Une soirée peu ordinaire...

Par Ilrond Hith le 26/11/2002 à 17:10:52 (#2649081)

... venait de s'achever à Hurlevent. Ilrond entra dans sa demeure, jeta négligemment son manteau sur une chaise, s'assit, puis poussa un long soupire. Il avait rarement vu banquet si mal organisé, mais il espérait tout de même que Melian ne s'était pas trop ennuyé. Il alluma un feu dans la cheminée, le regarda quelques minutes, puis prit un parchemin, de l'encre, et une plume, qu'il commença à faire glisser sur le papier avec grâce...

Je note ici les mots qui ont trotté dans ma tête toute la soirée pour ne pas les perdre... et en espérant que tu les lise.

Notre vie, bouleversée à tout jamais
Nos esprits, illuminés comme le jour
Nos corps, si agréablement attirés
Tant de sensations, toutes causées par l'amour...

Quand ce merveilleux sentiment nous atteint
Nous vient alors l'envie de citer
Des mots mots de tendresse, à la douceur de satin
Des Je t'aime, sans toi je ne pourrais exister...

Souvent même nous prend l'envie de partir loin
De la prendre dans ses bras, de la serrer contre soi
Pour l'emmener a des lieues de ces troubles sans fin
Et la protéger de tous les malheurs d'Althéa...

Parfois arrive un événement fabuleux
Un être si petit, le début d'une vie
Qui sur nous pose ses yeux curieux
Et nous offre tant d'espoir lorsqu'il sourit

Nous rions de la mort, alors que nous en avions peur
Car nous savons que si elle venait nous chercher
Nous mourrions aux côtés de l'âme soeur
Avec qui à jamais, nous pourrions tout partager...

Le paradis m'a rejoint, aujourd'hui j'en suis sûr
Grâce au présent qu'est l'amour, et que tu m'as offert
Je n'ai jamais eu en moi, des idées si pures
J'ai oublié qu'autrefois, j'avais tant souffert

Je termine ce poème, en écrivant ton nom
Toi qui m'as aidé, qui a soulagé mon âme
Toi qui m'inspires ces mots, et me fais brûler de passion
La femme que j'aime, que je chéris, ma tendre Melian...

Ilrond

Il déposa sa plume, relit le texte rapidement, puis sorti de la maison pour l'accrocher sur le mur de la taverne d'Havreclair, avant de retourner chez lui pour tomber dans un sommeil paisible...

Par Melian Hith le 26/11/2002 à 20:40:59 (#2650934)

Après avoir soigné ses crampes d'estomac, Melian sortit faire un tour dans la ville silencieuse, désireuse de prendre l'air.
Elle s'arrêta comme à son habitude devant la taverne pour y lire les différentes annonces, lorsqu'elle reconnut l'écriture de son mari sur l'un des parchemins. Elle le parcourut, ses yeux se chargeant au fur et à mesure de larmes d'émotion.
Une fois la lecture terminée elle essuya ses larmes, murmurant :

Je t'aime tellement mon amour...

Puis elle se hâta de rentrer, rejoindre l'homme qui la rendait heureuse comme jamais elle ne l'avait été.