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Une triste histoire ...

Par Lamiae D le 25/11/2002 à 19:18:47 (#2642039)

Depuis quelques temps, je faisais des reves etranges, dans ces reves, je recencontrais un homme d'une stature imposante.
Ca degaine, m'etait familiere, pourtant je ne le reconnaissais, son visage restant dans l'ombre, impassible.
Ses reves me troublaient, mais je n'avais pas ose en parler a mes soeurs .....
Ce matin etait un matin comme les autres, je m'etais rendu a WindHowl, afin de negocier un arc.

Au port, un bateau de marchand etait arrive, et deja des echos remontes comme quoi un curieux etranger en etait descendu.
Je n'y avais guere prete attention, cherchant plutot mon vendeur, qui m'avait donne rendez-vous a la taverne.

La transaction fut rude, je n'avais que peu d'argent, et mon vendeur, etait exigeant, malgre tout, j'avais reussi a l'acquerir.

En sortant de la taverne, je croisa un homme qui s'arreta. Quel ne fut pas ma surprise de l'entendre prononcer mon nom.

Inconnu: Lamiae, c'est toi ?

L: Heu, oui, on se connait ?

I: Bien sur, regarde moi bien

je l'etudais attentivement, je reconnus tout de suite l'homme de mes reves, encore plus stupefaite que sa voix soit si familiere ...

L: Je suis intriguee, je sens une relation entre nous.

I: Nous avons ete assez proche je dois dire *sourire malsain*

A ses mots, je fus horrifiee!, je savais qui etait cette homme, c'etait mon pere, l'assassin de ma mere, celui la meme que mes soeurs ont fui en m'emmenant!
J'allais m'enfuir, mais il avait du voir mon visage, il m'avait empoigne le bras, avant meme que je reagisse.

L: lache moi! laisse moi partir! je vais crier!

I: Tu m'as donc reconnu moi Thoebius D, ton pere, ne crie pas j'ai a te parler, parlons dans cette taverne si tu veux, cela te rassurera peut etre.

L: Je me souviens de tout maintenant, pourquoi mes soeurs m'on emmene, ce que tu as fait!, pourquoi te parlerais-je!

T: J'ai beaucoup change, je ne suis plus le meme, j'aimerai reprendre contact, entrons la, tu y seras peut-etre plus a l'aise, tu verras je ne te ferais rien

Je ne sais pas pourquoi, mais malgre ma peur je decidais de l'ecouter, commençais-je deja a etre a nouveau fascine par ce pere comme je l'etais etant petite fille, la conversation dura de longues heures, il me parla de tout et de rien de moi et mes soeurs, me disant aussi qu'il savait que je m'etais specialise dans l'archerie ... Il m'offrit meme un cadeau, un arc de couleur noire, d'une magnifique beaute, j'etais subjuguee.

T: il est a toi.

L: merci,mais c'est trop, je ne peux accepter

T: mais si, tu verras il te sera tres utile.

Les jours passerent, je voyais mon pere de plus en plus, et je m'eloignai de plus en plus de mes amis, de mon amour .... Mon pere, insidieusement, sournoisement meme, me ramenait a nouveau petit a petit vers la voie du mal, ce que je ne voyais pas trop heureuse de pouvoir le revoir.

Une nuit, il me proposa d'aller chasser ensemble, j'accepta. Au debut, je croyais qu'il m'emmenait sur les traces d'une bete, c'etait le cas, mais la bete ressemblait plutot a un humain ... Je disais a mon pere que je ne pouvait pas faire ça, il me disait que si que j'avais juste a bander mon arc. A force d'insister, je le fis, malgre ma resistance, je ne sais ce qui s'est passe mais, a peine avais-je bander mon arc que la fleche partit quasiment toute seule, vers le coeur de ma victime, la tuant sur le coup. Mon pere me felicita, moi je n'etais pas tres fiere malgre une certaine jouissance ressentie durant l'acte.

Plusieurs jours passerent comme ça, mon pere a force n'avait plus besoin de me motiver, un frisson d'excitation me parcourait le dos. Il devait plutot refrener mes hardeurs

Mon regard et mes actes devenaient sombres, n'hesitant pas a balayer le faible me demandant de l'aide.

Un debut de soiree comme tant d'autres, je me baladais dans la foret de Raven Dust. Je rencontra un archer aux allures angeliques. Ce cote bon samaritain que j'affectionais avant me revulsait maintenant, et je ne sais si l'arc cadeau de mon pere ne me le suggerait, mais cela me demangeait de mettre fin a ces jours. Naturellement, je bandais mon arc pour lui decocher une fleche, qu'elle ne fut pas ma surprise de le voir eviter la fleche et m'en tirer une aussi sec.

Celle-ci, me transperça la poitrine. je ne sais si elle toucha le coeur ou l'effleura, mais je fus saisi et en tomba a genoux ... Moi qui me croyait forte, je ne l'etais pas tant que ça en fait, et j'avais trouve meilleur que moi apparement .... C'est alors qu'au loin, je remarqua, la silhouette de mes reves, je savais maintenant que c'etait mon pere qui m'epiait, il etait la s'en bouger a me regarder, me vider de mon sang.

L'archer, son oeuvre accompli, avait repris ça route, alors que moi,je finissais de m'ecrouler au sol ....

Mon pere s'approcha alors de moi...

T: je savais que je ne pourrais jamais rien tirer de toi, tu n'etais pas la plus forte deja a l'epoque, ça l'est encore maintenant. Tu fait honte a notre lignee!

L: mais p...peeee...peeerreeee !!!!!!!

Thoebius se mit a incanter une formule, mon ventre se mis a grossir

T: Savais-tu que tu etais enceinte ? que tu allais avoir un fils ? Je vais le recuperer et l'eduqer, je suis sur que lui marchera dans mes pas, quand a tes soeurs, je te rassure, si elles ne viennent pas avec moi, elles viendront te voir! *rire sadique*

Je ne savais plus quoi dire, tout d'un coup, je ressentis de violentes contractions, et j'entendis un cris de bebe! la douleur etait atroce, le froid m'envahissait, deja je ne sentais plus mes jambes, j'allais perdre connaissance ... juste avant, j'ai eu le temps de voir mon pere s'eloignait, il emmenait vraiment mon bebe dans ses bras....

Avant de m'evanouir et dans un ultime acte de volonte, j'ai criee a l'aide et demande pardon a mon amour, mais personne n'avait du entendre, j'etais seule. ....

LJD Lamiae D.

Par Drewen Ystralia le 25/11/2002 à 21:11:08 (#2642988)

*joue loin de là*

Drewen (qui fait ce qu'elle peut pour remonter ca)

Par Lilith de Phyl le 25/11/2002 à 21:14:09 (#2643017)

Lilith, atterrée par le destin de Arma et malgé tout son amour pour Telef et Myrtille, avait décidé de prendre du recul...
Elle était parti s'isoler sur une île, mais gardant régulièrement le contact avec ses deux amours par sylphe interposée.
Jours après jours, alors qu'elle réfléchissait à son avenir, des images ne cessaient de lui revenir en tête, celle de son défunt mari, son nouvel amour, sa fille, ses soeurs ...
Oui ... ses soeurs...
Empousa l'ainée, mais qui était désespérement perdue à ses yeux, auteur de tant de vilainies qu'elle avait du mal à imaginer. C'était peut-etre mieux ainsi qu'elle ne la voyait pas plus souvant, elle qui avait, même si elle refusait de l'admettre, le coeur aussi noir que son père.
Mais Lamiae ... sa chère petite soeur. Elle n'avait jamais cessé de la taquiner, peut-etre pour lui faire oublier leur passé ... mais même si elles s'insultaient souvent, elle aimait profondément sa soeur, et elle savait qu'il en était de même à son égard. Elle avait réussi à retirer sa petite soeur des griffes de son père, de force, mais il le falllait. La pauvre, si jeune à l'époque ne comprenait pas, elle en voulait même à ses soeurs, mais c'était pour son bien.
Maintenant qu'elles avaient toutes grandies, Lilith s'inquiétait loins pour sa soeur, et pourtant ...

Les âmes des soeurs étaient liées, par des liens du sang, par les liens que ce père avait tissé.
Si loin, elle pouvait presque ressentir leurs émotions.

Dans la petite maison qu'elle occupait seule, affairée aux taches ménagères pour ne penser à rien, elle s'était mise à laver son assiette, son verre, et ses couverts. Cela la changeait bien des couverts habituels, elle était désormais seule.
Alors qu'elle s'obstinait à frotter un verre bien que propre; trouvant des imperfections y compris dans un simple verre, perturbée par les choses impures qu'elle même avait faite.
Pour la nième fois elle frottait ce verre, pour la nième fois elle le regardait à la lumière du jour ...
Une image assaillit soudain son esprit, elle essaya de fermer les yeux comme éblouit par la lumière traversant le verre. Mais l'image était bien trop forte, trop oppressante; elle en lacha le verre qui se brisa, mais elle n'en avait cure.
Elle restait immobile, tremblante.
Etait-ce un rêve ou la réalité? Et si c'était vrai, était-ce un évènement passé, cela se passait-il en se moment sous son regard divinatoire, ou était ce une prédiction?
Peu importe, c'était trop horrible... ces images ... sa soeur allongée, ensanglantée par cette fleche ... ensanglantée par un accouchement forcé ... cet homme à ses cotés ... impossible, son père, comment pouvait-il être ... mais ce bébé ... était-ce celui de ...

Par la fenêtre juste en face de l'évier, entrouverte, le chat du voisin faisait son apparition. Un chat noir, signe de mauvais présage. Un chat noir qui sortit Lilith de son immobilité. Elle réagissait enfin. Quelques secondes à fixer le chat, encore secouées. Puis elle reprit ses esprits. Elle devait absolument faire quelques chose.
Attrappant le premier chiffon venu, elle s'essuya les mains et se précipita vers cette petite table qui lui servait aussi bien à manger qu'à ses séances de couture. Elle avait toujours aimé les robes, elle avait maintenant appris à s'en confectionner.
Elle prit un parchemin, s'arracha une de ses plumes, elle ne servaient plus quà cela. Se mit à griffoner quelques mots, de son élégante écriture; fémine jusqu'au bout de la plume elle avait toujours été.



Mon poête, mon amour,

Je sais que cela fait déjà plusieurs jours que je ne vous ai écrit à toi et à Myrtille, mais le temps m'échappe si loin de vous. Je ne cesse de penser à vous, j'ai le coeur serré lorsque je relis tout ces poêmes tu m'as écrits. Mais pour une fois, mes pensées ne sont pas dirigée vers vous, mais vers ma soeur, ma si fragile soeur. Je suis inquiète. Mes images me sont apparues, elle parraissaient si vivantes, je ne puis croire que ce soit mon esprit perturbé qui me rende folle.
Aussi, je vous demanderais de me rassurer. Allez voir Lamiae, assurez vous de sa bonne santé. Ne m'écrivez pas avant de ne pouvoir me donner de ses nouvelles, je vous en prie.
Dites lui combien je l'aime, dites lui que sa grande soeur tien à elle, dites lui, montrez lui pour moi, je vous en supplie.
Ma décision de partir si brusquement, sans prévenir, était surement imcompréhensible encore plus pour elle que pour vous.
Allez la voir pour moi.

Je vous aime tous les deux.


Ta Lilith chérie, ta maman Lilith adorée.


Elle approcha de la fenêtre, et une sylphe s'approcha, comme si elle savait qu'on avait besoin d'elle. Elle lui confia le parchemin et la regarda s'éloigner. Elle priait, elle ne savait plus quel dieu prier, mais elle espérait qu'on l'entendrait.
Elle baissa la tête, et se mit à ramasser les morceaux de verre. Sa journée allait reprendre son rythme monastique et terne de ces derniers temps.

Par Arma de Phyl le 25/11/2002 à 21:47:31 (#2643262)

Un souffle se posa sur la maison, entourant LIlith d'une tiédeur inhabituelle
Mon amour, je suis de tout coeur avec toi... Mais ne fais pas ce qui ne doit pas être fait, et réfléchis avant de te lancer dans quelque chose que tu regretteras ou qui te sera fatal.
Si ton père est le problème, ce n'en est pas un du commun des mortels. Il faudra faire attention à ne pas se jetter dans la gueule du loup...
Je t'aime mon amour...
Le souffle resta alors autour de Lilith , l'accompagnant jusque dans ses pensées

Par Sir Akyra le 25/11/2002 à 21:47:32 (#2643263)

Sir Akyra n'était pas venu sur Raven's Dust depuis des semaines. Il décida de revenir faire un tour sur ces terres sombres...
Il trouva le corps ensanglanté de Lamiae sur le sol. Il l'emporta et accouru jusqu'à SilverSky ou il se pressa d'entrer dans la première maison qu'il vit et d'appeler à l'aide...


Vite ! Aidez-moi ! Appelez un guérisseur ! Mais dépechez-vous, elle perd trop de sang ! *crie*

Un guérisseur arriva et lui mit quelques bandages pour arreter l'hémoragie. Il demanda ensuite à Sir Akyra de la laisser se reposer. Celui-ci quitta de la chambre et attendit devant la porte jusqu'à entendre un cri au reveil de Lamiae. Il entra.

Que se passe-t-il ?! *air inquiet* Que t'est-il arrivé ? Je t'ai trouvé par terre et t'ai ramené ici, et un guérisseur a pu sauver ta vie ...

Lamiae lui raconta toute l'histoire, sa rencontre avec cet homme et le bébé qui avait été enlevé ...

Lamiae tu as tué des faibles, tu as commis des crimes ... Tu sais que je hais les tueurs ... On peut dire qu'en perdant la chair de ta chair, ce petit être, ton enfant, tu as payé tes crimes ... Mais ne t'inquiète pas, je retrouverai cet homme ... Je te ramenerai ton enfant ... Mais je te préviens Lamiae, si ce côté obscur réapparaît, si tu ne rends pas heureux ce petit être une fois qu'il sera pres de toi, je peux t'assurer que tu comprendras vraiment pourquoi mes ailes sont de cette couleur ... *montre ses ailes noires* Tu connaitras le feu d'Ogrimar ... Je l'ai peut-être renié, mais sa chaleur et sa haine brûlent encore en moi ...
Esperons que tu sauras tirer des leçons de tes erreurs ... Et que tu ne recommenceras plus tes actes ignobles ...

Il lui jette un dernier regard et part à la recherche de l'enfant...

Je le retrouverai ...

Par Sir Akyra le 27/11/2002 à 18:05:35 (#2658054)

Il arriva sur les lieux ou Lamiae avait perdu son enfant. Il découvrit quelques traces au sol. Il se concentra et incanta son sort d'invisibilité avant de les suivre ...
Quelques aventuriers de Raven's Dust on pu sentir une légère ombre ... presque indécelable ... passer pres d'eux ...

La vengeance fait d'autant plus mal lorsqu'on ne la voit pas venir ...

Par Lamiae D le 28/11/2002 à 18:03:00 (#2665818)

Elle n'avait pas eu le temps de le prevenir, encore prostre dans la terreur qu'elle venait de subir que son pere etait un demon.
Un demon, qui sans le moindre remord, n'avait pas hesite a poignarder sa fille.
Elle s'etait assise sur son lit, le regard vide, elle n'entendait meme pas que des enfants joues sous sa fenetre.
Combien de temps s'etait-il passe depuis 1h, 2h ?
Elle ne saurait le dire ....
Tout d'un coup, quelque chose la surprise deux sylphes volait devant la fenetre .
Que faisait-elle la ? car seul Lilith savait les attirer facilement et pourquoi deux ?
Peniblement, elle alla ouvrir la fenetre, les sylphes entrerent pour se poser au pied du lit, elles atttendaient.


L: Mais qu'atendez vous ? Que voulez vous donc de moi ?

LEs sylphes ne repondirent pas bien sur....
Tout d'un coup, cela a fait tilt, mes soeur!, mon pere va les retrouver, vous etes la pour ça hein, pour que je les previenne!
Elle appela alors le guerisseur pour lui dicter un message, qu'elle demanda au guerisseur de dupliquer


Ma soeur, j'ai une mauvaise nouvelle a t'apprendre, notre pere, ce monstre est revenu, il nous cherche, il vous cherche, il m'a trouve et j'en porte encore les sequelles, je vous en prie si vous recevez ce message, partez de la ou vous etes, si il m'a trouve il vous trouvera!
Lamiae.

Elle fit attacher les parchemins sur les sylphes, puis, elle leur fit signe de s'envoler.
Gracieusement, chacune prire une direction different, et je me mis a prier esperant, qu'elle serait prevenue a temps...

Un père indigne...

Par Empousa D -La Vile- le 28/11/2002 à 18:45:46 (#2666163)

Empousa a toujours eu le coeur noir, bien plus que celui de ses soeurs... Pourtant son coeur avait été adoucit par une Douce peu de temps avant

mais cette relation ne dura pas et Empousa retrouvait peu à peu sa noirceur naturelle

En levant les yeux, elle vit ces choses porteuses de messages arriver et lui delivrer le message de sa soeur

L'idée de revoir son père lui faisait plaisir, non pas parce qu'elle l'aimais mais plus parce qu'elle le haissait et qu'elle voulait lui montrer l'erreur qu'il avait faite en tuant sa pauvre mere

Empousa decida d'aller voir sa soeur avant tout... elle se mis en route vetue de son attirail habituel (Cimeterre Antique, ecu de drachen, robe blanche et Plaque oceane complete).

son instinct la conduisait sans mal à sa soeur et lorsqu'elle arriva, elle regarda froidement les enfants qui jouaient devant la porte....Elle en fixa un et fit briller son épée devant lui... Les enfants effrayés s'enfuirent en criant

Fiere d'elle, elle entrant sans frapper et vit sa soeur mal en point


Empousa D : Bonjour lamiae reste relativement froide face à sa soeur, n'a jamais su montrer ses sentiments, surtout à lamiae
C'est Père qui t'as fait ça? Comment te sens tu?

Lamiae D : Oui Lamiae été heureuse de voir sa soeur et lui demanda de venir la prendre dans ses bras


Empousa, malgrés ses difficultés à exterioriser ses sentiments, alla vers sa soeur pour la serrer contre elle

Lamiae en profita pour raconter tout ce qui s'etait passé ces derniers temps


Empousa D : Tu aurais du me prevenir avant que père était revenu, jamais tu n'aurai du le laisser te parler sans nous!

Empousa lacha sa soeur et se dirigea vers la porte pour partir... mais avant elle deposa un baiser sur le front de sa soeur

Lamiae D : Empousa??? où vas tu? ne me laisse pas stp? laisse couler une larme

Empousa D : Je vais voir notre père, ne m'attend pas et ne me suis pas!

Lamiae D : Tu es Folle, il va te tuer!!!! il est tres fort!!!

Empousa D : Je reste ta grande soeur et la plus forte de vous deux, si je ne peux combattre ce demon alors vous n'aurez qu'a fuir! Ne crois pas que j'y vais pour toi et ton bébé, cet homme a tué ma mere et j'ai juré de la venger!

Ne veux pas voir sa soeur s'attendrir pour elle et reste froide meme si ses sentiments sont presents sans cesse

Lamiae sait que Empousa ne pense pas ce qu'elle dis mais elle aimerai tant que sa soeur lui montre son affection et qu'elle se laisse aller à ses sentiments

La regarde sortir....

Suite...

Par Empousa D -La Vile- le 28/11/2002 à 19:08:05 (#2666382)

Le coeur de son père était si noir qu'elle pouvais sentir son aura à des lieux à la ronde.... elle n'eu aucun mal à le retrouver

Elle mis du temps à le rattraper tout de meme et ne se souciait pas du regard des gens qu'elle croisait... elle avançait froidement et avec determination, effrayant chaque etre humaine normalement constitué

Elle aperçu la silhouette de son pere devant elle sur un chemin en dehors des villes et elle l'appela de manière calme


Empousa D : Thoebius?

Il reconnu immediatement la voix d'une de ses filles et il se retourna... Il vit cette Femme qui parraissait tres puissante et se mis à sourire, il semblait fier

Thoebius : Empousa? Est-ce toi?

Empousa D : Laisse l'enfant de ma soeur!

Thoebius : Oui c'est bien toi, tu as toujours été la plus froide et la plus forte Fier de voir l'evolution de sa fille Viens avec moi Empousa, tes soeurs ont faillis!

Empousa avança calmement jusqu'à son pere... puis elle s'arreta face à lui

Empousa D :Tu as tué ma mère Se met à tourner autour de lui tout en chuchotant dans son oreille en faisait tourner doucement sa lame
Tu as volé l'enfant de ma soeur....
Tu as Bléssé Lamiae...
Je suis une vile moi aussi....
Mais tu nous as tous abandonné....
Je ne te suivrai jamais....
Continue de tourner autour de lui mais celui ci reste immobile en l'ecoutant
J'agit seule et toi....
Tu es l'homme que je hait le plus...
Tu devras payer pour la mort de ma mere...

Thoebius souriait, il ne semblait pas se soucier des menaces de sa fille... pui soudain le bébé disparu dans un nuage de fumée pour reapparaitre plus loin, dans l'herbe

Thoebius regardait Empousa et paraissait fiere d'elle


Thoebius : C'est bien Empousa, je vois que ton coeur est aussi noir que celui de ton pere, je te donne ta derniere chance pour me suivre... sinon tu mourras comme tes soeurs!

Empousa : Jamais pere Avant meme d'avoir le temps de se mettre sur ses gardes Empousa sentit la main de son père sur sa poitrine... elle était surprise par la rapidité de celui ci

Thoebius : Soit Empousa, tu auras eu ta chance, c'est dommage, tu as toujours été ma preféré

D'un simple touché de la main, Empousa Senti un douleur horrible à la poitrine et fut projeter à plusieur metre plus loin tres violament

la douleur etait telle qu'elle resta un moment par terre à se tenir la poitrine pendant que son pere la regardait souffrir


Elle pensait à ses soeurs et egalement à une personne chere à ses yeux...

Par Lilith de Phyl le 28/11/2002 à 22:23:45 (#2667937)

Alors qu'il regardait Empousa allongée sur le sol dont la respiration était si forte, comme celle d'une personne essoufflée, et qu'elle fixait le ciel sans sourciller, un large sourire s'était gravé sur les lèvres de Toebius. Signe de victoire.
Il avait fait souffrir leurs mères, et maintenant il faisait souffrir les filles. Cela finirait par porter ses fruits pensait-il...
Et puis, il avait déjà dans les mains la future génération ... il se dirigea vers le fils de Lamiae, et le ramassa ... oui le ramassa comme un vulgaire objet.


Peut-être que des mâles seront plus réceptifs à mon influence ...

*jetant un dernier regard sur Empousa*
Et pourtant, j'avais presque réussi...

*parlant bien fort, comme espérant qu'on l'entende à 10 lieues à la ronde*
Et j'ai aussi l'occasion de doubler mes chances! Ah AH Ah!

D'un geste ample de la main, dans laquelle il tenait sa sombre cape, il dessina un signe cabalistique dans l'air ... accompagné d'un murmure, à peine bougeant les lèvres. Et il disparut comme une ombre dans la nuit, comme une étoile en plein jour ...



Sur une autre île, bien loin de là...
Une jeune femme, assise sur une chaise devant une maison, une petite maison près d'une rivière. Elle fixait cette rivière, se remémorant tant de souvenirs, se déroulant près d'une autre rivière.
Inconsciemment, elle se caressait le ventre, un ventre arrondi, et dont l'opulence avait atteint son paroxysme.
Juste une brise pour briser le silence, juste les reflets arc-en-ciel dans l'eau pour briser la luminosité ambiante, juste une tiédeur inhabituelle venu de nulle part pour briser la fraicheur de cet automne.
Elle était bien, et cette petite chose le ressentait. Bercée par toutes ces sensations, elle en oubliait tout ces troubles de ces dernières semaines. A se demander pourquoi elle était venue ici, mais elle finissait toujours par se rappeler. Et d'ailleurs, son ventre était là pour garder vifs ses souvenirs.

Elle regardait cette rivière s'écouler, quelle tranquillité. La force et la tranquillité. Une main se posa soudainement sur son épaule, et pourtant elle ne sursauta pas, comme si elle était dans un rêve, et qu'elle s'y attendait. Continuant de regarder devant elle...


Tu es venu mon amour?
Je me demandais si tu viendrais. Si tu viendrais me chercher. Pardonnes moi, je voulais m'isoler, pour réfléchir à tout ça. A mes actes, à mes pensées, à nous ...

*souriant*
Tu ne trouves pas ça jolie cette rivière? Elle charrie tant de souvenirs en moi. De bons souvenirs. Ecoutes!

Il n'avait rien dit, mais il se tût tout de même. Et comme avant son arrivée, comme avant que Lilith ne lui parles, on n'entendait qu'un bruissement de feuilles. Elle reprit.

C'est beau n'est-ce pas? C'est là qu'on entend le mieux notre âme, quand il n'y a rien pour y faire opposition. Je me sens bien, je me sens mieux. Je suis prête mon poète.
*se passant la main une nouvelle fois sur le ventre*
NOUS sommes prêts.

Devant ses yeux ébahis, en contre-bas de la berge montante, un bébé apparu, nu dans l'herbe. Lilith avait vu tant de magie depuis qu'elle était partie vivre sur Althéa, mais elle fut pourtant stupéfaite. Quelle était donc cette magie? Cela lui faisait penser à Myrtille, qu'elle avait trouvé dans ce temple, l'attendant comme par magie. Mais qui était donc cet enfant dans l'herbe. Elle posa la main sur celle posée sur son épaule.

Tu as vu mon chér....

Elle fut coupée net. Cette main... elle n'avait pas la chaleur, la douceur de celle qui lui tenait habituellement la sienne dans les ruelles de LightHaven. Elle retira sa main lentement, n'osant se retourner. Elle ne savait qui c'était, mais un effroyable pressentiment lui traversa l'esprit...
La main posée sur son épaule pivota; il était en train de s'avancer, de passer à coté d'elle. Elle n'osait pas tourner la tête pour savoir, elle n'osait pas bouger les yeux, elle n'osait pas bouger. La main quitta son épaule, et l'inconnu se retourna devant elle, lui faisant face


Bonjour ma fille. On se retrouve enfin. *arborant un immense sourire hypocrite*
J'ai failli chercher, tu t'es éloignée de tes soeurs. *agitant le doigt pour signifier un non* Ce n'est pas bien tu sais ...

Elle le fixait maintenant dans les yeux. Autrefois elle avait osé se sauver, et même tirailler sa jeune soeur. Mais là ... là elle était pétrifiée. Comme quand un cauchemar d'enfant se matérialisait soudain.
Il s'accroupit ... elle ne le quittai pas des yeux. Il posa la main sur son ventre et sourit.


Tu es à terme on dirait. J'ai du forcer un peu ... beaucoup ta soeur, pour que sa chose sorte. Mais toi, je n'aurais même pas à précipiter les choses. Je vais juste profiter des mois que tu as endurés, et toi, tu n'en profiteras pas. A moins ...

Les yeux dans les yeux, ses paupières ne s'étaient pas fermées depuis de longues secondes déjà. Etait-ce pour cela qu'elle avait les yeux humides? Ou alors réagissait-elle enfin à son cauchemar. Au prix d'un gros effort, des mots sortirent de sa bouche, mais l'effort avait été si intense, qu'une fois expulsé, les mots n'avaient plus de puissance cinématique. Il semblait tomber de sa bouche plutôt que d'être éjecté. Et d'un murmure...

Ne me prends pas mon enfant ... père. Je t'en supplies. Il est mon espoir de bonheur.

Thoebius: Il ne tient qu'à toi pour que je t'exauce. Suis moi. Après tout, il faudra bien une femme pour les débuts de ces choses. Pour les débuts ...

Que je t'accompagnes pour pouvoir rester avec mon enfant?
Se relevant péniblement, puis faisant mine de faire quelques pas pour réfléchir. Et soudain, elle se mit à courir. Droit vers la maison, vers son sanctuaire pensait-elle. Mais elle trébucha. Une racine avait croisé le chemin de son pied. Et cette racine s'entortillait maintenant autour de ses pieds. D'autres sortant pour agripper ses bras. Elle était plaquée au sol, ne pouvant plus bouger.

Je t'avais laissé une chance ... *soupire* ... dommage. Je devrais me trouver ... d'autres femmes pour s'occuper de ces deux mâles *rit*

S'agenouillant entre ses jambes, et murmurant de sombres paroles, pour que la venue de l'enfant se fasse sous le regard des forces viles invisibles. Il lui souleva la robe et de ses immondes mains, de son immonde sorcellerie ... Lilith criait, elle hurlait à la mort. Ce n'était pas supportable. Dans ses gémissements de douleurs alternés de cris de souffrance, elle essayait d'implorer son père d'arrêter là, de la laisser tranquille.
Puis elle se tût, et d'autres cris lui succédèrent. Des cris plus faibles, les cris d'un petit être. Toebius le tenait maintenant dans la main.
Affaiblie, elle ne pouvait que regarder la scène sans même pouvoir agir. Si ses liens n'étaient pas là, elle ne le pourrait pas de même. Elle n'avait pas la force de parler, seulement d'observer. Oui, comme dans un cauchemar...
Le fils de Lamiae lui apparut dans l'autre main.


Voila donc une paire de mâle dans laquelle je fonde de grands espoirs. Je sens que le cru de cette année sera grand, très grand *ricane fortement, à faire s'immobiliser les feuilles dans leur bruissement, prises de frayeur*
*lui tournant le dos et s'éloignant*
Nous nous reverrons Lilith, nous nous reverrons ...

*puis, revenant sur ses pas*
Dis moi *sourire sournois*, avec tout ces mois de quiétude et de tendresse pour ta future progéniture, tu as du réfléchir à un nom n'est-ce pas? Je suis tellement satisfait de moi ... que je t'accorde cette faveur. Vos mères à toi et tes soeurs n'ont pas eu cette faveur, tu as de la chance ...

*Lilith, à bout de force ne pouvait que mimer de ses lèvres le nom*

Bien, qu'il en soit ainsi, ton fils s'appellera Saphir D de Phyl !


Il s'éloigna de nouveau et ne se retourna plus cette fois.
Les racines disparurent en quelques secondes, mais Lilith restait allongée dans la même position. Ses forces l'avaient tellement abandonnées durant cette vaine lutte, qu'elle s'endormit. Seule, à demi dénudée; on n'entendait qu'un bruissement de feuilles.

Par Goyem Keayr le 1/12/2002 à 1:02:54 (#2682852)

Observe amusé, de son nouveau domaine, ce remue-ménage. Serait bien venu en aide, mais la ou il repose désormais il ne peut plus rien...

12 ans plus tôt

Par Thoebius D le 1/12/2002 à 14:07:34 (#2685225)

Alors qu'elles étaient sur les terres de HeavenFaith, les trois soeurs vivaient avec leur père, dont la profession leur était inconnu: il n'était là que le soir. Il avait toujours paru distant avec ses filles, leur donnant une éducation stricte, mais leur ayant toujours appris à ne faire confiance à personne, à ne pas s'attacher aux gens et s'efforçant de leur faire détester la nature humaine en leur présentant leurs actes comme des actes de malfaisant, et que tout était comme ça, qu'elle devait l'être.

Une nuit pourtant, Thoebius s'était absenté plus longtemps. Les soeurs décidèrent de profiter de cette absence imprévue pour aller au village. Peu d'animations comme a l'habitude, pourtant elles furent attirés par la lueur d'une grange. Le spectacle qui s'offra à elles les glaça dans le dos: leur père, en train de sacrifier une femme...
Un malencontreux grincement de planche sous un pied attira le regard de Thoebius, qui sortit, la dague plein de sang, le visage en furie, pour se précipiter sur les opportuns, pour se retrouver finalement devant ses filles.
Son état d'excitation fit qu'il ne chercha pas à cacher ce qu'il venait de faire. Mieux même, il sentit que l'occasion lui était donné de dire la vérité, une vérité douloureuse, qui à n'en pas douter mettrait fin comme il le voulait à son labeur pour insensibiliser et pourrir l'âme de ses filles.

Enfin il leur dit, qu'elles n'avaient pas la même mère, enfin il leur dit qu'elles n'étaient pas mortes par accident, enfin il leur dit que c'était sa main, que c'était cette dague ensanglantée qui avait pris la vie à ces femmes ... quel sentiment d'extase.

La panique s'empara des soeurs, figeant sur place la cadette, Lamiae. Les deux ainées, Empousa et Lilith eurent tôt fait de reprendre leurs esprits, et d'agripper par le bras la cadette pour fuir.
Le père avait prévu cela, et l'espérait. Elles devaient maintenant
s'éloigner, pour que leur éducation et leurs expériences fassent leur chemins, que la haine prennent enfin le dessus. Il savait qu'un jour, il les retrouverait, et les reprendrait à ses cotés, plus mauvaises que jamais.

Les soeurs ne cherchèrent même pas à repasser par la maison, elles s'enfuirent simplement sans rien emporter. Tirant de force Lamiae qui voulait rejoindre son père....
Le bateau était la meilleure solution, partir loin, s'éloigner et fuir ce monstre...

Des semaines de voyage, pour finalement arriver sur les terres d'Althéa.

Actuellement

Par Lamiae D le 1/12/2002 à 15:19:01 (#2685733)

Toute les trois avaient toujours ete tres liees meme si elles ne le montraient pas.
Ainsi, j'avais ressenti le desarroi de mes soeurs, quand leur pere leur rendit visite. mon coeur etait oppresse, il fallait que je retrouve mes soeurs ...
Je bondis hors du lit, pour m'habiller et partir a la recherche d'Empousa dans un premier temps, puis il fallait retrouver Lilith dans son exil.
A peine sorti du lit, je chancelais pour tomber a terre. Alerte par ce bruit, le guerisseur vint voir ce qui se passait.


G: Vous etes folle, vous avez frole la mort et vous voulez deja courir.

L: Ceci depasse votre entendement, laissez moi passer, il faut que je retrouve mes soeurs!

Il eut beau dire ce qu'il voulait, rien ni fit, je pris la direction de la foret pour retrouver ma soeur.
A l'auree de la foret, je ramassa un baton pour m'aider a marcher.
J'ai du y marcher des heures, toutefois, il me semblait que mes pas etait guide, car je n'ai eu nulle peine a retrouver Empousa.
Elle etait evanouie, j'avais du mal a le croire, elle qui imposait le respect, elle s'etait fait battre ... Avec ma tendresse habituelle, je giflai ma soeur


E: prend garde pere!

J'eu juste le temps d'eviter le coup

L: C'est moi ta soeur, pere n'est pas la!

E: Oh .... il est parti ou ?

L: je pense qu'il a rendu visite a notre soeur!

E: Mais on ne sait pas ou elle est !!

Il se passa quelques minutes ...

L: je sais Zakar pourrait peut etre nous aider *sourit*

E: Zakar ?

L: Oui, un grand mage!, je suis sur qu'il pourrait faire quelque chose.

E: He bien allons le voir!

nous primmes la route en direction de la tour de Zakar, comme a son habitude, ma soeur ne faisait pas trop attention, je peinais a la suivre, toute fois, de temps en temps, elle faisait des haltes, donnant l'impression qu'elle me donnait le temps de la rattraper.
Nous arrivimes a la tour de Zakar


Z: Que voulez-vous?

L: nous savons que vous etes un grand mage, nous nous demandions, si vous ne pourriez pas nous aider a retrouver notre soeur

E: Et au plus vite!

Z: hum, je fais des experiences sur les teleportations en ce moment, moyennant quelques pieces d'or et votre consentement, je pourrais peut etre vous faire rejoindre votre soeur ...

L: je n'ai pas d'or ...

E: moi si! *elle tendit une bourse a zakar*, mais vaut mieux pour vous que ça marche!

Z: Oui, oui. Ah, il me faut un objet lui appartenant aussi!

L: Tenez! *elle tendit un medaillon que lui avait offert sa soeur*

Zakar se mit derriere ses fourneaux et concocta deux potions.
qu'il nous tendit


Z: Buvez ceci!

L: heu puis je recuperer mon medaillon ?

Z: bien sur! tenez!

E: vous etes sur de votre truc!

Z: sur a 100% non ... mais j'ai fait ce que vous avez demande *sourit* a vous de voir maintenant

Sans demander mon reste, je tendis la fiole a mes levres, devant ma determination, Empousa fit de meme ....
Nous nous sentimes opresses, a en lacher la fiole pour se tenir la gorge.
Une brume se mit a nous entourer, et une detonation se fit entendre.
Quand je rouvrais les yeux, nous n'etions plus dans la tour, mais dans l'herbe a cote d'une maison ....

Le retour d'éxil

Par Lilith de Phyl le 2/12/2002 à 17:13:33 (#2694384)

Cela faisait plusieurs heures que Lilith était étendue dans l'herbe. Un sommeil qui ne semblait pas si quiet que ça, à en voir son agitation.
Elle venait de mettre au jour un enfant, pour se le voir retirer.

Un peu plus loin sur la colline, dans une brume naissante puis dissipée aussitôt, deux femmes venaient de faire leur apparition.
L'une d'elle accourut vers la maison qui se trouvait tout à coté, criant à tue-tête le prénom de sa soeur Lilith.
L'autre, aussi sereine qu'à l'habitude, descendait la colline d'un pas non chalant. Elle ne savait pas, mais devinait qu'il fallait aller par là: avec ce temps ensoleillé, jamais sa soeur ne serait restée enfermé dans la maison, la logique de sa soeur qu'elle connaissait bien surtout depuis qu'elles avaient quitté HeavenFaith.

Empousa arriva aux cotés de Lilith et s'agenouilla.


Empousa: Lamiae! Lamiae! Par ici! *elle n'a jamais été douée pour la chasse ma petite soeur*

Lamiae quitta la maison en courant et repéra à peine à l'extérieur, les deux silhouettes en contre-bas. Arrivée à leur coté, elle s'arrêta, debout, fixant du regard Lilith

Lamiae: Elle est morte?

Empousa: Non, elle respire encore. Mais par contre il y a du sang partout. *soulevant sa robe* Et à en voir le résultat, j'aurais dit qu'elle avait accouché ... et pourtant...

Lamiae: *s'accroupissant près de la tête de Lilith, puis approchant lentement sa main de son épaule, avant de la secouer fortement* Lilith? Eh! Lilith?

Elle ouvrit doucement les yeux, éblouie par cette lumière. Et toujours ce contre-jour. Elle fut d'abord prise de panique: son père serait-il revenu pour terminer son travail? Puis, de nouveau la voix de Lamiae, jamais sa voix n'aura été aussi rassurante. Elle expira un grand coup, puis se mémora soudain les derniers évènements. Elle vit que Empousa était venue aussi.

Lilith: Mes soeurs, cela faisait si longtemps que nous n'avions pas été réunies. Vous êtes venues pour moi ... mais père est déjà passé. Il m'a volé mon enfant ... *se mettant assise, pouvant enfin observer le visage de Lamiae* ... et j'ai vu le tien dans ses mains *approchant sa main de celle de Lamiae*.

Lamiae: *saisissant sa main* Je sais ce que tu ressens grande soeur ... On avait si peu de choses en commun, et maintenant ... trop de choses en commun *s'approchant pour prendre sa tête dans ses bras*

Empousa: *se rapprochant des deux* Bon, Lilith est vivante. On l'a retrouvé, on a plus rien à faire ici je crois! J'ai ed l'entrainement qui m'attend, hors de question que je reste sur cette défaite face à père! Comment on fait pour repartir d'ici?

Lamiae: Tu peux te relever?

Lilith: Je penses que je devrais pouvoir *tentant de se relever mais ses jambes ayant de la peine* Finalement, un peu d'aide ...

Lamiae: *passant sous son bras et faisant signe à Empousa d'en faire autant* On va y aller doucement. Je suppose qu'on repart en bateau. Tu as des affaires à prendre Lilith? On te ramène chez toi, sur Althéa.

Lilith: Non, je suis venue avec rien, je repart avec ... un enfant en moins *baisse la tête, le regard triste* Je ne sais pas ce que vont dire Telefoneur et ma petite Myrtille ... j'espère ...

Empousa: On verra ça plus tard, le voyage en bateau va durer longtemps, vous aurez le temps de papoter!

Lamiae: *essayant de jeter un regard noir à Empousa, mais celle-ci n'en avait cure*


Les trois femmes se dirigèrent vers le port, payèrent le capitaine du premier bateau en partance pour Althéa, assez peu cher finalement, Empousa pouvait être très persuasive parfois ... de son épée. Elles embarquèrent et un voyage de plusieurs jours commenca. Alors que Lilith et Lamiae s'efforcaient de discuter ensemble, certainement plus qu'elles ne l'avaient jamais fait jusqu'à ce jour, Empousa restait comme à son habitude loin d'elles. Elle semblait plus intéresser par les hommes d'équipages; ses soeurs connaissant sa nature, elles craignaient pour eux, mais tant pis.
Deux jours passèrent, bien que son ventre était toujours arrondi, comme dans l'attente d'un évènement, Lilith n'y pensait même plus. Elle et sa soeur ne pensaient plus qu'à rejoindre leurs amours pour enfin partager leurs peines.
Le bateau était arrivé à quai, et tous débarquèrent. Toutes les trois se séparèrent de nouveau, comme la première fois où elles débarquèrent sur ces iles.

Par douce Caline le 6/12/2002 à 5:58:47 (#2721963)

Caline avait enfin acccouchée de ce bébé qui l'empechait de se mouvoir comment avant.

Elle pensait toujours a Empousa... elle n'arrivait pas a croire que ce qu'elle avait dit été vrai...mais cela c'été passé...




en se promenant dans windhowl, son bébé sur son dos, et celui de sa femme dans les bras, elle apperçut Empousa s'entrainer.


On aurait dit un ballet, une danseuse étoile donnant des coups dans le vide avec une grande précision malgré tout, et elle accellerait le mouvement, elle aller de plus en plus vite, toujours aussi précise, avec toujours autant de grace...


Caline soupira et fit demi tour en esperant qu'Empousa ne la voye pas, meme si elle voulait lui parler... lui demander ce qu'il c'été passé depuis....

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