comme je vous pleure... (les flammes, les flammes !) comme je vous aime... (ce nest pas un feu...) ultime breuvage... (poison... poison...) laube est là...
La mort, cest un peu comme le sommeil...
http://membres.lycos.fr/zimage/ombrenuit.jpg
Mort vivant...
Par Béréthan le 2/12/2002 à 1:24:58 (#2690121)
Et cest sur la plus belle des toiles, peinte à même le ciel par le plus grand des artistes, que jai la chance douvrir les yeux. Les tons bleutés chassent lentement leurs homologues orangés, tandis que mon esprit séveil tranquillement sur un nouveau jour. Je reste contemplatif un moment. Cest beau. Cest beau, mais il est déjà temps de se lever. Jai rendez vous avec Gadjio à la taverne, cest aujourdhui quil doit me montrer sa nouvelle boisson Mystère. Il mattend avant louverture, car Il veut me la faire goûter avant de la proposer aux clients. Rien quà lidée dêtre le cobaye de cette expérience, jen salive d'avance.
Apres mêtre rapidement habillé, je sors de la cabane où jai passé la nuit. Et comme à chaque fois, cest une véritable symphonie de chants et de senteurs qui accompagne ma descente du vieux chêne. Les oiseaux se surpassent aujourdhui, et mont lair particulièrement joyeux, et que dire de la flore, qui semble naturellement leur emboîter le pas. Peut être est-ce mon humeur qui est communicative, allez savoir. Cest agréable de dormir en forêt, quelle magnifique idée il a eu délire domicile ici. Cest fou comme le simple fait de parcourir ce petit bout de chemin entre ici et la ville, en compagnie des milles et unes richesses boisées, peut suffire à memplir de joie chaque matin.
LightHaven est calme à l'aube. Les maisons sont assoupies, et seuls quelques rares âmes saffairent ici ou là, peaufinant le maquillage de dame ville avant son entrée en scène, effaçant chaque matin les blessures de la veille, lui donnant chaque matin l'éclat des premiers jours. La rosée rend sa peau douce et fraîche, et le soleil maintenant haut lui donne ce visage lumineux que seules savent avoir les plus belles femmes au réveil. Je dépose un dernier regard plein de tendresse au dehors avant de lentement tourner la poignée de la taverne, et dentrer.
Je suis accueillit par le sourire charmeur et malicieux dun Gadjio visiblement en train de mettre la dernière touche à son breuvage secret. Tellement secret quil ne peut sempêcher de faire de son bras le coffre fort gardien de ce trésor, comme si mon simple regard pouvait suffire à en dérober les Mystères. Mystères qui furent de toute façon bien vite élucidés, après que mes papilles gustatives aient rassemblé les premiers indices, dont lanalyse donna à mon enquête la conclusion qui simposait, et qui entre nous fut loin de me surprendre : Somptueux.
Et ce nest pas linspectrice Alanis, qui mena une contre-enquête peu après la mienne, qui me contredira. Elle exigea même lautopsie complète du cadavre avant de vouloir se prononcer avec certitude. En gentleman que je suis, je lui ai bien entendu immédiatement proposé mon aide. Etrangement, Gadjio aussi se sentit soudain lâme dun détective, et cest finalement autour de trois verres et de bien des rires que linvestigation prit fin. Au final, nous fûmes tous unanimes : le breuvage Mystère est tout simplement divinement Somptueux.
Et voilà, les trois compères enfin réunis, la journée pouvait suivre joyeusement son long fleuve tranquille. Nous pouvions nous laisser aller aux multiples frasques dont nous avions désormais lhabitude. Cet arbre au tronc vigoureux gardera longtemps les stigmates des flèches que je su lui décocher, mais il arborera aussi longtemps un sourire moqueur et amusé, en repensant aux taquineries pleines daffections dont je pouvais être la victime lorsque, par chance, il se trouvait épargné. Le Lac dArgent, quant à lui, restera à jamais le dépositaire de nos souhaits les plus intimes, et le vent portera loin les échos cristallins des ondelettes sur sa peau lisse et fragile
Et que dire du vieux chêne et sa cabane ! Ah, s'il parlait, il en aurait des choses à raconter.
Le soir finalement arrive, et lastre Lunaire est déjà haut dans le ciel alors que nous nous résignons à nous séparer. Jai la tête encore pleine de souvenirs de cette journée passée, comme autant de gouttes deau dans un Ocean de bonheur, des gouttes deau simples, des gouttes deau belles, des gouttes deau simplement belles
Jai trouvé ce petit rien qui fait toute la différence, cet équilibre fragile et magique, qui sublime le quotidien, au point de nous rendre impatient du lendemain.
Oh oui, vivement demain...
Demain...
Je me réveil en sursaut !
Mes yeux s'ouvre brutalement sur la crypte de LightHaven, là où j'ai passé la nuit...
Je suis en sueur
mais jai froid
jai froid dans le corps et le cur
Horrible cauchemar
quand cesseras tu de me poursuivre ?
...
Je me redresse difficilement, et regarde au dehors...
Le soleil se lève
Et la vie prend fin.
Par Warek SethDae le 2/12/2002 à 12:42:13 (#2692171)
Mon cur me fait terriblement mal, son cur devrais je dire.
Seth toi qui ma montré la violence toi qui a fait de moi un être violent et sanguinaire. Toi qui a été la main, lépée au dessus de ma tête toute ma jeunesse.
Mon seul refuge était les accords si tendre qui sortaient de la harpe de Mère. Dae, toi la tendre femme, je te regardais des heures sans bouger pour ne pas que tu sentes ma présence dans la pièce. Tes yeux pâles, vides de regard, toujours perdu dans le vide, ta seule lumière, la musique de cette harpe. Cétait aussi devenu la mienne, les coups de père avait fait de moi un homme fort, et même si la haine et la rage pouvait guider mes actes. Cétait lamour que tu transmettais par les mélodies qui guidaient mon cur.
Les années ont passées jamais je ne tai revu mère, et père venait de resurgir des méandres de mes souvenirs. Il cétait fait bien moins violent avec le temps du moins il utilisait sa rage et sa haine sur autres choses que ses proches. Javais à cette époque besoin dun homme de confiance, dun homme puissant et charismatique pour prendre en charge la milice dHavreClair. Et père aurai fait parfaitement laffaire. Sous le nom de Kether il pu commencer a mettre en place tout la garde. Malheureusement, la trame décida de nous appeler pour te rejoindre mère. Moi qui te croyais morte depuis tant dannée, je nespérais plus te voir. Jai tant souhaité réentendre un jour les accords sous tes doigts fins et agiles. Tu nétais plus la belle jeune fille de mes souvenirs, mais le charme tentourait encore. Et la grâce ne tavait pas abandonnée. Puis, avant que nous ayons pus profiter dainsi nous retrouver tout trois comme par le passé, vous vous êtes tout deux éloignés. Ce fut la dernière fois où je pu voir vos corps se mouvoir.
De nouveaux les flammes, douloureuses, bras de feu broyant tout sur leurs passages. Vos mains étaient lié comme jamais je navais pu les voir auparavant, si proche. Cest à la fin de votre vie que vous vous êtes pardonné. Mère jaurai tant aimé que tu puisses me voir de tes propres yeux, que tu vois lhomme que jétais devenu. Tant de temps se sont écoulé.
Sursaut, sueur, je me réveil dans les bois. Père, devrais je plutôt dire Kether,
était aussi éveillé, il regardait le ciel. Le jour nétait pas encore levé que déjà nous plions le camp pour reprendre route vers le nord. Je ne savais pas où nous allions, ni vers quel destin je mapprochais.
Je sors de mes pensées pour sortir prendre lair, Alanis, nest pas encore rentrée, elle qui est toujours la à mon réveil. Jouvre doucement la porte, ma main se crispe sur le parchemin
Par Warek SethDae le 2/12/2002 à 12:55:00 (#2692266)
Par Nugygjim Hyny le 2/12/2002 à 13:29:17 (#2692507)
Le Duché.... Il le traverse en toute quiétude..... Quelques bon a rien tente de brigander encore quelques voyageur..... Il les chassent vite fait bien fait..... Qu'on ne touche pas a "son" Duché.... Au Duché du Seul Noble digne....... Sa demeure..... Sa ville d'acceuille..... Non... Personne n'y touchera.....
Pas comme la Baronnie sur laquelle il pénètre.... Cette Baronnie laisser a l'abandon par son incapable Baron.... Toujours absent..... Aucune organisation..... Un Capitaine de Milice nommé qui disparait trois jours apres..... Des gardes ignorants jusqu'au limite de cette Baronie.... Un régent..... Komrad..... Ah... Komrad..... Que tu ne fusse pas aussi aveugle..... Que ta folie n'eu pas atteind Berethan..... Komrad.... Tu as inculqué a ta propre chair la facon de jugé sans connaitre... jugé sur des apparences... au lieu de chercher a savoir..... Comme il a été décu ce jour où il lui a demander de partir sur des ouï dire de cette espionne.... cette Alanis..... il se demande bien d'ailleur où elle est..... Cela fait longtemps qu'il ne l'avait senti errer parmis les ethers en quête d'information sans doute.... Qu'elle aille au diable....
Lighthaven..... Darkfang... Toujours là..... A veiller sur la Ville.... Murmuntag.... Aussi vaillant.... Comme ils ont bien combattu lors de l'invasion des morts vivants.... Murmuntag féroce comme un Orc.... Darkfang brulant chaque lambeau de bandelette..... Deux aides précieuse face aux invocation de Tracrod.... Aaah... Tracrod.... Comme j'aimerais lui parler a nouveau.... Surement aurions nous beaucoup de choses a nous reveler..... Je lui apprendrais que sans Syl il ne peu se surpasser..... Il m'apprendrais ce qu'il a pu découvrir sur les terres de Kardor où l'Art n'est pas réprimander.....
Tiens... La maison du Baron.... On dirais que la porte est entre-ouverte..... Surement des voleurs.... Lui qui est constemment absent... Ca lui apprendra..... On dirait des bottes.....
Au bout des bottes, un mollet dénuder de sa robe.... puis la robe... et sous la robe, ou du moin, a l'interieur.... un corps.... Il s'approche..... Une main crispé sur un parchemin.... Une sorte de Carnet a coter du corps...
Sans preter attention au corps, il mis le carnet dans son sac et se saisi du parchemin et le lis....
Impassible, il retourne le corps.... et vois le Baron.... Mort.... Il l'observe un moment en silence..... Aucun doute.... Une crise Cardiaque.... Surement ce parchemin..... Etais ce vraiment elle qui l'avait ecrit ? On ne le saura sans doute pas....
Il prend le corps sur son Epaule..... Et ressort de la masure....
Surement que s'il avait eu plus de foi en Syl, il l'aurait sauvé.... Il aurait pu le rammener a la vie..... Il n'etait pas encore trop tard pour lui..... Mais il ne le méritait pas.... Sa foi était médiocre, comme sa noblionnerie sur la baronnie.....
Il marcha, droit, jusqu'a la place de la fontaine..... Il traca quelque Runes dans les airs, et disparu.....
Quelques instant plus tard.... Il etait au chateau du Roy..... A l'entrer, les gardes le dévisagerent... Voyant un cadavre sur son épaules, ils le stoppèrent..... Un leger rictus sur ses levres, il posa le cadavre a terre.... Découvrant le visage de quelques meches de cheveux....
Les gardes reconnurent le Baron.....
_ Il est mort d'une crise cardiaque dans sa demeure..... Je le ferais savoir rassurez vous.... *amusé* Cela ne changera pas grand chose au demeurant dans la ville de Lighthaven..... Enfin.... Voyez avec le Maitre d'Arme et le Chambellan... Peut etre ont ils l'intentions de bel et bien laisser la baronnie a Kardor, malgré les batailles que le peuple a mener pour la sauvé.....
Les gardes fronceres les sourcils à ses mots..... Mais abasourdie encore par le corps inerte gisant à terre.... Il ne remarquèrent que trop tard la disparition de Nugygjim......
Par Ombre Nuit le 2/12/2002 à 21:47:37 (#2696983)
Je sens mon esprit sengourdir alors que les secondes sétirent en interminables minutes, que je suis depuis longtemps incapable de compter. Mon corps est froid, glacé, et comme nimbé dune brume qui isole mes sens du monde des vivants. Jentends des bruits, parfois, dans des sursauts de conscience, des bruits lointains et étouffés. Combien de temps avant que la vie ne mabandonne complètement ? Mes pensées peuvent encore errer, insouciantes de leur fin imminente, cela na pas grande importance. Comme les luttes des hommes et leurs jeux de pouvoir et dorgueil me paraissent dérisoires, à présent... Je ne pensais pas que le corps était encore capable de réfléchir, même un peu, une fois le cur stoppé. Il vient des sons assourdis, parfois, et je ne sais les comprendre. Cest... une mélodie familière et abstraite... Les derniers reflets dune vie que jai chérie et haïe. Tout de même, il demeure certains motifs, certains échos, si... Berethan. Cest sa voix. Ou son rire. Ou ses pleurs. Je ne sais pas... Mais cest lui, il est là, je lentends. Bien sûr, la belladone provoque des hallucinations, et pourtant... je suis certain que je ne délire pas ; cest quelque chose quon ne peut imiter. Oh, Sélène, Syl, accordez-moi quelques forces encore, concédez-moi un dernier répit... Combien jaimerais tenir ses mains une dernière fois dans les miennes, sentir la chaleur de son corps contre le mien, avant que tout soit fini... Il est trop tard, bien trop tard.
Tout sest peu à peu ralenti, comme si le temps aller bientôt sarrêter. Le silence est venu progressivement, sans que vraiment je ne le remarque, comme la tombée de la nuit, et les derniers échos se sont estompés avec mes lambeaux de conscience. Lentement, depuis mon nez qui ne respire plus depuis de longues heures, une sensation se traîne jusquau fond de mon crâne, le mirage dune odeur, lillusion dun arôme impossible à nommer. Cest elle. Elle est venue. Jusquici. Alanis. Je veux mimaginer son sourire, je veux voir en rêve un dernier de ses regards, mais même cela mest interdit. Je nexiste presque plus, poussière dun esprit détruit. Je sais que lodeur va seffacer, comme les voix, comme les sons. Et ce que je ressens est presque de la peur. Oh quelle erreur... Un geste de passion et de désespoir... Le dernier... Comme je le regrette... Mon esprit seffiloche, jaimerais revenir en arrière... Le fil de mes pensées sétiole, même ma mort est un échec... Trop tard... Tout est trop tard... Remords... Regrets... Jai tout perdu... La tragédie sachève...
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Aconit Napel
L'Aconit est une plante vivace des montagnes et des marais, qui élève de belles fleurs d'un bleu-violet profond ressemblant à un casque (on l'appelle parfois Casque de Brehan). C'est essentiellement dans sa racine qui ressemble à un navet que l'on trouve de l'aconitine, essence puissamment mortelle qu'aucun remède ou presque ne peut combattre. Douze grammes de racine peuvent provoquer la mort.
C'est le poison végétal par excellence dans les bas-fonds de tout royaume. Selon les écrits d'un disciple de Celestina Avel, on pourrait doser la substance toxique de telle manière que l'empoisonné ne mourrait qu'après deux, trois, voire six mois, par paralysie progressive. Laconit est connue de la plupart des rôdeurs et savère parfois utilisée par les guerriers, qui en enduisent toute arme blanche, rendant la moindre blessure mortelle.
L'empoisonnement aigu après ingestion se traduit en quelques minutes par une sensation de brûlure dans la bouche, avec engourdissement de la langue, du pharynx et du visage. Apparaissent alors des frissons, sueurs, angoisse, vertiges. Suivent des vomissements torturants, diarrhée et paralysies musculaires. La mort survient en hypothermie par une paralysie respiratoire ou par défaillance cardiaque. L'intoxiqué reste lucide jusqu'à la fin.
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