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Le contrat des Abysses

Par Frohnir le 21/11/2002 à 11:50:52 (#2610224)

Depuis de longs mois, lelfe errait dans la forêt. Il ne sagissait pas dune quête non, ni dune façon de vivre ; elle aimait les arbres certes, mais élevée dans une grande ville du sud elle avait toujours préféré la civilisation des hommes au mode de vie de ses ancêtres. Ce nétait donc pas un choix. Une pénitence plutôt. Un chagrin damour.

Les arbres ne lui parlaient pas, mais leur majestueuse présence lapaisait. Longtemps elle avait lutté contre ce sentiment pervers dabandon, refusant de céder au chagrin, continuant sa petite vie bien réglée comme si de rien nétait, longtemps elle avait fait illusion. Puis un jour, sur le chemin dArtima, sur un coup de tête elle senfonça dans les bois et nul être vivant ne la revit plus pendant de longues semaines.

Sa tunique de cuir était déchirée à maints endroits, sa peau autrefois dorée comme les blés était aujourdhui couverte de terre et de feuilles quant à la blondeur de ses longs cheveux elle disparaissait littéralement sous les brindilles.

Un épouvantail !

Quil était simple derrer nonchalamment dans les bois, sans se soucier de soi ou des autres, avec comme seuls compagnons ses souvenirs dantan. Les souvenirs dune enfance meurtrie, gâchée par lavidité des humains qui avaient fait de la fillette elfe quelle était une redoutable tueuse. Un passé révolu qui la hantait parfois. Les souvenirs des jours heureux étaient également de la partie fort heureusement. La présence de son géant aux cheveux blancs était encore palpable, sa voix chaude et autoritaire, son rire tonitruant, sa force, son aura. Lancien paladin avait eu plus dinfluence sur elle que toute son éducation à la guilde des voleurs de Calimport. Pendant un temps lombre qui enchâssait sa vie sétait estompée et elle avait connu le bonheur.

Puis il était parti.

Aujourdhui ses pas la portaient vers linconnu. La solitude commençait à lui peser et la crasse inhérente au vagabondage nétait plus aussi attrayante quelle lavait imaginé. Elle noublierai jamais Thoram, mais il était temps de reprendre le cours de sa vie.
Avisant un petit ruisseau à leau claire, elle ôta ses vêtements et commença à sy baigner. La fraîcheur lui remit les idées en place et quelques feuilles de saponaire lui permirent de retrouver la couleur originale de sa peau.

Alors quelle séchait, langoureusement allongée sur une berge recouverte de mousse, un noir corbeau vint se poser près delle avec force croassements. Un sinistre pressentiment laccompagnait. Lombre refaisait surface dans son esprit. Shabillant en hâte, elle suivit loiseau, vers ce qui semblait être les ruines dune tour. La construction avait dû être majestueuse et leffondrement était relativement récent car la végétation environnante navait pas encore eu le temps de reprendre ses droits sur les décombres.

Une aura malfaisante régnait en ces lieux. Les arbres eux-même semblaient se tenir à lécart des ruines comme si leur simple proximité eut pu les corrompre

Lelfe savança prudemment. Tous les sens aux aguets. Le corbeau lui sétait posé sur un pan de mur encore debout et la regardait, la tête penchée sur le côté, les yeux pétillants dintelligence.

Des humains étaient passés par-là quelque temps auparavant ; de nombreuses traces étaient encore visibles dans les herbes et la boue. Il y avait aussi du sang séché sur une pierre, rien de probant quant aux événements qui sy étaient déroulés. Quallait-elle encore découvrir en furetant dans les ruines de cette sombre tour ?

Par Frohnir le 21/11/2002 à 11:51:49 (#2610236)

« - Fröhnir ! Fröhnir Vifargent ! ma petite elfe au cur noir ! je suis heureux de te revoir ! »

Le Diantrefosse se tenait là, gigantesque, menaçant, fermement campé sur ses sabots, ses ailes nimbés de flammes obscurcissant le ciel au-dessus de la jeune elfe qui, paralysée, regardait le démon tout droit sorti des abysses qui la dardait de ses yeux emplis de malignité.

« - Tu me reconnais nest-ce pas ? Saâd Ame Uss Ayne ! Le seigneur des enfers, nous nous sommes vus à la porte de Baldur lannée dernière ! Tu tombes bien, jai besoin de toi ! »

Désemparée, tétanisée, Fröhnir ne pouvait articuler un mot. Elle se souvenait parfaitement de sa rencontre avec le démon lors dun soulèvement à la porte de Baldur quelques mois auparavant, le monstre, convoqué par le seigneur de guerre Jörge Bouch avait décimé la maisonnée et sétait envolé vers le Nord, non sans lui avoir révélé quelle avait le cur plus noir que celui dun drow.

« - Que que voulez-vous de moi ? »

« - Jai un compte à régler avec un petit voleur de Kara-Tur Tu vas le retrouver pour moi, et tu mapporteras son cur, alors je lemmènerai dans un autre plan, je le ferais revivre, et je le torturerais jusquà la fin des temps MOUAH AH AH AH AH AH ! »

« - Pourquoi ferais-je ça pour vous ? Je ne suis plus une tueuse ! »

« - Mais si tu les, et tu le sais, depuis le début tu éprouves des doutes sur les meurtres que tu commets, mais peux-tu nier y avoir pris du plaisir ? Fais cela pour moi et je te libèrerais. »

« - Me libérer ? mais de quoi ? »

« - De ceci ! » Avec un geste théâtrale, le Démon fit apparaître un petit cristal noir dans sa grande patte griffue et le lança en direction de lelfe qui ne pu léviter. La pierre se ficha dans sa poitrine, légèrement au-dessus de son sein gauche, prés du cur. La douleur la fit suffoquer mais disparue aussi rapidement quelle était apparue.

« - Le mal est en toi Fröhnir, ce cristal nest quun catalyseur, il taidera à choisir ta voie plus facilement. Fini les tergiversations, le chemin du Démon test grand ouvert ! Ramènes-moi le cur de Sano rong et je te libèrerais du mal à tout jamais ! »

Lelfe était affolée. Longtemps elle avait lutté contre ses propres démons, depuis peu elle avait réussit à les tenir à distance, notamment grâce à la présence rassurante de Thoram. Maintenant elle navait plus le choix. Déjà le cristal lui distillait des pensées perverses : « se sera amusant », « tu retrouveras les sensations grisantes de tes débuts »

« Je tattendrais ici. Ne faillit pas où se sera Ton cur qui rôtira en enfer pour léternité ! »

La tête basse, Fröhnir regagna Artima. Plusieurs jours plus tard, lavée, maquillée, armée de « rouge-gorge » sa dague de feu et habillée avec sa vieille tunique de cuir noir et sa cape dombre, elle pénétra dans le théâtre des Illusions, à la recherche dune piste

Par Sano Rong le 21/11/2002 à 12:37:30 (#2610694)

Sano, depuis sa dernière aventure avait quitté la ville de padhiver. Il était parti un peu plus vers le sud en quête de connaissances sur le cristal qu'il avait ramassé un an auparavant. Il n'avait récolté que des "je ne sais pas" ou "babiole bon marché". Son périple l'avait ramené de nouveaux du côté de padhiver à la bibliothèque de magie. Le mage chargé des livres et des connaissances scruta l'objet en question et tout ce qu'il dit à Sano c'est que c'était un objet possédant une grande puissance. Qui plus est maléfique. Il lui demanda de se débarasser de cet objet c'était la meilleure chose à faire pour une personne tel que lui. Sano avait bredouillé quelques merci mais se refusait de se débarasser de ce cristal.

En sortant de la tour des mages, il eut envie d'un bon repas, et les quelques pièces restantes dans sa poche lui permettrait de se nourrir convenablement pour deux ou trois repas mais pas plus. Son argent avait considérablement diminué lorsqu'il rencontra sur la route de jolies aventurières. Son coeur n'avait fait qu'un bond et il leur offrit sa compagnie en même temps que son argent. Son charme faisait le reste.

Il arpenta les rues boueuses et se retrouva devant le theâtre des illusions. La ou tout à commencé se dit il. une prostitué le héla


- Tu viens chéri ? j'ai des choses à ...te montrer
- hé hé peut-être plus tard Silvia mais la je suis à sec.... il lui fit un clin d'oeil et commenca a rentrer dans le théatre
-Pourquoi à chaque fois que je te vois tu me dit que tu n'a plus d'argent ?? Elle eut une mine boudeuse et croisa les bras sous ses seins. Sano de son côté roula des yeux et pénétra dans la taverne.

La première chose qu'il senti, ce fut la formidable odeur de roti qui s'échappait de la cuisine pour échouer jusqu'a ses narines, la bière coulait à flot et il en aurait pour son argent.


-Une femme ne nourit pas son homme se dit il ah ah ah !
Il claqua des doigts à l'intention de l'aubergiste qui se ramena derechef

- Qu'est ce que ca sera pour vous mon bon monsieur ?
- Ton plat du jour et ta meilleure bière.
- Roti de boeuf et pomme de terre sauté ca sera donc avec de la sauce
- Parfait !

L'aubergiste reparti en trottinant et Sano se dit qu'il devrait reprendre de l'aventure d'ici un jour ou deux ou...tout de suite...après manger bien sur pour gonfler sa bourse presque vide. Son regard se posa sur les gens dans la salle, des bardes, des aventuriers et de jolies demoiselles . Il les aurait bien invités à prendre un verre ou deux mais les hommes présent avec elle avait des airs menacants et prendraient inévitablement pour affront le simple fait de reluquer de trop près ces femmes. Il haussa les épaules et en retournant sa tête il tomba sur une femme, seule dans un coin de l'auberge, elle avait les cheveux d'or et...c'était une elfe
-Mignonne se dit il à lui même. Il se leva et se dirigea vers la femme seule et s'asseya en face d'elle sans lui demander la permission.

- Bonjour vous ! dit il avec un grand sourire aux lévres

Par Frohnir le 21/11/2002 à 14:06:10 (#2611411)

Peu de personnes à Artima se souvenaient de cet homme, ce Sano rong. Un aubergiste se rappela néanmoins quun homme de Kara-Tur avait été amené un jour par Narsil et Dorylis, il était blessé mais vivant. Peut-être était-il rentré dans son pays ?

Fröhnir se souvenait du barde pour lavoir écouté lors dune soirée, elle y avait également rencontré Dorylis, mais il y avait peu de chance quelle tombe sur eux et quils se souviennent miraculeusement du lascar

De dépit elle était retournée au Théâtre des Illusions et ruminait dans un coin ses sombres pensées devant une chope de bière bien mousseuse.

En quelques jours sa physionomie avait déjà changé. Ses traits étaient tirés, ses yeux jadis pailletés dor étaient désormais soulignés par de sombres cernes lui donnant un air menaçant, ses longs cheveux habituellement ramenés en arrière lui encadraient maintenant le visage, cachant une expression malveillante.

Lhomme qui vint sasseoir à sa table était un voleur comme elle. Ses gestes, sa façon de se mouvoir, son assurance son arrogance tout dénotait le roublard accompli. Occupée à combattre les suggestions du cristal, Fröhnir ne remarqua pas les traits de lhomme, typiques de Kara-Tur.

« - Tu lui plais ! » ; « - Violes-le, voles-le puis tues-le ! »

Lelfe secoua la tête comme pour chasser un insecte, puis regarda lhomme :

« - Que puis-je pour vous ? » fit-elle dun ton glacial.

Par Sano Rong le 21/11/2002 à 16:25:33 (#2612331)

Devant le ton que l'elfe employait Sano devait jouer serré pour pas se prendre une claque retentissante et être la risée de l'auberge. Il examina les vetements de l'elfe et sa droiture à en juger c'était une voleuse...mais...elle avait quelque chose de bizarre, ses cheveux retombant directement sur le devant parfois cachant une partie de son visage. Il prit la parole

ce que vous pouvez pour moi ?? dit il en haussant les sourcils
hé bien...rien, pardonnez moi mais, de nous deux, vous semblez plus avoir besoin de quelqu'un que moi. A voir vos habits, vous avez beaucoup voyagée, votre accoutrement est fait pour la profession de certaines personnes qui veulent se déplacer rapidement en étant bien protégées. La facon dont vous portez vos dagues démontres une certaines connaissances dans leurs maniement. Mais la facon dont vous les avez disposées vous dénomine comme voleuse. A moins que vous ayez eu un coup de chance en les placant ainsi.dit il dans un franc rire
en vous regardant vous n'avez pas l'air d'être dans votre assiette, une fuite éperdue, je dirai qu'on vous poursuit. mais a ce moment la, vous ne vous montrerez pas dans un lieu public comme celui ci. Donc ca peut-être beaucoup de chose, une trahison, ou...la perte d'un ami
il plissa les yeux et la regarda au moment ou l'aubergiste lui rapporta sa bière et son repas
- Vous mettrez sa bière sur mon compte l'ami...oh ! vous voulez manger quelque chose ?

Feigna t'il en lui parlant comme si ce qu'il avait dit était naturel

Par Frohnir le 21/11/2002 à 16:42:44 (#2612461)

« - Je nen attendais pas moins dun voleur ! » dit-elle dans un sourire, brisant ainsi la glace. Elle naurait su dire si ses paroles venaient delle ou du satané cristal qui lui vrillait la poitrine chaque fois quelle tentait de le combattre.

« - A vrai dire, vous pourriez effectivement mêtre de quelque utilité. Je cherche un homme, un confrère voyez-vous, quelquun dans votre genre et surtout ne vous faites pas didées ! (« - pourquoi pas ? » lui susurra le cristal), vous connaissez Kara-Tur ? »

Par Frohnir le 21/11/2002 à 16:43:59 (#2612478)

« Mon très cher ami,

Si je prends la plume aujourdhui, cest quun fait extrêmement grave mest parvenu aux oreilles : Le Démon que nous connaissons sous le nom de Saâd Ame Uss Ayne est de retour sur notre plan ! Certes amoindri par rapport à ce quil était il y a de ça 500 ans, mais son retour est hélas bien réel. Le Conseil des Sages de Silverymoon, aidé par la Dame avait réussit à le bannir grâce à un puissant artefact, cest la raison qui ma amené à vous contacter. Avez-vous à Château-Suif des archives relatant cet exploit, et pouvez-vous faire des recherches sur cet artefact qui pourrait nous être dune grande utilité dans un avenir proche ? Je sais quen tant que bibliothécaire principal vous aurait à cur de venir en aide aux royaumes.

Bien à vous :

Ghislain de Castel St Martin Grand vénérable de lOrdre des Guetteurs Blancs. »

P.S. : La Dame craint quil ne veuille rassembler les morceaux éparpillés du cristal noir appelé « Winangoroth » ou « le fléau des plans »

Par Sano Rong le 21/11/2002 à 17:08:13 (#2612665)

oui bien sur je connais bien Kara-tur je viens de la bas,
il commenca à manger peut-être que je pourrai vous emmener un jour la bas pour visiter. L'architecture est tout autre que par ici, les paladins son emmerveillé devant leur église et leur temple mais moi je trouves ca...cubique et ca manque de forme. La bas, dans mon pays, la verdure et la nature prédomine, nous communions avec la faune et la flore. mais...je m'égares vous avez besoin de moi ??

Il se souvint de sa dernière aventure avec le groupe à Sarah la petite moine, il n'avait touché aucun dividende du périple qu'il avait parcouru dans la caverne. cette fois ci ca ne marcherai pas comme ca

Je veux bien, mais mes tarifs sont équivalent à la mission que vous me proposait, et la moitiè est payable de suite...
Puis il réfléchit étant donné que vous avez un physique à ...tomber par terre je diviserai mes prix par deux. Voyager avec vous vaudra bien ce prix...

Par Frohnir le 21/11/2002 à 22:19:02 (#2615072)

A l'évocation de sa contrée, Fröhnir eu un doute. Il venait de là-bas, il était de la profession, il se trouvait là... trop de coincidences, non, ce ne pouvait être lui... "Saâd sera fier de toi" lui soufflait le cristal, mais Fröhnir soupçonnait le Démon d'avoir un autre but que la vengeance, au mépris de la douleur elle ignora la suggestion et se concentra sur l'homme.

"- Prix ? Tarif ? Que ne feriez-vous pas pour de l'argent ? La détresse d'une pauvre elfe dans le besoin ne vous émeut-elle donc point ?" lui dit Fröhnir avec un sourire...

Par Sano Rong le 22/11/2002 à 8:00:53 (#2616663)

s'il y avait bien une chose à laquelle il était desarmé, c'était face à un sourire d'une belle femme. Elle était la, les yeux papillonnant de malice lui posant cette question. Il baissa sa tête d'une geste las vers son assiette la fourchette à mi chemin de sa bouche

- Yôsh, finit-il par dire je vous aiderai dans votre quête,
Un sentiment profond naquit en lui comme si cette aventure recommencait pour de bon, il était sur qu'il allait se faire rouler à la fin mais qu'importe, l'aventure était la et de toute facon il ramasserait bien en route de quoi vivre convenablement.

- Mais n'en restons pas la, je m'appelle Sano Rong et vous ?
Lui dit il dans un sourire en passant la main par dessus la table pour la lui serrer.

Par Frohnir le 22/11/2002 à 8:19:36 (#2616706)

Fröhnir plongea le nez dans sa bière et failli sétrangler ! Se faisant elle aspergea copieusement son interlocuteur de mousse

Différentes expressions marquèrent successivement son visage, la surprise, la haine, puis la peur. Le Cristal ne murmurait plus, il hurlait : « TUE LE MAINTENANT, PRENDS SON CUR, FOUILLES SES AFFAIRES, TROUVES-LE ! » Trouver quoi ? La douleur lui vrillait la tête, elle tenta de résister mais ne pu quarticuler doucement :

« - Sano ? Sano Rong ? fuyez pauvre fou ! » ;) puis elle sévanouit sur la table.

Par Sano Rong le 22/11/2002 à 9:28:47 (#2616962)

La surprise se lit sur le visage du voleur, il se leva d'un bond et fit tomber sa chaise en arrière. Cette femme lui avait dit de fuir et puis s'évanouit presqu'aussitot. La tunique dégoulinante de bière il la regarda incrédule ne sachant que penser. L'aubergiste arriva en trottinant et de sa grosse voix parla à Sano tout en ramassant la chaise qu'il avait fait tomber

- S'il vous plait monsieur je ne veux pas de bagarre dans mon établissement.

Sano réfléchit au quart de tour, et son regard alla de l'elfe à l'aubergiste.

-En fait...nous ne nous bagarrons pas...elle à eu mal à la tête et puis...la bière à du faire empirer son mal de crane et elle s'est évanouie...puis au bout d'un moment, sous le regard incrédule de l'aubergiste Sano continua
Auriez-vous une chambre ? Je vais l'y emmener. oh! et aussi ramener moi de l'eau, fraiche dans un bassin.
puis comme l'aubergiste partait déja chercher la cléf de la chambre Sano le rattrapa par le col et lui dit Avec des serviettes.

Il mit le bras de l'elfe autour de son cou et de son autre main la serra autour de la taille et la souleva pour l'emmener dans la chambre que l'aubergiste avait préparée. L'elfe était légére comme une plume. Néanmoins, Sano fut essouflé après avoir monté les dix neuf marches de l'escalier etroit et abrupt et la déposa sur le lit douillet dont le matelas était en plume d'oie. Sur la table en face des serviettes et un bassin d'eau attendait. Il mouilla la serviette et la posa sur front de l'elfe non sans écarter ses cheveux blond défait qui lui tombaient sur son visage. Il se parla à lui meme.

-hé bien ma pauvre petite...qu'est ce qui vous arrive ?
Dans le transport et la montée des escaliers, les vetements de l'elfe était défait, il réajusta ses habits et son regard fut attiré par une marque, une vilaine blessure pensa t-il. Il n'y préta plus attention, l'elfe était toujours évanouie et il se tourna le dos au lit et se dirigea vers le bassin pour laver de nouveau la serviette

Par Frohnir le 22/11/2002 à 10:34:28 (#2617339)

Le cristal sétait tu. La brûlure à la poitrine qui lavait fait défaillir commençait à sestomper. « Un catalyseur ! » quil avait dit le démon, « mon cul oui ! ce cristal maléfique est en train de me manipuler ! même mon vocabulaire change ! »

Fröhnir ne savait plus quoi faire, elle continuait à faire semblant de dormir car elle sentait la présence du voleur dans la pièce.

Le cristal sétait tu, mais pour combien de temps ? « Quelle ironie, lhomme que je suis censée tuer viens me trouver de son propre chef ! Que dois-je faire ? »

« Quavait dit le cristal tout à lheure ? fouilles-le et trouves-le mais quoi ? Quel était le but caché du Démon ? »

Fröhnir décida de parler franchement à ce Sano Rong, elle ouvrit les yeux et parla :

« - Saâd Ame Uss Ayne, cest le nom du Démon qui ma ordonné de vous tuer, pour my obliger il ma donné ceci » fit-elle en ouvrant sa tunique et en lui montrant le cristal noir qui pulsait doucement au dessus de son sein impudiquement découvert. « - Que savez-vous à ce propos ? »

Par Sano Rong le 22/11/2002 à 11:13:11 (#2617583)

Au nom du démon Sano lacha la serviette dans le bassin, son regard perdit son expression. Ce démon, qui une année auparavant l'avait combattu et dans cette lumière blanche aveuglante tout avait été englouti, il avait utilisé la force de la paix et de l'harmonie, la concentration à son maximum pour emporter avec lui le démon et pour sauver ses amis à l'époque mais la suite...il ne s'en souvint pas. Il se retourna donc comme l'elfe était assise sur le lit en déboutonnant sa tunique

- Ce que je sais ? dit il dans un sourire. C'est tout d'abord que vous avez une jolie poitrine...quand au démon vous ne devriez pas vous occuper de ca, retournez dans votre forêt, elfe ! Et oubliez ceci.

Il se dirigea vers la porte et la claqua derrière lui. Il s'arreta dans le couloir et s'appuya sur le mur opposé les yeux se levant vers le plafond. Il soupira un bon coup comme si il essayait de se calmer. Cette histoire refaisait surface. Sa main étreignit son torse, et froissa sa tunique, il avait presque oublié cette cicatrice. Elle ne c'était pas manifestée depuis, Le coup qu'il avait donné au démon s'était répercuté sur son propre corp, il n'avait fait qu'un avec la bête et en tuant le démon, il devait se tuer lui même. Mais il était revenu miraculeusement à la vie, lui, Sano. Ce qui voulait dire que le démon vivait toujours. il resta la à penser que finalement, il n'aurait pas du revenir à la vie.

Par Frohnir le 22/11/2002 à 11:52:09 (#2617865)

Alors que la porte claquait Fröhnir cria : « - Cest justement dans la forêt que tout ceci est arrivé ! »

Elle se leva péniblement, ramassa la serviette, la mouilla puis nettoya lendroit où le cristal avait pénétré, la plaie nétait pas laide, mais avoir une pierre dans le corps nétait pas des plus esthétique. « tues-le ! » Prise au dépourvu, Fröhnir ne pu contrôler la suggestion, et le regard mauvais commença à sortir lune de ses dagues. Elle espérait intérieurement quil avait compris le danger dans lequel il se trouvait et quil avait fuit, mais une autre part delle-même souhaiter ardemment plonger sa dague dans la cage thoracique de Sano pour lui extraire le cur !

Par Sano Rong le 22/11/2002 à 12:10:42 (#2617985)

Il serra dans sa main le cristal entouré d'un bout de tissu et ficelé, Sano ne put croire à cette histoire, s'il avait utilisé le pouvoir de communier avec la bête il avait réussi c'était certain ! mais ce que disait cette elfe...

Il haussa les épaules et descendit les marches de l'escalier, récupéra ses affaires et le morceau de pain et quelques tranches de roti et lanca une pièce d'argent à l'aubergiste pour le service. Il sortit dans la rue se demanda ou il pouvait réunir assez d'informations pour ce maudit cristal. La bibliothèque de padhivers n'avait rien donnée, ni aucune autre. Les tours de mages l'avait mis en confidence que c'était un cristal maléfique, qu'il irradiait la noirceur et le mal. Sano n'était pas du genre à se laisser décourager par un vulgaire caillou. Il devait bien y avoir un écrit ou deux qui le permettait d'avoir de plus ample renseignement. Il se dirigea de nouveau vers la bibliothèque de magie pour avoir de plus amples renseignements, sur ce cristal, il devait avoir loupé un chapitre.

Par Frohnir le 22/11/2002 à 13:30:39 (#2618619)

« Grand Vénérable,

Jai bien reçu votre missive et vous en remercie. Mes assistants sont actuellement à la recherche dindices concernant cette sombre affaire, je vous en tiendrai personnellement informé dès que jen saurais plus. Vous nêtes pas sans savoir que « Le fléau des plans » est capable de perturber la trame même des frontières, laissant laccès libre entre notre monde et celui des enfers. Nous savons de source sur que le démon auquel vous faites référence possède un morceau du cristal, les Dieux seuls savent ce à quoi il la déjà utilisé
Je ne saurais trop vous conseiller denvoyer vos guetteurs vers Padhiver et Artima, cest là pour la dernière fois que lon a vu lun des morceaux du cristal, il était détenu par une liche dans une tour quelque part dans la forêt. Il faut éliminer tout détenteur de ces morceaux afin quils ne puissent être réunis !

Votre ami,

Karstoff Bois-Fleuri Bibliothécaire principal de Château-Suif.

P.S. : Il existe 6 morceaux distincts du Winangoroth, 1 détenu par le Démon, 1 détenu par la liche Néfir HerrOben, 1 en VOTRE possession, et 3 dont nous ignorons qui les possèdent, tuez-les porteurs avant quils ne soient pervertis par son maléfique pouvoir !

Par Sano Rong le 22/11/2002 à 15:33:31 (#2619590)

La bibliothèque de pasdhiver n'était pas très réputée et pourtant...de tonnes et des tonnes de livres, de manuscrit, de parchemins s'entassaient sur des rayonnages poussièreux. La faible lumière diffuse s'épanchait a travers des vitraux aux dessins fantastiques et Sano se tenait la, au centre de la lumière. Un étage montait directement aux archives les plus anciennes. Sano préféra se renseigner directement au bibliothècaire, il avait les cheveux blancs et de sa voix chevrottante parla à Sano

-Pourrais-je vous posez quelques questions cher monsieur ?
- Comment ?
Sano répéta un peu plus fort puis l'autre lui demanda de parler moins fort qu'il était dans une bibliothèque.
- Pourriez vous me dire si vous avez des informations concernant ce genre de cristal ?

Il llui montra le cristal en enlevant doucement les bords de tissu. Un oeil qui s'attardait sur ce cristal pouvait perdre la mémoire et le fil de la vie. Son regard se perdrait à tout jamais dans les ténébres. Le cristal semblait bougeait à l'intérieur, comme de la fumée qui tourbillonne.

-oooh mon garcon, vous feriez mieux de jeter ca au loin, je sens une présence maléfique en lui...
- oui je sais vous me l'avez déja dit, mais..vous n'avez jamais vu ce genre de cristal ?
-non mais son aura se répand tout autour, je le sens.

Sano réfléchit un instant, il remballa le cristal et le glissa de nouveau dans sa doublure. et il posa une autre question au bibliothècaire.

-et concernant les démons, vous vous y connaissez ?
-Oui oui bien sur, j'ai moi même mis en place un rayon dessus, bien que cela m'est pris du temps je dois dire, il y avait des livres partout et ...
- oui oui bien sur, le nom d'un démon nommé Sââd ame uss ayne ? vous dit quelques chose ?
- Il me semlbe que qu'il doit y avoir un traité la dessus ou alors un paragraphe qui parle de lui. Allez voir au rayon Croyance et Mysticisme. Il se trouve au premier étage, à coté de la Métamagie, vous trouverez facilement.
Sano se demanda pourquoi on avait classé de telle informations dans ce rayon, néanmoins, il monta à l'étage et rechercha un bouquin dessus. Il se souvint que toutes les informations qu'il avait glané à l'époque n'était pas très fiable, le moine de l'ordre de Sarah neha y avait fichu un sacré foutoire. Et toutes les informations n'était pas bonne à prendre. Il prit un livre dont les pages commencaient à tomber en poussière,"Contes et Légendes" et il lit un passage.

-...Or donc il advint, que le seigneur des ténébres reignera sur féérune lorsque ses 6 gardiens seront réunis, mais la fougue et le courage d'un homme aura permis de repousser cette échéance Darric leylleter un paladin de heaume aidé par les guetteurs blances renvoya le seigneur de l'ombre la ou il siègera à jamais, dans les enfers...

Le passage était court mais c'était suffisant pour que Sano attrape mal au crane. Qui étaient les 6 gardiens ? les guetteurs blancs ? et ce Darric leylleter ? Aucune histoire ne faisait mention de ce personnage il ne le connaissait pas. L'heure était déja bien avancée et il avait passé plus de temps dans la bibliothèque qu'il ne l'avait pensé au départ. Il redescendit de l'étage et vit de nouveau le bibliothècaire, il s'appuya sur son bureau et lui demanda

- Dites moi l'ami le nom de Darric Leylleter vous dit quelques chose ?
- non pas du tout qui est ce ? un ami à vous ?
- non laissez tomber...merci pour tout..

Puis Sano sorti de la bibliothèque avec plus de questions que lorsqu'il était rentrée

Par Frohnir le 22/11/2002 à 15:49:48 (#2619716)

Heureusement il était parti. Fröhnir sen alla aussi, fermement décidée à trouver quelque indice sur ce maudit cristal.

La tour des mages et la bibliothèque ne lui inspiraient aucune confiance, par contre elle connaissait une petite boutique de magie qui lui avait acheté quelques artefacts elfiques lannée dernière et dont le propriétaire, un vieux mage reconverti en commerçant avait moult connaissances dans le domaine de lésotérique. Elle sy rendit donc dun pas rapide, espérant sans trop y croire trouver un remède à son « mal ».

Léchoppe, cachée aux yeux des passants par un amoncellement de bottes de pailles appartenant à lécurie voisine ne payait pas de mine. La lourde porte de bois grinçait tant que le bruit couvrit celui de la sonnette, le capharnaüm régnant dans la boutique était indescriptible. Ici un hibou empaillé, là un crâne humain, par terre un coffre avec des pattes ! de la poussière couvrait la majorité des articles ainsi exposés.

Le vieil homme, baissé derrière son comptoir, se releva prestement et regarda lelfe dun il torve.

« - Moui ? » grogna-t-il à son intention.
« - Bonjour, vous vous souvenez de moi ? Fröhnir Vifargent, je vous ai fourni des flèches de glace de fabrication elfique lannée dernière »
« - Oui, ça me revient, que puis-je faire pour vous aujourdhui ? »
« - Connaitriez-vous quelque histoire sur un cristal noir capable de sexprimer par suggestion, ou des détails sur le Démon Saâd Ame Uss Ayne par hazard ? »

A ces mots le vieux mage faillit défaillir, le sang se retira de son visage et, tremblant de tous ses membres il demanda :

« - Avez-vous lun de ces cristaux avec vous ? »

Fröhnir, sans un mot pointa sa poitrine du doigt.

« - Alors vous êtes condamnée ».
« - Condamnée ? Que voulez-vous dire par-là ? »
« - Ce cristal doit être lun des morceaux du « fléau des plans », une fois assemblés les différentes parties, un portail permanent se crée entre le plan des enfers et le nôtre ; il y a de ça quelques siècles, votre Démon avait réussit à réunir 5 des 6 morceaux, la Dame de Sylverymoon et le conseil des sages lavait alors bannit grâce à une épée magique, un katana venu de loin, de Kara-Tur peut-être, et le cristal fut dispersé sur tout Féérune. Celui qui est possédé par un morceau de ce maléfique caillou subit son influence et sombre peu à peu dans la folie et le meurtre. Je vous plains de tout mon cur jeune elfe, mais je préfèrerais que vous quittiez mon magasin maintenant ! »
« - La folie et le meurtre hein ? rien de nouveau. »

Fröhnir sempressa de sortir de peur dêtre prise de lenvie déviscérer le vieil homme, puis, bouleversée, retourna au théâtre des Illusions, en se demandant qui pouvaient bien posséder les autres morceaux de ce cristal

Par Sano Rong le 22/11/2002 à 18:42:36 (#2621166)

Sano déambula dans les rues en essayant de mettre un peu d'ordre dans ses idées, 6 gardiens, le démon Sâad ame uss ayne et plus il réfléchit plus la morosité le gagnait. Cette elfe tout à l'heure lui avait dit qu'elle allait le tuer, c'était un ordre du démon...malgrè tout, ce démon était apparu en partie à cause de lui et de ses compagnons un an auparavant, et s'il n'était pas apparu, cette elfe ne serait pas dans cet etat la. Il se culpabablisa, jamais il n'avait laissé une femme dans le besoin qui plus est, très jolie, même si elle avait des envies de lui trancher la gorge à la moindre des occasions.
Sano précipita le pas et il se souvint quand il était jeune adolescent il y a de cela une dizaine d'année et qu'il courait déja les jupes des filles. Ses amis lui avait dit :" a force de courir après les femmes un jour, elle t'attireront des ennuies !" Mais il s'en fichait, il avait tout perdu dans sa vie, son pére, tué par les assasins de la guilde et sa mére à sa naissance.


- La vie ne vaut pas la peine d'être vécue s'il n'y a pas de risques

il sourit et se dirigea vers le théatre des illusions en espérant que l'elfe soit toujours la.

Par Frohnir le 22/11/2002 à 21:43:18 (#2622635)

Fröhnir avait regagné la chambre louée par Sano quelques heures plus tôt et regardait le cristal qui brillait légèrement, a demi enfoncé dans sa poitrine. Elle en fixait la noirceur comme si ce puit sans fond pouvait répondre à ses questions.

"- Ainsi donc tu as des petits frères, c'est ça que tu voulais tout à l'heure, le voleur aussi possède un morceau de cristal, tu voulais te reconstituer !"

La gemme avait réduit son emprise sur l'elfe, mais un mal de tête persistant l'empêchait de se concentrer comme elle voulait.

"- Un katana magique, voilà ce qu'il me faut pour aller faire un sort à ton maître, reste plus qu'à le trouver..."

Pourquoi Thoram l'avait-il abandonné ? S'il n'était pas parti, rien de tout ceci ne lui serait arrivé, les hommes étaient tous des lâches, le prochain qu'elle rencontrerait paierait pour les autres !
"oui, tues-les tous..."

"- Tu ne me laisseras donc aucun répit satané caillou ?" hurla-t-elle en lançant la bassine d'eau contre la porte de la chambre...

Par Sano Rong le 22/11/2002 à 21:59:37 (#2622728)

Sano rentra en ouvrant tout doucement la porte de la chambre avec un sourire en coin et regarda la bassine par terre l'eau dégoulinant le llong de la porte. il regarda l'elfe assise sur le lit, les yeux agrandit par la fureur. Il toussa et referma la porte derrière lui. Il ramassa la bassine et la posa sur la table.

- Vous savez, il y a d'autres facon de laver l'intérieur d'une chambre hein ? dit il en écartant les mains, puis il les frotta gauchement sur son pantalon. Il avait averti l'aubergiste de venir prendre sa tunique car elle sentait encore la bière que l'elfe lui avait crachée a la figure.

- A mon avis, le jet de liquide a grande distance doit être une spécialité chez vous non ?

Puis, comme elle ne répondit pas, il enleva sa tunique et versa de nouveau de l'eau maintenant froide dans le bassin.

- Si ca ne vous fait rien, je vais me...laver...Je ne connais même pas votre nom jolie elfe dit il dans un sourire

Par Frohnir le 22/11/2002 à 22:22:04 (#2622844)

Fröhnir regardait ses mains qui ne cessaient de trembler. Elle regarda le voleur entrer, elle l'écouta parler, et baissa les yeux lorsqu'il se déshabilla, repoussant avec la plus grande fermeté les obscénités distillées par le cristal.

"- Fröhnir, je m'appelle Fröhnir. Vous ne devriez pas être là, je ne me contrôle plus guère, et le cristal veut votre mort, c'est un ordre du Démon, il veut reconstituer les 6 morceaux qui lui permettront de faire venir ses armées de Balors sur Féérune.
Je sais que vous en avez un, le miens me l'a dit."

Elle jeta néanmoins un oeil vers le torse de l'homme et apprécia sa musculature, fine et sèche. Une fois de plus elle se demanda si ces pensées venaient d'elle ou du cristal. Jamais elle n'avait été attiré par les hommes ayant subit trop d'outrages pendant ses années de captivité, mais, depuis sa rencontre avec son vieux paladin elle avait retrouvé le goût de la vie, ainsi que tous ses "à-côtés"...

"- Qu'allons-nous faire ?"

Par Sano Rong le 22/11/2002 à 22:42:07 (#2622963)

Sano écouta l'elfe qui s'appelait frohnir, puis au bout d'un moment, il enfila une nouvelle chemise et dit

-Mmmh...je penses que si vous aviez vraiment envie de me tuer vous l'auriez fait pendant que je me lavais, j'avais le dos tourné et puis du savon dans les yeux on y voit pas grand chose n'est ce pas ? dit il avec un sourire en coin
-vous êtes forte Frohnir ce qui prouve vous avez du caractére pour résister à la tentation du démon. même s'il n'en était pas certain il lui disait ca pour qu'il montre qu'il avait confiance en elle ce qui détendrai un peu l'atmosphére. Il lui expliqua ensuite sa visite à la bibliothèque. et toutes les informations qu'il avait récolté
Maintenant, oui, vous avez raison, je posséde un de ce cristal que vous avez dans le corps, je proposes que nous quittions la ville aussitot que vous serez...prêtes. Nous partirons pour l'ordre des paladins je dois trouver des informations sur un certain Darric Leylleter, c'est un paladin qui en des temps anciens aurait renvoyé le démon dans son plan originel, la facon dont il s'est pris et s'il si est pris tout seul m'échappe...
je n'ai pas envie de revivre ce que j'ai eu lorsque je me suis retrouvé face a lui dit il en serrant sa chemise au niveau de son coeur

Par Frohnir le 22/11/2002 à 23:00:41 (#2623105)

"- Il avait une épée, ou un katana plutôt, un truc magique sans doute, le vieux de la boutique en savait long sur le sujet, mais il avait trop peur pour en dire plus... Si nous avions ce "cure-dent", nous pourrions combattre la bête... Vous avez raison, il nous faut partir au plus vite et trouver des informations supplémentaires sur cette histoire, j'ai le sombre pressentiment que les ennuis approchent à grands pas..."

Par Sano Rong le 23/11/2002 à 11:07:40 (#2624932)

Les deux jeunes voleurs quittérent l'auberge, Sano régla la note de la chambre et réenfila sa tunique a l'aubergiste pour qu'il la nettoie. Ses dagues, il les avait récupérées et en avait disséminées un peu partout dans son pantalon de cuir, dans ses bottes et son épée courte pendait à son coté. La main posée dessus en jetant de temps à autre un coup d'oeil à l'elfe. Ils se dirigérent vers le temple de helm de la ville ou des paladins étaient en faction. Les deux hommes abaissérent leur hallebarde lorsque Sano s'approcha d'eux peut-être du fait qu'il avait une main sur son épée.

- Halte cria l'un deux que venez vous faire en ces lieux ?
- Calme toi l'ami dit il en levant une main paume tendu vers lui nous voulons des informations sur vos archives, nous voulons voir le prêtre du temple
- le prêtre Wihlem de Jello ne recoit personne aujourd'hui, circulez !
Sano perdit son sourire et regarda l'elfe qu'est ce qu'on fait ?

Par Nauro Ramalokeriel le 23/11/2002 à 12:56:01 (#2625466)

Une petite elfe en armes se dirigea vers le meme temple que Sano et Frohnir, elle arriva peu de temps après leur tentative échouée de rentrer, elle leur adressa un sourire et s'adressa à eux.
Enfin, je vous retrouve Sieur Sano, c'est Dame Tatiana qui m'envoit à vous, elle pense que je puis vous être utile, je me nomme Nauro Ramaloceriel du Pic de l'Aigle
puis s'adressant aux gardes
Bonjour, ces gens sont avec moi, et j'ai un rendez-vous avec le prêtre Wihlem de Jello, pour moi et mes amis, nous sommes mandatés par la Grande Pretresse Tatiana, adepte de Séluné, Le grand Prétre Tador, adepte de Tyr, du pic de l'Aigle, nous devons nous entretenir d'un haut problème pour notre comté avec le prêtre.
lui tend une missive écrite du prêtre Wilhem Jello, puis rentre au sein du temple suivi de ses compagnons.

Bien, maintenant, je vous laisse faire, si vous avez besoin de moi, dites le moi, je vous accompagne si vous acceptez ma présence à vos cotés. En la regardant, il voit qu'elle est mage, bien armée et sure d'elle.

Par Frohnir le 23/11/2002 à 16:28:01 (#2626724)

Fröhnir qui n'avait jamais trop appréciée les mages était contente pour une fois que l'un d'entre eux lui ait apporté son concours. Elle suivit Sano dans les longs corridors de marbres du temple jusqu'à une majestueuse porte, gardée par deux jeunes paladins. Nerveuse elle demanda à être reçue, ce qui fit sourire les deux hommes. Elle se tourna donc vers ses nouveaux "compagnons", espérant que leur intervention se solderait par un nouveau succès. Elle sentait en elle le bouillonnement provoqué par le cristal qui ne cessait de l'inciter au combat. Les mâchoires crispées, elle n'osait plus dire un mot ni faire un geste de peur que tout ne dégénère...

Par Nauro Ramalokeriel le 23/11/2002 à 16:39:34 (#2626777)

bonjour jeunes paladins, excusez mes amis ils marchent plus vite que moi, Je me présente Nauro Ramaloceriel Mage du Pic de l'Aigle, nous devons rencontre le Prêtre Wilhem Jelloleur tendit la missive avec un sourire
Venez mes amis allons nous entretenir de notre problème avec le prêtre... fais un large sourire a Frohnir puis la laisse passer avec Sano.

Par Frohnir le 23/11/2002 à 18:34:54 (#2627471)

"Cher ami,

Comme vous me l'avez suggéré lors de votre dernière missive, j'ai fais envoyer vers Artima une escouade de guetteurs blancs, tous d'accomplis prêtres guerriers. Néanmoins, le temps risquant de nous manquer, j'ai également fais appel à la guilde des assassins de Padhivers afin que ces derniers interceptent tout porteur d'un morceau du Winangoroth.

En effet, un bibliothécaire de mes amis a rencontré un jeune homme de Kara-Tur qui détenait l'un des morceaux et tentait d'en savoir plus sur notre Démon. Il m'en a immédiatement informé cela va de soit.

Dans l'attente de vos prochaines informations, recevez, Cher ami, l'expression de mon salut le plus courtois.

Ghislain de Castel St Martin – Grand vénérable de l’Ordre des Guetteurs Blancs"

Par Sano Rong le 23/11/2002 à 21:51:25 (#2628838)

Le bureau dans lequel ils pénétrerent était très spacieux, le sol était de marbre blanc et le tapis très épais. Les murs étaient tapissés de tentures murales et des candélabres étaient placées de chaque coté d'un bureau massif en bois de cerisier. deux chaises étaient placées devant le bureau. L'homme qui se tenait derrière était grand et sec sa fine moustache blanche pendait de chaque coté de sa bouche et il portait un costume riche en ornements et de fil d'or et d'argent. il accueillit le groupe en leur intimant de s'assoir. Sano avanca les chaises pour les deux elfes et resta entre eux deux.

- Je n'ai pas beaucoup de temps à vous consacrer. Dit le prétre dans un voix chevrotante J'ai énormément de dossiers à consulter et à archiver.
- Je ne vous prendrai pas beaucoup de temps, l'Ancien Dit Sano puis il se demanda quel titre cet homme désirait qu'on lui donne. Il toussa et continua Je cherches des informations sur un dénommé Darric Leylleter...
- Je ne connais pas ce nom dit le vieil homme de facon abrupt

Sano regarda Frohnir et plus intensivement la magicienne qui venait d'arriver dans le groupe. Bien qu'elle ai dit qu'elle connaissait parfaitement Tathianna et eut donnée sa description parfaite, Sano se méfiait toujours des personnes qui proposaient leur aide. Il poursuivit.


- Darric de Leylleter est un paladin de "légende" qui aurait renvoyé un démon il y a fort longtemps dans son plan originel grace à une arme magique, nous voudrions en connaitre un peu plus sur lui. Et ne me dites pas que vous ne connaissez pas ce nom parce qu'on peut le trouver sur plusieurs ouvrages à la bibliothèque de la ville.

L'homme réfléchit un instant devant ces trois personnages qui le toisaient du regard puis il prit enfin la parole

-Darric était un paladin qui était protégé par la dame sylvérymoon. Il fut envoyé il y a bien longtemps à la recherche d'un artefact qui permettrait de renvoyer le démon dans son plan originel, cet artefact était une arme, un katana magique dont la force et le pouvoir pouvait suffire à raser les montagnes et faire sortir de leur lit les rivières et les fleuves. Ce katana se trouvait dans la lointaine kara-Tur Il jeta un coup d'oeil à Sano en constatant qu'il avait les traits de la bas. Lorsque le katana fut repris, Darric sous la protections du conseil des sages combattu le démons et le renvoya la ou il n'aurait jamais du y sortir. La dame Sylvérymoon y placa des sceaux, des gardiens qui permettraient de garder le démon en respect pendant un certain nombre de siècles. c'est tout ce que je sais...

- Quels sont ces gardiens et ces sceaux ?
- Ce sont des cristaux noirs plus profonds que les ténébres et plus noir que la nuit. Ils possédent une puissance incomensurable et dès que les six cristaux seraient réunis, le démons referait surface sous la bonne incantation...
Sano coupa la parole au prêtre
- Ainsi donc, il faudrait une incantation qui permettrait au démon de revenir dans ce plan ?
- Oui tout à fait, mais l'incantation à été perdue dans les limbes du savoir et je crois que personne ne sait ce qu'elle est.

Sano réfléchit un moment en fixant le bureau en face de lui. Puis il reprit la parole.
- Et si...par malheur... quelqu'un en possédait un dans son corps, de ce cristal je veux dire... que lui arriverait t'il au moment de l'incantation ?
- Il ne résisterait pas jusque la, je le crains, la folie et la mort s'emparerai de lui jusqu'au plus profond de son être...

Sano baissa les yeux vers le tapis, tout ceci était de sa faute, si à l'époque il avait empeché ses amis de descendre à l'interieur de cette trappe au lieu de penser à sa bourse, le démon ne serait pas apparu. Il avait pourtant prévenu, Dorylis, narsil, sarah et tathianna que quiconque rentrerait la dedans serait victime de mort et de souffrance et pourtant... et pourtant, c'était une innocente qui en patirait de leurs bétises, cette elfe du nom de Frohnir.

Par Frohnir le 23/11/2002 à 23:19:20 (#2629308)

Fröhnir n'écoutait pas les discours du vieux prêtre. Elle essayait d'interrompre le flot de suggestions meurtrières du cristal. "Tues-les tous" - "Ils te manipulent" - "Le prêtre ment" - "Saâd te fera rôtir en enfer" - "Le voleur te veux pour d'autres raisons" - "Tues, tues, TUES !"

"- ASSEZ !" Elle s'était levée, se tenant la tête entre ses mains, ses cheveux en bataille cachant de nouveau son visage et ses yeux fous. Relevant le menton, un sourire inquiétant aux lèvres, les sourcils froncés elle regarda le vieil homme, puis sans prévenir bondit par dessus le bureau, l'empoignat, dégaina l'une de ses dagues et la glissa sous le menton du prélat.

"- Où trouve-t-on ce katana, et peut-on enlever un cristal enchâssé dans un corps ? vite, PARLE OU JE TE TUE !"

"- Le le le katatatatana fut perdu il y a longtemps, on raconte qu'un collectionneur de Calimport l'aurait en sa possession, mais je ne connais pas son nom ! je vous le jure !"

"- Et pour le cristal ?"

"- Le Winangoroth ne peut être extrait sans tuer son porteur, vous devriez aller à Chateau-Suif, ils auront sans doute quelque livre pouvant vous mettre sur la voie !"

"- VOUS VOUS MOQUEZ DE MOI ? on entre pas si facilement à Chateau-Suif, il faut payer l'entrée avec un livre rare !"

"- Je vous en donnerais un, mais pitié, épargnez-moi mademoiselle, j'ai une famille !"

Fröhnir baissa son arme, à contre coeur. Elle avait envie de répandre le sang du prêtre, mais ses chances de survie en auraient été grandement amoindries et le cristal ne voulait pas être pris par quelqu'un d'autre...

"- Donnez-moi ce livre !" puis à l'adresse de ses compagnons qui n'avaient pas eu le temps d'intervenir :

"- Nous partons pour Chateau-Suif, de là nous prendrons un bateau à la Porte de Baldur pour Calimport. Je connais un capitaine Nain qui sera heureux de nous avoir à bord... et la capitale du Sud ne m'est pas inconnue non plus."

Par Sano Rong le 24/11/2002 à 19:48:08 (#2634301)

L'attitude de l'elfe laissa Sano de marbre, même lorsqu'elle plongea au dessu du bureau pour attraper le prêtre. Il resta les bras croisés en écoutant les dires du personnage. La seule fois ou il bougea ce fut lorsque l'elfe conseilla de prendre la mer...il agrandit les yeux et la bouche au point que l'on aurait pus voir sa dernière molaire. Il n'avait peur de personne Sano même pas de se battre contre le démon seulement de la crainte de revivre un moment comme il avait passé, entre la vie et la mort. Mais ce dont il avait vraiment peur, c'était des bateaux. Il se controla néanmoins et lorsque Frohnir finit de "parler" au prêtre, ils quittérent la pièce pour sortir du temple. Au bout d'un moment, arrivé dans la rue il parla.

- Il faudra que je vous laisses, je vais récupérer ma tunique de cuir à l'auberge je vous rejoinds dans quelques instants. Puis au moment ou il courra vers l'auberge il s'arreta et se retourna euh...vous pensez vraiment que l'on doit prendre...je veux dire...allez en mer ? dit il en se grattant derrière la tête

Par Frohnir le 24/11/2002 à 20:10:10 (#2634461)

Fröhnir haussa un sourcil et lui demanda :

"- Ce sera bien plus rapide pour rejoindre le Calimshan voyons, serait-ce un problème pour vous ? Si vous préférez y aller à pied, il serait souhaitable d'acheter tout de suite 20 paires de bottes...
Si vous le désirez, nous irons à Chateau suif à cheval, puis vous jugerez si il est nécessaire de continuer le voyage avec nous..."

L'elfe jouait sur du velour, elle savait au fond d'elle même que maintenant que les deux cristaux étaient proches l'un de l'autre, il serait difficile de les séparer. Elle trouvait paradoxale l'idée d'être liée à cet inconnu par un lien presque plus fort que l'amour...

Par Frohnir le 24/11/2002 à 21:53:59 (#2635261)

"- Jork ! pourquoi avoir accepté ce contrat ? qu'est-ce qu'on fout à Artima hein ?"

"- La ferme shaidy, la guilde avait besoin d'argent, qu'il vienne des guetteurs blancs, des ménestrels ou des paladins on s'en fout ; on est payé pour tuer un petit voleur, et bien payé, alors on fait le boulot, on touche l'or et on retourne d'où on vient compris ?"

"- Regarde, c'est pas lui là ? merde, il est pas tout seul ! c'est qui ces deux elfes avec lui ?"

"- On s'en fiche ! en tout cas elles sont mignonnes, on le bute, et on les violes ? j'prends celle avec la robe de mage !"

"- Ben pourquoi ? l'autre à l'air méchante, j'ai pas envie de me prendre un coup mal placé !"

"- T'as qu'a la tuer avant imbécile ! allez, on y va, tu prends le voleur par la gauche, moi par la droite !"

"- Oublies pas, faut aussi qu'on lui pique une sorte de cristal !"

Par Sano Rong le 25/11/2002 à 11:18:44 (#2638149)

Sano réfléchit un instant à la proposition de Frohnir, le voyage en bateau serait pour lui un supplice à partir du moment ou il poserait le pied sur le pont. Il n'y avait qu'un seul moyen de passer ce voyage plus ou moins bien c'était de se saouler. La, son estomac serait trop mal en point pour se souvenir qu'il est sur un bateau. Et dès qu'il aurait la gueule de bois un petit remontant ne lui ferait pas de mal.

Ils passérent à coté de divers bâtiments et l'attaque eut lieu au détour d'une ruelle jouxtant l'avenue principale. Sano se jeta en arrière, ce qui bouscula la mage qui tomba sur le derrière. Sano reprit l'équilibre et le coup fendit une nouvelle fois l'air, il le bloqua cette fois ci sous son bras et l'élan donné par son adversaire lui fit perdre son centre de gravité. Ils tomberent tous les deux sur le sol, Sano dans sa chute glissa ses deux jambes sous le corps de l'assasin et l'envoya dans les airs. Il s'écrasa sur les barriques d'eau quelques mêtre en arriéres. Sano donna un violent coup de rein et se retrouva debout, sur ses deux pièds

Sano n'était pas mécontent de ce petit combat, il se redressa et passa un pouce sur son nez en souriant.


- Des amateurs finit il par dire

Par Frohnir le 25/11/2002 à 11:48:07 (#2638360)

Le deuxième assassin avait suivit le combat du regard, caché dans lombre. Il naimait pas Shaidy, cétait loccasion de faire dune pierre deux coups. Il laissait le voleur tuer son comparse, puis il lassassinait ensuite. Quand il vit le lâche senfuir, il pesta contre la malchance ; il allait lui-même passer à lattaque lorsquil senti une lame brûlante lui effleurer la gorge. Ce fut la toute dernière sensation de sa vie.

Fröhnir rangea « rouge-gorge » dans son fourreau.

Le cristal était content.

Par Sano Rong le 25/11/2002 à 12:29:52 (#2638635)

Je suis vraiment désolé Dit Sano à la magicienne en lui donnant la main pour qu'elle se reléve. De son autre main il se gratta derrière la tête. la robe de la magicienne était toute poussièreuse ainsi que son visage. Sano ne savait que trop faire, il épousseta la robe et eut un claque retentissante sur sa main lorsqu'elle effleura les parties intimes de Nauro

Je vous paierai le nettoyage s'il le faut...

Sano remarque que Frohnir débouchait de la ruelle en rangeant sa dague, elle s'en était servie. Sano reprit son air sérieux et dit :

bien cette petite escarmouche m'a donnnée envie de faire un voyage. Il dit aux deux femmes d'attendre ici le temps qu'il récupére sa tunique. en ressortant, la prostitué Silvia le héla de nouveau, elle avait les deux mains sur les hanches et le regard furieux.

- Dis donc Sano ! Tu te fiches de moi ou quoi ? Tu me dit que tu n'a pas d'argent et je te voies sortir avec une femme de l'auberge et tu en reviend avec deux !

Sano, s'arreta net, il connaissait ce ton de voix et les ennuis n'allaient pas tarder.
- En fait euh...je suis...ce sont mes employeuses, pour que je gagnes assez d'argent et que je puisses de nouveau de te voir par la suite.
Le regard de la femme se fit percant comme si elle sondait le moindre mensonge en lui. Sano réenchérit
-ooh ! regarde la bas un noble qui te regarde avec des yeux de merlans frit

Elle se retourna le temps que Sano emmene par la main la magicienne et Frohnir dans une ruelle en se dépéchant. On pouvait entendre la voix de Silvia hurler comme quoi elle s'était fait avoir une nouvelle fois

Par Nauro Ramalokeriel le 25/11/2002 à 18:43:26 (#2641742)

Se retrouve sur les fesses et prepare un petit missile magique pour l'agrsseur quand elle le voit prendre la fuite Dommage.
Prit la main du voleur et devant sonnaudace ne put se retenir Veillez à ne pas recommencer ceci sans mon autorisatio préalable en trois exemplaire jeune homme, je ne suis point Sylvia moi!
Incante puis se retrouve à nouveau propre, mais cette fois dans une petit armure de cuir souple et assez usée Je serais mieux ainsi pour le voyage, ne pensez vous point?? En plus j'ai mon sac à dos avec tout ce qu'il faut dedans, je l'ai emprunté à Dame Tathiana, hihi.
Je vous suis maitre Sano, Dame Frohnir.

Par Frohnir le 25/11/2002 à 19:52:28 (#2642362)

Fröhnir était apaisée. Le cristal était apaisé. Une mort lui avait suffit pour cesser, momentanément de harceler l'elfe.

Fröhnir mit ce moment de répit pour demander à la petite mage, "Nauro Ramalokeriel" croyait-elle se rappeler, la raison de sa présence parmi eux :

"- Excusez mon audace, mais pourquoi êtes-vous là ? Je veux dire, que savez-vous de l'affaire qui nous préoccupe actuellement, et si vous avez des informations, pourquoi ne pas les avoir partagées sitôt votre arrivée ?"

Puis, attendant la réponse de Nauro, pointa du doigt une écurie qui devait louer des chevaux :

"- Nous trouverons de quoi monter par ici je pense".

Et, à l'adresse de Sano avec un grand sourire :

"- Vous n'êtes pas malade à cheval j'espère !" :mdr:

Par Sano Rong le 25/11/2002 à 21:48:43 (#2643276)

Non ca va dti il avec une grimace sur le coin des lévres Le cheval est pour moi plus sur qu'un bateau, c'est tout. Je me suis toujours dit que l'eau c'est fait pour se laver pas voyager dessus !

Il était vexé que Frohnir avait découvert son point faible, et avouer ouvertement qu'il était malade sur l'eau était déshonorant. Surtout face à des femmes. oui il avait peur de l'eau, mais il ne le montrerai pas.

Dès que nous serons à chateau suif....nous prendrons le bateau Dit il en déglutissant ca sera plus rapide Il avait l'impression que sa voix aller flancher. Allons-y !

Par Frohnir le 25/11/2002 à 21:56:50 (#2643336)

Lors de sa dernière "aventure", Fröhnir avait amassé une petite fortune. Prévoyante, elle avait emporté de quoi faire un long voyage en toute quiétude, aussi elle loua les chevaux à ses frais, et les deux voleurs et la magicienne entamèrent leur périple en direction du sud, en direction de Chateau-Suif.

L'elfe serrait sa besace avec ardeur. Le précieux livre qu'elle contenait lui permettrait peut-être d'avoir accès à des informations susceptibles de la sauver. "Veux-tu vraiment être sauvé ?" "n'as-tu pas aimé trancher la gorge de ce misérable ?"

Fermant un instant les yeux, Fröhnir se tint la poitrine comme si elle avait peur que son coeur n'essaye d'en sortir, puis, reprenant son souffle demanda de nouveau à Nauro les raisons de sa présence.

Par Nauro Ramalokeriel le 25/11/2002 à 22:09:56 (#2643423)

Regarde Frohnir avec tendresse et lui dit simplement
Dame Tathiana m'a envoyé vers vous, elle a vu Maître Sano en grand danger et m'as envoyé pour vous aider de mon mieux, de plus cela sera un bon entrainement pour moi a-t-elle dit....
non je ne sais rien sur votre périple, seulement que cela a du commencer il y a un an alors qu'elle même était venue aider des gens qu'elle ne connaissaient point mais dont Séluné faisait grand cas.
Je ne recherche pas le profit, juste l'expérience en mon art et ce en toute circonstances, j'ai l'occasion de voir ce que je vaut en situation de danger, si je suis assez douée, je survivrai sinon, la mort sera ma récompense.
Puis-je toujours me joindre à vous??

Par Frohnir le 25/11/2002 à 22:23:42 (#2643485)

"- Je ne goûte guère à la magie, néanmoins je dois reconnaître qu'en certains cas, votre aide pourrait nous être précieuse, alors oui, vous pouvez vous joindre à nous..."

Fröhnir laissa passer un moment, ne sachant trop comment aborder la suite de la conversation, finalement, elle décida comme à l'accoutumé de parler franchement et sans détours :

"- Nous devons renvoyer un Démon dans son plan avant qu'il ne réunisse les 6 morceaux d'un cristal maléfique. L'un de ces morceaux est en moi. Ne dormez que d'un oeil, c'est là le seul conseil que je puis vous dispenser !"

Par Sano Rong le 26/11/2002 à 10:16:11 (#2645780)

Le marchandage battait son plein avec Frohnir. Les montures qu'elle négociaient étaient très bonne, lui même, Il se plaisait à parler avec les marchands, leur faire descendre leur prix au point d'avoir trois montures pour le prix de deux. Il avait oublié la discussion à propos de bateau avec Frohnir, et c'est avec un grand sourire qu'il rejoignit les deux femmes en grande discussion avec trois chevaux qu'elle tenait par la bride. Le marchand pleurait les larmes de son corps d'avoir descendu ses prix aussi bas.

La route vers le sud était dégagée, et c'est en chantonnant que Sano avait pris la tête du groupe, il était heureux de vivre. Il chantait "Par un beau soleil Chantant"

Par un beau soleil Chantant
Le matin tout guilleret
M'en allant les bras ballant
pour aller commercer

Le challant me dit ceci
30 pièces d'or pas une de moins
arretez de baisser les prix
Bientot je n'aurai plus rien
...
Puis Sano continua à Chanter sous le regard ébahi des femmes.

Par Frohnir le 26/11/2002 à 10:47:25 (#2645939)

A Ghislain de Castel St Martin

Mon ami,

Lun de mes assistants vient de faire une découverte majeure dans notre petite affaire.

« Lharmonie céleste », un célèbre katana créé par un maître armurier de Kara-Tur aurait servit il y a de ça 500 ans à bannir un Balor dont le nom nest pas précisé dans les archives. La similitude des dates et des événements me laissent à penser quil sagit de lartefact que vous recherchez. Il semblerait que larme soit détenue dans la collection privée dun noble de Calimport, le comte Virgo Dessala. Je ne saurait trop vous conseiller de vous emparer de ce katana avant quil nentre en de mauvaises mains. Pour vous aider à la sauvegarde des royaumes, jai pris linitiative de recourir aux services de la « Griffe noire », une guilde dassassins fort bien implantée dans le sud, afin de récupérer la lame, et éventuellement dintercepter ceux qui pourrait la réclamer.

Comment sest passé lopération à Artima ? Quand vos guetteurs seront-ils sur place ?

Bien à vous,

Karstoff Bois-Fleuri Bibliothécaire principal de Château-Suif.

P.S. : Nous recherchons actuellement les possesseurs des 3 morceaux non encore identifiés.

Par Sano Rong le 26/11/2002 à 12:15:45 (#2646519)

Lorsque Sano eut fini de chanter sa joie il dirigea son cheval vers le sud est en direction de la tour qui une année auparavant avait été l'objet d'une aventure. Il prit la parole.

-Nous allons traverser le pont qui méne à cette tour, et nous arriverons directement dans la plaine d'Alcuin, nous contournerons la forteresse d'Hambora. La il faudra prendre garde, des voleurs y trainent, on ne peut plus avoir confiance en personne pff...

Sano n'avait jamais vu Chateau-suif, a ce qu'on disait, c'était plus une grande bibliothèque qu'autre chose. Mais on disait aussi qu'il y avait de grandes richesses la dedans. Ses yeux pétillérent de malices, il se frottait les mains. Peut-êre qu'il gagnerait assez d'argent pour...pour...construire une guilde des voleurs peut etre. Il s'imagina les reves les plus fous, comme surpasser la guilde des voleurs d'athkatla en matière de richesses et de cohésion, achetant même ces guildes à son propre compte, et peut etre même que cette Silvia le lacherait une bonne fois pour toute. Il pourrait même demander à cette voleuse Frohnir de se joindre à lui, à eux deux, ils écumeraient et prendraient toutes les affaires juteuses de la région.

Puis, cette affaire de démon lui revint à l'esprit, peut-être même que l'elfe ne survivrait pas, peut-être qu'ils seraient détruits par la colère de ce seigneur des enfers. Tout ca à cause...de lui.


- Bah, on ne vit qu'une fois, prenons l'instant présent comme il se doit dit il a haute voix et d'un grand sourire et il se retourna vers Frohnir et lui demanda

- Parlez moi de vous jolie elfe...avez-vous ?... des ambitions pour plus tard ?....des projets ?.... puis il ajouta Ne voyez rien de pervers la dedans hein ??comme elle le regarda avec ce regard froid

Par Frohnir le 26/11/2002 à 14:49:35 (#2647832)

Le soleil commençait à décliner sur lhorizon et les frondaisons, sur le bord du chemin prenaient des allures menaçantes, la journée tirait à sa fin et tout allait sassombrissant. Les nuages prenaient des teintes roses, puis orange, flocons lumineux parsemant la voûte de touches de couleurs.

Fröhnir observait le spectacle, stoïque. Combien de couchers de soleils pourrait-elle encore admirer en toute lucidité ? Cest alors que Sano lui demanda ce quelle ferait plus tard.

« - survivre. » répondit-elle laconique.

Puis, quelques instants plus tard, la nuque hérissée par un étrange frisson, elle se retourna sur sa monture et regarda attentivement le chemin qui serpentait derrière eux.

« - Je crois que nous devrions camper avant le pont, il commence à se faire tard. Et autre chose encore, si vous ne voulez pas vous coucher le ventre vide, ne comptez pas trop sur moi pour préparer le repas du soir, je cuisine fort mal. »

Quelques trois miles en aval, Shaidy pestait et jurait comme un charretier. Il ne comprenait pas pourquoi Jork lavait laissé attaquer seul, ni pourquoi il nétait pas venu à sa rescousse. Ce diable de voleur se battait avec lart des moines, il ne serait pas facile à abattre et à dévaliser. Lavantage, cest que la prime lui reviendrait en intégralité, et 50 pièces dor cétait une belle somme, une somme qui le motivait suffisamment pour suivre les deux elfes et lhumain jusquà Atkatlà sil le fallait ! Il espérait juste ne pas avoir à aller si loin et comptait attaquer à la faveur de la nuit

Par Sano Rong le 26/11/2002 à 15:37:10 (#2648244)

Ne vous en faites pas jolies demoiselles...Sano va vous préparez quelques chose de bon...si vous etes patientes bien entendu Puis il partit dans un rire musical. Il se souvenait qu'il péchait avec son pére, des poissons aussi gros que son bras. Cette pensée lui avait déja parcouru l'esprit quand....il était sous la tour un an plus tot. puis vint enfin le pont. Ils n'avaient pas vus encore ame qui vive et pourtant, cette région était réputée pour être fréquentée par les pires bandits de toutes espèces.

Les chevaux furent réunis et sano se dépécha de trouver un morceau de bois qu'il tailla avec sa dague. Il sortit de sa poche une ficelle longue d'un mêtre puis demanda à la magicienne de changer une brindille de bois en fine aiguille. De sa dague, il la planta dans la vase et la retourna et en sortit plusieurs grand vers de terre non sans jouer avec en le montrant aux deux femmes pour qu'elle prennent peur. mais cela n'eut pas l'effet escompté.

Il s'asseya sur une pierre en jetant sa ligne à l'eau, jambes croisées a l'abri des ses compagnonnes de voyages en attendant que la chance veulent bien lui sourire comme elle l'avait si bien fait depuis longtemps.

Par Frohnir le 26/11/2002 à 16:41:26 (#2648776)

Shaidy sétait embusqué derrière le tron dun énorme sapin, profitant de lépais tapis daiguilles pour se mouvoir en silence. Il observait le voleur, occupé à pêcher dans le crépuscule, et les deux elfes, toutes les deux plus jolie lune que lautre. Ah, si seulement elles avaient été seules Leurs chevelures miroitaient sous léclat des flammes du feu de camp que lune delle venait dallumer et leurs formes prenaient vie grâce aux ombres mouvantes ainsi créées. Il en salivait daise.

La légère brise qui soufflait maintenant suffisait à peine à calmer ses ardeurs. Il avait oublié que les elfes avait un odorat au moins aussi développé que leur ouïe. Fröhnir et Nauro se regardèrent un instant et la voleuse dit :

« - Je te le laisse, tu pourras ainsi exercer tes talents ! »

Puis elle se remit à tailler machinalement un petit bout de bois.

Par Sano Rong le 26/11/2002 à 17:16:43 (#2649121)

La chance de Sano ne l'avait pas quitté, il pécha trois grosses truites saumonée, il s'appreta à replier bagage quand il s'arreta net il voyait déja les femmes...

- comment ? tu n'a pas vidé les poissons ? Ne compte pas sur moi pour le faire !

Il plaqua les trois truites sur le rocher et sortit sa dague, on aurait pus dire qu'il avait fait ca toute sa vie...sa dague vola à droite et à a gauche dans sa main, en dépouillant les truites puis dès qu'il eut fini, il nettoya sa lame avec de l'herbe et la fit disparaitre dans son dos

-Voila du travail bien fait.
Il récupéra sa canne à péche et ses truites et se dirigea vers le campement.

Par Nauro Ramalokeriel le 26/11/2002 à 19:55:32 (#2650584)

Nauro regarda Frohnir lui fit un clin d'oeil puis se mit a incanter en silence comme elle avait appris et tidiou suivit d'un éclair bleu rouge orangé et une boule de feu partit des doigts de l'elfe qui était maintenant dirigé vers le rustre de Shaidy et elle laissa la boule de feu l'atteindre. Swoucchhhhh
Cela doit faire mal.?? dit elle en regardant Frohnir malicieusement, tu crois qu'il est mort??
Puis entend Sano revenir avec une bonne odeur de poisson, ce qui fit qu'elle oublia completement l'intrus venant de se prendre une boule de feu.....

Par Frohnir le 26/11/2002 à 19:59:30 (#2650613)

La performance de la magicienne réussit à arracher un sourire à Fröhnir.

"- Je me demande quand même ce que ces deux petits tueurs nous voulaient... Eh ! Sano, quand est-ce qu'on mange ?"

Par Sano Rong le 26/11/2002 à 20:28:50 (#2650837)

Bientot mesdmoiselles...Bientot. Il embrocha les poissons sur un bout de bois et placa des pierres autour de brindilles. Il sortit son briquet et sa pierre amadou et les claqua l'une contre l'autre. Une fine flamme orangée se dégagea du tas de feuille morte et il rajouta quelque brindille et ensuite du bois. Sano s'accroupit près du feu en voyant les flammes danser. Il déposa les poissons sur le feu incandescent et laissa cuire doucement les poissons.

Au bout d'un moment il tendit un poisson à Frohnir et un autre à Nauro puis il se reserva le troisième. En mangeant il regarda du coin de l'oeil Frohnir, il se demandait soudain comment ce démon avait eu affaire à l'elfe, et puis il posa la question


- Pourquoi ce démon veut il me tuer par votre intermédiaire Frohnir ?

Par Frohnir le 26/11/2002 à 21:27:46 (#2651241)

"- Et bien voyons... pour commencer, lorsque je l'ai rencontré la première fois à la porte de Baldur, il a parlé d'une vengeance... Puis l'autre jour, il voulait que je vous tue, que je lui ramène votre coeur, afin qu'avec il puisse vous ressusciter et vous torturer en enfer pour l'éternité... chouette programme, qu'est-ce que vous lui avez donc fait pour le mettre autant en colère ? Quoi qu'il en soit, je crois qu'il savait que vous aviez un morceau de son cristal et qu'il pouvait ainsi faire d'une pierre deux coups !"

Fröhnir recommença à croquer à belles dents dans son poisson, reconnaissante envers Sano pour ce délicieux repas. "C'est peut être empoisonné " Elle réussissait à dominer les allusions du cristal, la nuit s'annonçait magnifique, et la nourriture était délicieuse... Peut-être se laisserait-elle aller à une petite rêverie sous les étoiles...

Par Sano Rong le 26/11/2002 à 21:42:11 (#2651345)

hé bien disons qu'il y a un an mes amis et moi étions coincés dans cette tour, celle ou vous aviez dit qu'il valait mieux s'en écarter. Lorsque ce démon est apparu et puis nous échouions dans nos attaques contre lui, même un barde qui possédait une lame magique n'avait pas pu entamer sa cuirasse solide et je voyais...mes amis souffrir.Il réfléchit un instant à ce qu'il allait dire, lui parler du pouvoir et qu'il n'avait fait qu'un avec le démon n'était peut etre pas la meilleure chose à dire

J'ai...utilisé une technique ancienne pour le renvoyer dans son plan...une technique connu des plus haut maitres moine de Kara-tur. Une technique de combat...sans retour.

Puis, Sano s'éclaircit la voix et continua en s'allongeant et posant sa tete sur son poing, il regarda droit dans les yeux Frohnir

et vous ? vous voudriez prendre mon coeur ? dit il dans un sourire

Par Frohnir le 26/11/2002 à 22:12:33 (#2651635)

Fröhnir le regarda incrédule, à moitié fâchée et à moitié amusée, elle sorti "rouge-gorge" de son fourreau et, regardant attentivement la lame rougeoyante dont les petites langues de flamme illuminaient son visage dans la pénombre de la nuit lui dit :

"- Pour votre coeur, vous préférez que je le prenne alors que vous êtes encore vivant où mort ?"

Puis elle éclata de rire. :mdr:

Par Sano Rong le 26/11/2002 à 22:23:24 (#2651733)

Il regarda l'elfe rigoler de ce qu'elle avait dit, il continua de sourire puis baissa les yeux et se mordit la lévre inférieure, il se leva, s'epousseta et dit

Je crois qu'il vaudrai mieux se coucher et dormir...

Il s'éloigna des deux femmes les mains dans les poches et alla s'assoir plus loin

Par Nauro Ramalokeriel le 26/11/2002 à 22:59:05 (#2652004)

S'éloigne de Frohnir, puis va un peu plus loin pour réviser à la lueur de Séluné et auprès des faveurs de Mystra. Elle garda un oeil sur Sano.

Par Frohnir le 27/11/2002 à 9:05:17 (#2653895)

Fröhnir observait les étoiles. Leur pâle lueur scintillait faiblement dans le ciel nocturne, éclairant les nuées qui samoncelaient au-dessus de leurs têtes.

Nauro tentait tant bien que mal dapprendre ses sorts pendant que Sano ronflait bruyamment quelques pas plus loin. Cela fit sourire lelfe qui commençait à trouver laventure moins angoissante que la veille

Alors quelle allait de nouveau plonger son regard pailleté dor dans le firmament pailleté dargent, elle entendit un râle. Sans doute le tueur qui les suivait avait-il survécut à la boule de feu de Nauro. Elle se leva lentement et rejoignit lendroit doù provenait le bruit.

« - Achevez-moiiiii ! » gémit Shaidy

« - Avec plaisir, mais dites-moi plutôt ce que vous nous vouliez mmhhh ? » Répondit Fröhnir, un sourire sadique naissant sur ses lèvres. « fais-le souffrir » lui soufflait le cristal.

« - Les les guetteurs blancs prime tuer voleur prendre cristal »

« - Les guetteurs blancs, qui sont-ils ? Que savent-ils ? PARLE ! »

« - Prêtres guerriers ARGHHH ! » Shaidy rendit alors son dernier soupir, laissant le cristal frustré de navoir pu le torturer et se nourrir de sa douleur, et Fröhnir frustrée de navoir pas eu plus dinformations.

Elle regagna le campement et observa en silence les flammes du feu de camp séteindre lentement dans la nuit.

Par Sano Rong le 27/11/2002 à 9:09:23 (#2653918)

Il ne pouvait plus dormir, il s'était levé et était parti faire un tour. Sano s'était éloigné un peu plus loin qu'il ne l'aurait voulu, la pénombre commencait à recouvrir le monde. Il marchait depuis cinq bonnes minutes et sorti le cristal de sa poche et le regarda. Il était plus noir que noir et à l'intérieur semblait flotter un tourbillon de fumée, lorsqu'une voix le tira de sa reverie.

-Rangez ca, ce n'est pas bon de le laisser à la vue du monde.

Il n'aurait su dire pourquoi, mais il ne fut pas surpris, la ou il aurait du dégainer sa dague et sa courte épée, il se retourna tout simplement en fixant l'homme qui se tenait la. Il portait un costume de mage rouge et jeté sur ses épaules une cape en peau de léopard. Sur sa tête, un chapeau conique dont le haut semblait s'affaisser sur le coté, il avait une longue barbe blanche et des sourcils broussailleux, il s'aidait d'une canne dont le haut semblait irradier une faible lumière blanche, et il fumait la pipe, une longue pipe recourbée, dont de la fumée s'échappait en volutes parfois on pouvait reconnaitre des dessins

- Qui etes-vous ?
- Mon nom n'a que peu d'importance dit il dans un faible sourire. Il me semble que vous possédait la un bien étrange objet de pouvoir mon jeune ami.
-c'est un cristal que j'ai trouvé dans la tour près d'Artima
- mmh..il tira deux coups sur sa pipe Si je suis venu, c'est pour vous mettre en garde, je ne donnes pas souvent de conseils et je laisses souvent les hommes se débrouiller d'eux meme des problémes qu'ils causent, mais la le destin de féérune et peut etre même de Toril est en jeux...Je n'interviendrai pas dans votre quêtes mais je garderai un oeil sur vous. Je ne vous demanderai qu'une chose, c'est de protéger du mieux que vous le pouvez cette elfe, sa vie est entre vos mains l'ami...
- Pourquoi vous me dites ca ?
- Si je vous disais que sa mort entrainera la perte du monde cela vous donnerez t'il une raison suffisante de m'écouter ?
- Elle a dit qu'elle m'arracherait le coeur pour me substituer ce cristal.
- Surtout ne lui donnez pas le cristal, puis il soupira je sais que vous vous trouvez sur une corde raide Sano, mais sa vie ainsi que la votre est entre vos mains, protégez la du mieux que vous le pouvez, un seul faux pas et vous glissez dans l'abime en entrainant avec vous la vie de cette femme et le destin de féérune

Sano se retourna pour regarder vers le camps dont la faible lumière démontrait la distance qu'il avait parcouru. il se retourna vers le vieil homme mais il avait disparu sans qu'il s'en rende compte, la seule preuve de sa présence était cette odeur de tabac qui brulait et qui était persistante, Mais Sano ne sut pas par qu'elle endroit il était parti.

Par Frohnir le 27/11/2002 à 10:47:10 (#2654388)

La lune traversa le ciel comme dans un rêve, avec dans sa traîne de lourds nuages menaçants. Fröhnir avait suivi leur évolution et sentait que la pluie ne tarderait plus. Latmosphère était chargée dhumidité, et la rosée du matin, luisant sous la faible luminosité du jour naissant ne faisait que rajouter à lambiance orageuse.

Elle fut heureuse lorsquils levèrent le camp, et pendant les premiers miles de la chevauchée, elle raconta son entretien de la nuit avec Shaidy, sans rien omettre.

La pluie commença à tomber, dabord par de grosses gouttes espacées puis finalement par un fin rideau dune telle densité que les trois compagnons furent trempés en quelques secondes.

Le cristal qui sétait mis en sommeil depuis quelques heures se réveilla brusquement alors que leur route les amenait à passer près de la vieille tour où tout avait commencé.

« Maître, maître ! » Lappel silencieux déchirait les oreilles et le crâne de lelfe, lui vrillant les tympans comme si une harpie lui avait crié sa haine à quelques pas seulement, le cheval quelle montait ressentait également la tension qui sétait emparée de sa cavalière et commença à renâcler.

« - Nous devrions nous dépêcher, la tour et le Démon ne sont pas loin, nous devons passer sans nous faire remarquer ! » réussit-elle à dire à Nauro et Sano dans une grimace. Sur ce, elle lança son cheval au galop, et pris rapidement de lavance, traversant la pluie tel un pégase volant dans la tempête, bravant lorage et les éclairs. Pour ne plus entendre le cristal crier, elle sabandonna au mugissement du vent, fermant les yeux et laissant sa monture suivre le chemin.

Par Sano Rong le 27/11/2002 à 14:11:29 (#2656097)

Quel idiote !!
Lacha Sano en voyant Frohnir cravacher son cheval et partir comme un éclair a travers la plaine. Il lanca son cheval suivit de près par la mage. Il tentait de rattraper le cheval de Frohnir, il se coucha sur son hongre pour offrir le moins de prise au vent. Sano constata que la tour était tout prêt. Il parvint à ramener son cheval à coté de celui de Frohnir en plein galop et pris les rennes du cheval au mors et tira un coup sec dessus. Sano était furieux ! Il regarda l'elfe droit dans les yeux.

Espéce d'idiote ! lancer votre cheval au galop de cette facon on a pu nous voir de cette tour maintenant ! Et ne vous ai-je pas dit que la région était infestée de brigands et de voleurs ?? Ils auraient pus sauter sur vous de ce rocher la bas plus loin, ou a ce croisement la vous n'auriez rien pus faire !! inconsciente !! Je dois vous Pro..
Il allait raconter sa rencontre avec le mystérieux mage, mais il se mordit la langue et lacha d'un coup sec les rennes du cheval

Par Frohnir le 27/11/2002 à 14:27:41 (#2656234)

Fröhnir ne se contenait plus, le cristal hurlait si fort dans sa tête quelle aurait voulu en finir au plus vite. Elle ne prêta aucune attention aux paroles de Sano, ses yeux écarquillés fixaient les vestiges de la tour que lon pouvait deviner au loin à chaque fois quun éclair illuminait le ciel. Un faible rougeoiement se laissait entrevoir à son sommet, laissant à penser que le Démon était là, présent, attentif aux appels du cristal, cherchant à localiser ses porteurs, cherchant sa vengeance !

Lelfe pointa un doigt vers la tour, tremblante, leau dégoulinant le long de son visage transfiguré par la peur. Elle regarda Sano dans les yeux, ny vit point de peur, mais de la pitié, et dans un ultime effort pour contrer le cristal réussit à articuler :

« - Je vous en prie, il est là, fuyons ! » puis elle se demanda si elle nallait pas de nouveau défaillir, et les yeux révulsés, se coucha sur lencolure de sa monture apeurée puis sabandonna aux ténèbres bienfaisantes de loubli.

Par Sano Rong le 27/11/2002 à 14:49:45 (#2656436)

Sano jura et il rattrapa de justesse l'elfe qui tombait de son cheval. il regarda Nauro en lui demandant de récupérer le cheval. Sano prit dans ses bras l'elfe et l'installa sur le devant de son propre cheval, en la maintenant par la taille

quoiqu'il en soit elle a peut etre raison, cet endroit pue la mort, je le sens, mais je ne partirai pas au galop dit il en regardant droit vers la tour dans un air de défi, a ce moment la le ciel fut zébré par un éclair blanc et Sano mis au pas de marche son hongre, il tenait fermement Frohnir dans ses bras, le pas du cheval régulier faisait bouger sa tête à droite et a gauche, les cheveux de l'elfe se collérent sur le visage de Sano et les écarta a regret, elle sentait bon.

La sensation d'être épié ne cessa que lorsqu'ils passérent le pont en direction du Sud. Et la pluie et l'orage diminua d'intensité. En tenant l'elfe de cette facon, il avait l'impression que quelqu'un le maudissait, le haïssait, même plus fort que de la haine au point d'avoir le coeur qui se révulsait à cette sensation. Sano constata que l'elfe commencait à se reveiller, il descendit du cheval et la déposa sous un promontoire rocheux à l'abri du vent et de la pluie.


ca va mieux ? dit il dans un faible sourire

Par Frohnir le 27/11/2002 à 15:54:29 (#2657003)

Fröhnir regardait tour à tour Sano et Nauro, hébétée, pantelante, frissonnant dans ses habits mouillés. Elle bredouilla des excuses, visiblement soulagée davoir dépassé lantre du démon, mais confuse davoir mis leurs vies en danger. Le cristal sétait de nouveau calmé, mais elle avait conscience de sa présence attentive, obsédante, dérangeante. La moindre de ses paroles, le moindre de ses gestes était observé et analysé par la gemme maléfique. Le poids sans cesse grandissant de cette présence laccablait au plus haut point. La folie la guettait, et elle doutait pouvoir la contenir plus longtemps. « Il faut tenir, au moins jusquà Château-suif ! » pensa-t-elle. « Là-bas je trouverais peut-être une solution » Mais lespoir était faible et elle le savait.

Encore amoindrie par lagression mentale du cristal, Fröhnir senferma dans un mutisme et une passivité qui ne lui ressemblaient guère, et elle laissa Sano prendre les initiatives pour la suite de la journée.

Par Sano Rong le 27/11/2002 à 20:33:09 (#2659281)

Nauro ? si vous voulez bien rester près de Frohnir je ne veux pas qu'elle retombe inconsciente pendant que nous serons sur la route, je prend la tête.

Il s'en voulait d'avoir parlé de cette facon à Frohnir, mais le mage avait été clair, il fallait qu'il la protége ainsi que lui même, déja qu'il avait de la difficulté à faire attention à lui , voila qu'il devait protéger...une femme. Elle savait se défendre d'elle même, c'était une bonne guerrière, mais...elle était amoindrie par ce maudit cristal ! Il devait jouer serré, faire attention aux voleurs de la route, à Frohnir qui pouvait lui planter une dague dans le dos à tout moment, et à ce démon qui pouvait ressurgir à tout moment.

Pendant qu'il continuait la route, Sano utilisa ses sens pour detecter le moindre piège sur la route, ses yeux allaient à droite et à gauche derrière la moindre roche, le moindre arbre et talus, qui pouvait fort bien cacher un coupe bourse. Mais, la nuit passée n'avait pas été de tout repos, il s'était endormi mais vite reveillé et ne s'était pas rendormi depuis, et la fatigue commencait à se faire sentir sur son visage. Il serra le cristal qu'il portait dans sa doublure, si au moins il pouvait le briser, il se mit à haïr ce bout de verre.

Par Frohnir le 27/11/2002 à 20:47:35 (#2659404)

Fröhnir chevauchait au côté de Nauro, l'air abattue. Elle voyait bien que Sano était concentré sur le chemin, mais il avait été rude avec elle et devait lui en vouloir. Le cristal s'était remis à lui sussurer des absurdités qu'elle n'écoutait plus. "Il t'a insulté !" - "petite idiote !"...

Peut-être la mage pourrait-elle la sortir de sa torpeur ?

"- Nauro, racontez-moi un peu votre vie, l'endroit d'où vous venez, pourquoi vous pratiquez l'Art, bref, je veux tout savoir de vous, cela me fera peut-être oublier certains désagréments..."

Par Nauro Ramalokeriel le 27/11/2002 à 21:08:18 (#2659601)

Nauro accepta de s'occuper de Frohnir, la prit avec elle sur son cheval, puis l'écouta

Et bien, c'est pas bien gai ma vie...
Mes parents m'ont surnommés Kankale-malina, à cause de ma bonne humeur et du fait que je souriais tous le temps
puis un beau jour alors que mon père et moi étions en foret, sur le chemin du retour, nous avons vu notre village se faire attaquer par des peaux vertes, et me mère y a succombé, hélas mon père n'a rien pu y faire sa Qinqenna était éteinte.
Nous nous sommes cachés dans la forêt puis nous avons quittés notre région pour aller demander asile en un château où des aventuriers avaient réussit a remettre de l'ordre dans la région.
C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Dame Tathiana, mon père s'occupe de son bosquet entre autre, hihi, mon papa, il me manque, je ne m'étais jamais autant absenté, jamais autant éloigné de sa présence bienveillante à mon égard....
Laisse couler une larme..... puis regarde dans le lointain

Par Sano Rong le 27/11/2002 à 21:47:28 (#2659949)

Sano arreta son cheval comme il leva la main, les deux femmes derrière s'arreterent de parler. Il descendit de sa monture et scruta le sol boueux par la dernière pluie. Il se leva et dit

-4 chevaux, très pressés...ils partent en direction de la prochaine ville.
il regarda droit devant lui et remarqua que la route s'étendait au loin et elle était très sinueuse, des bosquets, et autres arbres s'élevaient de chaque coté de la route, l'endroit idéal pour une embuscade. Il se gratta le menton et se retourna vers Frohnir et Nauro. Il montra du doigt Frohnir

- Vous ! vous ne bougez pas d'ici !

Il tendit les rennes de son cheval à Nauro et s'engouffra dans les fourrets, bientôt, on entendait plus rien a part le gazouillis des oiseaux et le vent soufflant à travers les arbres. Il revint cinq minutes plus tard une grimace aux levres.

Je n'ai rien vu d'anormal, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a rien devant. Il remonta sur son cheval, et le rapprocha de Frohnir. Ils continuérent la route vers le sud

Par Frohnir le 27/11/2002 à 22:01:18 (#2660059)

"- Sano ? voilà, je... euh... je suis désolée. Ce maudit caillou me rend vraiment folle, j'ai un peu de mal à me contrôler lorsqu'il hurle dans ma tête... sinon, il y a peu, je vous aurais découpé en morceaux pour la façon dont vous m'avez parlé... faites attention, je ne veux plus vraiment vous tuer, mais un accident est si vite arrivé !"

Par Sano Rong le 27/11/2002 à 22:08:07 (#2660117)

ca ne fait rien, peut etre que je me suis emporté tout à l'heure, mais...je dois vous protéger contre ce démon et ces bandits et même si cela devra me couter la vie Frohnir, vous vivrez !

il reprit la tête du groupe en se concentrant de nouveau à la tache qu'il avait

Par Frohnir le 28/11/2002 à 8:51:07 (#2661840)

A Karstoff Bois-Fleuri

Très cher,

Lopération a visiblement échouée, les deux assassins de la guilde de Padhivers ont été tués. Le pouvoir des cristaux est en marche. Je dis « les » car mes guetteurs sont arrivés sur place et ont obtenus les informations suivantes :

-Le bibliothécaire de mes amis a confirmé quun jeune voleur possède bien lun des morceaux du « fléau des plans », et daprès dautres confidences dun tavernier, il se nomme « Sano Rong ».

-Un mage tenant une petite boutique de magie nous a également confié quune jeune elfe du nom de Fröhnir Vifargent serait possédée par lun des morceaux qui lui aurait été enfoncé dans la poitrine par le démon lui-même !

-Les jeunes gens ont loués des chevaux et se dirigent vers vous, à la recherche dinformations. Ils savent pour « lharmonie céleste », leur chemin doit ensuite les mener à Calimport daprès le prélat de lordre des paladins de Helm quils ont interrogé.

Je vous en conjure, soyez prudent. Jenvoi mes guetteurs à leurs trousses, mais de votre côté, demandez à cette « griffe noire » dagir promptement !


Ghislain de Castel St Martin

P.S. : Méfiez-vous, ils ont maintenant le concours d'une magicienne inconnue !

Par Sano Rong le 28/11/2002 à 11:23:09 (#2662534)

Le chemin jusqu'a Lebon se déroula sans encombre, ils pénétrérent dans la ville, alors que là nuit commencait déja à tirer son voile noir sur la région. Les gardes de la ville laissaient passer sans discuter les voyageurs et posaient parfois des questions au hasard à des passants voulant rentrer dans la ville

Pas très sur comme méthode de filtrage lacha Sano en constatant le travail qu'ils accomplissaient
Je crois que nous devrions être très prudent, on ne sait pas ce que ces gens ont laissés rentrer comme crapules sans faire attention...

Je ne connais pas la ville alors nous ferions mieux de trouver une auberge rapidement, trainer dans la rue n'est pas bon

Les yeux de Sano scrutaient les ruelles avec beaucoup de méthode ainsi que les passants à l'air suspect, il était en alerte constante malgrè la fatigue qui se lisait sur son visage

Par Frohnir le 28/11/2002 à 11:50:15 (#2662719)

Fröhnir aperçue l'auberge dans laquelle elle avait passé un moment l'année précédente avec Thoram, Saif, Gally et Lasael. Les souvenirs affluèrent, lui faisant monter quelques larmes aux yeux. Elle pointa néanmoins le doigt vers l'établissement en disant :

"- J'ai déjà séjourné là, peut-être l'aubergiste se souviendra de moi et aurons-nous droit à des chambres de qualité..."

Par Sano Rong le 28/11/2002 à 12:30:29 (#2662996)

mmh... le "Dragon joyeux" ?? bien...rentrons....

La salle était remplie, de la musique entrainante se jouait sur l'estrade et des rires s'échappaient de quelques visages dont les chopes se levaient et se reposaient sur leur table. L'aubergiste un bon gros vivant dans le crane était aussi chauve qu'un oeuf s'approcha d'eux, il avait un tablier blanc et des taches de graisses étaient parsemées sur son ventre

- Ce sera pour quoi ?

Sano regarda l'homme et dit

- Deux chambres, avec vue sur la rue si possible.

L'homme scruta les personnages.

-d'accord, deux chambres. Allyn, vient ici, c'est trois personnes veulent une chambre installes les confortablement !
- Oui monsieur
Allyn sourit à Sano, et rougit même lorsqu'elle passa à coté de lui et les invita à la suivre. Sano sourit devant une aussi jolie jeune femme et la suivit, de près, elle bougeait son arrière train comme elle filait des regards en douce en arrière pour voir si Sano la suivait. Elle indiqua, la chambre des femmes, une grande et spacieuse, bien garnies avec deux lits très grands. Puis dès qu'elle furent rentrée elle emmena Sano dans la sienne. Elle ouvrit la porte et s'écarta pour qu'il puisse rentrer et elle rougit de nouveau lorsqu'il la frola.

- Je...je suis la ...si vous avez besoin de moi...monsieur
- J'espère avoir besoin de vous le plus rapidement possible Dit il dans un grand sourire à son adresse en se rapprochant d'elle.
Cette fois ci, elle semblait prête à éclater. Elle fit une rapide révérence et sortit.

Sano éclata de rire et s'écroula sur le lit moelleux les bras derrière sa tête, s'il pouvait rester plus longtemps, il pourrait...prendre du bon temps. Mais il soupira et se dit que la mission passait avant tout, protéger Frohnir...oui, la protéger avant.


-

Par Frohnir le 28/11/2002 à 14:37:51 (#2664004)

Le martèlement des sabots sur les pavés dArtima rugissait dans la ville tel léboulement dune montagne de lEpine Dorsale. Les cavaliers, visiblement aguerris chevauchaient vers le Sud à la poursuite des porteurs du cristal. Les passants se jetaient littéralement sur les étals des marchands pour éviter dêtre piétiné par les chevaux, puis se relevaient, sépoussetaient et brandissaient un poing rageur en direction de ces prêtres guerriers qui avaient envahi leur petite bourgade la veille au soir.

Ils ne leur avaient pas fallut bien longtemps pour obtenir les informations quils désiraient.

Fëriany SombreLune avait diligenté lenquête avec célérité au nom des guetteurs blancs. La guerrière menait ses troupes avec une poigne de fer, espérant grimper les échelons de lordre le plus rapidement possible afin de redorer le blason de sa famille. La jeune demi-elfe, car sen était une, avait dû dès sa plus tendre enfance mener plusieurs combats de front. Dabord sa nature de sang-mêlé lavait mise au ban de la société elfique et humaine, puis la trahison de son père envers Eternelle-Rencontre lavait contrainte à lexile et à lopprobre. Pourquoi avait-il vendu les plans de défense de lIle aux sahuagins ? Cela resterait à jamais un mystère. Heureusement, sa mère, originaire dun lointain pays oriental lavait recueillie à Sylverymoon où elle avait grandi dans linsouciance de la jeunesse.

De son père, elle avait hérité du teint pâle et des cheveux « ailes de corbeau » typiques des elfes de lune, et de sa mère, elle avait le visage, les yeux verts en amande et la farouche conviction que rien ne pourrait larrêter dans la vie.

Rien, si ce nest les ordres contradictoires de Sir Ghislain de Castel St Martin qui lavait adjoint de tuer les porteurs du cristal sans distinction et ceux de la Dame et du sage en robe rouge qui laccompagnait qui eux lui avait demandé de ramener « vivants » les porteurs.

Elle menait maintenant sa troupe au grand galop vers Château-suif avec lespoir de rattraper à temps les trois jeunes gens et de les arrêter.

Par Sano Rong le 28/11/2002 à 16:22:36 (#2664841)

Sano n'était pas mécontent des chambres qu'ils avaient loués pour la nuit, le service était de qualité et la fille jolie, il aurait bien eu du mal à définir laquelle entre Frohnir et Allyn était la plus jolie. Il chassa cette pensée de son esprit et se leva, se dirigea vers la fenêtre. La rue, commencait à se vider des passants et chaque boutique visible de la fenêtre ou Sano se tenait, fermait leur devanture. Sano bailla et mit les mains dans les poches. Il aurait pus se retourner, et se diriger vers son lit. Mais son regard fut attiré par une ombre, au détour d'une ruelle en face de l'auberge. Il fit comme si, il n'avait pas remarqué cette ombre et continua de regarder les passants dans le coin de la rue. Un éclair attira son oeil et Sano plus vif qu'une anguille plongea vers le sol. Une explosion, secoua l'auberge. la vitre vola en éclat. et brula les tapisseries qui se trouvaient en face de la fenetre. L'éclair revint directement vers Sano non sans avoir complétement démoli la porte de la chambre en de milliers copeaux de bois. Sano se redressa et ne réfléchit qu'un instant, la hauteur de la chambre ne lui permettait pas de sauter par la fenetre.

D'un bond, il s'aggripa à la gouttière et il sauta, juste à temps que l'éclair le frola et ressortit de la chambre pour s'évaporer en pleine rue. Un coup d'oeil, l'ombre avait disparu du coin de la ruelle et Sano jura de ne pas l'avoir vu plus tot qu'il incantait un sort offensif. Il entreprit de remonter par la fenetre mais un craquement se fit entendre. Il agrandit les yeux et la gouttière céda. L'entrainant dans le vide. Tout ce qu'il vit c'est la fenetre s'éloignant de plus en plus de lui...

Par Frohnir le 28/11/2002 à 16:35:42 (#2665003)

Fröhnir avait commandée une baignoire d'eau chaude et se délassait enfin, engourdissant son corps avec le cristal. Elle avait fait le vide dans son esprit, et ne pensait plus à rien.

La déflagration secoua l'auberge la tirant de sa torpeur. D'un bond elle fut debout, se précipita vers la porte et failli l'ouvrir. Elle attrapa une serviette, s'en ceignit le buste, prit l'une de ses dagues et sorti enfin.

La chambre de Sano n'était plus que chaos. Elle se pencha par ce qu'il restait de la fenêtre et vit le corps du voleur étendu sur le dos, dans la rue, inanimé et entouré par les premiers curieux.

Elle hurla :

"- Nauro ! laisse tomber tes révisions, je crois qu'on a un soucis !"

Puis elle dévala les escaliers pour aller voir si Sano vivait toujours. "prends le cristal" - "bien fait !" - "réunis les morceaux"
L'angoisse la tenaillant, elle ne prit pas garde aux suggestions du cristal noir, et sorti dans la rue.

Par Sano Rong le 28/11/2002 à 16:52:27 (#2665189)

mon dieu mon auberge, mon auberge !!
Le gérant se tenait la tete à deux mains, il était suivi par des clients et Allyn, il sortait en se tenant au milieu de la rue, des débris étaient éparpillés partout, et il regarda en l'air pour constater les dégats.

qui ? mais qui ?

ses yeux étaient éplorés devant l'étendue des dégats. Allyn de son coté écarta les passants et les badauds pour remarquer l'homme qui était étendue sur le sol. Elle poussa un cri de peur et ses deux mains se portérent à sa bouche, elle se sentait défaillir, du sang sur les dalles s'échappait de la tête du voleur qu'elle connaissait, elle cria à l'aide

Par Frohnir le 28/11/2002 à 22:14:40 (#2667859)

Fröhnir se précipita vers Sano, écartant les badauds avec rudesse, au risque d'en perdre sa serviette... :doute:
Arrivée près du corps de son compagnon, elle se trouva nez à nez avec la jeune servante qui les avait mené à leurs chambres. La jeune femme était éplorée, et Fröhnir ne pu s'empêcher d'en éprouver une certaine jalousie... à moins qu'une fois encore son cristal ne lui ait suggéré ce sentiment.

L'elfe ne voyant pas Nauro, prit les choses en mains :

"- Que l'on aille me chercher un prêtre, un paladin ou une potion de guérison, et de l'eau chaude et des bandages, ET VITE !"

Personne ne bougeant, Fröhnir fit peur aux passants en les menaçant de sa dague, puis elle prit Allyn par les épaule, la secoua un peu et lui répéta ses ordres.

La rue dégagée et un médecin en route, l'elfe s'approcha du corps de Sano et commença à éponger le sang qui coulait de la blessure avec un pan de sa serviette.

"- Quand on n'a pas d'ailes, on n'essaye pas de voler !"

Puis elle attendit que les vrais secours arrivent.

Par Nauro Ramalokeriel le 28/11/2002 à 22:33:02 (#2668009)

Nauro arriva avec bassine d'eau chaude, bandage, herbes diverses et petites fioles...

Tenez, prenez donc de l'eau chaude pour le nettoyer, voici quelques bandages pour le panser, je vous laisse faire, j'appliquerai juste la décoction de plantes avant que vous ne lui fassiez le bandage.
Bien, aidez moi à lui faire boire ce petit remontant....
La regarde nettoyer la plaie avec une telle tendresse dans les gestes, puis applique les plantes en bouillie sur les plaies. Une fois les bandages finis, elle s'adressa à sa compagne: Nous devrions le mener dans notre chambre, il y sera mieux qu'ici en pleine rue . . . Aidez moi donc à le porter, Monsieur S'il vous plait, nous ne sommes que de faibles femmes donnez nous un coup de mains s'il vous plait ?? Adresse un sourire charmeur au badauds qui ne peut faire autrement que d'accepter, une fois Sano dans leur chambre, elle embrassa l'homme sur la joue pour le remercier et lui donna congé. Elle ferma la porte a double tour et regarda Frohnir veiller sur Sano. Nauro alla à la fenetre et remarqua des présences hostiles dans les ruelles, elle décida d'en informer Frohnir.
Frohnir, je crois qu'il a été attaquer par les mêmes personnes qui nous épient actuellement, ils n'ont point perdu une miette de notre sauvetage, nous devrions être plus prudent dorénavant...

Par Frohnir le 28/11/2002 à 22:49:45 (#2668111)

Fröhnir acquiesça et entrepris de se rhabiller convenablement. Elle passa sa tunique de cuir noir, remis ses bottes, plaça ses dagues aux endroits appropriés, puis jeta un oeil par la fenêtre.

"-Je ne sais pas ce qu'ils nous veulent ni qui ils sont, mais vous devriez peut-être réviser quelques sorts offensif Nauro, je pense que nous en auront besoin avant la fin de la nuit..."

Puis elle tira les rideaux et commença à guetter les moindres mouvements suspect de la rue.

Par Sano Rong le 29/11/2002 à 7:42:52 (#2669723)

La douleur lui faisait un mal de chien, sa tête était comme un tambour qu'on martellait sans cesse. Puis Sano se reveilla en sursaut, se levant d'un bond du lit en essayant de se mettre debout. Il en fut bon pour un sacré vertige et retomba mollement sur le lit, il faisait nuit et il avait conscience de la présence de quelqu'un dans la chambre, une à coté de la fenetre et l'autre à quelques pas de la. Il se roula de coté pour essayer de nouveau de se lever

- Il faut fuir... dit sano d'une voix mal assurée Ils sont la...Ils savent ou nous sommes, Frohnir je dois vous protéger.

Par Nauro Ramalokeriel le 29/11/2002 à 7:58:08 (#2669767)

Nauro venait de finir de révisér ses sort offensifs, et alla vers Sano pour le rassurer. . .
Nous le savons, je les ai vus et Frohnir les surveillent en ce moment, j'ai révisé des sorts offensifs jusqu'à présent, et votre état ne permettait pas un déplacement, avant de partir il faut changer votre pansement elle s'exécuta si vite que Sano n'eut pas le temps de protester que déjà don pansement était presque terminé, les plantes avaient étaient changées. Bien, Frohnir, pensait vous que nous pourrons quitter cette auberge sans nous faire repérer, un sort d'invisibilité majeure sur nous et nos chevaux risqueraient d'attirer l'attention des mages, s'il y en a à nos trousses. Sur un ton plus bas je n'ai hélas pas pu discerner s'il s'agissait de mercenaires ou de magiciens qui nous épient.

Par Frohnir le 29/11/2002 à 8:29:15 (#2669862)

« - Sur les 4 ou 5 ombres que jai compté, 3 au moins ont contourné létablissement, seulement deux sont restées postés sur le devant de lauberge. Je devrais pouvoir men occuper et dégager le terrain. Ils doivent penser que nous sommes faibles et lâches et que nous tenterons de fuir par derrière ! »

Sur ces paroles, Fröhnir senveloppa dans sa cape, deux dagues en main, et sembla disparaître à la vue de ses compagnons, seule la légère brise qui soulevait les rideaux indiquait le chemin quelle avait emprunté pour sortir.

Puis sa tête réapparue dans lembrasure et elle murmura à Nauro :

« - Lorsque je sifflerai, tu aideras Sano à descendre, et nous irons directement à lécurie. »

Puis elle disparue à nouveau.

Plus légère que le voleur, la gouttière neut aucun mal à supporter son poids, et elle atterrie en douceur sur les pavés. Presque invisible et complètement silencieuse, elle se fraya un chemin parmi les caisses et bottes de paille qui encombraient la cour, puis rampa jusquà sa première cible.

Le cristal exultait.

Dun mouvement si rapide quil eut été impossible à discerner à lil nu elle planta ses dagues dans le cou de sa première proie, lui sectionnant les deux artères, puis les ramena dun coup sec en arrière, le décapitant presque entièrement. Le corps sécroula sans un bruit sur le sol, se vidant de son sang. La couleur rouge se teintait du reflet de la lune, et semblait animée dune vie propre, puis la rigole trouva le caniveau et sy engouffra.

Le deuxième homme neut pas plus de chance. Posté à seulement vingt pas de lelfe, il se tourna au moment ou elle sapprochait de lui. Ne pouvant le frapper de si loin et ne voulant pas lui laisser le temps dappeler à laide, Fröhnir lança sa dague au jugé. Elle se planta dans un il, senfonçant jusquà la garde. Il mourut tout aussi rapidement que son compagnon.

Aucun autre garde nétant présent, lelfe tourna son regard vers la fenêtre de leur chambre, mis deux doigts dans sa bouche et siffla longuement, espérant que cela nattirerait pas dautres tueurs. Puis elle se dirigea vers les écuries et sella les chevaux.

Par Sano Rong le 29/11/2002 à 9:43:55 (#2670140)

Sano repoussa l'aide offert par la mage, il ne se sentait pas si faible que ca. Il voulut se lever seul et ses jambes lui montrerent qu'il avait tord. Il se rapprocha du lit aidé par Nauro. Il s'appuya sur la petite elfe et descendirent les escaliers. La porte de sortie était la et ils virent Frohnir à l'extérieur de l'auberge tenant par la bride les 3 chevaux qui s'impatientaient. Sano refusa l'aide de l'aide pour monter sur son cheval et tenta tant bien que mal d'assurer son assiette sur le cheval, la terre semblait prendre un malin plaisir de bouger pendant qu'il essayait de monter sur son hongre. Il calma la bête en la caressant. Puis Allyn sortit en courant de l'auberge en s'aggripant à la jambe de Sano. Elle semblait pleurer

- Prenez garde à vous, reviendrez vous me voir ?

Dit elle dans un sourire forcé. Sano la regarda et lui tendit quelque chose dans la paume de la jeune femme que personne ne vit et il lui referma la main dessus. Elle regarda dans sa main et une larme perla le long de sa joue.

- Je ne vous oublierez jamais, monsieur ?
- Sano, Sano Rong.

Elle posa sa tête contre la jambe du voleur et s'éloigna les regardant partir sur le coin de l'auberge en serrant contre son coeur ce que le voleur lui avait donné.

Par Frohnir le 29/11/2002 à 11:38:10 (#2670773)

Les 3 compagnons chevauchèrent jusquà laube, allant bon train pour semer déventuels poursuivants. Puis, quittant le chemin, ils senfoncèrent dans un profond sous-bois pour faire une halte. A labris des bosquets Nauro alluma un feu avec un petit sort, et ils mangèrent quelques rations puis Sano eu à nouveau droit à un nouveau pansement.

Cest Fröhnir qui brisa le silence :

« - Qui étaient-ils ? Le tueur de lautre soir a parlé des « guetteurs blancs », mais logiquement ils devraient être derrière nous, alors qui étaient ces assassins ? Je pense que nous devrions éviter les grandes villes et tirer tout droit à travers les bois et les plaines jusquà Château-Suif, quen pensez-vous ? Sano, serez-vous en mesure dentreprendre le voyage par monts et par vaux ? »

Par Sano Rong le 29/11/2002 à 12:08:05 (#2671020)

Je n'en suis pas certain concernant les assasins,et je ne veux pas lancer de conclusions hatives, tout semblait croire qu'ils m'en voulaient personnellement. Et en ce qui me concerne, je suis bien plus résistants que vous ne le pensez jolie elfe, j'ai combattu un démon et j'ai vu la mort en face. Ce voyage sera une promenade de santé comparée à tout ceci.

Puis il ajouta un peu plus bas Que demander de plus faire la route avec deux jolies jeunes femmes...et voir du pays.

Puis son regard se perdit dans les flammes du feu de camps, ruminant diverses possibilitées sur ces mystérieux agresseurs

Par Frohnir le 29/11/2002 à 19:15:45 (#2674479)

Le trio commença donc son périple bucolique à travers bois et plaines, évitant les grandes routes et les camps d'orcs et de gobelins.

Les petits chemins de traverse n'étaient pas des plus praticables, mais les chevaux ne rechignaient pas à avancer, fort heureusement.

Les collines succédaient aux collines, les forêts succédaient aux forêts, et les trois compagnons cheminaient tranquillement sans plus se soucier de l'adversité.

La tête de Sano semblait se remettre, Fröhnir ne manifestait plus de sautes d'humeur dues au cristal qui s'était mis en veille, et Nauro, souvent plongée dans son livre de sorts se montrait toujours joyeuse et amicale, comme si rien ne pouvait l'atteindre.

Fröhnir jalousait intérieurement ses deux amis, toujours enjoués, presque insouciants. Elle n'avait que très rarement connu un tel état de grâce, mais depuis la disparition de Thoram, elle avait de nouveau basculée dans un cauchemar qui ne semblait pas avoir d'issues.

Par Sano Rong le 2/12/2002 à 12:36:13 (#2692119)

Quelques semaines s'étaient écoulées depuis leur départ d'Artima, et déja les aventuriers avaient déja vus du pays, des attaques, et des tentatives d'assassinat. Sano pour sa part était totalement rétablis et ne ressentait plus rien de sa lourde chute du toit de l'auberge. Il avait retrouvé son tempérament enjoueur et recommencé à blaguer avec ses amies pour briser le silence qui parfois, durait plusieurs heures voirs plusieurs jours.

- Demain nous serons à Chateau-Suif, tout ce que j'espère, c'est que le livre que le prêtre nous a donné est assez rare pour qu'on nous ouvre les portes. Je ne tiens pas a escalader les murs de cette bibliothèque...

Puis il regarda Nauro

- A moins que notre chére mage peut détruire les murs sans bruler les livres et nous pourrons rentrer à ce moment la.

La cuisine était variée, parfois, Sano posait des pièges dans la foret pour attraper des lapins ou du gibier, à d'autres moments c'était la péche lorsqu'ils longeaient le cours d'un ruisseau ou d'un fleuve. La mage pour sa part, ramassée des feuilles et des genres de fleurs qu'elle ajoutait directement sur la cuisson. Cela donnait un gout spécial à la viande, épicé et Sano ne fut pas mécontent de la touche personnelle qu'elle mettait. Sano vint s'asseoir à coté de l'efle Frohnir en jouant avec un brin de paille et la regarda.

- Ca va ? je veux dire concernant le cristal enchassé dans votre poitrine vous tenez le coup ?

(hrp) désolé long wk passé à neverwinter en rézo :D (hrp)

Par Frohnir le 2/12/2002 à 14:05:47 (#2692731)

"- A part lorsqu'il me demande de vous ouvrir le ventre pendant la nuit, oui, ça va..." répondit-elle avec un sourire.
"- J'ai hâte que nous arrivions, la seule chose dont j'ai envie pour l'instant, c'est de me débarrasser de cette babiole !"

Par Frohnir le 2/12/2002 à 14:28:57 (#2692892)

Cher Ghislain,

Jai retrouvé la trace de lun des morceaux chez le descendant du paladin Darric Leylleter, vraisemblablement la pierre se transmet de génération en génération.

Le jeune homme a répondu favorablement à ma requête, à savoir vous confier son morceau. Si mes calculs sont justes (et ils le sont) cela nous fait 4 des 6 morceaux identifiés.

En espérant que vous saurais les mettre en lieu sûr, recevez, Cher Ghislain, lexpression de ma chaleureuse amitié.

Karstoff Bois-Fleuri Bibliothécaire principal de Château-Suif.

P.S. Jattends ces invités « spéciaux » avec impatience.

Par Sano Rong le 2/12/2002 à 16:52:25 (#2694164)

Sano eut un sourire mal assuré et on voyait qu'il se forcait à rire devant la remarque de Frohnir. Son rire ressemblait plutot à une grimace et il se leva en bougonnant, mettant ses mains dans les poches et frappant un caillou qui ne lui avait rien fait du piéd.

La route du lendemain fut plaisante malgrè tout et au fur et à mesure que l'on s'approchait de Chateau-Suif, on pouvait voir l'excitation de Frohnir, Sano était content que cette mascarade avec ce cristal soit bientôt fini, voyager avec une personne qui risquait à tout moment de vous planter une dague dans le ventre n'était pas bon pour la santé, surtout si vous etes sujet au stress.


Les murailles de Chateau-Suif étaient en vue, et l'air salé marin montait aux narines des compagnons. On entendait le ressac sur les falaises quelques centaines de mêtres plus bas ainsi que le chant des mouettes. Du haut de cette muraille, plutôt de cette forteresse car Chateau-Suif était un endroit très gardé, il y avait à l'intérieur la plus grande bibliothèque de toute la côte des épées, on pouvait voir une tour qui s'échappait de leur hauteurs. Cette tour, abritait peut-être les plus prècieux ouvrages de tout Féérune pensa Sano. Le chemin de l'entrée était barricadée par de lourdes grilles en fer, derrière lesquelles deux gardes étaient en faction, ils portaient de lourds Harnois et chacun d'eux tenaient une lance à pointe acérée. A la vue de ces deux gardes, Sano se sentit mal à l'aise ; a vrai dire, il se sentait toujours mal à l'aise dès qu'il se trouvait nez à nez avec eux. L'un des gardes parla.


- Halte, on ne rentre pas à Chateau-Suif, à moins que vous ne possédez un livre rare et prècieux. Auxquel cas, vous ne pourrez rester qu'un maximum de dix jours dans l'enceinte du chateau.

On sentait un texte appris par coeur, sur le bout des doigts et Sano ne put s'empecher de rire sous cape devant le formalisme du plancton. Puis il vit l'homme qui le fixait de son regard froid et dur et Sano repris son sérieux. Il répliqua un mot d'excuse et regarda l'elfe.

- Pardon...

Par Ludark le 2/12/2002 à 17:57:53 (#2694775)

(HRP) Je reconnais les habitué de Baldur's Gate (/HRP)

Par Frohnir le 2/12/2002 à 19:10:56 (#2695488)

Fröhnir sorti le précieux ouvrage "prété" par le prélat des paladins de Helm et l'exiba devant le garde toujours méfiant.
A moitié convaincu, il héla un frêre qui passait par là, suivant son embonpoint qui le menait vraisemblablement aux cuisines.

"- Oui, c'est à quel sujet, ces jeunes gens veulent entrer ?"
"- S'il vous plaît, nous avons un précieux livre à ajouter à votre illustre bibliothèque ; nous n'avons que quelques archives à consulter..."
"- Seuls les seigneurs, les mages et les érudits peuvent prétendre passer ces grilles, et aux vues de vos dégaines et de votre harnachement, vous n'appartenez pas à ces catégories."
"- Cela tombe bien, nous avons une mage avec nous, et si vous ne nous laissez pas passer, je laisserais mon cristal prendre le dessus et vous en subirez les conséquences !"
"- Jeune fille, pas de menaces avec moi ! ... cristal ? vous avez parlé d'un cristal ?"
"- Vous ne seriez pas un peu sourd des fois ?"
"- Vous êtes Fröhnir Vifargent, et vous Sano Rong ?"
"- ??? comment nous connaissez-vous ?"
"- Le père Karstoff vous attends avec impatience mes jeunes amis, entrez, entrez ! ... au fait, puis-je voir ce livre ?"

Nauro, Sano et Fröhnir entrèrent donc dans la mythique enceinte de Château-Suif, incertains de ce qu'ils y trouveraient, mais heureux d'avoir franchi une étape supplémentaire dans leur dangereux périple.

Par Sano Rong le 3/12/2002 à 9:48:45 (#2699629)

Une fois à l'intérieur des murailles, le groupe regarda tout autour, et au centre de Chateau-Suif, s'élevait, imposante la majestueuse bibliothèque faite de marbre blanc. Elle était entourée d'une autre muraille, un peu plus petite et à l'intérieur on pouvait voir qu'un jardin et des fontaines agrémentait l'endroit déja magnifique.

Ils furent conduits par un des gardes jusqu'au portes de la deuxième grille qui leur furent ouverte. Sano étouffa un hoquet de surprise devant la hauteur de cette tour et il ouvrit de grands yeux.


- Mazette, j'espère que notre ami ne se trouve pas tout en haut

dit-il les deux mains sur les hanches en regardant le haut de la tour.

Des poêtes, composaient autour d'une fontaine avec des écrits dans leur mains et d'autres psalmodiaient des cantiques. Sano eut un reniflement de dédain face a ces gens qui se battaient avec des mots et qui pouvaient même blesser dans l'amour propre le plus grand monarque de tout les temps. La flore était abondante et des dizaines de papillons et autres insectes se déplacaient de fleurs en fleurs, Sano ne sut pas ce qui lui prit tout d'un coup mais il cueuilla une rose et l'offrit à Frohnir, d'habitude, il n'offrait jamais de rose à une femme, mais...quelqu'un ou quelque chose lui demandait de le faire.
Plus loin, des dalles blanches menaient directement vers un escalier de la même couleur vers l'entrée de la bibliothèque. La porte était massive, imposante, un géant aurait pus rentrer sans se baisser et toute cette grandeur mettait Sano mal à l'aise. Ils arrrivérent à l'entrée et ils se regardérent mutuellement à qui pousserait la porte et rentrerait en premier dans cet impressionnant lieux de savoir et de connaissance.

Par Frohnir le 3/12/2002 à 10:38:00 (#2699925)

Fröhnir regarda avec étonnement la rose que lui offrit Sano, puis elle le regarda et sourit. Cétait la deuxième fois quun humain lui cueillait une fleur, et cela la surprenait encore.

Alors quils gravissaient les marches menant à la porte majestueuse de ce haut lieu de lérudition, lun des battants sentrouvrit et laissa passer un vieux prêtre vêtu dune robe blanche immaculée et sappuyant sur un bâton en chêne noueux et poli par le temps. Lhomme, voûté par les ans avait dû être en son temps grand et musclé. Sa crinière blanche lui descendait jusquaux épaules et encadrait un visage anguleux doù saillaient deux yeux au bleu intense. Ce regard clair semblait vous pénétrer lâme et y lire vos secrets les plus personnels.

Fröhnir se sentie mal à laise devant cet imposant personnage, pourtant une part delle-même savait quelle pouvait lui accorder sa confiance.

« - Bienvenue jeune fille, jeune voleur, jeune mage ; je vous attendais. »
« - Comment »
« - Il suffit ! vos questions trouveront réponses en leur temps, pour le moment, jai de nombreuses choses à vous dire et à vous montrer, entrons. »

Se regardant les uns les autres, les jeunes gens suivirent le vieillard dans la bibliothèque. Il les mena dans un salon confortable où brûlait un grand feu dans la cheminée. Lodeur caractéristique des livres y était omniprésente, et le crépitement de la flambée donnait à la pièce une impression de sérénité et de chaleur.

Une demi-elfe à la chevelure sombre était assise dans un profond fauteuil de cuir et les observait, le visage fermé.

Le prêtre prit la parole.

« - Je vous conterai ce soir au dîner lhistoire de votre Démon, des guetteurs blancs et du Fléau des plans, mais en attendant, jaimerais que vous preniez lecture de ce manuscrit déniché il y a quelques jours dans de vieilles archives. »

Il tendit à Fröhnir un parchemin usagé tombant presque en poussière qu'elle lu tout haut :

Les prophéties du Paladin :

En ce sombre jour du 13 Flammerige, Moi, Darric Leylleter Paladin de helm ai combattu le Démon Saâd Ame Uss Ayne. « Lharmonie Céleste », cette étrange lame courbe ma permit de prendre lascendant sur la bête. Se voyant battu par les armes, limmonde créature a changé de stratégie et sa voix, gutturale et malveillante sest mise à parler dans ma tête. Soutenu par le pouvoir du conseil des sages et de la Dame de Sylverymoon, jai pu lire dans les pensées du monstre et découvrir que le cristal qui était dans mon corps navait pu me pervertir car la justice et la bonté régissaient ma vie. Contrairement à ce qui fut dit, ma mort nétait point inéluctable, car lincantation démoniaque qui permet louverture du portail peut être lue à lenvers, dans la langue des démons, et désactiver ainsi temporairement le pouvoir des cristaux. Lextraction ne me tuera donc pas. Lunique parchemin comportant cette incantation est détenue par le Démon, dans un petit coffret de bois rare quil conserve par devers lui. Seule la défaite de la bête pourra me permettre de survivre, et de sauver les royaumes.

De cette victoire jai retiré salut et honneurs. Le cristal ma été ôté par les sages, et depuis la vie a repris le dessus.

Mes rêves sont néanmoins forts bizarres. Deux Mont particulièrement marqué : Dans le premier, jy vois un homme étrange, un voleur, succomber à la tentation et faire basculer Féérune dans le Chaos. Dans le deuxième, le même homme combat le démon avec MA lame recourbée ! Je ne sais plus que penser. Lâge ma rattrapé. Il est temps pour moi de partir.

Par Sano Rong le 3/12/2002 à 12:27:12 (#2700716)

Pendant que le vieux prêtre parlait et que Frohnir lisait le parchemin, Sano vagabondait dans l'antichambre en écoutant d'une oreille les dires du parchemin, les pièces présentes dans cet endroit valait le coup d'oeil, et le voleur regardait d'un oeil interessé les pièces les plus chére (bien sur) un coup d'oeil acéré de Nauro fit sursauter le voleur qui mit comme un enfant les mains derrière son dos pour montrer qu'il ne ferait pas de bêtises. Mais ce n'était pas Nauro qui attira néanmoins son attention, c'était cette demi-elfe, assise dans ce fauteuil qui écoutait en même temps que le groupe la voix de Frohnir.
Sano s'y connaissait en belle femme et celle-la, il pouvait dire qu'elle était très belle ; mais pour lui, plus une femme était belle plus elle était dangereuse, à vrai dire, Sano s'en fichait de la difficulté, il lui fit un grand sourire mais elle ne le lui rendit pas, son visage était impassible, on aurait pus dire qu'elle était prête à bondir de son siège pour lui trancher la gorge. Sano toussa en même temps que Frohnir termina son récit.
Les personnages ici présent aurait pus dire que le voleur n'avait pas écouté un seul mot de ce qui avait été dit dans cette antichambre, mais il parla directement à l'homme qui avait tendu le parchemin à Frohnir


-Dites moi l'ami, on dirait que cette histoire concernant le cristal vous passionne beaucoup. Je ne vous poserais qu'une seule question, Comment avez-vous eu vent de l'idée que nous arrivions ? Qui plus est, ce manuscrit "déniché" par vos soins arrive à point nommé. Je pourrais dire que cela est du à la chance, mais la chance je mis fie que lorsque je sais qu'elle peut m'être favorable...peut-être que vous nous en direz un peu plus ce soir, au diner et...j'espère que cette demoiselle ici présente sera de la partie, ca sera une joie.

Sano avait parlé sans détacher ses yeux pétillant devant un vase qui venait de son pays, il avait les mains derrière le dos et aimait qu'on le prenait pour plus bête qu'il ne le paraissait. Cela pouvait être une arme déroutante vis à vis de ses...adversaires. Il trouva ce jeux amusant.

Par Frohnir le 3/12/2002 à 14:18:54 (#2701654)

Fëriany SombreLune avait gagné Château-suif avec sa troupe deux jours avant le trio et sétait longuement entretenu avec le père Karstoff Bois-fleuri à propos des ordres de son supérieur. Le vieux prêtre fut de lavis de la dame de Sylverymoon, il fallait prêter assistance aux jeunes gens, les détruire pour semparer des cristaux risquait de plonger Féérune dans un abîme insondable de ténèbres éternelles. Cela chagrina le vieil homme dapprendre que son ami avait préconisé la violence plutôt que la raison.

Il présenta la guerrière aux trois compagnons et les mena à leurs chambres. Il sagissait plus vraisemblablement de cellule destinées aux moines et aux érudits de passage tant elles étaient spartiates, mais cela leur permis néanmoins de se reposer un instant avant de passer à table.

Le dîner fut excellent, les mets raffinés, et le vin coula à profusion. Cela changea de lordinaire du voyage et mis Sano, Nauro et même Fröhnir dexcellente humeur.

Karstoff leur conta lhistoire du Winangoroth, 6 cristaux créés par Baal en personne et confiés à Saâd Ame Uss Ayne pour conquérir les royaumes dans le sang et le meurtre. Il leur raconta comment lordre des Guetteurs blancs, une confrérie luttant pour lexclusion des démons de notre plan, mis le monstre en déroute et dissémina les cristaux à la surface de Toril, Comment le seigneur des abysses retrouva 5 des 6 morceaux et comment le 6ème morceau fut enfoui dans la poitrine du paladin Darric Leylleter, puis comment ce dernier réussit à bannir le Démon en le combattant avec la mythique lame appelée « lHarmonie Céleste ».

Fröhnir demanda :

« - Ainsi donc, je pourrais-être sauvée ? »

« - A condition que vous retrouviez larme permettant de bannir pour les 500 prochaines années ce maudit Démon, que vous lui subtilisiez la formule permettant douvrir le portail, et que vous arriviez à la lire à lenvers dans la langue des démons, alors oui jeune fille, vous serez sauvée. »

« - Connaissez-vous quelquun sachant lire cette vilaine langue ? »

« - Moi. Je la connaît. Je lai apprise afin de mieux les combattre, cest mon métier ! » clama tout haut Fëriany SombreLune. « - Je vous accompagnerait lorsque vous aurez le katana. En attendant, je resterais ici pour en apprendre plus sur certains aspects troublants de cette histoire. »

« - Qui dautre nous prêtera assistance ? » demanda Fröhnir en observant lassemblée composée de mages, de prêtres, de moines et de bardes.

Par Sano Rong le 3/12/2002 à 17:28:07 (#2703044)

Sano était assis sur sa chaise en bois de teck finement sculptée ou plutôt affalé dessus, il utilisait un cure-dent après cet excellent repas. Il écoutait attentivement le récit du vieil homme avec un certain détachement. Pour un fois, le repas était digne de ce nom et dès que c'était gratuit c'était meilleur pour Sano. Il fut soulagé que l'elfe pourrait s'en tirer et que le cristal pouvait quitter son hote sans qu'elle en subisse les conséquences. Malgrè tout, les dires du paladin avant sa mort était inquiètant. Il y avait deux prophéties et les deux pouvaient très bien arriver l'une comme l'autre. Il éloigna rapidement de sa pensée pour le moment ces histoires de prophéties.

Il avait observé la femme qui s'appelait Fëriany SombreLune presque toute la soirée et rien ne démontrait en elle qu'elle était dangereuse, mais Sano restait méfiant malgrè tout. C'était son instinct qui l'avait sauvé bien des fois des pires dangers et justement, son instinct lui disait de se méfier de cette personne. Il avait essayé plusieurs fois de lier conversation avec la jeune femme, mais on se heurtait à un mur, elle était distante. Il haussa un sourcil lorsque la femme se proposa à rejoindre le groupe dès que le katana serait en leur possession. Pour Sano c'était un revirement de situation, elle qui était si distante se proposait d'un coup de les rejoindre. oh oui, la partie risque d'être interessante se dit il.

Par Frohnir le 3/12/2002 à 22:38:56 (#2705606)

Fëriany SombreLune n'avait pas manqué de faire le rapprochement entre le jeune voleur de Kara-Tur et le voleur de la prophétie du paladin, inquiète, elle se demandait si le Vénérable des guetteurs blanc n'avait pas eu raison en lui demandant de les tuer puis de lui ramener les cristaux. Mais il était trop tard pour changer d'opinion, elle avait promis à la Dame, au mage avec la cape en peau de léopard puis au bibliothécaire principal de tout faire pour aider les jeunes aventuriers dans cette quête désespérée, et elle s'y tiendrait ; d'autant plus qu'elle trouvait le jeune homme à son goût, ce qui ne gâchait rien...

Par Frohnir le 4/12/2002 à 14:08:15 (#2709209)

Le Diantrefosse navait pu localiser les cristaux alors quils étaient passés tout prés de lui. De colère, il avait ravagé plusieurs hectares de forêt, trouvant plaisant les cris des arbres et lodeur de brûlé. Puis, déployant ses monstrueuses ailes membraneuses léchées par les flammes, il sétait envolé vers lEst pour son rendez-vous avec le traître

De son côté, le vieil homme, piaffait dimpatience à lidée de revoir le Démon. Ce dernier lui avait promis puissance et vie éternelle pour son assistance dans la recherche des cristaux du Winangoroth. Cest lui qui lavait aiguillé sur la tour de la liche des années auparavant, lui encore qui allait lui fournir sur un plateau trois nouveaux morceaux, celui quil avait retrouvé quelques années plus tôt avec son ami Karstoff, celui détenu par le jeune voleur, et celui du descendant du paladin. Plus celui qui était dans lelfe cela faisait 4 des 6 morceaux !

Restait à trouver les 2 derniers morceaux pour atteindre son but : limmortalité !

Par Sano Rong le 4/12/2002 à 14:31:29 (#2709431)

Sano se retouva dans sa chambre que l'on avait préparé pour eux spécialement , elle était assez spacieuse pour y vivre la journée entière et elle était richement décorée. Les étages supérieurs de la bibliothèque était aménagé pour les personnes de haute lignée et on leur faisait l'honneur de s'y installer.

En réalité, la bibliothèque était composée de plusieurs niveaux, avec un escalier central qui montait en colimacon. Au pièd de cet escalier, on pouvait voir la voute et le toit de la bibliothèque. Les derniers niveaux étaient plus des brics à bracs dans lesquelles on entassait des choses qui ne valaient plus la peine d'être exposée. Et c'est justement ce coin qui fut aménagé et des chambres furent construites.

Sano se coucha sur son lit, l'air réveur. Cette histoire de winangoroth, de paladin, de démon trottait dans sa tête et des images de combats du bien contre le mal s'imposait à son esprit. Peut-être était-ce du à cet excellent vin servis à leur table qui lui monta à la tête et il se surprit de réver de cette elfe, cette Fëryani. Elle était très jolie, mais il chassa de son esprit cette image et se reconcentra sur l'histoire du démon. Il se souvint en détail de la descente dans cette tour et de l'apparition du démon comme si c'était hier, puis cette marque sur sa poitrine au moment ou il enfonca sa dague et son épée courte à l'endroit ou le démon devait avoir un coeur (s'il en avait un !).

Sano en ne faisant qu'un avec le démon avait acquis cette marque, cela lui rappelait le jour ou il avait voulu sauver ses amis d'une mort certaine mais....en donnant la sienne aussi. Il se tint la poitrine comme ces souvenirs ressurgissait en lui au moment ou il entendit, une voix...un murmure, quelqu'un l'appelait mais cette voix ne semblait venir de nulle part. Il plissa les yeux et essayant de détecter la source de cet appel.


-Sanooo.....

il se leva à demi de sa couche et regarda à droite et à gauche, l'appel se réitéra

-Sanooo...

Il n'avait pourtant pas tant bu de la soirée que deux ou trois verres, mais il se leva maintenant de son lit en voyageant et marchant doucement autour de son lit

-Vieeenns à mooiiii...Sanooo...

-Par les neufs enfers qui êtes-vous ?

-Preennnd moiii Sanooo...

Cette fois-ci, Sano trouva l'origine de la voix, c'était dans son sac de voyage. Il comprit de suite ce que c'était, son cristal. Il s'approcha doucement de son sac comme s'il pouvait lui sauter à la figure et l'ouvrit. Un lumière rougeatre sembla emaner de son sac. La pièce fut plongée dans les ténébres et seule, cette lumière "éclairait" la chambre. Des ombres dansantes illuminait le visage de Sano, il était totalement absorbé par ce cristal. Il n'y avait pas de crainte, pas de doute seulement de la curiosité. Il sortit le cristal et son coeur se mit à battre plus vite, l'excitation du pouvoir afflua en lui et mille choses, plus belle les unes que les autres furent implantées dans son esprit d'humain, des montagnes de joyaux de richesses, le pouvoir absolue, des royaumes entiers à ses pièds et d'un simple claquement de doigt des montagnes déplacées...

Ces pensées venait de ce cristal et pénétrait en lui par la marque sur son torse et se logeait directement dans son coeur. L'envie était très belle, la convoitise, la luxure, tous les péchés s'insinuerent dans son cerveau. Mais Sano était un voleur après tout et il ne connaissait pas le sens du mot péchés.


-Voiiiis ce que je peuuuux te donneer...Acceptes ce cadeauu, en échaaannge des cristaauuux...

Il lui fallait du temps pour y réfléchir, il referma brusquement le rabat de son sac en y remettant le cristal à l'intérieur. Aussitôt, la pièce redevint claire et la lumière rougeatre disparut comme si elle n'avait jamais exister.

Sano se demanda ce qu'il faisait debout, il y a quelques instants, il était couché sur son lit en train de révasser. Il haussa les épaules et alla se recoucher.

Par Frohnir le 4/12/2002 à 16:57:53 (#2710660)

Fröhnir était heureuse, enfin presque. La perspective du chemin restant à parcourir pour atteindre cet infime espoir de délivrance la refroidissait, mais cette lueur persistante lui promettait un avenir meilleur que tout ce quelle avait imaginé depuis le départ dArtima.

Retourner à Calimport ne lenchantait guère. Elle avait laissé de nombreux souvenirs aux autorités locales, à de nombreux nobles, et surtout à la guilde des voleurs et à la griffe noire. Il faudrait jouer serrer pour ne pas se faire reconnaître

Alors quelle songeait à la manière de se déguiser, son cristal commença à émettre une faible lumière rouge à travers sa tunique, puis séteignit presque aussitôt. Elle songea alors que le paladin avait survécut grâce à sa bonté, mais le Démon lui avait bien précisé que le cristal agirait en guise de catalyseur et accroîtrait son mauvais côté. Elle avait réussit à lendormir jusquà présent, il allait falloir tenir encore un peu. Basculer dans la folie meurtrière qui la guettait à chaque seconde serait une horrible fin quelle ne désirait nullement. Pas si tôt. Pas comme ça.

Par Sano Rong le 5/12/2002 à 9:46:09 (#2714836)

Sano avait la mine renfrognée ce matin. Le départ pour Calimport ne l'enchantait guère, mais Frohnir lui avait dit qu'il pouvait décider si oui ou non il prendrait part au voyage. Le voyage en bateau n'était guère rassurant et il ne voulait pas périr noyé dans une caisse de bois.

L'étrange vieil homme lui avait dit qu'il devait protéger la jeune elfe, et une autre voix lui disait de suivre les cristaux et de les rassembler. Le choix lui appartenait.


- Bah ! De toute facon tous les marins possèdent une cargaison importante de bière à bord, ils pourront m'en faire profiter...

Il alla d'un pas déja mal assuré dans la chambre de Frohnir l'avertir qu'il prendrait part au voyage.

Par Frohnir le 5/12/2002 à 11:23:04 (#2715380)

Fröhnir avait décidé de partir tôt ce matin là, il fallait remonter jusquà la porte de Baldur à cheval, gagner le port et trouver le capitaine nain de sa connaissance sil était encore à quai. Elle fut heureuse de savoir que Sano laccompagnerait, mais ne trouva pas Nauro qui semblait sêtre évanouie dans les étages de la bibliothèque traitant de la magie. Elle fut déçue de devoir quitter lelfe dont la gaieté lui avait permis de ne pas trop voir la vie en noir durant le voyage. Peut-être les rejoindrait-elle avant le départ du bateau et puis de toute façon sétait une mage, elle pouvait les retrouver à nimporte quel moment non ?

Elle avait également espéré que dautres personnages se joindraient à cette quête, mais aucun des convives du dîner navait manifesté le moindre intérêt quant à la sauvegarde des royaumes « - Quils aillent donc pourrir en enfer avec leurs bouquins ! » pensa Fröhnir. Elle se demandait aussi qui dautre pouvait posséder les deux autres cristaux manquant, et si elle trouverait en chemin quelque courageux pour leur prêter assistance, enfin, Tymora y pourvoirait si nécessaire

Karstoff se montra prévenant, il leur donna des provisions en abondance, quelques potions de soin, et confia à Fröhnir un anneau de téléportation, capable de ramener plusieurs personnes se touchant, ici même dans lenceinte de la bibliothèque. Lusage était unique, et ils ne devraient lutiliser quau moment où le katana serait en leur possession.

La belle demi-elfe aux cheveux noirs était absente également lorsquils se mirent en route, ce qui eut lair de décevoir profondément Sano.

Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque enfin ils quittèrent Château-Suif et prirent la route de Bérégost, puis ils obliquèrent vers le Nord, cheminant tranquillement.

Lautomne approchait et déjà les arbres se teintaient de roux et de jaune, laissant un tapis soyeux sur les pavés de la route, étouffant le bruit des sabots de leurs chevaux. La brise, fraîche, soufflait doucement sur leur visage, annonciatrice des futures neiges qui dévaleraient de lépine dorsale pour se répandre sur les plaines.
« - Le temps sera meilleur à Calimport » songea Fröhnir, se rappelant ses premières années dans la capitale du Sud, où elle apprenait à faire la manche ainsi que les poches des passants alors quelle venait tout juste davoir 6 ans

Par Sano Rong le 5/12/2002 à 12:10:49 (#2715682)

Sano était emmitoufflé dans le manteau que Karstoff avait donné, un chaud manteau qui ne laissait pas passer le vent à travers, sa cape le protégeait de la pluie. Il était recroquevillé sur sa selle. Le cheval, de son pas lent et régulier faisait dodeliner de la tête Sano et lorsque Frohnir parla et il se redressa comme si on venait de le reveiller.

- Mmmh ?....ah oui...Calimport...le Calimshan, un des empires de la cote le vieux de Féérune on dit qu'il a plus de 7000 ans, créé par une race humanoide...mais ceci n'a rien a voir avec l'empire de mon peuple de Shou Lung, on dit que les premiers hommes vivaient communément avec leur dieu et les croisaient dans la rue...

- Croyez vous que le Pacha actuel soit toujours Rashid Djenispool, les histoires racontes que c'est un homme méchant et que son grand pére à été élu...disons...avec des moyens peu conventionnels. On raconte qu'il y a une quarantaine d'année, il n'y avait plus de descendant du pacha et que les citées avoisinantes en on nommé un...celui tout désigné pour ce role....

- Je n'ai rien contre ce monsieur mais...disons que je n'aimerai pas m'attirer les foudres de celui ci s'il venait croiser mon chemin.

Pourtant si jeune mais il possédait déja de grandes connaissances connaissances, Sano retomba en état de léthargie en écoutant Frohnir.

Par Frohnir le 5/12/2002 à 13:38:50 (#2716352)

[HRP] Ami lecteur (trice) tu es jeune, tu es beau (belle) et même si tu est vieux et moche, tu peux participer ! si tu as lu assidûment tu auras remarqué quil nous reste 2 morceaux de cristaux à trouver, mais là je sèche un peu pour les idées, alors toi aussi viens chercher bonheur chez ton marchand de cristaux et amène ton « biiiip » ! Les premiers arrivés seront les mieux servis. PS : Demi-Tarrasque sabstenir [\HRP]

Par Frohnir le 5/12/2002 à 14:58:24 (#2716964)

Silrak barbe-noire était fin saoul. Lui et ses hommes venaient de fêter une livraison particulièrement fructueuse qui leur avait beaucoup rapporté ; pour fêter lévénement, ils avaient écumé les tavernes jusquà plus soif, et gisaient là, sur les pavés répugnants de saleté du port, baignant dans les déjections et le vomi, au pied du ponton de leur bateau « La gazelle des mers ». Cétait une goélette de fière allure, taillée pour la course, à la coque effilée mais néanmoins spacieuse, permettant le transport dune belle cargaison.

Une année auparavant, Silrak avait pris Fröhnir et ses compagnons, Thoram, Saif, Lasael et Gally à son bord pour les mener dEauprofonde à la Porte de Baldur. La petite troupe avait activement participé à la défaite dun bateau pirate qui les avait abordé, et peut-être le nain, reconverti en marin sen souviendrait et accepterait de les mener à Calimport.

Les deux voleurs avaient vendu leurs chevaux, et lelfe avait laissé à Sano le plaisir de la négociation. Pendant quil vidait les bourses du palefrenier, Fröhnir alla se renseigner dans la première taverne quelle aperçut. Un gros homme avec un tablier constellé dauréoles suspectes pleurait toutes les larmes de son corps sur le trottoir.

« - BOUHOUHOUHOUHOU ! »
« - Holà lhumain, que tarrive-t-il donc ? » demanda la belle petite elfe.
« - Ma taverne ! regardez ce quils ont fait à ma taverne !!! » répondit-il larmoyant en désignant létablissement dont la porte et les fenêtres nétaient plus que débris.

Fröhnir aperçut à lintérieur plusieurs corps inanimés, les tables et les chaises fracassées, le comptoir défoncé et quelques filles de joie réajustant le peu de vêtements quil leur restait.

« - Qui a fait ça ? » demanda-t-elle lair faussement impressionné.
« - Cest le nain ! » cracha-t-il plein de fiel et de mépris. « - Lui et son équipage ont rempli ma cave, défoncé mes filles et vidé mon gagne pain ! »
« - Vous êtes certain que Silrak a fait tout ça dans cet ordre ? »
« - Vous le connaissez ? ALORS FICHEZ-MOI LE CAMP !!! »

Fröhnir déguerpie hilare, retenant difficilement un fou rire. En tout cas elle avait son information, le nain et son bateau étaient au port. Elle se rendit donc sur les quais pour négocier leur passage et y attendre Sano.

Par Sano Rong le 5/12/2002 à 17:27:08 (#2718150)

Sano était revenu le sourire jusqu'au oreilles de sa vente des deux chevaux, il marchait en comptant ses pièces dans ses mains, puis quand il eut fini, il les glissa dans sa bourse et s'arreta net, son sourire s'effaca lorsqu'il vu le bateau sur lequel il allait voyager. Il essaya de faire un pas mais sa jambe refusa de dépasser l'autre. Un sourire mal assuré à Frohnir et il finit quand même à bouger et à se tenir à coté d'elle. Il la regarda toujours avec ce sourire idiot et pointa du doigt le navire...

- c'est...c'est sur cette coque de noix qu'on va voyager ??

Une voix rude et tonitruante répondit à la place de l'efle

- QUOI !!! UNE COQUE DE NOIX ??? PAR LA BARBE DE CLANGGEDIN...ET LES MAMELONS D'UMBERLIE

Sano se retourna et failli sauter dans les bras de l'efle, un nain difforme se tenait derrière lui, une imposante hache glissée dans son fourreau à son dos

- Pourquoi traite tu mon navire de coque de noix blanc bec ! Tu n'as jamais vu le plus rapide navire de la cote des épées ? hé bien le voici, "La Gazelle des Mer" dépéchez vous de monter à bord, la jolie petite dame que voici à déja arrangée le prix du voyage, je vous rejoindrai dès que j'aurai récupéré mon équipage de poivrot...
Puis il fila en courant dans tous les sens sur le quai pour frapper sur le derrière de ses marins, pour qu'ils se dépéchent de grimper.

- Mais pourquoi....veux t'il qu'on se dépeches de mont...

Un bruit de pas rythmé fit retourner Sano à quelques centaines de mêtres de la, une colonne de gardes s'était arrété à une auberge devant un gérant qui leur expliquait par grand geste ce qui c'était passé. Il pointa du doigt dans leur direction et le capitaines des gardes regarda

- Holaa du quai !! vous montez ou vous voulez rester la ??

C'était la voix du capitaine du navire qui avait réussi à faire monter tout son équipage et qui se tenait maintenant sur le bastinage en train de parler à nos deux amis. Frohnir écoutait le nain quand Sano tira sur la manche de l'elfe et il pointa le doigt en direction de la colonne de garde qui avancait dans leur direction.

- Je crois que nous devrions écouter notre ami le nain, ils n'ont pas l'air très commode ceux qui arrivent.

Ils se dépéchérent de monter sur le bateau, à peine le dernier pas sur le navire franchi, la passerelle n'eut même pas le temps d'être ramenée à bord, qu'elle plongea dans une éclaboussure dans la mer. Les gardes pressérent le pas pour rattraper le navire mais déja cinq mêtres les séparaient du quai au navire

- A la revoyure ! Gueula Silrak à l'adresse de la colonne qui s'agitait sur le quai en vociférant toutes sortes de mises en gardes. Sano pour sa part n'aurait jamais pensé qu'il pouvait monter aussi vite sur un navire, même si on lui avait promis un montagne d'or.

Par Frohnir le 5/12/2002 à 19:10:07 (#2719123)

Silrak mena la manoeuvre afin de sortir rapidement du port, et Fröhnir gagna sa place préféré, la vigie. De la haut elle avait l'impression de voler, ses cheveux dénoués flottaient au vent, et le soleil illuminait son visage naturellement doré, faisant d'elle une vivante statue d'or.

Elle savait par le nain que d'autres passagers étaient descendus dans leurs cabines quelques minutes avant d'appareiller, et qu'ils se joindraient à eux pour le repas du soir. Elle avait hâte de faire leur connaissance, mais ne savait pourquoi. Elle avait toujours été une solitaire un peu taciturne et renfermée, mais peut-être que le cristal influait aussi sur ce comportement là, à moins que sa courte liaison avec Thoram ne l'ai plus changée qu'elle n'aurait cru.

Alors qu'elle fixait son regard perçant sur l'horizon dégagée, elle entendit Silrak beugler comme un veau.

"- Mais qu'est-ce qui m'a foutu un marin d'eau douce de cet acabit ? Tu vas me nettoyer ça tout de suite mon garçon, ce n'est pas un voyage d'agrément, faut mériter sa place !"

En jetant un oeil en bas, elle vit Sano, plus vert qu'un orc, étendu sur le pont. Souriant, elle attrapa une corde et se laissa glisser jusqu'à lui pour l'aider à se remettre debout.

"- Allons, un peu de courage, je vais te dégoter quelques bonnes bouteilles pour oublier ça, tu verras, le voyage ne sera pas si long..."

Elle avait délibérément tutoyé le jeune voleur afin de créer une complicité qui leur manquait encore ; après tout ils leur faudrait sans doute cambrioler la demeure du propriétaire du katana, ils auraient besoin d'être parfaitement complice dans cette aventure.

Par Sano Rong le 6/12/2002 à 10:51:14 (#2722830)

Sano regarda Frohnir de ses yeux caves. Au moment ou il était monté sur le navire, son ventre le tiraillait. Il était affalé sur le bastinage, les bras ballant par dessus bord et il se demandait si vraiment c'était possible qu'un bateau puisse bouger autant

- Beuuuh ?

Fut la seule réponse qu'il donna à l'elfe. Après qu'elle lui ramena une bouteille et qu'il en eut sifllé la moitié, son ventre commenca à aller mieux.. Maintenant, c'était sa tête qui le faisait mal, mais il préférait cela à un mal de ventre. Il commenca à marcher comme les marins du bateau, en titubant sauf que lui, ce n'etait pas de la faute du bateau. Il trouva ne trouva aucun compagnon de jeu pour boire avec lui, Silrak menait d'un main ferme son équipage et il se refusait le fait qu'ils soient saoul en pleine mer, lui-même s'imposait des restrictions et il les faisaient suivre à son équipage.

Alors Sano descendit dans la cale, pour trouver une table digne de ce nom qui puisse accepter ses bouteilles. Il en avait dégotée deux autres et commenca à s'appuyer sur son poing quand le cristal se mit de nouveau à briller. Sano se releva et le tira de sa tunique, une lumière rougeoyante en émanait. Lorsqu'il entendit un bruit de pas derrière lui, il le rangea gauchement dans sa tunique à cause de l'effet de la boison. C'était Silrak


- Et alors ? on a le foie retourné ? toujours en train de picoler ?

Cette seule mention de foie mis celui de Sano sans dessus dessous, il releva la bouteille jusqu'a plus soif et répondit au capitaine

- Ou..oui et comment pouvez vivre sur une coquille pareille, on se croirait dans un tonneau qui dévale une pente !

- C'est pas de ma faute si t'as l'estomac d'une jeune fillette qui a ses gourmes...

-Pfff...

- Dis donc, c'est un cristal comme le mien que tu possédes foie jaune !

Sano se serait bien passé de l'appellation que le capitaine lui avait donnée, mais il reprit ses esprits en moins de deux à la mention que le capitaine possédait un cristal, la fumée qu'il avait en face des yeux disparue et une voix lui martellait l'esprit, mais il ne l'entendait pas, elle s'imposait à lui.

- Un cristal ? ou ca ?
- Ben celui que j'ai déniché en allant plus au sud, dans une taverne, un rodeur voulait s'en débarasser pour un prix modique j'ai sauté sur l'occasion, et je le lui ai acheté. Malheureusment je n'ai pas encore trouvé d'acheteur pour le revendre, bizarrement, toutes les boutiques spécialisées refusent catégoriquement de me l'acheter...
Le nain plissa les yeux et regarda Sano dont les siens s'était agrandis...il poursuivit
-Dis donc foie jaune, tu est interessé par....un cristal ?
- oui bien sur je vous l'achete
- mmmh...donc ca sera très cher ! 10000 pièces d'or
- QUOI ??
- 10000 pas une de moins.

Sano réfléchit à toute vitesse et la bière qu'il avait déja ingurgité ralentissait néanmoins ses capacités intellectuelles mais il eut une idée de génie

-Mmmh...10000 hein ? moi je vous l'achetes 500 pièces d'or pas une de plus..
- TU TE FOUS DE MOI ?? jamais je ne vendrai ce cristal 500 c'est...euh...un cristal d'une valeur inestimable...
- oui bien sur Dit Sano dans un grand sourire donc c'est pour ca que vous n'arrivez pas à le vendre même dans les boutiques spécialisées...
Il laissa l'information atteindre le cerveau du nain, il avait été plus fin que lui sur ce coup la. En effet, les boutiques de joyaux ne refusaient jamais un cristal d'aussi grand valeur soit-il et il venait de prendre le nain à son propre piège.
-Surtout que...personnes n'acheterai ce...cristal 500 pièces d'or
réenchéri Sano, il venait d'achever la tactique du nain
- Bien bien, c'est bon je vous donne le cristal, je vais le chercher dans ma cabine de votre côté sortez vos pièces sonnantes et trébuchantes...
Le nain parti en grommellant, il venait non pas de se faire rouler mais s'il s'était trouvé sur une personne un peu moins intelligente il aurait gagné 10000 pièces d'or. De son côté, la voix intérieure du cristal de Sano exultait et se répercutait dans sa poitrine sans qu'il s'en rende compte

Par Glorinfeld Listle le 6/12/2002 à 11:03:23 (#2722907)

Une ombre avait écouté la conversation dans la calle, dissimulé derrière des caisses de vivre, l'être c'était levée lorsque le nain était remonter et avait prit le même chemain. Dissimuler dans une grande cape noir avec un capuchon retombant sur ses yeux, l'être déboucha sur le pont.

Il avisa plusieurs marins et l'elfe plus loin, elle ne l'avait pas encore vue, avec un sourire il se dépêcha de s'éclipser
- Et de trois dit l'homme en entrant dans une des cabines de l'entre-pont

Par Frohnir le 6/12/2002 à 11:43:32 (#2723155)

Le vent claquait dans les voiles, faisant tanguer le navire avec une impressionnante puissance, les mats craquaient, les cordages se tendaient et les marins hurlaient. La tempête serait particulièrement impressionnante daprès un vieux loup de mer, et Fröhnir, bien quappréciant la mer commençait à être inquiète. Elle descendit sur le pont inférieur pour rejoindre Sano, et le trouva dans une remise, à moitié saoul, parlant une langue quelle ne connaissait pas.

« - Et bien, te voilà beau ! » lui dit-elle. Elle essaya de le relever, mais il était trop lourd, ou ne voulait pas bouger, elle naurait su le dire.

« - Bon, restes-là par terre avec les rats si tu veux, moi je vais dans la cabine pour me changer. »

Lelfe entra dans la pièce quun marin lui avait indiqué, elle était plus quexiguë, deux couchettes superposées étaient accrochées à une paroi, et une planche de bois sur lautre faisait office de siège. Elle avisa son sac, louvrit et en sorti une chemise propre et un pantalon de cuir sombre. Elle ôta sa combinaison noire, déposa ses dagues sur le lit du bas et commença à se sécher les cheveux, trempés par les embruns.

Il était temps de trouver un déguisement pour le débarquement à Calimport. Peut-être Silrak aurait-il quelque chose à lui proposer

Elle en était là de ses pensées lorsque le cristal se remit à lui parler. « - Trouve-le ! trouve-le il est ici ! » mais de quoi diable parlait-il ?

Elle haussa les épaule, ignora le mal de tête insidieux qui commençait à faire battre ses tempes, puis recommença à penser aux autres passagers du nain, elle nen avait encore vu aucun et cela était troublant, très troublant.

Cest avec un léger sentiment dinquiétude quelle entreprit de se rhabiller.

Par Sano Rong le 6/12/2002 à 13:03:25 (#2723800)

SoOooOOoko ekai ni wo....s...
Sano était fin saoul, il chantait et était affalé a même le sol, il n'aurait su dire si quelqu'un était effectivement venu le voir mais il avait eu un belle vision d'une jolie elfe le soutenant puis...plus rien, il devait retrouver cette elfe si elle était réelle pensa t'il. Il grimpa les escaliers à quatres pattes et ouvrit la trappe menant au pont. Le navire tanguait ou c'est lui qui n'arrivait pas à tenir debout il mettait ca plutôt sur le compte de la deuxième solution. La pluie martellait le pont déja glissant et le vent gémissait dans les voilures et les cordages. Silrak et quelques hommes étaient sur le pont, le strict necessaire, un accident était si vite arrivé qu'il réquisitionnait peu d'homme pour maintenir le bateau à flot. Un homme pouvait passer par dessus bord en moind de deux.

Silrak remarqua un vers rampant sur son navire, c'était Sano qui etait couché sur le pont, la pluie l'enveloppait et commencait à le reveiller. Le capitaine tapa sur le ventre d'un de ses hommes et montra du doigt le voleur qui comme une limace regagnait une chambre. L'homme descendit et prit Sano par le bras qui non sans protestation se laissa emmener à la porte de la cabine qu'il désignait. Il le laissa en plan la.

On peut dire qu'il arriva à trouver le loquet de la porte par pure chance, mais c'était dans sa nature la chance et rentra dans la cabine en prenant soin de refermer la porte derrière lui. La, le spectacle qui s'offrit à lui failli lui faire perdre la machoire, Frohnir se tenait la, à moitiè nue en train de sécher ses cheveux, il ne fallut que quelques secondes pour qu'il se rende compte qu'il n'était pas le bienvenue. Il se retourna en cafouillant le loquet en essayant de l'ouvrir dans sa précipitation mais n'y arriva pas. Il était maintenant complétement reveillé avec la pluie qui était tombée sur lui, mais déja un mal de crane terrible se préparait à l'horizon et en plus maintenant, ca ! Il se maudissait, il bafouilla et enfin lui dit


- Je Je...en...sors...j'ai..euh...j'ai trouvé un cristal..
et il le sortit fièrement de sa tunique

Par Frohnir le 6/12/2002 à 14:23:53 (#2724524)

Fröhnir en laissa tomber sa serviette. Elle contemplait Sano qui tenait les deux cristaux dans ses mains, puis regarda le sien qui commençait à pulser de plus en plus fort. « Prends-les ! prends-les ! ». La douleur qui maintenant irradiait dans sa poitrine la rendait folle, ils avaient 3 des 6 cristaux en leur possession et sa santé mentale commençait à vaciller sérieusement.

« - Quoi ? comment ? où ? qui ? »

Les 3 cristaux émettaient maintenant une violente lumière rouge qui inondait la petite cabine, donnant aux deux voleurs des allures de démons dansant dans les flammes. Fröhnir ne savait plus où elle était, ni qui elle était. La folie sétait emparée delle, les yeux révulsés, elle cherchait à tâtons ses dagues pour assouvir le besoin de meurtre de sa pierre, heureusement quelle les avait déposées avant de se déshabiller ! Cette seule pensée lui rappela quelle ne devait pas céder le moindre pouce au maléfique cristal, et dans un ultime effort, échappa à lemprise démoniaque en se jetant la tête la première contre la coque du navire.

Par Sano Rong le 9/12/2002 à 11:56:01 (#2742809)

Idiot ! Espèce d'idiot ! Se dit Sano en voyant l'elfe tomber évanouie en s'étant frappée la tête contre la coque du navire. Elle s'était assommée, s'empechant de commettre un meurtre, Sano l'avait bien vu, le cristal s'était emparée d'elle.

Il se précipita vers l'elfe et la ramena sur le lit. Il l'enveloppa dans les couvertures cachant ainsi sa nudité puis il resta planté la, titubant non pas sous l'effort mais sous l'effet de l'alcool qu'il avait ingurgité, il regarda à droite et à gauche et vit un bassin d'eau. Il se plongea la tête la première dans le bassin et la ressortit toute dégoulinante et ses cheveux noirs corbeaux plaqués contre son visage. il réitéra l'opération en constatant qu'il n'était pas encore désaoulés et lorsqu'il la ressortit presque une minute après, il avait l''esprit plus clair à présent. Le mal de crane en était la preuve. Il se sécha le visage avec un essuie qui trainait la et ramassa les affaires de Frohnir qui trainait par terre, il y avait un beau foutoir sur le sol, puis, quand il eut finit il s'assit au bord du lit en épongeant le front de l'elfe avec un tissu humide. Elle allait avoir une belle bosse.

Par Frohnir le 9/12/2002 à 14:40:07 (#2744000)

Cette fois-ci le choc navait pas fait taire le cristal. Encore évanouie, Fröhnir lentendait qui lui distillait ses idées perverses.

Lorsque ses paupières sentrouvrirent, ce ne furent pas des yeux pailletés dor quelle dardât sur Sano, mais des yeux rouges au fond desquels brillaient une étincelle de malveillance. Dun geste vif et rapide elle attrapa le voleur par le col et lattira à elle, puis lembrassa sauvagement. Elle glissa sa main libre dans la tunique de son équipier pour y chercher son son cristal !* mais, dans un éclair de lucidité se vit, à moitié nue, collée à un homme dont elle ne savait presque rien, et ce choc là fut suffisant pour chasser lemprise de la pierre maléfique.

Elle repoussa violemment le jeune homme, sessuya la bouche du revers de sa main et cracha :

« - Beuark ! mais quest-ce qui te prends ?! profiteur ! » puis elle entreprit de se rhabiller, et noublia pas de réajuster ses dagues, au cas ou

* [HRP] Bande de petits pervers :ange: [\HRP]

Par Sano Rong le 9/12/2002 à 16:44:14 (#2744866)

[hrp]lool[Hrp]

Sano encore tout étourdi par la fougue de l'elfe se leva et....retomba sur les fesses. Les yeux dilatés, il se demanda ou il était. Puis quand il réussi à se remettre debout (non sans mal) il quitta la cabine sans dire un mot en se cognant contre la porte plusieurs fois. Personne n'aurait su dire si c'était encore l'effet de l'alcool ou la surprise d'être embrassé de la sorte qui lui donnait cet air idiot.

Il retrouva Silrak sur le pont.


-Hé bien foie jaune ? on dirait que tu as vu la mort en face qu'est ce que t'as ?? Puis les yeux du nain se plissérent et regarda le voleur en biéd
Dégueule pas sur mon navire sinon je nettoie ta crasse avec ton froc !

-Non, non....je vais bien Finit par dire Sano On arrive bientôt à Calimport ?
-ouaip, les côtes seront en vue demain dans la soirée

Sano regarda la mer, ainsi que les vagues qui venaient lécher la coque du bateau. Il n'était plus malade et pas vraiment saoul maintenant. Un agréable sensation s'était emparé de lui.

Par Frohnir le 9/12/2002 à 17:36:28 (#2745337)

Fröhnir fini de shabiller, puis entoura son front dun bandeau pour à la fois cacher sa bosse et attacher ses cheveux. Cest avec le sourire aux lèvres quelle monta sur le pont, joyeuse et pleine dentrain. Elle sétonna elle-même de cette soudaine gaieté, et même si elle en devinait la cause nen éprouvait pas moins de la satisfaction

Arrivée à lécoutille, un frisson lui parcouru léchine. Létrange sensation dêtre observée se faisait de plus en plus pressante. Quelquun sur ce navire était à laffût. Quelquun savait pour les cristaux elle en était certaine

Plusieurs passagers profitaient du pont pour prendre un peu lair, mais elle naurait pu deviner sur qui porter ses soupçons. Elle rejoignit donc Sano qui se tenait près de Silrak.

Les yeux baissés et le rouge aux joues, elle sapprocha du nain et du voleur et murmura quelques excuses.

« - Pardon pour tout à lheure le cristal enfin tu sais quoi »

Par Sano Rong le 9/12/2002 à 18:30:05 (#2745858)

Sano fixait la mer, les coudes sur le bastinage, l'air frais de la mer était plus plaisant qu'il ne l'avait pensé et c'est sur une mer calme qu'il scrutait l'horizon. Les mouettes suivait le bateau en pépiant et parfois Sano voyait de gros poissons à travers la mer argentée. La pluie avait cessée, mais les gros nuages étaient toujours menacant. D'après ce qu'avait dit Silrak, les nuages disparaitraient dans la nuit et demain la journée s'éclaicirait pour laisser la place à un joli ciel bleu et il ferait bientôt étouffant.

Il entendit quelqu'un arrivait et il vit que Frohnir s'installa à coté de lui, il ne put s'empecher de sourire devant sa phrase.


-Tu n'as pas à t'excuser, en fait j'ai trouvé ce moment très...intense et...agréable je dois dire
- Puis pour le cristal je comprend, j'étais idiot de te le montrer...en fait tu aurais pus me le voler mais...tu n'as pas regardé au bon endroit je les ranges du coté gauche et non du coté droit. Néanmoins, j'ai aimé que tu me chatouilles le coté.

Puis il partit dans un grand rire

-Silrak dit que demain nous appareillerons...les tours seront visibles dès l'après midi...

Par Frohnir le 9/12/2002 à 19:03:21 (#2746167)

Cher Ghislain,

Sans nouvelles de vous depuis de nombreux jours je me permet de vous réécrire.

Vos guetteurs sont bien arrivés, mais leur chef m'a rapporté votre étrange comportement. J'attends des explications. Sachez néanmoins que nous avons prêté assistance aux deux voleurs et qu'ils voguent à cette heure en direction de Calimport.

Des observateurs ont également signalé la présence d'un Démon aux alentours de la fameuse Lande des Trolls, a quelques lieues à peine de Sylverymoon, je n'ose penser que vous puissiez être impliqué dans cette apparition.

Si l'amitié qui nous lie depuis des années vous tient encore à coeur, répondez-moi.

Karstoff Bois-Fleuri – Bibliothécaire principal de Château-Suif.

Votre ami.

Par Delroth Baenre le 9/12/2002 à 19:27:43 (#2746355)

Delroth était assis dans le coin de la salle depuis deux heures déjà ... tout comme il l'était ainsi depuis plusieurs jours, passant ses journées à boire et à écouter ce que les gens racontaient.

Il pensait à En'Dariell ... sa bien-aimée ...
Morte ... cela faisait maintenant 18 jours qu'elle était morte ..
mais il ne pouvait s'en remettre.
Alors il écoutait les ragots et les récits qui fusaient de toute part ... peut-être s'engagerait-il dans une aventure dans laquelle il trouverait une fin digne .... ou une mort atroce ...


- Qu'importe cela ! se dit-il en vidant sa neuvième chope d'hydromel. Je mourrais de toute façon ...

A côté de lui, un coupe-bourse de bas-étalage délestait la troisième personne de son bien depuis que Delroh était assis là.
Il en eu assez de ce manège.
Sans que personne ne s'en rende compte, une lame brilla telle un éclair dans le noir ...
une main retomba au sol ... tenant encore fermement une bourse bien remplie.
L'homme hurla et s'en fût en dehors de l'auberge.

Delroth essuya son katana avec un chiffon puis se dirigea vers le comptoir. Quelques clients le regardaient bizarrement ... mais Delroth ne pouvaient pas leur en vouloir ... ce n'est pas souvent que l'on voyait un Drow à l'oeuvre ... la plupart du temps, il n'y avait plus personne pour le raconter ...

Relevant légèrement la tête de sous sa capuche, Delroth jeta une bourse bien remplie à l'aubergiste


- Pour le désordre lança-t-il.

Puis il monta dans sa chambre.
En dehors de l'Auberge de l'Elfe de Pierre, la nuit tombait sur les quais de Calimport.

Par Glorinfeld Listle le 9/12/2002 à 21:19:33 (#2747206)

La tête enfoncer dans son capuchon à la proue du navire, le voyageur observait l'horizon. Il trouvait le tout étrangelement calme, plus habituer à naviguer dans la mer des glaces mouvante au nord du royaume, il fessait une chaleur torride au point ou malgrer que ses habit soit léger un simple pantallon et une chemisse avec sa grande cape noir.

Profitant de la zone de fraicheur de son capuchon, il tourna la tête et observa les deux voleurs plus loin. Après un petit sourire il dissimula un peu mieu sa broche puis soupira, il avait faim!

Par Nauro Ramalokeriel le 9/12/2002 à 22:02:02 (#2747522)

Nauro écumait la bibliothèque à la recherche d'indices sur ce katana pouvant vaincre le démon, ou sur un moyen de le subtiliser sans léser quiconque. Le vol restait toujours sa dernière alternative.
Puis, lui revint en mémoire le récit de la prêtrèsse sur la façon dont Sano avait vaincu le démon, et si le katana était Le Katana ??
Se pourrait - il qu'il soit sous leurs yeux depuis le début.??
Vite, elle devait les rejoindre pour exposer sa théorie aussi rocambolesque soit - elle à Sano...
Elle alla prendre congé de leur hôte et lui promit de revenir l'aider, aide qui fut tres largement accueilli, il lui remis un laisser passer à cet effet.....
Merci, mille fois merci.
Elle serra le laisser passer sur son coeur comme le plus précieux des trésors. Puis sortit de la Bibliothèque. Elle incanta et se matérialisa à Calimport, prés d'un auberge ou elle prit une chambre en attendant ses amis....

Par Frohnir le 9/12/2002 à 23:24:50 (#2748146)

L'arrivée à Calimport était imminente, le soleil et la chaleur rappelaient maints souvenirs à Fröhnir. C'est là qu'elle avait été menée comme esclave alors qu'elle n'avait que 6 ans, c'est là qu'elle avait grandi, qu'elle avait apprit à voler, puis à tuer. C'est là qu'elle s'était forgée une réputation parmi les guildes de voleurs, et c'est là enfin qu'elle s'était faite le plus d'ennemis.

Il était temps pour elle de se trouver un déguisement.

Elle descendit dans la cabine de Silrak, et avec la permission de ce dernier fouilla allègrement dans de grandes malles renfermant quelques prises de guerre ainsi que de nombreux habits "abandonnés" par des passagers morts accidentellement...

L'elfe était une voleuse, et était connu comme telle. Tunique de cuir noire et cape noire. Il fallait prendre le contre-pied de ce lieu-commun, aussi elle choisi une magnifique robe de soie bleue, fendue jusqu'en haut des cuisses, permettant ainsi de longues et souples foulées ; un généreux décolleté attirant plus l'oeil que le visage de sa propriétaire complétait le tableau ; et pour finir, elle cacha sa longue chevelure dorée sous un foulard argenté du plus bel effet.

Le seul inconvénient résidait dans l'endroit où elle pourrait bien cacher ses dagues. Réprimant un soupir elle ne garda que "rouge-gorge", sa dague de feu qu'elle glissa dans son corsage.

Après un savant maquillage, Fröhnir Vifargent n'était plus, mais Mëryl Chantelune venait de naître. Qu'est-ce qui attirerait le mieux les voleurs qu'une belle noble à dévaliser ?

Rangeant ses affaires dans sa vieille besace qu'elle cacha à l'intérieur d'un somptueux sac de cuir ouvragé, l'elfe monta sur le pont assister à l'accostage. Elle remercia Silrak pour le voyage, lequel lui répondit d'un ton bourru :

"- Maintenant nous sommes quittes l'elfe, c'était en souvenir de Thoram et de cette affaire de pirate l'année dernière... hum hum, mais pour le retour hum hum, et bien nous serons à quai pendant une bonne semaine... voilà, allez, déguerpie toi et ton foie jaune !"

Fröhnir regarda le port se rapprocher, tourna la tête pour repérer Sano et remarqua un étrange passager qu'elle n'avait pas vu de toute la traversé, emmitouflé dans une cape noire, faisant mine de ne pas la regarder, mais lui procurant le même frisson que la veille.

"La griffe noire ? les guetteurs blancs ? une autre organisation d'espions ? nous verrons bien !" songea-t-elle.

Puis ils furent arrivés.

Par Delroth Baenre le 9/12/2002 à 23:47:51 (#2748290)

Delroth se leva du lit ... il n'avait toujours pas trouver le sommeil et la fatigue se faisait sentir. Mais dormir lui ferait sûrement rêver à En'Dariell ... et il ne voulait pas penser à elle.

Il fît nonchalamment sa toilette, se plongeant plusieurs fois la tête sous l'eau froide afin de se réveiller.
C'est à ce moment qu'il remarqua que son cristal c'était mis à pulser ... un faible battement comme un coeur se remettant à battre après un moment d'inactivité.


- Encore un tour de ce maudit sorcier ... murmura-t-il.

Il arracha le cristal d'autour de son cou et le jeta à travers la pièce ... le cristal finit sa course sous l'unique armoire de la
chambre.
Deloth regarda un moment l'endroit où il avait disparu ... comme pour se souvenir ... on lui avait donné ce cristal pour ses vingt ans ... le premier et le dernier cadeau que quelqu'un lui ai offert durant cent vingt ans de vie en Ombre-Terre ... il ne savait pas pourquoi il l'avait gardé depuis sa fuite des prisons de Menzoberranzan ... ce cristal était le symbole de tout ce qu'il avait toujours haït : meurtre, haine ... malheur.

Il avait décidé de mettre une croix sur son passé. Cela commencerai aujourd'hui .... il trouverait quelqu'un pour lui acheter ce cristal ... ses finances commençaient à s'amenuiser à force de "rembourser" les aubergistes pour les petits dégâts qu'il leur occasionnait.

Il s'habilla, revêtit son piwafwi et fixa les deux katana dans son dos ... l'un des nombreux cadeaux qu'il avait reçu depuis son départ précipité d'Ombre-terre ...
Puis il réajusta ses deux griffes aux poignées afin qu'elles soient aisément accessible ... et il descendît dans la salle de l'auberge.

Par Nauro Ramalokeriel le 10/12/2002 à 0:51:54 (#2748646)

Va jeter un oeil sur les quais et voit un bateau arriver............ Guette ses amis......... vois une magnifique jeune femme en robe de soie bleu descendre............ Non, wowo jolie.......

Bien le bonjour gente demoiselle, puis-je vous aider à porter votre bagage?? Ma tante m'as dit que je vous trouverai facilement....
Fais un clin d'oeil à Frohnir et lui tend la main.

Par Glorinfeld Listle le 10/12/2002 à 6:18:38 (#2749199)

Narsil déscent du bateau bien calmement il n'a aucune valise et reste cacher dans sa cape. Sa meilleurs idée du moment aurait été de manger sa broche de menestrel pour être certain que personne ne la voie, mais quelques chose le retaint il n'aurait su dire quoi. Seul indice de son statue, le grand fourreaux de son épée de Glace et sa guitar accroché dans son dos.

Sans y courir, il s'arrangea pour se faire voir de Sano et lui faire comprendre qu'il les suivait, mais pour le reste, il jonglea avec trois piece d'or cherchant pertinnament à attiré l'attention. Puis une fois tout le monde déscendu, il donna les piece au capitaine en suplément pour une traversé aussi calme, puis entreprit de suivre sans occune discretion Sano et ses compagnes.

Par Frohnir le 10/12/2002 à 8:54:52 (#2749525)

Des marins criaient, les marchands haranguaient les passants, la foule dense se déplaçait dans un chatoyant balai de couleurs ; lair, chaud et empli de maintes odeurs chatouillait les narines, elle était de retour.

Fröhnir, surprise tendit son sac à Nauro et lui sourit. Cela ne lempêcha pas de remarquer un autre sourire que Sano adressait à linconnu encapuchonné de noir. Quelque chose lui disait quelle aurait dû connaître lhomme, mais ses souvenirs la trahissaient. Sans doute était-ce dû à ce maudit caillou

En posant le pied sur le quai, lelfe se revit petite fille, mendiant au même endroit quelques piécettes aux nouveaux arrivants, puis, adolescente, coupant les bourses de ces mêmes nobles descendant des navires. Elle repéra immédiatement les voleurs guettant leurs nouvelles proies.

« - Une petite pièce pour une orpheline votre seigneurie » gémit une voix plaintive à ses pieds. Baissant les yeux elle vit une fillette pleine de crasse, dont le petit visage rond était mangé par deux grands yeux au bleu intense ; se remémorant les coups de fouet quon infligeait aux garnements qui rentraient à la guilde les mains vides, Fröhnir lui tendit une pièce de cuivre, puis lui demanda :

« - Connais-tu lendroit où habite le comte Virgo Dessala ? » La fillette répondit par la négative. Bien évidemment, elle était trop jeune pour connaître les meilleurs endroits de Calimport où se procurer des richesses Il faudrait trouver le renseignement ailleurs.

Avisant une auberge dans la rue menant à la haute ville, elle sy dirigea, non sans avoir fait un signe à Nauro et Sano.

Par Sano Rong le 10/12/2002 à 10:11:12 (#2749836)

Sano expliqua la configuration de la ville, et un peu son histoire bien qu'il n'y ai jamais mis les pièds à l'intérieur de cette ville. La recherche de renseignement était son fort et il en fit part à ses amis non sans avoir appelé Narsil qu'il devait se joindre à eux. Il fut également content de retrouver Nauro, Il avait remarqué, le barde à sa descente du bateau.

La première chose qui frappa Sano c'était la grandeur des docks, ils s'étendaint sur des lieux et des lieux. Il remarqua également que diverses ponts d'appareillages étaient concues pour différent arrivages. Les marchandises d'un côtés et également des navires de transports, les navires de guerres et chantiers navals de l'autres. Bizarrement, un muret séparait ces deux endroits. Des milliers et des milliers de mâts s'hérissaient sur cet océan bleuté. C'était une véritable armada.

En arrrivant sur les docks, Cinq tour s'élevaient au centre de l'immense ville, c'était les minarets d'or et d'argent, le palais du caliphe. Ils englobait par son étincellante lumière le reste de la ville. Sano eut un hoquet de surprise devant un telle grandeur et de magnificience, de la ou ils se tenaient on aurait pus croire que le palais était construit de mille et un joyaux. La population locale parlait une langue que Sano ne connaissait pas, elle était mélodieuse et chantante et lorsqu'ils demanderent leur chemin, les passant leurs répondaient en langue commune.

Les rues étaient petites, et une loi stipulait qu'aucun chevaux et autres chameaux ne pouvaient circuler en ville, Sauf dans les grandes artéres et encore, sous certaines conditions.

Ils arriverent dans un quartier très pauvres qui comme dans beaucoup de villes contrastaient avec d'autres quartiers plus riches. Des mendiants et autres voleurs faisaient la manche, chacun à leur facon. Pendant que Frohnir s'occupa d'une petite fille, Sano remarqua deux ou trois voleurs faisant parti d'une guilde certainement. Les guildes étaient nombreuses à Calimshan et les maitres de guildes se vantaient que le berceau des voleurs se trouvaient à Calimshan, ce qui n'était pas totalement faux.

Il y a six guildes très importantes dans Calimport plus quelques unes qui sont considérées comme annexes. Chaque guilde est commandée par un homme sur et de valeur, on y trouve la prostitution, le crime, l'espionnage, la corruption, l'esclavagisme et le vol à la tire plus quelques autres régles bien commune à la profession.

Sans arreter de parler Sano expliqua également que la ville était commandée par un gouverneur, qui s'appelait Punjor Djenispool. C'était le fils du Caliphe Rashid Djenispool appelé un jour à succéder à son pére au poste de Caliphe. Il est également l'instigateur de tout ce qui touche à la loi et aux régles de Calimport. On le soupconne même de graisser la patte à certaines guildes influentes d'assasins. Mais...tout ceci était commun aux grandes villes, le crime et le pouvoir....Sano continua son histoire en expliqua que les gens influents dans la ville "méritaient" le nom de Pasha, ce qui attrista le regard de Frohnir à cette mention, Sano le remarqua et il pensa que l'enfance de l'elfe avait du être très compliquée et...douloureuse.

La loi étaient ce qu'elle était, elle n'était pas totalement hermétique à...certaines propositions d'une guilde de voleur et les quatres tribunaux, défendant chacun un aspect du crime.

Sano termina son récit lorsqu'ils arriverent à une auberge et qu'ils rentrerent, en évitant les ordures qui jonchaient le sol.

Par Delroth Baenre le 10/12/2002 à 11:24:17 (#2750297)

Une sensation de liberté ... voilà ce qu'il éprouvait depuis quelques minutes. Mais pourquoi maintenant ?

Delroth n'aurait pas pu le dire ... mais c'était plaisant.

La salle commune était bondée de monde ... il n'y avait plus aucune place à part son petit coin d'ombre dans le coin opposé à la porte d'entrée ... depuis qu'il était arrivé dans l'auberge et qu'il s'était mis à cette table le premier jour, plus personne n'avait osé ne serait-ce que toucher la table ... la plupart rechignaient même de prendre les tables à côté.
Cela fît sourire Delroth.


Être un Drow a ses bons côtés parfois ... pensa-t-il.

A ce moment, il vît entrer plusieurs personnes à l'aspect étrange. Pas des habitants de la ville, c'était certains.

L'un était un jeune homme qui ne devait pas avoir plus de 20 ans.
Sûr de lui voir même arrogant, ce devait être soit un voleur soit un jeune homme trop imbue de lui même ... Son visage, ses yeux étaient presque identique à son vieil ami Sam Sung, le moine forgeron de la lointaine Kara-Tur.

La deuxième était une jeune elfe assez mignonne ... elle n'avait pas l'air aussi sûre d'elle mais elle avait une gaieté de vivre qui faisait chaud au coeur. La façon dont elle tenait ses mains, sa façon de se mouvoir ... tout dénotait qu'elle n'était ni une voleuse, ni quoi que ce soit qui touche aux armes. Une apprentie mage sûrement à en croire par sa jeunesse.

La troisième était une elfe magnifique dont les formes étaient bien mises en valeur par cette robe au décolleté ... plongeant. Aurait-ce été une Drow ... elle serait morte un poignard dans le dos ou atrocement mutilée pour avoir osé être plus belle que la Matrone Baenre ...
Cependant il ne se laissa pas distraire par le costume. Son attitude était trop parfaitement copiée pour être réellement une noble ... c'était plutôt une femme qui cherchait à se cacher mais de qui ? Quand à sa fonction première, Delroth n'aurait su le dire ... sa grâce féline et son déhanché lui faisaient penser à End'Ariell .. tous ses gestes étaient emprunts de sensualité ... une mante-religieuse ... une tueuse peut-être .. ou une voleuse n'hésitant pas à se servir de toutes ses armes ...

Enfin un dernier homme entra ... que tout dénotait comme étant un barde ... fier de lui ... l'air énormément imbue de sa personne ... richement vêtu et sa guitare attachée dans son dos ...
Un Ménéstrel !! le regard aiguisé de Delroth se porta sur la broche que portait l'homme. La broche des ménestrels, cette organisation semi-secrète qu'il avait combattu bien des fois avant de renier ses paires. Le visage de l'homme lui était inconnu fort heureusement ... il ne voulait pas s'attirer d'ennuis avec les ménestrels ... surtout maintenant qu'il était l'ennemi des adeptes de Lloth.

La jolie serveuse lui apporta son hydromel.
Il regarda la salle et vît qu'elle n'avait pas désemplie ... ce qui signifiait que sa table était la seule disposant de places.
Delroth attendît donc ... peut-être que les inconnus finiraient par partir ... ou peut-être seraient-ils charmés par l'idée d'avoir un Drow à leur table ...

A cette idée, Delroth ricana ... et il porta la chope d'hydromel à ses lèvres ...

Par Frohnir le 10/12/2002 à 11:46:20 (#2750457)

Fröhnir laissa Sano aller senquérir des chambres auprès de laubergiste, puis elle chercha une table du regard mais nen trouva point. Elle avait bien remarqué les places libres dans le recoin, mais un Drow venait de sy asseoir. 63 années avaient passé depuis sa capture, mais elle se souvenait encore des histoires que son peuple racontait sur ses noirs cousins. Les atrocités quils commettaient au nom de leur déesse étaient si abominables que même les sages rechignaient à en parler.

Alors quelle allait faire demi-tour, le cristal lui intima lordre daller sasseoir à cette table. La suggestion était si forte quelle ne pu lutter et se dirigea vers lelfe noir comme une automate gnome, puis pris place en face de lui sous les yeux effarés de Nauro et de lhomme à la cape noire quelle navait pas encore reconnu.

« - Je ne sais pas quelle magie ma conduite ici, mais si ma présence vous dérange, nhésitez pas à me le dire. Je me nomme Frö.. euh Mëryl Chantelune. Et vous ? »

Par Delroth Baenre le 10/12/2002 à 12:06:26 (#2750609)

Delroth était complètement effaré par l'audace de celle qui se disait s'appeler Mëryl ...
Il déposa sa chope mais resta un moment pantelant de stupeur ... puis il se ressaisît.

Il abaissa sa capuche, révélant un visage fin et beau mais tiré par le chagrin et la fatigue ...


- Natha elemmiire lamin'pholor l'tangi de'U dossta thalthalra annonça-t-il ... puis en langue commune voyant que "Mëryl" ne comprenait pas : Un étoile brille sur le jour de notre rencontre..* dit-il en inclinant la tête et en montrant ses paumes vides, tel le salut traditionnel réservé aux Matrones ou aux grandes prêtresses de Lloth.

- Je suis étonné par votre audace jeune femme ... très peu de personnes .. de noble appartenance ( un rictus moqueur s'afficha sur ses lèvres) ont osées m'approcher depuis que je suis à la Surface.
Je me présente Delroth Baenre ... prince Déchu et exilé de Menzoberranzan ... fidèle de la déesse Eilistraee, la vierge noire.

Malgré votre arrivée ... forte intéressante ... je vois que comme la plupart des gens vous avez des idées préconçues sur les Drows. Je vous rassure .. tous ce que l'ont vous à dit est vrai. Mais il y a parfois des exceptions ... ( un sourire moqueur s'affichait sur ses lèvres .... décidément, il aimait bien cette .. Mëryl ... )
Si par ma vie ou par ma mort je puis vous servir, mes armes sont votre.**

Puis il continua à boire .. tout en regardant l'elfe droit dans les yeux

[HRP] * J'ai déjà entendu ça quelque part :rolleyes: :ange:
** Quel Drow assez fou ne se baladerait qu'avec une épée ou qu'avec une hache .. ou un arc .. pfff
:rolleyes: [/HRP]

Par Sano Rong le 10/12/2002 à 12:18:58 (#2750722)

L'aubergiste parla à Sano qui paya les chambres non sans emettre une grimace devant le prix demandé, puis quand il eut déboursé la somme demandée, il regarda dans la salle, son coude appuyé sur le comptoir pendant que l'homme alla chercher les cléfs des chambres, il remarqua Frohnir s'assoir à coté d'un inconnu dont la capuche descendait sur son visage. Instinctivement, il porta sa main sur son épée courte et constata que Narsil et Nauro s'asseyait à coté ce qui le détendit un peu

- Protéges la du mieux que tu peux avait dit le vieil homme

Il remercia d'un signe de tête l'aubergiste d'avoir rapporter les cléfs, il avait déja la tête ailleurs et se dirigea vers la table du fond ou l'inconnu partageait sa table avec ses amis. Quant il fut assez prés, les traits de l'homme était apparent, c'était un elfe noir, Diverses communautés siègées à Calimport et c'était la seule ville ou on n'avait pas ou peu de préjugés sur le races. C'était une ville qui devait plaire à cet homme.

Sano avait étudié les différentes races de Toril avant de fuir vers l'Ouest, et les elfes noirs étaient la race qu'il ne connaissait pas très bien. Oh ! il avait déja entendu que ces elfes étaient cruels et sans aucunes compassions, mais pour lui, Sano, les dires et les ouïes dires était bien peu comparé aux faits. Il s'asseya néanmoins, à la table, il remarqua qu'il avait toujours sa main sur son épée courte et que son autre main se tenait près de sa dague.
Il arriva au moment ou l'elfe prononca ses dernières paroles. Puis Sano répliqua avec une pointe de jalousie


- Elle n'a pas besoin de serviteur, nous lui fournissons toute l'aide necessaire dont elle a besoin...a moins que Dame Méryl nous dise le contraire

Par Delroth Baenre le 10/12/2002 à 12:31:30 (#2750830)

Voyant que tous les nouveaux arrivants étaient à sa table, Delroth ne pût s'empêcher de sourire. Son sourire se changea en un petit rire aux paroles du voleur. Il regarda le jeune homme.

- Je suppose de part l'accoutrement de "Dame Mëryl" ( Il marqua une pause et regarda celle-ci un sourire aux lèvres ) et part vos manières que vous vous cachez de quelque chose où de quelqu'un. Si vous vous cachez, c'est que vous êtes méfiant ou que vous avez peur. Vu, pardonnez moi le mot, l'arrogance dont vous faites preuve ne serait-ce que dans votre manière de marcher ... ou la manière dont vous posez la main sur votre canif ... je parierai sur la première solution. Donc vous vous méfiez de quelque chose ou de quelqu'un ...

Certes vous vous méfiez de moi .. étant un inconnu et un drow de surcroît ... la méfiance est normale. Mais ce n'est pas de moi que vous vous méfiez principalement car je ne pense pas être la cause de ce déguisement ... ou alors je vous remercie d'avoir penser à m'offrir une aussi douce image de vous Dame "Mëryl" avant de m'envoyer me faire torturer chez Lloth ..
( encore une fois il partit dans un petit gloussement mélodieux )

Ne me prenez pas pour un imbécile jeunes gens ... dites moi réellement qui vous êtes ... et ce que vous voulez ...
Je pourrais peut-être vous aider. Après tout ... qu'est-ce que cela pourrait vous faire qu'un Drow meurt en vous aidant ... ajouta-t-il en lançant un clin d'oeil à "Mëryl"

Mais ... si chacun de vous se présentait ... il me semble que les règles de la bien-scéance serait de se présenter lorsque l'on s'invite à une table ... dit-il encore un sourire aux lèvres.

Par Sano Rong le 10/12/2002 à 12:49:34 (#2750992)

Sano serra les dents devant tant d'assurance, il n'aimait pas ce genre de personnes...bien qu'il essayait a chaque fois de se donner lui même cet impression. En ce point il ressemblait au Drow. Il pensa un bref instant d'enfoncer sa lame dans le ventre de l'elfe, mais il pensa que ca ferait désordre dans l'auberge et serait inévitablement une entrée plus que remarquée pour des gens qui veulent passer inaperçus.

Je me présentes, Sano...Nous ne vous prenons pas pour un imbécile cher monsieur, nous ne prenons même pas la peine d'y penser.

dit il d'un ton rempli d'ironie avec un sourire crispé, cette phrase, il fut content de l'avoir sortie. Elle était à double tranchant et Sano n'était pas du genre à se laisser marcher sur les piéds.

Nous ne sommes que des aventuriers voyageant à travers Féérune, a la recherche d'informations qui ne vous concernent pas Ce qui était vrai en soi et ma maitresse ici présente Il ne savait pas ce qui lui avait pris par la tête en disant que Frohnir était sa "Maitresse" ce qui faisait de lui son valet recherches des objets rares et prècieux...

Par Delroth Baenre le 10/12/2002 à 13:00:09 (#2751088)

Un proverbe en Ombre-terre dit : "Ne dis jamais un mensonge lorsque la vérité est plus profitable."

Je pourrais vous aidez bien plus que vous ne le pensez si vous me disiez la vérité. Mais puisque vous vous obstinez ... et bien il se trouve que j'ai en ma possession un cristal que votre Dame devrait aimer .. si celle-ci me confirme votre version je vous le montrerai ... mais il se trouve que se .. cristal .. est dans ma chambre à l'étage.
Il m'a été donné par mon maître d'arme lorsque j'ai tué à main nue mon premier gladiateur. Il aurait pu avoir une valeur sentimentale mais comme je ne veux plus rien avoir à faire avec mes paires ... je peux vous le vendre pour une somme très modique qui me permettrait de vivre quelques jours ... en attendant de trouver une aventure qui me rapporterait quelques pièces supplémentaires ...

Sur ce .. je vous laisse ... et si ce cristal vous intéresse ... rejoignez-moi dans ma chambre ... il s'agit de la dernière chambre du premier étage ... elle est facile à trouver .. c'est le seul endroit de l'étage qui n'est pas éclairé dit-il en partant ... un sourire aux lèvres.

Par Frohnir le 10/12/2002 à 14:25:17 (#2751906)

« - Je ne sais pas ce qui ma prise de venir à cette table cest comme si le cristal my avait poussé. Dailleurs en parlant de cristal, ce drow a dit quil en avait un à nous montrer, cest comme si tous les morceaux voulaient se réunir tous seuls et nous mettaient en présence les uns des autres cest étrange »

Puis, regardant tour à tour ses compagnons sécria :

« - Narsil ! ça y est, je me souviens, je vous ai vu jouer un soir au théâtre à Artima ! mais cest quoi cette broche ? vous nous suiviez où votre présence est due uniquement au hasard ? »

Par Glorinfeld Listle le 10/12/2002 à 14:39:18 (#2752063)

hrp : heu pour l'habillement faut pas se fier a l'avatar :p Narsil l' qu'un pantallon et une chemise blanche avec par dessus sa cape noir :) lol et La broche bene lle est cacher, un menestrel a Calimport sa a tendence à pas se montrer :) )

- Un peu des deux en fait dit le barde en souriant, je voyageais vers le sud lorsque je vous et vue passer non loin de la tour ou j'ai rencontrer Sano l'an dernier, quelque chose....m'appellait. Ce quelque chose j'ai par chance réussie à l'évité. Je n'ai pu vous rejoindre plus-tôt ayant du jouer à cache câche avec vos autres poursuivant, les guetteur blanc si j'ai bien comprit les quelques rumeurs entendu à chateau-Suif.

Le barde arrete quelques secondes et retire ses gants d'archerie.

- Vous êtes bien dur à suivre dit il en souriant

Par Sano Rong le 10/12/2002 à 14:58:06 (#2752269)

oui, ca fait plaisir de vous revoir Narsil, vous savez, on fait ce qu'on peut pour effacer nos traces...puis il continua
moi en tout ca, il ne me dit rien qui vaille ce gaillardSano mit ses deux mains derrière la tête et se balanca sur la chaise il a une facon de...de...enfin...je n'ai rien contre les Drows mais lui il me fait dresser les poils de la nuque. Puis il se leva de la chaise et fit une révérence extravagante devant ses amis
Enfin ce sera comme Dame Mêryl le souhaitera :D
Puis il s'éloigna du groupe et repartit vers le comptoir

Par Delroth Baenre le 10/12/2002 à 15:38:05 (#2752674)

Arrivé dans sa chambre, Delroth pris le cristal de dessous l'armoire. Les battements de celui-ci étaient de plus en plus puissant et il donnait l'impression de porter un coeur palpitant dans la main. Irradiant d'une chaleur maléfique ...

Une ombre apparût derrière lui ... Delroth le voyait se mouvoir tel un serpent grâce aux reflets du cristal ... Haine .. meurtre ... Delroth ne savait pas d'où lui venaient ces idées ... mais il savait qui était derrière lui ... encore un assassin de la Reine-araignée.

Delroth attendît le moment propice pour attaquer. Il se maudissait intérieurement de n'avoir pas prévu l'attaque; il avait perdu bien des choses depuis son départ d'Ombre-terre ... mais s'il perdait trop souvent sa vigilance comme il l'avait fait là, il ne vivrait pas assez longtemps pour comprendre ce qui se trame derrière cette magnifique elfe de tout à l'heure ...


- Dame Mëryl ... murmura-t-il dans un sourire ...

Trois éclairs noirs jaillirent des manches du Drow ... puis trois autres de l'autre manche ...

Son ennemi était à terre, le regardant, hébété ... trois griffures profondes ornaient sa gorge et la main qui portait le poignard empoisonné était sectionnée au niveau du poignet.
Les griffes de combat couleurs obsidienne étaient maculées de sang ....
mais Delroth ne bougeait plus ... il tenait le joyau dans sa main .. celui-ci palpitait de plus belle ... et une aura de plaisir pervers s'en échappait ... le cristal s'était délecté du meurtre ... tout comme lui Delroth s'en délectait auparavant ...
Des visions réapparurent dans son esprit .. meurtre, sang, carnage .. malheur !! Le Drow ne pouvait plus empêcher le tourbillon de souvenir qui lui vrillait les tempes ...

La mort ... la mort hantait son esprit et s'amusait avec ses souvenirs ... mais une lueur persistait ... une douce et chaude lueur qui avait un visage d'ange ...


- En'Dariell !!! cria Delroth ... avant de s'effondrer ...

Par Frohnir le 10/12/2002 à 15:54:35 (#2752824)

Fröhnir sourit à la pitrerie de Sano, puis remarqua les regards réprobateurs de certains clients de la taverne. Sêtre assise à la table du drow navait pas été la meilleure de ses idées. Elle espérait seulement quaucun des roublards de la salle navait reconnu en elle lun des anciens lieutenants du Pacha Kérial Otur De toute façon, son successeur le Pacha Pook avait lui aussi été assassiné, qui se souviendrait delle

Elle regarda ses compagnons et leur dit :

« - Demains jespère que nous aurons des informations sur lendroit où se trouve Virgo Dessala et les protections de sa demeure. Malheureusement je craint quil ne faille payer ces renseignements auprès dune guilde de voleurs sans doute celle du Pacha Purl qui fait le négoce dinformations confidentielles ».

Puis elle pensa en elle-même, « jessaierai de ne pas trop me montrer »

Sur ce, elle se leva et alla demander à l'aubergiste le numéro de sa chambre, puis monta. Elle leva le menton bien haut et accentua son déhanchement en passant devant 3 larrons à la mine patibulaire.

Arrivée à l'étage, elle hésita à poursuivre, mais le cristal était entré en action. "Va le retrouver ! va le retrouver !"...
Ne pouvant résister, elle se dirigea vers le fond du couloir et toqua à la porte de l'elfe noir.

toc toc toc...

Par Delroth Baenre le 10/12/2002 à 16:12:06 (#2752961)

Delroth aurait voulu hurler ... il avait besoin d'aide ... il haletait mais aucun son ne sortait de sa bouche ...

Tout ce mal qui se déversait en lui .. tout ce mal auquel il ne voulait plus jamais avoir à faire. Il s'accrochait à ses derniers souvenirs de bonheur avec En'Dariell ... c'était de la faute de ce mal qu'elle était morte ... c'était par la faute de ce mal qu'il avait perdu sa seule étoile ..
Il lui avait promis ... promis qu'il ne chercherait pas à la venger .. promis qu'il vivrait pour faire le bien ... promis qu'il ne se donnerait pas la mort en vain ... beaucoup trop de promesses qu'il ne pourrait tenir s'il succombait à ce mal qui tentait de s'emparer de lui ...

Il ferma les yeux et crispa sa main sur le cristal ... il ne bougeait plus ..
mais il luttait contre la volonté maléfique qui lui enjoignait de tuer ... de massacrer .. il n'y pensait même plus ... les sentiments meurtriers frappaient sa conscience tels les béliers de siège fracassant les portes d'un château fort ... mais Delroth ne les ressentait plus .. il était avec En'Dariell


- Vît pour moi mon aimé ... ne meurt pas alors que tu n'as rien fait. Retourne la-bas Delroth .. je pleure de te voir souffrir mais ta souffrance est nécessaire ... le mal cherche a te reprendre mais c'est avec cette tentative qu'il te rendra plus fort ... si tu résistes tu lui sera fermé à jamais ... va mon aimé .. retourne là-bas .. tu n'as rien à faire ici pour le moment ..

Des lèvres spectrales effleurèrent celles du Drow ... la lumière disparût ... et la souffrance fût de retour. Des larmes perlèrent sur le visage de Delroth, tiraillé par le chagrin et la douleur.

- En'Dariell .. soupira-t-il avant de perdre conscience

Par Sano Rong le 10/12/2002 à 17:03:19 (#2753392)

Sano regarda la salle, il était pas d'humeur à rester avec ses amis, ce Drow était arrivé ou plutôt Frohnir était attirée par le cristal qu'il possédait...il alla commander une bière au tenancier mais...il se ravisa et se souvint dans quel état il était sur le bateau. Depuis ce jour, il se dit qu'il ne buvrait plus a se rendre malade comme il était. Il sourit sur cette traversée. A y repenser, il était vraiment un idiot, sans le sous, parcourant les contrées et autres royaumes à la recherche d'ennui et non d'aventure. L'argent qu'il récoltait n'était que futile s'il n'avait pas de points d'attache, et il se remit à penser à son pére qui avait fait de lui un homme fier et droit dans ses convictions.

Brusquement le cafard s'empara de lui et il quitta l'auberge sans dire un mot à personne. Les rues étroites de Calimport remplie de boue démontraient qu'il se trouvait dans les quartiers pauvres, des enfants en malnutrition étaient couchés à des coins stratégiques de la rue et parfois un rat passait entre les jambes de Sano. Mais il sembla ne pas voir tout ceci, il déambulait les mains dans les poches dans les rues tournant parfois à droite parfois à gauche, il était distrait et ce n'était pas dans son habitude.

Au coin d'une rue quelqu'un l'interpella, c'était une voix de vieil homme.


- Hé oh ! Jeune passant arretez vous...
- Encore vous ? Qu'est ce que vous faites ici ?
demanda Sano hargneusement. C'était encore l'étrange vieil homme qu'il avait vu au début, il n'avait pas changé d'habit et portait toujours cette robe de mage rouge ainsi que son chapeau en forme conique et une peau de léopard jetée sur ses épaules. Sano remarqua qu'il avait toujours cette étrange pipe à forme recourbée pendue sur le coin de sa bouche et sa barbe blanche était plus broussailleuse que jamais.
- Hola, on dirait que l'on s'est levé du mauvais piéd ce matin
- Si c'est tout ce que vous avez à me dire vous feriez mieux de partir...
- Non en vérité je vous surveille...tous et plus particulièrement vous.
- Moi ?
- Oui vous...ne vous ais-je pas dit que le sort de Féérune dépendait de la réussite de votre mission, que vous deviez aider l'elfe dans le fardeau qu'elle porte ?
- Si vous me l'aviez dit mais je ne vois pas le rapport...

Le vieil homme fixa intensément les yeux du jeune voleur il semblait lire dans ses pensées et plus grave....dans son coeur. Quelque chose passa entre le coeur de Sano et l'homme, puis Sano répondit

- oui...disons que...ca m'a effleuré l'esprit, juste un instant...pas longtemps...
- Ecoutez mon jeune ami, J'ai un ami qui vous surveille, qui vous aidera dans votre tache, ne mettez en péril cette mission, je sais ce que vous ressentez. Mais vous êtes quelqu'un d'important Sano ! Si vous abandonnez maintenant, le mal aura gagné et de votre décision finale dépendra du sort de FéérunePuis comme Sano regardait le sol sans broncher l'homme ajouta
Et de Frohnir...
puis Sano releva rapidement la tête, l'homme avait disparu, cette étrange odeur de tabac persistait.

Il fallait qu'il se ressaisisse, il fallait qu'il aille à la guilde des voleurs la plus proche. Y aller seul était du suicide, mais de toute facon, il lui fallait cette information, Frohnir l'avait dit. Trouver Virgo Dessalla. Il alla de renseignements en renseignements, et la journée passa inlassablement de plus en plus vite, la nuit commenca à tomber quand il réussi à trouver les renseignements qu'ils cherchaient ses talents de voleurs lui avait permis de dénicher l'information. Il fut admis au siège d'une guilde de voleurs dont le nom du chéf était Purl.

Il entra dans la guilde, les tires laines et coupe jarret s'aiguisait les ongles avec leur dagues. Le sentiment de son enfance refit surface et il s'attendit a voir son pére au détour d'un couloir. Purl était un homme élégant, et peu commun pour un voleur, certes il avait des manières raffinées et il s'aimait à se regarder dans une glace. Mais derrière ce personnage bizarre se cachait un être d'une incroyable intelligence. Il parla en premier


- Sano ? quel plaisir de te voir
Les hommes de la profession se tutoyait même s'il ne se connaissait pas, cela irritait Sano
- Vous me connaissez déja ?
- Bien sur ta réputation t'a précédé l'ami tu est arrivés cet après-midi par bateau dont le capitaine du navire et Silrak...puis il continua en souriant de toutes ses dents Veux-tu que je te dises ce que vous avez mangé à midi ?
- Non ca ira, j'ai besoin d'informations
-mmmh...tu est bien courageux pour t'aventurer seul dans ma guilde, Sais-tu qu'il y a certaines personnes qui voudraient te voir mort dans ta lointaine Kara-tur ?
Il était inutile de dire que sa mort était récompensée par une somme d'argent.
-oui je sais Dit il froidement, il se souvenait que les assasins de son pére le rechercher lui maintenant
- As tu de quoi payer ?
- Ca dépend ce que vous demandez
- de l'argent, beaucoup d'argent
- je n'ai pas l'argent sur moi
- Alors je n'ai rien à te donner
- Il y a surement une "mission"
- Oui il y en a une, mais...dangeureuse
Sano avait les yeux de quelqu'un qui était pret à tout, "Protéges Frohnir du mieux que tu peux" lui disait la voix
-Mettez moi au parfum...

Les deux hommes parlérent et Sano Tapa dans la paume de l'autre et parti au pas de course vers sa mission

Par Frohnir le 10/12/2002 à 17:32:10 (#2753676)

Le Pacha Revillo sirotait tranquillement une bière naine en « bonne » compagnie lorsque lun de ses espions arriva par une porte dérobée. Rasmundo était un rat-garou de la pire espèce. La violence de ses transformations nocturnes lui laissait invariablement des séquelles physiques visibles pendant la journée. Il se glissa vers Revillo en couinant légèrement, puis dit :

« - Maître, elle est de retour elle est revenue ! »
« - De qui parles-tu donc ? »
« - La tueuse Maître, la tueuse de Kérial, celle que la Griffe Noire recherche toujours Fröhnir Vifargent ! capturez-là et ils vous en donnerons un pont dor ! »
« - Tu crois ? pourtant cest Pook qui avait passé le contrat avec ces assassins, et Pook est mort et cest moi qui le remplace, pourquoi me paieraient-il quelque chose pour une vulgaire elfe hein ? »
« - Parce quelle est la seule a leur avoir échappé jusquà présent, cest une histoire dhonneur, vous pouvez men croire, mon frère travaille pour eux »
« - Bien, et où est-elle ? »
« - La taverne de lelfe de pierre, une de nos fillettes la repéré à sa descente du bateau »
« - Bien, monte une opération denlèvement cette nuit avec tes ratons, et ne me déçois pas ! »
« - Il sera fait comme vous voulez maître »

Par Sano Rong le 10/12/2002 à 18:22:39 (#2754139)

La mission était on ne peut plus simple. Pénétrer dans une demeure, volez des documents et ressortir sans se faire prendre. C'était une mission facile on peut dire, pour un voleur comme Sano...mais il y avait un petit problême. Cette demeure était le palais du Caliphe !

Sano avait essayer de comprendre pourquoi Purl n'avait pas demandé à ses hommes sur places de faire le travail, pour toute réponse il dit à Sano que la tête de ses hommes furent envoyé par colis directement à sa guilde. Sano déglutit en se massant le cou. C'était véritablement une mission dangereuse et...suicidaire, mais il pouvait le faire il en était certain, c'était la réussite ou la mort. Pour toute récompense il aurait les informations necessaires de l'endroit ou si situait la maison de Dessalla.

Les rues était beaucoup plus grandes et très bien entretenues, le mur du palais était très haut et l'escalader prendrait trop de temps. Sano attendit que la pleine lune se cacha derrière quelques nuages salvateurs. Puis il se tapit dans l'ombre d'une toiture. Les deux gardes en faction baillait aux corneilles et c'était leur lance qui les maintenaient debout. Il descendit de la toiture et passa derrière les gardes sans que ceci ne s'apercoivent qu'une ombre les avait frolée. Sano se retrouva dans le jardin principal, des patrouilles passaient à intervalles réguliers à des endroits précis et il sourit de la chance qu'il avait. La synchronisation de ces imbéciles lui était profitable.

Dans l'ombre d'un buisson (qu'il arracha au passage) il attendit son heure. Puis quand le moment vint il se déplaca avec le buisson et s'arreta lorsque les gardes revenaient. En deux coup il fut sur le coté du palais, une petite porte bien cachée presque invisible à l'oeil nu se découpait dans la noirceur de la nuit. il crocheta la serrure et l'entrouvit, c'était certainement une porte de sortie pour les femmes de ménages ou les filles de joie que le Caliphe ramenait sournoisement dans le palais. A pas feutrés il avanca de quelques mêtres dans la pièces qui était assez grandes pour acceuilir la salle d'auberge dans laquelle ils avaient fait halte. Un bruit le fit retourner, plutot un petit rire puis quelque chose bougea derrière une remise


-Gaël je savais que tu viendrais me voir !
Puis la forme se jeta à son cou et se pressa contre lui. La poitrine rebondie de la personne démontra à Sano que c'était une femme, il en fut heureux...la femme se reposa par terre et alluma une torche, un cri étouffé s'échappa de sa gorge lorsqu'elle constata que ce n'était pas gaël, Sano avait eu le temps de lui mettre sa main sur la bouche et il la tint fermement.
- Je ne suis pas Gaël mais je ne vous veux aucun mal... Ces mots il les sussuraient aux oreilles de la jeune fille qui ne devait pas être sortie de l'adolescence depuis longtemps. Sano réfléchit à toute vitesse, peut-être que cette personne allait lui montrer le chemin...
- Je veux seulement que vous me conduisez au bureau du Calife, la ou il range ses documents confidentiels
D'un bréf signe de tête elle emmena son étrange compagnon a travers diverses couloirs et autres escaliers, le voyage dura une bonne heure et Sano commenca à trouver le temps long, la fille était docile et elle évitait tant que possible les gardes qui patrouillaient dans les couloirs. Au bout d'un moment elle désigna de l'index une porte au milieu d'un couloir. Sano avait laché depuis un moment la fille voyant qu'elle ne faisait rien pour s'échapper.

- Tu m'attend ici d'accord ?
La fille avait ses deux mains jointes sur son coeur et après un signe de tête elle regarda le voleur s'engouffrer dans la pièce, qui referma la porte derrière lui, il faisait sombre et le Caliphe ne devait pas être dans cette pièce-ci. Il fouilla sur le bureau mais ne trouva pas le document recherché, a savoir, ses horaires de réunions et de rendez vous prochain.

Son regard se posa sur un petit coffre au milieu d'un bureau, il l'ouvrit et en sortit une liasse de documents. Il les feuilleta et découvrit ce qu'il cherchait. Un petite voix le tira de sa torpeur.


Vous avez bientot fini ?

C'était la jeune personne qui était sur le bas de la porte qui attendait. Sano sortit et ferma la porte. Le petite femme sourit de toutes ses dents et lui dit les yeux innondant le visage de Sano
- Vous etes un voleur hein ? Mon oncle sera furieux dès qu'il ne retrouvera plus ses documents
- Vous etes ?? vous...la nièce du Calife ???
- Oui elle avait les yeux papillonant de bonheur en voyant un intrus devant elle peut-être cette fille n'était jamais sortie du palais de sa vie et elle voyait en Sano plus un prince qu'un vulgaire voleur
- HALTE ! ARRETEZ HALTE LA !
Cinq gardes se tenaient à l'embouchure du couloir et regardaient dans la direction du couple, Sano perdit son sourire et commenca a courir dans le sens inverse...puis il revint sur ses pas et posa un baiser sur la bouche de la fille qui ouvrit de grands yeux et loucha lorsque Sano s'approcha d'elle. Puis le voleur repartit de plus belle en essayant de se souvenir le chemin qu'il avait pris.

Par Frohnir le 10/12/2002 à 19:09:32 (#2754621)

La nuit venait à peine de tomber lorsque Fröhnir décida de crocheter la serrure de la chambre de Delroth. Il n'avait pas répondu alors qu'il leur avait affirmé les attendre ; cela paraissait louche.

La porte de résista pas longtemps.

Fröhnir étouffa un cri en découvrant les cadavres, ou plutôt LE cadavre, Delroth respirait encore. Alors qu'elle s'apprêtait à aller chercher de l'eau pour réveiller le drow, l'elfe aperçut le cristal dans sa main.

"PREND LE PREND LE PREND LE !!!"

Refusant une fois de plus d'obtempérer, Fröhnir donna un coup de pied dans le caillou maléfique, se pencha, et secoua l'elfe noir violemment afin qu'il reprenne connaissance au plus vite. La douleur qui irradiait dans sa poitrine était insupportable, elle ignorait si elle n'allait pas s'évanouir à nouveau et tomber sur le drow. Heureusement, ses paupières commençèrent à papillonner, preuve qu'il revenait à lui.

Fröhnir n'eut pas le temps de s'en féliciter, une horde de rats-garous venait de pénétrer dans la chambre en fracassant la fenêtre, et le choc qu'elle reçut sur la tête lui fit une deuxième et magnifique bosse.

.../...

C'est l'odeur qui la réveilla.

Elle était dans un endroit qu'elle ne connaissait que trop bien. La chambre de torture secrète de Kérial O'Tur. La pièce, dissimulée dans les égouts sous la guilde servait fréquemment de son temps, et visiblement elle n'avait pas été oubliée par les Pachas suivants.

Sa robe déchirée pendait misérablement, et, bien que n'étant pas attachée, elle ne pouvait bouger ne serait-ce qu'un orteil.

"- Ce n'est pas la peine d'y songer" couina Rasmundo à quelques pas de là. "C'est le mage personnel de Revillo qui s'est occupé de toi. Ne t'inquiètes pas, le pacha ne tardera plus maintenant"

Par Delroth Baenre le 10/12/2002 à 19:42:18 (#2754891)

Revenant lentement à lui, la première chose que Delroth aperçu fût la vitre brisée. Le cristal n'était plus dans sa main et il ne ressentait plus aucune douleur, plus aucun attrait malsain ... c'était déjà une bonne chose.
Mais le cristal avait disparu ... et cela n'expliquait pas pourquoi sa fenêtre était brisée et pourquoi la porte était grande ouverte.

Il ne se souvenait que de très peu de choses ... d'abord une ombre au-dessus de lui ... puis beaucoup plus ... une légère secousse comme si quelque chose lui tombait dessus et puis plus rien ... seulement les ombres que la lune projetait à travers la pièce ...

Doucement, Delroth se leva ... jamais il n'avait eu si mal au crâne de sa vie. Il regarda par terre ... il vît alors une dague étrangement ciselé ainsi qu'un morceau de tissu venu ... d'une robe !


- Dame Mëryl !! s'étouffa-t-il.

Il prit le morceau de tissu et enroula la dague à l'intérieur. Il revêtit son piwafwi et réajusta toutes ses armes, glissant la petite dague dans ses chausses. Le cristal avait été projeté sous la petite table de nuit .. il était froid .. éteint ... sans vie.

Il regarda par la fenêtre et commença à analyser la situation. Dame Mëryl, si c'était bien son nom, était venue dans sa chambre pendant qu'il était inconscient. Le trouvant étendu, elle avait dû s'approcher de lui pour voir s'il était toujours en vie. Des hommes sont alors arrivés par la fenêtre et l'ont assommé. Elle est alors tombé sur lui et les hommes l'ont prise.
Cela signifiait donc qu'elle se cachait de quelqu'un. Mais de qui ? Et pourquoi le cristal était-il si loin de lui ?

Delroth évacua de son esprit tout ce qui concernait le cristal. Pour le moment le plus important, c'était Dame Mëryl ... le Drow descendît par le même chemin qu'avaient empruntés les hommes s'apercevant que ceux-ci devaient être très habile pour grimper ainsi à ces gouttières délabrée.

Arrivé en bas, il s'aperçut que la piste le menait directement aux égouts ... étrange humains qui grimpaient aux gouttières et empruntaient les égouts .....

Il suivit la piste pendant prêt de dix minutes avant d'arriver à un cul-de-sac ...


-Etrange se dit-il ... la piste étaient pourtant claire ... cette puanteur n'arrange pas les choses ... mes vêtements vont empestés pendant des heures si ce n'est plus ... comment vais-je pouvoir plaire à cette elfe ? finit-il dans un sourire.

Puis il entama la recherche de quelconque élément qui puisse l'aider dans son oeuvre de pistage ....

Par Sano Rong le 10/12/2002 à 21:01:27 (#2755568)

Les couloirs se ressemblaient tous et Sano devait avoir loupé une sortie déja des sonnettes d'alarme retentissaient dans le palais et il pria pour que sa chance ne le quitta pas. Il courait a vive allure lorsqu'il déboucha sur une artére. Il finit en glissade et se retrouva nez à nez avec une dizaine de garde qui avaient hérissé une haie d'honneur pour lui. Il repartit en sens inverse en entendant les vociférations des hommes d'armes
-IL EST LA, LE COULOIR NORD !!
De nouveau Sano se maudissait d'avoir accepté de faire le voyage, pour les beaux yeux d'une elfe voila à quoi il en était réduit, à courir dans les couloir du calife de Calimport avec tous les gardes à ses fesses. Il avait entendu qu'il était dans le couloir nord ce qui voulait dire...

-Je suis à l'opposé de la sortie !! Que le sage de Shou lung soit maudit !

D'autres gardes arrivaient en face de lui, il ne réfléchit qu'un instant et ouvrit la porte qui se trouvait à son coté droit et la referma rapidement derrière lui en prenant la chaise à coté et la bloqua sur la clinche de porte. Il reprit son souffle en regardant la porte et posa ses deux poings sur les hanches cette porte était très solide et personne ne saurait renter avant lqu'il ai retrouvé une autre issue. Il se retourna et se retrouva face à trois gardes armés de leur cimeterre qui le regardérent pret à attaquer, c'était une chambre de garde. Il sourit à leur adresse et leur expliqua
- En fait...je suis le nouveau cuisinier et...
dans une grimace il continua ils n'ont pas apprècié ma cuisine Les trois hommes se regarderent dubitativement. Ce temps permit à Sano de courir derriere la table et de donner un coup de piéd dedans ce qui fit valser deux hommes le troisième esquiva et balanca son coutelas sur le coté de Sano. Son déhanchement lui permit d'éviter la lame mortelle, puis il se baissa comme la lame lui coupa une méche de cheveux. Il se releva et fit un tour complet sur lui-même comme son piéd heurta les gencives de l'homme qui tourna plusieurs fois sur lui-même et tomba sur le sol inconscient.

Les deux autres hommes se relevérent, Sano eut juste le temps de voir une fenetre dans la pièce elle se trouvait derrière les hommes, il devait être très haut parce qu'il voyait le sommet d'un grand arbre...OUI C'EST CA ! L'ARBRE ! Il courut vers les deux hommes et sauta sur le dos de l'un d'eux qui se relevait et fit une pirouette en esquivant le Cimeterre de l'autre qui siflla à ses oreilles et se retrouva de l'autre coté des gardes en retombant sur ses piéd. Il ne ralentit pas son allure et continua à courir vers la fenetre, il ne jeta même pas de coup d'oeil quand la porte de la pièce céda et il sauta a travers la fenêtre qui vola en mille éclat en faisant un bond prodigieux dans le vide, il cria et s'accrocha sur la cime de l'arbre qui se balanca en hurlant sa plainte de diverses craquements.


- QUEL FOU CE TYPE !!
hurla l'un des gardes de la fenetre. Vingt bon mêtres devaient se trouver entre lui et le sol, il se laissa glisser jusqu'en bas, sa tunique était déchirée à maintes endroits et les éclats de verres l'avait éraflé de partout, mais il s'en soucierait plus tard. Une fléche heurta le tronc et une autre le sol, Sano déguérpit en esquivant du mieux qu'il pouvait les traits qui sifflaient parfois à ses oreilles. Un trait le toucha sur sa cuisse. Il fit un roulé boulé et se cacha derrière un talus et poursuivit sa lente progression vers la grille maintenant déserte. Tous les gardes avertis par le remue ménage s'était précipités vers l'intérieur.

Par Delroth Baenre le 10/12/2002 à 23:25:57 (#2756671)

Delroth était plongé dans l'étude du mur ... il inspectait chaque pierres ... chaque recoin ... mais il ne trouvait rien. Au-dessus de lui, on entendait de nombreuses personnes courir sur le pavage ... était-ce encore la rue, il n'aurait pu le dire.

- Regaaaarde Sskaarsniiik !! En voilà une belle prissse ... un oreille-pointu ausssi noir que mes fesssses !! ricana une voix derrière lui. Le maaaître sssera conteeent !

Delroth se retourna vivement, prêt au combat, se maudissant encore une fois pour son inattention. Cinq rat-garous lui faisaient face, leurs lames courbes pointées vers le Drow.

- Que fait tu par iccciiii verminnne ? Personne ne t'as appris que fouiiner dans les afffaires des autres est dangereuuux pour la sssanté ? demanda celui qui devait s'appeler Skarsnik.

Delroth ne répondit rien ... quoiqu'il fasse, rien n'empêcherait les change-formes de lui sauter dessus. Le courage n'était pas leur fort mais en nombre suffisant ils pouvaient s'avérer forts dangereux .. de plus il était acculé, dos contre ce mur qui le séparait de la clé de l'énigme ... cette clé qui lui permettrait de comprendre ce qui se passe.

Un éclair traversa les yeux violets du Drow ... il fît une prière à Eilistraee ...


- Puisqu'il faut mourir dit-il ... autant que cela se fasse après t'avoir montrer ce que le "Traître au désespoir" peut faire !! Dansons la danse des lames vermine !! hurla-t-il en dégainant ses katana. L'argent qui recouvrait les lames fut comme un éclair dans le noir, donnant le signal du combat.

Delroth se jeta sur les rat-garous avec une rapidité qui les étonna d'abord ... ce qui lui permit d'abattre directement l'un de ses ennemis. Ceux-ci se ressaisirent et frappèrent de taille et d'estoc en direction du Drow .. mais à chaque fois ils ne frappaient que de l'air, leurs lames empoisonnées frappant là où Delroth se trouvait quelques fractions de secondes plus tôt. Deux autres garous rejoignirent leur camarade au sol. Mais le bruit du combat attirait déjà d'autres vermines et Delroth risquait d'être débordé de toute part s'il ne faisait rien. Il continua à combattre ... on aurait pu dire qu'il dansait tellement ses gestes étaient fluides et précis ... chaque coup trouvait sa cible et ôtait une vie ... mais le nombre des garous étaient maintenant de douze alors que seuls cinq corps étaient à terre ...

Le Drow commençait à s'essouffler mais il ne pouvait s'arrêter .. cela aurait signifier une mort assez malpropre ... et il ne voulait pas mourir avant que cette elfe qui l'avait à moitié embarqué dans cette aventure, ne lui explique ce qui se tramait réellement derrière tout cela ... alors il redoubla de vigueur .. ses lames vire-voltaient telles les notes d'une musique macabre tandis que les cris d'agonies des vermines ajoutaient à la mélopée un rythme funeste .. un rythme enivrant ... un rythme soutenu par son propre coeur qui battait la mesure de plus en plus rapidement ...

Delroth tentait d'accélérer ses mouvements .. il ne devrait son salut qu'a une seule chose ... la vitesse de ses mouvements ...

Et tel un maestro, le Drow menait la danse des lames avec virtuose ... s'abandonnant complètement à la mélopée sanglante ..

Par Glorinfeld Listle le 11/12/2002 à 7:23:06 (#2757787)

Narsil but une gorgée de liqueur supplémentaire et observ Nauro avec qui ildiscutait depuis un bon moment.
- Ils prennes du temps...vous avez soif ? demanda le barde en souriant

Par Nauro Ramalokeriel le 11/12/2002 à 7:47:05 (#2757839)

Nauro discutait avec Narsil, son charme était certain..... Mais le temps n'était point au fariboles...
Oui, je dois avouer une petite soif, une petite liqueur de Darmshall m'irai très bien........
A l'énoncé de de nom, elle se replongea dans ses souvenirs proches, que faisait son père?? et Dame Tataiana, Sieur MIcro??
Bien, votre adresses est surprenante m'as ton dit?? Vous maniez votre instrument avec une telle délicatesse, et une telle fermeté que toutes les demoiselles en raffolent parait-il??
;)

Par Frohnir le 11/12/2002 à 8:39:54 (#2757964)

Revillo se tenait face à Fröhnir, bien campé sur ses petites jambes grassouillettes, ses bras croisés reposant sur son ventre étonnement rebondi pour un si petit homme. Pourtant en son temps il fut lui-même un redoutable assassin. Son sourire carnassier nindiquait rien de bon, et Fröhnir commença à penser que son déguisement avait peut-être laissé un peu à désirer

« - Quavons-nous là ? Une ancienne tueuse, tes réflexes sont un peu rouillés ma belle, Quand je pense que Kérial voulais faire de toi une légende ! Sais-tu au moins que son successeur, ce bon vieux Pook a élevé quelquun de 10, que dis-je, de 100 fois plus fort que tu ne létais ? Hélas ce brave Entreri a disparu, (soupir) Enfin, cela ma laissé la place libre, et grâce à toi, la Griffe Noire va me verser un joli pactole ! »

Puis il parti dans un rire sinistre, déformant son visage poupin et dévoilant des canines trop longues pour êtres honnêtes.

« - Mes amis ne tarderont pas à venir me délivrer ! » cracha-t-elle.
« - Tes amis ? ahhhhh, tu veux parler de ce petit voleur, dune apprentie mage, dun joueur de guitare et dun drow mort ? ne compte pas trop sur eux, tu es emprisonné dans une salle secrète ne loublies pas, te rappelles-tu des merveilleux moments passés ici avec le bourreau de Kérial ? Même toi tu ne connais pas lentrée de ce sanctuaire ! »
« - Alors jen trouverais la sortie toute seule ! »
« - En attendant, amusons-nous un peu. Rasmundo ! ne labîme pas trop, je ne voudrais pas vendre de la marchandise avariée à la Griffe Noire ! »
« - Bien maîtrrrrre ! »

Par Sano Rong le 11/12/2002 à 9:03:13 (#2758022)

La "mission" n'avait pas été un échec en soi, il avait ramené le document necessaire, mais il avait tous les gardes du palais à sa recherche. La diversités de la communautés dans la ville de Calimport jouait en sa faveur. Les gens de toutes races, de toute cultures se cotoyaient et il était difficilement repérable. La guilde de Purl était en vue et il y pénétra sans qu'on l'y invite. Les égratignures sur sa cuisse et sur visage n'était que futile. Il demanda à voir le maitre de la guilde

- Bien bien bien on voit que tu as réussi ta mission jeune voleur...tu m'étonnes tu sais ! Et je suis avare en compliment tu peux me croire
Il regarda les documents que Sano lui avait tendu et vérifia s'ils étaient vraies (et oui même entre voleur la confiance ne régne pas)
- Bien ils ont l'air vrais.
- L'information répliqua Sano
- Quel information ?Répondit le maitre de guilde
- Un marché et un marché
- Oh non, je ne veux pas jouer au plus malin avec toi mais ce que je veux dire c'est quelle information veux tu ? Vois tu, il y a quelques heures tu étais venus me voir en me demandant l'adresse d'un certain Virgo Dessalla, entre temps, des...choses ce sont passées pendant que tu étais partis. Les renseignements c'est notre fort ici...Si je te disais que ta petite amie s'est faite enlevée, l'elfe...
Les yeux de Sano étincellérent et s'approcha vivement de Purl. Aussitôt des dizaines de cordes d'arc se tendirent dans la direction du jeune voleur et quelques dagues se préssérent contre sa gorge. Sano ne bougea plus.
- Ce que je veux te dire Sano, c'est qu'elle information tu veux. Tu as fait une mission tu as droit à une information. Logique non ? Alors que décides tu ?
- Frohnir bien sur ca ne se discute pas...
Purl éclata de rire puis il poursuivit comme les cordes se détendirent et les dagues rentrerent dans leur fourreau
- Tu as un trop grand coeur Jeune voleur ca te perdra un jour, quand j'étais jeune je faisais comme toi, j'étais impétueux et arrogant mais dès qu'une femme était en danger j'accourai comme un chien fou, ne laisse pas encombrer ton coeur de choses inutiles ca n'en vaut pas la peine, on le regrette plus tard.
- Je fais ce que je veux de ma vie. l'information !

- Purl lui appris, l'endroit ou ils avaient emmené Frohnir, avec un certain Revillo qui dirigeait l'opération. Sano repartit en courant vers l'auberge prévenir ses amis puis Purl l'interpella
-hé Sano....Tiens !
Il lui lanca un parchemin, que Sano attrapa au vol il l'ouvrit et regarda c'était le plan de la maison de Dessalla Virgo ainsi que toutes les caches et les entrées secretes. Sano sourit et repartit vers l'auberge.

Par Frohnir le 11/12/2002 à 9:54:14 (#2758280)

« - Maîtrrrre, venez-voire, elle a quelque chose de brillant là dans sa poitrine ! »
« - Nom dun troll vérolé ! mais quest-ce que cest que ça ? »
« - Mes seins imbéciles ! »

Une gifle retentissante la fit taire, sa tête, jusqualors immobilisée par le sortilège se tourna violemment sur le côté. Le cristal lui venait en aide, il commençait à contrer la magie qui lempêchait de bouger. Bientôt elle serait libre, et ils seraient morts ! « Tues-les doucement » lui sussurrait la voix familière de la pierre. « doucement » Et cette idée lui plaisait énormément.

« - Rasmundo, va chercher une pince, fais-la chauffer au rouge, je veux ce joli caillou ! »
« - Mais Maîtrrrre, cela la tuera certainement ! »
« - Tans-pis pour les amis de ton frère, ils devront se contenter de son cadavre ! »

Le rat-garou semploya donc à manuvrer un petit foyer, faisant chauffer le métal dune pince ayant vraisemblablement déjà servi à de nombreuses reprises. Alors quil savançait, tremblant légèrement, la pince pointée vers le cristal de Fröhnir, lelfe, enfin libérée de lemprise magique, lui donna un violent coup de pied à un endroit quelle savait sensible, même chez un rat-garou, lequel lâcha la pince quelle rattrapa au vole, puis, pivotant sur elle-même, la planta dans la gorge du monstre qui sécroula, le corps parcouru de spasme alors quil essayait désespérément darrêter le flot de sang qui séchappait de ses artères.

Le pacha Revillo avait disparu, laissant la porte ouverte derrière lui, clamant des menaces à son encontre, et lui promettant milles morts pires que si elle était tombée entre les mains des assassins de la griffe noire. Fröhnir, pieds nus, la robe déchirée et sans armes détalla sans demander son reste.

Pataugeant dans la fange et les immondices qui encombraient les égouts, elle tourna à plusieurs reprises dans les sombres boyaux pour finalement se retrouver dans un cul de sac, irrémédiablement coincée. Des bruits de combats se faisaient entendre de lautre côté de la paroi, et des ombres menaçantes se profilaient sur les murs suintant dhumidité de son côté. La situation nétait guère brillante, mais au moins elle avait évité la torture. Mieux valait une mort rapide et propre quune longue séance de souffrances et dhumiliations. Cest donc un sourire aux lèvres quelle attendit que se scelle son destin.

Par Sano Rong le 11/12/2002 à 10:12:03 (#2758375)

Sano arriva à l'auberge essouflé et retrouva en pleine nuit Narsil et Nauro encore attablé s'impatientant. Ils furent étonné de voir le jeune voleur arriver presque en loque et des griffes et égratignures un peut partout sur le visage et sur les bras. Sano expliqua brièvement l'information qu'il avait recu du maitre de la guilde, et leur demanda de le suivre. Ces mots n'étaient que bribes d'informations et il ne pouvait plus donner une idée claire de la situation et repartit en courant à travers la nuit dans les égouts de la ville s'en prendre la peine de vérifier que ses amis le suivait. Les premiers pas dans cette fange étaient rapide, puis Sano reprit le controle de lui-même en retrouvant ses instinct de voleurs et avanca un peu plus prudement.

Des corps jonchaient le sol et tout démontrait que c'était un travail de professionnel. Les cadavres de rat-garous étaient méthodiquement découpés. Une profonde inspection éclaira l'esprit de Sano.


- Des katanas, il me semble que les couloirs pourraient abrités un Drow finit-il par dire, il reprit sa marche en avant en attendant des bruits de combats au loin, il dégaina son épée courte et sa dague en avancant à demi recourbé.

Par Frohnir le 11/12/2002 à 11:37:41 (#2758919)

Fëriany SombreLune compulsait un vieil ouvrage poussiéreux sur la langue des démons afin den parfaire ses connaissances lorsque Karstoff la fit mander dans son bureau de toute urgence.

« - Entrez Fëriany, asseyez-vous. Je viens de recevoir une réponse de votre vénérable Ghislain. »

Le visage du sage bibliothécaire était décomposé. Les traits tirés, il semblait avoir atteint un age si avancé que vivre en serait indécent. Il tendit à la demi-elfe un parchemin recouvert de lécriture du chef des guetteurs blancs quil venait dextraire de leur « boîte aux lettres » extra dimensionnelle.

Mon Cher Karstoff,

Je suis navré davoir été percé à jour, il semblerait que cette maudite demi-elfe ai trop parlé dire que je lai recueilli elle et sa mère alors que son traître de père venait de trahir Eternelle Rencontre.

Oui, je lavoue, jai passé un contrat. Un contrat avec les Abysses !

Mais si je vous écris, cest pour vous donner une chance de vous joindre à moi. Il nest pas de pouvoir assez grand sur Féérune pour contrer Saâd Ame Uss Ayne ! Votre pitoyable entreprise est dors et déjà un échec, je connais lemplacement de presque tous les cristaux, et votre petite elfe, si elle na pas encore sombré dans le chaos ne sera bientôt plus que lélément principal permettant au portail de se matérialiser, et de déverser sur Toril des hordes de balors tuant et massacrant afin de parachever luvre de Baal !

Joignez-vous à moi Karstoff, vous ne le regretterez pas !

Votre Ami Ghislain de Castel St Martin

« - Croyez-vous quils aient une chance de vaincre le démon ? »
« - Je lignore mon enfant, je lignore »

Par Delroth Baenre le 11/12/2002 à 12:48:54 (#2759608)

Le dernier cadavre toucha le sol dans un bruit mat. Voyant le carnage qu'il avait fait, une dizaine de rats c'étaient enfuis ... heureusement pour lui que le courage n'était pas leur fort ...
Cependant il avait été touché à mains endroits .... il savait que les armes des rat-garous étaient empoisonnées mais il ne pouvait savoir quel poison ... ni combien de temps il lui restait avant de devoir se soigner. Il pris le tissu de la robe de Dame Mëryl et pût se faire deux garots aux endroits les plus touchés, sur sa jambe droite et son bras gauche.

Ses katanas étaient recouverts du sang des garous et Delroth les essuya sur le premier cadavre qui passait .. il entendait quelqu'un arrivé ... un homme seul assez discret ... il était assez loin mais pas assez pour lui laisser le temps de trouver la solution au problème ... le Drow était donc confronter à deux choix ... trouver au plus vite la solution pour secourir la demoiselle ... ou se cacher dans l'ombre en attendant que l'intru arrive ...

Il ne perdit pas de temps et fonça vers le mur ... cherchant en vain un quelconque mécanisme qui pourrait l'aider.

De dépit il fouilla les cadavres des homme-rats pour voir s'ils ne possédaient pas une clé ou quelque chose lorsqu'un râle d'agonie s'éleva ...


- Mon chère Skarsnik ... te voilà en une fâcheuse posture lui cracha-t-il. Mais avant de mourir j'aimerais que tu me donne la solution pour ce mur .... après tout tu n'as plus rien à prouver ... et j'abrègerais tes souffrances si tu parles. je ne suis pas un monstres .. juste un Drow Et il fît son sourire le plus carnassier.

- piieeerrre ... dans pocchhhee ... mettre milliiiieuu murrrr .... p .. ppiitttiéééé ... souffla-t-il.

Delroth planta son katana dansl e coeur du garou ... qui expira son dernier souffle.
Il le fouilla et trouva une étrange pierre en forme de croix qui s'incrusta à merveille au centre du mur ...

Les bruits de pas derrière lui se rapprochaient .. lorsque le mur se mît à coulisser ... très lentement mais il bougeait.


- Voilà déjà un problème de résolu murmurra Delroth avant de se fondre dans les ombres ..

Par Sano Rong le 11/12/2002 à 13:19:14 (#2759940)

Ce qu'il vit c'était un véritable carnage. Des tas de Rats-garous gisaient dans la boue et toujours, il constata toujours la même blessure, faites par l'objet le plus tranchant qui soit : le Katana. Devant lui, le couloir continuait dans la pénombre et de temps à autres on entendait le bruit de gouttes d'eau qui claquait contre une tuyauterie. Rien pas un bruit.
Il constat que sur le coté gauche une ouverture dans le mur était béante. Il finit par souffler


-Trop d'ombre. Il s'approcha de l'ouverture, à pas de feutrés, il allait le plus lentement possible. lorsqu'un sourire finit par se dessiner sur son visage. Un éclair blanc, un lame vint se poser à quelques centimetres de sa gorge. Sano n'était pas en reste, sa dague s'était stoppée net dans l'entrejambe de l'inconnu. et il attendit

Par Delroth Baenre le 11/12/2002 à 13:30:21 (#2760060)

Delroth regarda la lame qui étaient pointée vers ... le bas de ventre ( :rolleyes: )

- Tu es plus rapide que je ne le pensais jeune homme. fît Delroth en abaissant sa lame .. gardant toujours du coin de l'oeil celle du voleur. Mais il ne vaut mieux pas nous entre-tuez puisque nous sommes tous deux à la recherche de ta maîtresse ...

Puis il s'engagea par le tunnel qui venait de s'ouvrir à lui ... tombant sur un deuxième mur ... de l'autre côté, on entendait la respiration haletante d'une femme ... et des couinements qui se rapprochaient. Delroth tenta de mettre la clé de pierre dans le mur mais sa vision se troublait de plus en plus ... sans doute les premiers effets du poison ...

Il regarda Sano qui le suivait et lui fit signe de ne pas parler ... il enfonça la clé et attendît que le mur coulisse .. ce qu'il fît dans une lenteur et un bruit qui provoquaient l'impatiente du Drow.

Ses jambes avaient de plus en plus de mal à le porter ... il fallait que cette histoire se finisse au plus vite ... mourir une épée en plein coeur ne le déragerais pas ... mais pas de façon aussi idiote à cause d'un simple poison !!!

Par Frohnir le 11/12/2002 à 13:45:14 (#2760191)

Fröhnir venait dadresser une dernière prière à Tymora avant que les gardes du corps de Revillo narrivent. La déesse devait avoir un faible pour lelfe, car au moment ou surgissait le premier homme, le mur derrière elle se mit à bouger. Quelquun ouvrait la porte !

Sarrachant à la boue gluante et nauséabonde, Fröhnir se glissa dans louverture, et distingua parmi les ombres deux personnes qu'elle connaissait. D'un clin dil et d'un mouvement de tête elle leur désigna ses poursuivants et poussa un soupir de soulagement.

« - Dites les gars, vous en avaient mis du temps, il y a du travail qui vous attend juste sur mes talons ! » leur souffla-t-elle en ramassant un cimeterre de rat-garou.

A peine eut-elle le temps de pivoter quelle bloqua une première lame, les gaillards étaient une bonne demi-douzaine et savaient se battre.

Le cristal exultait une fois de plus.

Le ballet de mort repris de plus belle avec de nouveaux protagonistes, mais le résultat était similaire, des cadavres joncheraient le sol du caniveau dici peu.

Fröhnir regrettait ses dagues, les longues lames ne lui plaisaient guère, mais elle navait pas le choix. Se fendant elle esquiva une seconde attaque et coupa une jambe au niveau du genou. Le brigand sécroula dans un cri qui fut rapidement étouffé par la lame de lelfe.

« - Alors vous venez aider la jeune elfe en détresse ou dois-je faire tout le boulot ? » cria-t-elle à ses deux compagnons

Par Delroth Baenre le 11/12/2002 à 14:02:15 (#2760371)

Delroth ne garda pas les katanas pour se battre ... il les rangea dans son dos et sortit les griffes de sous ses manches. Il prit la dague de l'elfe et la lui lança

- Dame Mëryl !! Pour vous !!

Ne prenant pas garde si elle l'avait reprise, il esquiva le premier coup venu dans sa direction et planta les griffes dans la gorge du garou le plus prêt, le souleva et l'envoya sur celui qui suivait .. heureusement que ces bestioles ne pesaient pas lourd ...

Ses griffes d'obsidiennes tranchaient les membres, laceraient les gorges et étripaient les rats qui ne savaient plus où donner de la tête devant ces fou-furieux ..

Cependant Delroth se contentait de frapper ceux qui s'approchaient de trop près de lui et de ses compagnons ... il voyait de plus en plus trouble et se n'est que grâce à ses réflexes qu'il évitait de se faire embrocher. Une troisième blessure .. au bras droit cette fois ... Delroth ne résistait presque plus ... ses gestes étaient de plus en plus machinaux et si le combat n'étaient pas rapidement terminé .. il s'écroulerait dans les immondices, ce qui n'arrangeraient pas ses blessures ..

Avec la force du désespoir il repoussa les garous qui s'approchaient de lui ... il ne tuait plus .. il se contentait de se défendre ... peut-être arriverait-on à le soigner une fois le combat terminer ... mais il n'avait plus la force .. il lança un cri de rage dans sa langue natale et se jeta sur ses deux attaquants, les embrochant sur ses griffes ... et il resta la .. courbé, les griffes encore plantées dans le corps des vermines ... attendant qu'une lame vienne abréger ses souffrances ...

Par Sano Rong le 11/12/2002 à 14:08:10 (#2760445)

AH AH AH
Sano laissa son sourire atteindre ses oreilles en regardant Frohnir les réprimander, il était tellement heureux qu'elle soit en vie.
Un rat-Garou venait directement vers lui, se jeter en couinant, il avait son cimeterre levé vers le plafond. Sano le receptiona en étendant sa jambe sur son immonde face. La créature recula et tomba dans la fange, la seconde d'après il bloqua la lame d'un autre Rat-Garou de son épée et envoya un direct du droit dans la face de la créature qui rejoignit la première, il se tapa la main contre son genoux en voyant ses deux adversaires détaller comme des lapins appeurés. Il attendit que le Drow et Frohnir en ait fini avec leurs adversaires, il ne fut pas mécontent du tout que ses adversaires étaient les plus peureux. Il s'était beaucoup dépensé aujourd'hui et beaucoup couru dans tous les sens et les mulitiples erraflures sur son visage et ses membres et son surcot fichu n'était même pas digne d'être donné à un mendiant.

Par Delroth Baenre le 11/12/2002 à 14:20:15 (#2760562)

Le bruit de la bataille avait cessé. Delroth ne savait pas s'il avait perdu conscience ou s'il n'y avait plus personne ... tout ce qu'il savait c'est qu'il n'entendait plus rien ... parfois quelque pas ou paroles etouffées, comme si on lui avait mis une cagoule sur la tête. Il n'arrivait même plus à ouvrir les yeux et ses griffes étaient toujours plantées dans les corps des garous, l'empêchant de se relever.
Il n'avait plus la force de rien pas même relever la tête ...

Le fait qu'il n'y avait plus de bruit lui laisser deux suppositions ... il était au seuil de la mort et rejoindrait bientôt En'Dariell loin de toute souffrance ... ou il était sur le point de mourir et il finirait dans un lit soigner par il ne savait qui ... à souffrir jusqu'à ce que le poison stoppe ses effets ... alors il attendit ... dans peu de temps, il serait fixé.

Par Frohnir le 11/12/2002 à 14:26:06 (#2760606)

Fröhnir attrapa sa dague au vol et jeta le cimeterre à la tête de lun de ses agresseurs. « Rouge-gorge » sa lame de feu se mit à rougeoyer dans le noir et chaque mouvement de lelfe se voyait accompagné dune traînée de petites flammes.

Les assaillants reculaient. Fröhnir en profita pour faire une petite pause et réajuster les lambeaux de sa robe, puis regarda un instant Sano virevolter dans le noir. Sa souplesse était étonnante, et Fröhnir se dit quil faudrait quil lui apprenne quelques mouvements lorsquils seraient sortis de ce pétrin. Puis elle jeta un coup dil à Delroth, visiblement blessé et qui risquait à tout instant de se faire tuer tant ses mouvements semblaient engourdis.

Alors quil venait dembrocher deux petits monstres, lelfe bloqua une lame destinée à décapiter le drow. Elle sourit en songeant à cet étrange paradoxe. Elle, la soit-disant « bonne » elfe dorée, jadis une tueuse sans pitié venait de sauver la vie dun drow à lâme pure, réputé pour sa méchanceté.

« - Mon cher cousin noir, si vous aviez lamabilité de survivre quelques instants, jai dans mes affaires à lauberge quelques potions confiées par un ami sage et prévoyant. Si vous voulez y goûter, vous devez vivre ! »

Puis il ne resta plus personne à combattre.

"- Euh Sano, merci d'être venu... Pourrais-tu m'aider à porter ce preux chevalier" dit-elle dans un sourire.

Par Sano Rong le 11/12/2002 à 14:36:38 (#2760698)

Pourquoi toujours moi ?? Puis comme il vit que l'elfe ne plaisantait pas il se rembrunit et souleva le Drow non sans grommeler et le porta sur son dos.
- pfff, il est peut-être souple et habile de ses lames mais il pese son poid le gaillard...Encore un effort, il était fatigué mais il devait faire encore un effort. Le chemin du retour se passa sans anicroches et les quelques Rats-Garous qui restait dans les tunnels détallaient sans demander leur reste. Pour faire passer le temps Sano du briser le silence qui regnait dans ces couloirs sombres et sinueux et il parla à Frohnir

- tu m'a fait...peur tu sais...j'ai bien cru que je n'allais plus te revoir...j'étais pret a tout
d'un coté il se dit qu'il était satisfait que le Drow était avec eux ca ne se serait peut-être pas passé ainsi s'il n'avait pas suivit la piste. Et il débouchérent à l'air libre, le matin commencait à se lever et la puanteur des rues était un délice après ce qu'ils avaient respirés dans les égouts

Par Frohnir le 11/12/2002 à 14:48:23 (#2760807)

"- Tu t'es inquiété pour moi ? c'est gentil..."

Fröhnir ne savait plus quoi dire. Sano était le deuxième humain à vouloir la protéger, le premier avait disparu, et elle n'aurait pas aimé voir disparaître celui-là.

Ils regagnèrent l'auberge, et, esquivant les regards réprobateurs des passants, montèrent dans la chambre de Fröhnir et administrèrent au drow un antidote confié par Karstoff à Château-suif. Puis ils attendirent patiemment les effets de la potion.

Par Sano Rong le 11/12/2002 à 15:02:02 (#2760939)

Sano après avoir déposé le corp inanimé du Drow sortit de la chambre et laissa Frohnir s'occuper de l'efle noir. Il était exténué et tout ce qu'il voulait c'était un bon bain chaud et panser ses blessures. Il descendit dans la salle et commanda une bassine d'eau chaude qui lui fut ramenée. Pendant ce temps il alla à la boutique en face s'acheter une surcot, noir, sa couleur favorite et revint sur ce fait à l'auberge. Dans sa chambre, la bassine venait d'être ramenée et il posa sur son lit le document, le plan de la maison de Dessalla Virgo et cacha ses deux cristaux dans un endroit. Il arracha une grimace lorsqu'il se glissa dans l'eau. Ses blessures étaient séchées et les soumettre à l'eau chaude était un supplice.
Pas étonnant après ce qu'il avait fait, se battre contre les gardes du palais, sauter dans le vide, esquiver des fléches, courir dans tous les sens et pour couronner le tout, se battre contre des bestioles de Rats-garous. Vraiment il fallait qu'il prennes du temps à se delasser.


- Bah le Drow est plus mal en point que moi...j'espère qu'il s'en sortira c'est un bon guerrier

Par Delroth Baenre le 11/12/2002 à 16:35:47 (#2761829)

Delroth reprennait petit à petit conscience de son environnement. Son corps n'était que douleur mais il sentait que le poison ne faisait plus effet. Il avait déjà subit de pires douleurs entre les mains de ses tortionnaires en Ombre-terre ... mais jamais pour une raison qu'il ne connaissait pas ou pour les beaux yeux du femme.

- En'Dariell .... uss'tan ssinssrigg ... dos ... murmurra-t-il.

Il ouvrit les yeux et fixa le plafond ... il sentait les marques laissées sur son corps par les armes des garous mais il savait que quelqu'un l'avait soigné ... il n'y avait plus de poison dans ses veines ...

Il voyait encore très flou et la faible luminosité de l'endroit ne lui permettait pas de dire combien de temps il était resté allongé là ... tout ce qu'il savait c'était que Dame Mëryl lui avait administré un breuvage et qu'elle avait attendu qu'il agisse ... sans doute la lassitude qu'elle éprouvait l'avait-elle fait s'endormir, mais elle était la, sur une chaise, la tête reposant sur ses bras, à moitié allongée sur le lit ... elle n'avait même pas pris le temps de se changer ...
Delroth sourit ... c'était vraiment une belle femme et la mort de sa bien-aimée n'aurait-elle pas été si récente, il l'aurait sûrement courtisé.

Il se leva tant bien que mal et déposa Dame Mëryl sur le lit, puis entreprit de se déshabiller et de se laver complètement. Ses habits étaient fichus mais heureusement il en avait de rechange. Il détacha ses cheveux blanc qui lui tombaient dans le milieu du dos et se regarda dans le mirroir. Son beau visage était pareil qu'avant .. mais le chagrin lui avait tiré les traits et le poison n'arrangeait pas les choses ... il faudrait qu'il fasse quelque chose ... ce n'est pas en restant ainsi qu'il trouverait une autre femme à aimer. Il termina de se dévêtir puis se délassa dans la bassine.

Le cristal était encore dans ses affaires .... il tendit la main pour le prendre et commença à l'observer.


- Etrange comme cette petite chose soit un mystère si grand ... dit-il pour lui-même.

Par Frohnir le 11/12/2002 à 17:13:10 (#2762167)

« - Fröhnir, je mappelle Fröhnir, pas Mëryl. Merci dêtre venu à ma rescousse. Je suis navrée que vous ayez été blessé. »

Fröhnir avait regardé Delroth se changer, plus par curiosité quautre chose. Puis voyant quil lécoutait, elle commença son récit et raconta toute lhistoire sans rien omettre, ni sur le Diantrefosse, ni sur les cristaux, ni sur la fin probable quils connaîtraient tous.

« - Il faudrait que je me change, ensuite, si laventure vous tente encore, peut-être pourriez-vous nous retrouver dans la salle commune ? »

Par Delroth Baenre le 11/12/2002 à 17:25:10 (#2762273)

Attendez !! dit Delroth.

Il prit une serviette qui se trouvait à côter de la bassine et l'enroula au bas de son ventre de façon à avoir les mains libres. Il se dirigea vers Fröhnir, lui prit la main et lui déposa le cristal à l'interieur. Puis il sera la main de l'elfe entre les deux siennes et il déclara :


- Puisque vous avez décidé d'être honnête et .. puisque je ne supporte plus de vivre comme je le fais depuis ... depuis que ma ... depuis quelques temps ... je vais vous accompagnez.
Il marqua une pose puis rajouta, en la regardant dans les yeux de son regard qui ne souffrait aucun doute ni cmmentaire :

Un proverbe Drow dit que faire confiance, c'est sceller son destin. Je mets donc mon destin entre vos mains Fröhnir ... je n'ai rien qui m'attache à la vie mais mourir n'arrangerait rien à mon malheur. Alors, si par mon aide queqlue chose de bien pouvait arriver ... je pense que je pourrais être heureux de mon choix.

Il continua de la regarder quelques secondes puis s'en retourna à sa toilette ... n'attendant aucune réponse ... il serait dans la salle commune dès qu'il serait prêt.

Par Frohnir le 11/12/2002 à 18:13:47 (#2762741)

Fröhnir avait demandé une nouvelle chambre et s'était changée après un bon bain. Elle eut un haut le coeur en voyant la couleur de l'eau après être sortie, et comprit pourquoi lorsqu'ils avaient émergés des égouts les passants les regardaient de cette drôle de façon.

C'est avec regret qu'elle jeta ce qui restait de sa belle robe de soie bleue, et enfila son habituelle tunique de cuir noir, puis, après avoir vérifié ses dagues, ses accessoires de voleuse, elle se muni du cristal que lui avait remis Delroth, et décida de ne pas le conserver sur elle, trop de haine, trop de mal risquait d'arriver si elle possédait une nouvelle pierre.

Elle descendit à la salle commune pour retrouver Nauro et Narsil, et décida de confier le caillou au ménestrel.

La matinée était bien avancée, et de nombreux clients se pressaient déjà au comptoir. Parmis eux elle repéra quelques roublards de plusieurs guildes, sans doute attirés par l'escarmouche de la nuit, curieux de voir ceux qui avaient défiés Revillo, mais aussi de nombreux gardes du calife... pourquoi étaient-ils ici, ça Fröhnir l'ignorait.

Si tout ce beau monde les avaient trouvé, la Griffe Noire devait également être représentée.

Baissant la tête, l'elfe se dirigea vers la sortie en espérant que ses amis auraient le bon sens de faire de même.

En passant devant 3 gardes armés, l'un d'eux l'interpella :

"- Et ma belle, tu vas où comme ça ? Tu ne préférerais pas monter avec moi plutôt que partir comme une voleuse ?"

Réprimant l'envie d'émasculer le bonhomme, Fröhnir le regarda et sourit :

"- Désolé mon mignon, mais j'ai fini ma journée, peut-être une autre fois, mais dis-moi plutôt ce que tu fais ici à cette heure ?"

"- Figures-toi qu'un voleur aux yeux bridés à dévalisé le bureau du Calife cette nuit et a violenté sa nièce ! nous allons l'arrêter !"

"- Ah, et bien bonne chance..."

Fröhnir sorti de l'auberge en courant, repéra la fenêtre de la chambre de Sano et commença à la bombarder de petits cailloux.

CHGLING !

"- Oups..."

Par Sano Rong le 11/12/2002 à 18:59:14 (#2763143)

Il fut tiré de son sommeil par un bruit incongru, il sommeillait mais ne dormait pas. Puis la vitre vola en éclat et une caillasse grosse comme la moitiè de son poing roula sur les planches de bois

- Nom d'un....Si j'attrapes le salle gosse qui ose...

En moins de deux, il fut à sa fenêtre les yeux englobant la rue, il vit Frohnir un caillou à la main. Il plissa les yeux et se demanda ce qui avait bien pus passer dans sa tête de lancer des cailloux...

- Encore heureux que t'est pas magicienne tu aurais pus me balancer l'épine dorsale du monde dans ma chambre

Puis il finit par sourire et continua
Qu'est ce qu'il y a ?

Par Frohnir le 11/12/2002 à 20:19:06 (#2763868)

Une nouvelle patrouille passa au pas de course devant Fröhnir qui mit aussitôt ses mains derrières son dos en sifflotant et fit de grands signes à Sano dès que les soldat se furent engoufrés dans l'auberge.

"- Saute ! ils sont à tes trousses !" murmura-t-elle tout en continuant ses grands gestes.

Elle se demandait également où étaient Nauro et Narsil, mais eux ne craignaient rien. par contre, le drow risquait lui aussi d'avoir des problèmes, mais là Fröhnir ne pouvait rien faire, sa fenêtre donnant sur la cour intérieure du bâtiment.

"- Il ne me reste plus qu'à attendre les retardataires" pensa¨l'elfe en s'engouffrant dans une échoppe en face de l'auberge.

Par Sano Rong le 11/12/2002 à 21:37:27 (#2764628)

Oooh..c'est pas bon tout ca...vraiment pas bon...Sano vit la patrouille rentrer au pas de courses dans l'auberge, comment avaient t'ils pus le retrouver aussi rapidement ? Il soupconna Purl d'avoir vendue la méche. Après tout, le marché était conclu, maintenant il n'avait plus rien à avoir affaire au maitre de la guilde, et comme les ordres du calife était de retrouver le plus rapidement possible Sano, le moyen le plus rapide était la guilde des renseignements auprès de Purl.

Sano sauta par dessus son lit et attrapa sur sa table de chevet le parchemin, ainsi que sur la chaise ses affaires et son épée courte, ses dagues étaient restées sur lui (on n'était jamais assez prudent). Au moment ou il prit son épée quelqu'un tambourina à la porte de la chambre. Sano ouvrit de grand yeux comme la porte s'ouvrit en grand.

..../....

L'officier rentra dans la chambre du dénommé Sano Rong suivit de près par plusieurs gardes...L'homme inspecta la chambre et ouvrit la porte de la salle de bain. Ses yeux étaient scrutateurs au jamais et il sortit de la salle de bain pendant que ses hommes fouillaient la chambre


- Rien mon lieutenant !
- MMhhh on m'a dit qu'il était dans sa chambre et pas de documents ? L'officier regarda par la fenetre grande ouverte dont des morceaux de verres brisés jonchait le sol. Il n'y avait personne dans la rue

-Ressortons finit il par dire. Avant de refermer la porte l'officier regarda de nouveaux dans la chambre et la claqua séchement.

Sano soupira. Au moment ou la porte s'ouvrit, il profita de l'angle mort de la porte pour monter sur sa table de chevet et grimpa entre les poutres du plafond et attendit patiemment. Soit il se faisait prendre, soit il réussissais. Il avait encore réussi et sa chance finirait bien par le quitter un jour. D'un rétablissement, il se laissa tomber sur le sol sans bruit et se précipita à la fenetre. Pour voir Frohnir qui se tenait la. Il attacha les draps ensemble et les enroula autour du piéd du lit et commenca la descente. La seule chose dont il avait envie maintenant c'était de ne pas se rompre le cou. Lorsqu'il atteignit le sol, il sourit de toutes ses dents à Frohnir en s'époussetant. Et il tendit le parchemin de la demeure de Virgo Dessalla à Frohnir.


- j'ai toujours pensé que les militaires ne savaient pas regarder plus haut que leur menton puis il partit dans un grand rire comme il s'éloignait de cette auberge.

Par Delroth Baenre le 12/12/2002 à 1:55:01 (#2766530)

Trop de gardes par ici ... se dît Delroth en se fondant une nouvelle fois dans les ombres du couloir ...

Il attendit un moment que les gardes s'éloignent et il entra dans la pièce qui était supposée être celle de Sano ... Il n'y avait personne et les draps pendaient par la fenêtre.
Le Drow sourit :


Et bien on dirait que notre ami à fouiner là où il ne fallait pas ...

Il se pencha par la fenêtre, regarda de tout les côtés et aperçu Sano et Fröhnir s'engouffrant dans une échoppe de l'autre côté de la ruelle. Une patrouille passa en bas.

Delroth se dépêcha de sortir de la chambre, récupéra ses dernières affaires et descendît les escaliers qui menaient à la salle commune. Tranquillement, il paya le prix de son séjour dans cette auberge ( il y passa tout ce qui lui restait ) et se dirigea vers la porte. Il en profita pour saluer de loin le barde ainsi que la jeune magicienne ... dont il ne connaissait toujours pas les noms d'ailleurs ... en leur faisant signe de le suivre.

Au moment où il franchissait la porte, quelqu'un lui ôta sa capuche et le tira par les cheveux, lui immobilisant la tête ...


- Regardez moi ça ricana le garde . Ca s'rait ti pas une de ces pourritures d'enculeur de chèvres de Drow ?*
- Lâche-moi ! siffla Delroth dans un souffle, regardant le garde du coin de l'oeil. Le garde n'avait pas dû se rincer la bouche depuis quelques temps car des relents de vinasse se sentaient dans son haleine. Lâche-moi humain à l'haleine de porc où mon sourire sera la dernière chose que tu verras !
- Mais il se rebelle l'elfe ... il ne ferait même pas de mal à un rat et il me menace ?
- Tu ne crois pas si bien dire fît ironiquement Delroth. C'est ta dernière chance humain ... retire tes sales pattes de moi .... ou tu le regrettera ... Le garde se mît à rire. Trois éclairs noirs jaillirent soudainement et la main du garde qui tenait Delroth tomba au sol, parfaitement sectionnée.

- De la part de Griffe Noire ... dit-il au garde. Il avait entendu ce nom tout à l'heure de la bouche d'un autre garde. Il espérait que personne n'étant au service de ce vrai "griffe noire" n'avait entendu ce qu'il avait dit ... ou que le garde serait trop apeuré pour raconter quoi que ce soit ...
Il rengaina ses armes .. jeta un dernier regard au barde et à la mage et s'en fût attendre devant l'échoppe où se trouvait déjà les deux voleurs, espérant que sa "feinte" ne leur attirerait pas d'autres ennuis et que les deux autres se dépêcheraient.

Puis il se rappela un petit tour que lui avait appris son maître ... un petit tour qui permettait à une personne même non-initié de suivre la trace de quelqu'un. Il suffisait d'écrire avec le doigts une phrase sur quoi que ce soit ( mur, sol, arbre ... ) et de réciter une prière spéciale à Eilistraee, en pensant à la ( ou aux ) personnes à qui le message était destiné. Seuls ceux-ci verraient le message. C'est donc ce qu'il fît, marquant son nom, ceux des deux voleurs et une flèche en direction de la porte de l'échoppe.

Satisfait, il entra à l'intérieur ...


* hrp : Pardon pour le langage familier

Par Frohnir le 12/12/2002 à 9:12:55 (#2767298)

Fröhnir regarda Sano arriver, lair nonchalant, fier de lui, un sourire jusquaux oreilles.

« - Tu as les documents, tu les as regardé ? Est-ce quil y a beaucoup de protection ? de gardes ?»

Puis, se reprenant,

« - Et dabord quest-ce que tu as fais à cette fille hein ? »

Par Sano Rong le 12/12/2002 à 10:04:01 (#2767541)

Sano expliqua en détail le récit de sa mission depuis sa rencontre avec le vieil homme érudit jusqu'a son retour dans les égouts. Il n'oublia aucun détail et Frohnir semblait broyer des cailloux avec ses machoires lorsqu'il passa en détail sa rencontre avec la nièce du calife. Sano lui répondit benoîtement

- Ben...c'était pour la remercier de m'avoir menée à la salle de travail du Calife. Mais ce que je ne comprend pas c'est pourquoi tous ces gardes m'en veulent...
Après tout je n'ai fait que pénétré dans l'enceinte du palais, volé un document et assomés un garde, rendu fou les deux autres, remercié la nièce du calife et martyrisé un arbre...ah et aussi cassé une vitre

Puis comme Frohnir ne décolérait pas il baissa la tête et lui dit.

- Je suis désolé, je dois dire que j'ai mieux apprécié ton baiser que celui de la nièce....il était plus...passionné
Puis son petit sourire espiègle se dessina sur son visage et ses yeux avaient l'air d'un chien battu. Il essayait de se faire pardonner.

Par Frohnir le 12/12/2002 à 10:32:24 (#2767693)

Fröhnir aperçut Delroth qui accourait dans leur direction et dit à Sano :

« - Tu ne me dois rien Sano, tu es libre de faire ce quil te plaît avec qui tu veux, cest juste que euh en fait euh bien, nous en reparlerons plus tard, notre sombre ami arrive par ici. »

Lelfe avait rougit légèrement et sen voulait davoir ainsi exposé sa jalousie, mais depuis larrivée du cristal, elle nétait plus maîtresse de ses sentiments.

Elle regarda le drow franchir la porte et lui demanda :

« - Désolée pour le petit déjeuner, mais il semblerais que quelquun ai un peu énervé les gardes du calife (regard appuyé vers Sano) ; Delroth, aurais-tu aperçut Nauro et Narsil dans lauberge, cela fais longtemps quils ont disparus, je ne voudrais pas quils aient des problèmes à cause de moi »

Par Delroth Baenre le 12/12/2002 à 14:03:10 (#2769418)

Ne vous inquiétez pas je m'en suis occupé ... dès qu'ils se décideront à venir ils pourront savoir où nous sommes.

Regard légèrement teinté d'inquiétude

Mais ... connaissez vous un certain en baissant la voix de façon à ce que seuls Fröhnir et Sano puissent entendre "Griffe Noire" ? j'ai eu un petit ... problème avec un garde en sortant de l'auberge et je me suis un petit peu .. énervé. Afin d'éviter qu'il donne une alerte ou quoi que ce soit je lui ai dit que la punition venait de la part de "Griffe Noire" en lui montrant mes griffes de combat. Il hésita un moment puis ajouta

Dites moi tout ce que vous savez sur ce "Griffe Noire" et si cela risque de nous retomber dessus ..

Par Frohnir le 12/12/2002 à 14:33:22 (#2769671)

« - La griffe noire ? ce nest pas une personne, cest une organisation dassassins. Cest pour eux que Revillo ma invité dans les égouts hier soir. Je ne serais pas surprise de voir quelques uns de leurs membres dans le coin ce matin. Lannée dernière jai euh, comment dire, mis fin prématurément à la vie de lun de leurs chefs, je pensais quils arrêterais de me traquer, mais les humains accordent une bien trop grande importance à leur honneur, cela les perdra certainement Et si nous allions reconnaître le terrain ? »

Par Delroth Baenre le 12/12/2002 à 14:55:50 (#2769819)

Je pense que vous feriez mieux de rester là vous deux. Votre tête doit être chèrement mise à prix je pense ...
regarde dans le vide et puis ... quelqu'un doit attendre vos deux amis et attendre n'est pas mon fort sourit-il.

Que l'un de vous vienne avec moi s'il ou elle veux mais pas de fausses notes. Je ne suis pas un voleur donc prendre ce .. katana ... sera un peu plus difficile pour moi ... mais il vaut mieux que moi je me fasse prendre plutôt que vous qui êtes déjà rechercher.

Dites moi où se trouve la maison de ce Dessala et je pense pouvoir m'en sortir ... j'ai quelque petits tours dans mon sac son petit sourire ne le quittait pas qui devrait laisser pas mal de troubles sur mon passage ...

Et aussi ... les membres de la Griffe noire ont-ils une signature particulière lorsqu'ils commettent un méfait ?
J'avais dans l'idée de leurs faire porter le chapeau sur ce vol ...
ou bien .... si l'arme que vous voulez ressemble aux miennes .. je pourrait peut-être substitué l'autre en la remplaçant ... mais cela il faudra le voir sur place ... et il faut donc que je sois là-bas.

Il lança un clin d'oeil à Fröhnir ... attendant qu'elle lui réponde

Par Frohnir le 12/12/2002 à 15:21:32 (#2770052)

« - Hors de question que je reste en arrière ! » clama Fröhnir lair indignée.
« - Il faut travailler en équipe sur un coup comme celui-là, Sano, passes-moi le plan. »

Fröhnir étala le parchemin dans un coin de léchoppe à labri des regard, ses deux compagnons penchés sur son épaule.

La tâche serait rude. Le Conte Virgo Dessala avait aménagé sa demeure en véritable château-fort. De hauts remparts, une seule entrée sévèrement gardée, des glyphes magiques sur tous les murs et quelques monstres errants dans les jardins pour compléter le tableau. Les pièges étaient si innombrables que même ces documents gracieusement « donnés » par Purl ne pouvaient tous les mentionner.

« - Calimport a bien changée » songea Fröhnir en examinant les parchemins. « - De mon temps, il suffisait dun peu dastuce, dhabileté et de chance »

« - A part improviser et se fier à Tymora, je nai pas didées et vous ? »

Par Sano Rong le 12/12/2002 à 15:38:53 (#2770154)

moi j'aurai bien une idée, mais a savoir si Virgo sera aussi charmant que ca...

puis il s'arreta net et regarda Delroth et Frohnir qui le dévisagéait

- Quoi ?? j'ai quelque chose sur la figure ou quoi ?
Puis comme le regard des compagnons fut plus soutenu il continua

- D'accord, poussez pas ! Mon idée est tout simplement de nous faire connaitre et de demander à rentrer. Le seul problême ce sera pour sortir de la demeure

Ils le regardait comme s'il était fou, mais il précisa

- Ecoutez, nous avons les cristaux non ? et lui à le Katana. Pourquoi ne pas nous présenter en tant qu'admirateur et lui pourra admirer les cristaux...

Par Delroth Baenre le 12/12/2002 à 16:06:46 (#2770381)

Ca pourrait être une bonne idée .. si on était certain que ce Virgo Dessala était dans le camp de la justice.
Imaginons une seule seconde que cet homme soit du côté de votre Démon ....
Son sourire se fît sadique
J'aimerais bien voir son joli minois devant une telle audace ... ça me plaît dit Delroth tout sourire .

Par Frohnir le 12/12/2002 à 16:38:49 (#2770710)

"- Et bien allons voir ça de plus prés !"

Fröhnir neut aucun mal à se diriger dans les ruelles de Calimport, les raccourcis lui revenaient à la mémoire à mesure quils avançaient. Se diriger vers la haute ville nétait pas difficile, les minarets du palais du Calife faisant dexcellents points de repères, mais y pénétrer fut une autre affaire. De nombreux gardes étaient en faction aux différents points de passages, et ni Delroth ni Sano nauraient eu la moindre chance de passer.

Lelfe trouva un marchand de chameaux aux abords du mur Est, celui qui donnait sur le désert, et grimpa sur lun des animaux pour enfin se hisser sur le mur. Imitée par ses compagnons, ils se retrouvèrent ainsi rapidement dans le saint des saints de Calimport.

Là, toutes les demeures appartenaient à de riches nobles, les avenues étaient bordées de lumières, les passants étaient somptueusement vêtus, et de nombreux cocotiers agrémentaient le tout.

La forteresse de la famille Dessala était un endroit charmant, mais fortement gardé. Le conte Virgo avait fait construire ce petit château quelques années auparavant, déclarant quil y garderait ces trésors et sa fabuleuse collection darmes magiques.

Bien évidemment, de nombreux voleurs avaient tenté laventure, et lon racontait quaucun navait réussit à franchir les jardins.

La garde personnelle du conte se tenait devant limposante porte de bois, paradant dans des uniformes aux couleurs chatoyantes. Si leur dégaine prêtait à rire, leur musculature et leur façon de se mouvoir prouvaient quil sagissait de véritables guerriers professionnels.

« - Bien, fit Fröhnir, qui veut commencer ? »

Par Delroth Baenre le 12/12/2002 à 16:46:19 (#2770783)

Ce serait avec plaisir si ce n'est qu'un Drow passe difficilement pour un marchand d'objets rares fît ironiquement Delroth

Par Sano Rong le 12/12/2002 à 17:11:11 (#2771039)

Laissez moi faire et ayez confiance...Sano s'approcha les mains dans les poches des trois gardes en sifflotant. Les trois hommes étaient plus grands que Sano et dès qu'il fut face à face de l'un deux son visage se trouvait au niveau du torse du gaillard.

- Hum hum... Fit Sano en toisant les hommes.
- Quoi ??Fit hargneusement le gorille qui lui faisait face
- Pourriez vous vous poussez pour que je rentres ? je suis Ashim karinka de la maison Arvis, Ma dame ici présente est une collectionneuses d'objet rare et Le comte Dessalla m'a envoyé une missive il y a quelques jours pour nous faire part qu'il avait recu un nouvel arrivage. Nous sommes ici pour les acheter. Mais attention, c'est une transaction qui doit rester secrete...chuuut...
Il fit rouler ses yeux à droite et à gauche et le gros guerrier se baissa pour que son oreille se trouve au niveau de la bouche de Sano qui murmura
- En fait je fourni des filles au seigneur Dessalla. Vous voyez cet étrange personnage la avec sa capuche? c'est une Drow...et bien on dit que le comte Dessalla à des gouts....etranges en matière de....sexe. Donc ne dites rien à personne mais en fait nous venons pour lui livrer sa...fille de joie...si vous voyez ce que je veux dire...c'est un sacré coquin hein ? le comte.
Pour appuyer ses dires Sano joua du coude sur le ventre du gars.
- Je ne dois laisser rentrer personnes
Sano eut une mine de dépit
- Vous savez comment peut etre ce cher Virgo lorsqu'on lui donne pas ce qu'il veut hein ?
- Oh oui la fois passée il y a la cuisi...Puis il regarda Sano Pourquoi je vous racontes ca moi ? rentrez rentrez et dépéchez vous...ah encore une chose vous penserez que la...drow voudrait bien s'amuser avec moi lorsque Dessalla en aura finit avec ?
-Ah ah ah a votre place je n'y compterai pas mon vieux on dit que c'est une vraie tigresse...et qu'elle épuises tous les hommes...même les gaillard comme toi.
L'homme déglutit et se déplaca pour que le groupe puisse rentrer. Sano eut son sourire jusqu'au oreille en adoptant une démarche princière au milieu des gardes
- Allez dépéchons nous cria t'il Dessalla n'aime pas attendre...

Par Delroth Baenre le 12/12/2002 à 17:21:10 (#2771132)

Delroth ne compris pas le clin d'oeil que lui avait fait le garde à son passage ... il rattrapa Sano

Que lui as tu dit je n'ai pas pu tout entendre ? ...
Je n'ai pas vraiment aimé le clin d'oeil coquin du garde ... ce n'est pas tellement mon style chuchota-t-il d'un ton ironique

Par Sano Rong le 12/12/2002 à 17:32:23 (#2771258)

oh rien d'important fit il dans un sourire a fendre la pierre

...

Puis il reprit un peu plus loin à l'abri des oreilles des gardes et d'un air sérieux
- j'espére que tu te débrouille bien au lit avec les hommes parce que je ramenes une Drow dans la couche du comte.

Sano était fier de lui et ne put s'empecher de rire à gorge déployée en se frappant le genoux

Par Frohnir le 12/12/2002 à 18:27:35 (#2771788)

Fröhnir en entendant l'explication de Sano se mit à se tordre de rire, cela faisait des semaines qu'elle n'avait pas rit autant, et les larmes lui montèrent aux yeux.

Cela ne dura pas.

Un sinistre bonhomme se tenait en face d'eux, la mine sévère. L'homme, si c'en était un, les toisait du haut de ses deux mètres, les sourcils froncés.

"- Qui êtes-vous et comment êtes-vous entrés ?"

Fröhnir essuya ses larmes de joie et leva le menton pour observer le géant.

"- Et vous, qui êtes-vous ?" demanda-t-elle.

L'un des sourcils brousailleux du gaillard se leva, et il répliqua sur un ton d'où perçait une pointe d'indignation :

"- Le Chambellan bien sur ! qui d'autre croyez-vous que je sois ?"

Coupant court à l'interrogatoire, l'elfe laissa Sano recommener son petit numéro, sous l'oeil colérique de Delroth.

"- Que me chantez-vous là jeune homme ? Jamais le maître n'a eu de tels goût, j'en aurais été averti sinon... Venez, suivez-moi, nous allons tirer cela au clair, et par pitié, ne vous éloignez pas de l'allée centrale, les jardins sont dangereux !"

Le géant les mena à l'entrée du petit palais, ouvrit une porte et se glissa à l'intérieur, non sans avoir baissé la tête au préalable.

"- Attendez-moi là, je vais parler au maître..."

Puis il disparu au bout d'un couloir.

L'intérieur du château était rempli de trophés de chasse, et de nombreuses armes étaient exposées sur les murs parmis les têtes d'ettins et autres gnolls. Il y avait même un maraudeur éthéré entier empaillé qui trônait sur un socle au beau milieu du couloir ! Les sols étaient tous recouverts de profonds tapis issus de l'industrie Calishite, et quelques halfelins s'affairaient de ci de là en portant des affaires diverses.

Le chateau entier était un immense musée, trouver le Katana pourfendeur de Démon ne serait pas aisé...

Par Sano Rong le 12/12/2002 à 20:21:40 (#2772621)

Aussitot que le géant fut partit dans la pièce d'a coté, Sano laissa trainer ses mains, un guéridon sur lequel une sous tasse en or trainait et d'une main habile il la fourra dans sa tunique. Puis son regard vagabonda sur diverses pièces, de trophée. Il fit une grimace de dégout sur chacun des trophés, il se déplacait de piéces en piéces, les mains derrière le dos comme pour se persuader qu'il ne devait plus rien prendre puis quand il fut au dernier trophée il dit

- C'est vraiment affreux, et de très mauvais gout. Personnellement je n'ai jamais tiré aucun plaisir à mettre la tête de mes adversaires dans un tableau accrochés au mur... j'espère qu'il ne sera pas longtemps notre collectionneur morbide...

Par Frohnir le 12/12/2002 à 21:37:42 (#2773186)

Le Géant revint au bout d'une dizaine de minutes, suivit d'un homme de taille moyenne, enveloppé dans une cape rose du plus bel effet. Il portait une cotte de maille dorée, et les lanières de cuir retenant cette dernière étaient également d'un rose soutenu. A sa ceinture pendait un fourreau incrusté de pierreries d'où dépassait la garde d'une épée dont la seule valeur devait valoir largement ce qu'un honnête voleur pouvait espérer "gagner" dans une vie entière.

"- Qu'est-ce que me raconte mon Chambellan ? vous m'avez ramené un Drow ? c'est pour ma collection c'est ça ?"

Sa voix, bien que nasillarde n'en était pas moins autoritaire.
Fröhnir s'avança alors pour saluer convenablement le comte, mais ce dernier n'eut pas la réaction escompté...

"- Eh bien ! Je vais de surprises en surprises ! D'abord un elfe noir, puis maintenant la tueuse la plus recherché de tout le Calimshan, trêve de plaisanteries, que voulez-vous de moi ?"

"- Comment me connaissez-vous ? Vous n'étiez même pas né lorsque je vivais encore ici ?" demanda Fröhnir.

"- Ma chère, des portraits de vous circulent dans toute la ville depuis hier, et, pardonnez mon audace, ils ne vous rendent guère justice... Quant à votre ami (dit-il en désignant Sano qui furetait en quête de quelque butin à dérober) ce doit être le voleur qui a séduit et abusé la fille du calife hier soir non ?"

Fröhnir jeta un nouveau regard courroucé à Sano, puis se tourna vers le comte et lui demanda, de but en blanc :

"- Nous avons besoin de "L'harmonie Céleste" pour combattre un puissant démon, nous savons que vous détenez ce Légendaire katana, accepteriez-vous de nous le confier quelque temps ?"

"- Non."

"- Il en va de la survie des royaumes !"

"- Voila ce que je vous propose, je me suis enrichi grâce aux combats de gladiateurs. Les paris dans la haute société rapportent énormément, et vous trois êtes des morceaux de choix, un drow, combattant expérimenté, un voleur devenu très célèbre et très recherché en une nuit, et une tueuse renommée, que demander de plus ? Combattez chacun votre tour dans mon arène devant un public de nobles en quêtes de frissons, et le ou les survivants remporteront le katana. Attention, vos adversaires ne seront pas des enfants de coeur, il s'agit de combat à mort !
J'attends votre réponse ?"

Fröhnir hésitante regarda des amis tour à tour, guettant leurs réactions...

Par Delroth Baenre le 12/12/2002 à 21:46:44 (#2773258)

Delroth eu un sourire carnassier

- Ca ne me changera guère des prisons de Menzobberanzan .... les esclavagiste ont un goût ... raffinés pour trier les bons esclaves des autres ....
Et puis ... j'ai déjà tué un gladiateur Drow à main nue dans mon apprentissage ... cela ne changera pas beaucoup avec quelques armes ....

Il hocha la tête en direction de Virgo Dessala
Je suis votre homme ... mais il faut nous promettre que nous ne nous battrons pas l'un contre l'autre mes amis et moi ... et ... il baissa sa capuche et fît un grand sourire à l'homme en face de lui ne vous avisez pas de nous duper sur l'authenticité du katana ....

Il avait parler .. maintenant .. il espéra que cet esclavagiste déguisé connaissais le proverbe qui courrait en Calimshan : "Si tu peux voir le sourire d'un Drow, c'est que tu es déjà mort." ..

Par Sano Rong le 12/12/2002 à 22:33:32 (#2773607)

En tout cas je vous remercie de me dire que je suis devenu célébre mais...Il fit une courbette digne des plus grand nobles puis, en voyant le regard de Frohnir il répliqua en haussant les épaules de toute facon la fille du calife ce n'est pas mon genre....Puis il tira sur son col comme s'il manquait d'air

Quoiqu'il en soit combattre dans une aréne je n'aime pas trop ce genre de....sport vous dites ? Se battre pour tuer son adversaire face à un public ce n'est pas dans mon habitude...

bah s'il faut faire ce travail pour remporter le katana...allons-y !
soupira t'il mais ne venez pas pleurer après qu'on ai démoli votre main d'oeuvre hein ?

Par Frohnir le 13/12/2002 à 8:35:35 (#2775210)

Fröhnir accepta également loffre de Virgo Dessala, mais cétait plus une envie du cristal quautre chose. Elle sentait le caillou vibrer dexcitation dans sa poitrine et se demanda ce quil adviendrait si elle se faisait tuer

Le Géant conduisit la petite troupe à travers le château, les menant de couloirs en couloirs, puis les fit descendre un immense escalier qui semblait senfoncer dans les entrailles de la terre.

Au bout de ce qui sembla être une éternité, les trois compagnons débouchèrent dans une petite pièce remplie daccessoires, armes, cuirasses, casques, gantelets, et autres pièces darmures.

« - Equipez-vous comme bon vous semble, au son de la cloche, que lun dentre vous passe cette porte » grogna-t-il en leur désignant la petite porte du fond.

« - savez-vous ce qui nous attends là derrière ? » demanda Fröhnir.

« - La mort certainement, mais si vous entendez par-là quelle sorte dadversaire vous aurez à combattre, je nen sais strictement rien, vous le découvrirez bien assez tôt ! »

Puis il tourna les talons, secoué par un rire tonitruant qui se répercutait dans tout le couloir. Lelfe regarda ses deux compagnons et leur dit :

« - Je suis heureuse que Nauro et Narsil ne soient pas avec nous, jespère quils sen sortent mieux là haut et le premier qui dit « honneur aux dames » le regrettera ! »

Puis elle sourit, et fureta parmi les armes exposées sur le mur, à la recherche dune dague supplémentaire.

Par Sano Rong le 13/12/2002 à 10:03:11 (#2775558)

La salle dans laquelle ils se trouvaient sentait le renfermé. C'était une odeur acre et de sueur. Sano fureta sans être vraiment interessé par les armes et cuirasse

- pff de quoi ralentir quelqu'un dit il en regardant une grosse armure dans un seul bras était couvert de maille.

- Je n'ai fait confiance à aucune des armes présente ici. Je gardes les miennes.

Puis comme personne ne se présentait pour passer en premier la porte, il dit

- Bon ca va j'ai compris je passes en premier.
Il s'avanca vers la porte en remontant son pantalon de cuir noir. Puis s'arreta et se retourna vers Frohnir et Delroth en leur disant d'une voix grave.
- Si je ne reviens pas, sachez que c'était un plaisir de voyager avec vous et... il fit signe de la tête a Frohnir plus rien ne sortait de sa bouche bon courage à vous !

Il s'avanca vers la porte. qui s'ouvrit sur un couloir et dès qu'elle fut refermée derrière lui une autre en face s'ouvrit sur un arêne circulaire. c'était plus précisement une fosse dont les murs à intervalle régulier sortait des pointes acérées. Tout autour des centaines de gens en hystérie. Chacun tenant des pièces de monnaie et pariant sur le futur vainqueur. Sano se tourna et se retourna jusqu'a en avoir le vertige. Les gens gesticulaient et crier des acclamations ou autres injures. La porte en face de lui s'ouvrit et un homme aussi grand que le garde de l'entrée pénétra dans l'arene. Sano avait sa tête au niveau du torse du gaillard et ses muscles étaient aussi gros que sa jambe. Il était torse nu avec une ceinture de gladiateur à travers son corps un pagne et des bottes de fourrure complétait son habillement. Comme arme il avait un trident et de l'autre main, il tenait un filet. Sano déglutit devant un tel géant. La face de la brute était couturée de cicatrices et il portait un casque à corne. Un barbare certainement pensa Sano

- Qu'est ce que j'ai fait à Toril pour avoir mérité ca ! Aussitot après ses paroles Sano dégaina son épée courte et sa dague et grimaca en regardant le long trident de son adversaire qui d'ailleurs lui rigolait des armes du voleur. Une voix retentit

- Allez y messieurs bon combat !

C'était la voix de Dessalla. Sano n'aurait su dire ou il se trouvait. Mais Sano attaqua le premier et frappant son adversaire vers son torse nu. Lequel détourna d'une pichenette la faible lame du voleur. Il attaqua et attaqua encore et l'autre se contentait de détourner la lame.

- D'accord mon gros ! Tu veux jouer à ca ! Sano rangea son épée et sa lame courte et commenca à sautiller en tournant autour du barbare. Puis le coup plus rapide que l'éclair arriva d'un cri Sano s'avanca vers le gladiateur et balanca son pied sur son torse. C'était un choc d'une violence incroyable mais l'autre ne bougea pas d'un poil et regarda le voleur reculer sous l'effet du choc et tomber à la renverse. L'autre rigola pendant que la foule conspuait le voleur et le Barbare laha son trident et son filet et s'approcha vivement de Sano

- oh oh c'était une très mauvaise idée. répliqua sano toujours sur les fesses. Une main l'attrapa sur son crane et le souleva du sol. Sano failli tomber evanoui à ce moment la. La pression exercée sur son crane était si puissante que le sang avait de la difficulté à affluer. Ses piéds ne touchaient plus le sol et il se débattait frénétiquement pendant que la foule criait le nom du barbare

- Arok, Arok, Arok !

Le barbare frappa dans les cotes du voleur plusieurs fois avant de le lacher et il tomba en se repliant sur lui même en se maintenant le ventre. Il devait avoir quelques cotes de félées. Le piéd du géant se posa sur la gorge de Sano et pressa de plus en plus fort pendant que le barbare leva les bras au ciel. Les gens hurlaient

- A mort !! a mort !!

La pression devint inssuportable, et d'un déhanchement, Sano fit voler ses jambes entre celle d'Arok lequel bascula et se retrouva par terre . Sano se releva rapidement et le barbare fit de même. La foule était en délire. Arok frappa de son poing vers Sano il bloqua l'attaque et ratissa l'air de son piéd jusque la figure du barbare. le barbare secoua la tête et rugissa. A ce moment la, Sano frappa 5 coups rapides sur le faciè de la brute qui recula d'un pas et commenca à perdre l'équilibre. Sano sauta et envoya ses deux pièds dans le torse de l'homme qui la, fut totalement déséquilibrer et recula jusqu'a ne plus être maitre de ses jambes. Il s'empala sur les pointes acérées de l'arene. Sano tomba à genoux, se tenant fermement les côtes. Oui il devait certainement en avoir plusieurs de félées ou cassée. Puis d'un regard noir, il regarda le public qui exultait. On l'emmena vers la sortie opposée et ne put voir ses amis se battre.

Par Frohnir le 13/12/2002 à 10:46:58 (#2775772)

Fröhnir était inquiète pour Sano aussi pour passer le temps elle se mit à chercher une nouvelle lame plus frénétiquement que jamais. Elle venait de se dégoter une jolie dague à la lame légèrement bleutée et au manche en ivoire ouvragée quelle soupesait en connaisseuse lorsque la cloche retenti, annonçant son tour. Elle regarda Delroth et lui dit :

« - Il faut que jy aille, je ne supporterais pas dattendre plus longtemps ! »

Nul besoin darmure pour la petite elfe, sa force résidant dans sa vitesse, sa mobilité et son habileté. Elle vérifia une dernière fois ses petites dagues de jet dissimulées dans ses bottes et ses avants-bras, puis, « Rouge-gorge » dans une main et sa nouvelle lame dans lautre pénétra dans larène dun pas résolu.

Le sol était en pierre, ainsi que les murs, hérissés de piques. A de nombreux endroits le sol était rougit de sang séché, mais vers le bord, une flaque fraîche brillait dun éclat sinistre. Fröhnir ne savait sil sagissait du sang de Sano ou de celui dun monstre quelconque.

Regardant autour delle, elle saperçut que la foule avait les yeux fixés sur elle, scandant des noms quelle ne connaissait pas :

« - SHEBHA ! QUITKHAT ! SHEBHA ! QUITKHAT ! »

Une porte à lautre bout de larène commença à se lever dans un grincement assourdissant, et ses deux adversaires sortirent de lombre au pas de course. Il sagissait de deux jumelles rousses, dorigine barbare visiblement, très musclées, et le corps déjà parsemés de nombreuses petites cicatrices, preuve de leur ancienneté dans la profession. Elles ne portaient pas darmure, et à vrai dire étaient entièrement nues, le corps seulement recouvert dune huile faisant luire chacun de leurs membres, mais elles étaient par contre toutes deux lourdement armées. Lune des jumelles portait une grande hache ainsi quun bouclier, alors que sa sur avait une épée à deux mains quelle brandissait avec aisance.

Avec un cri assourdissant, sans attendre un ordre de départ quelconque, les deux amazones se précipitèrent vers Fröhnir, stoïque. Virevoltant telle une danseuse, lelfe se glissa entre les deux géantes et leur asséna à chacune un coup de dague dans les fesses, puis se retourna et attendit le deuxième assaut.

Les deux barbares connaissaient leur métier, et au lieu dattaquer de front se séparèrent pour prendre Fröhnir à revers. Lelfe évita une hache en se baissant, puis dû sauter en arrière pour éviter un coup dépée qui frappa le sol de pierre en produisant moult étincelles. Profitant de lengourdissement qui avait dû gagner le bras de la géante rousse, Fröhnir se rapprocha vivement et larda le torse de son adversaire de plusieurs coups de dagues. Etre au corps à corps avec une telle masse de muscle nétait pas sans risque, mais au moins lautre combattante ne pouvait la frapper de peur de blesser sa sur. Lâchant son épée, la barbare sempara de la frêle petite elfe, et commença à la broyer entre ses bras. Fröhnir sentait ses os sur le point de se rompre, de la sueur inondait son visage, et ses cheveux, emmêlés, lui tombaient devant les yeux. Profitant de lhuile étalée sur le corps de son adversaire, elle se laissa glisser en se tortillant jusquà enfin échapper à létreinte mortelle, puis, accroupie, elle planta profondément ses dagues dans le bas-ventre de la géante qui dans un râle de douleur se plia en deux avant de tomber face contre terre, inanimée.

La violence du choc rappela à Fröhnir quil lui restait une adversaire à vaincre. Le coup de pied rageur quelle venait de recevoir dans le dos lavait propulsé contre le mur, et cest dextrême justesse quelle évita de sempaler sur les lances qui saillaient de la paroi.

Elle navait guère de chance face à une hache et un bouclier, feintant et se fendant, elle évitait de justesse la première pour se heurter systématiquement au deuxième. La fatigue la guettait.

Ce combat ne pouvant pas séterniser, Fröhnir tourna les talons et couru en direction dune porte. La jumelle survivante se jeta à sa poursuite, prenant pour de la lâcheté ce qui nétait en fait que lultime ruse de lelfe. Arrivant à pleine vitesse sur la porte, Fröhnir prit appuis sur le bois et se mit à courir contre le mur, puis dun magnifique saut arrière se retrouva dans le dos de lamazone. Nattendant pas que cette dernière se retourne, elle lui trancha proprement la gorge.

Le cristal, extatique hurlait sa joie, Fröhnir fit de même, leva ses dagues et poussa un cri comme jamais elle nen avait poussé. Puis la porte souvrit et on lemmena sans attendre larrivée de Delroth

Par Delroth Baenre le 13/12/2002 à 12:39:36 (#2776547)

Delroth sortit de sa rêverie au moment où la porte se referma derrière Fröhnir .... il aurait voulu y aller en premier mais la mention d'un combat de gladiateur l'avait replongé dans ses souvenirs, lorsqu'il était encore à Menzobberranzan. Cinq fois ... cinq fois il avait survécu aux arènes de la Reine-Araignée .... deux fois en tant que disciple de D'reïkk Vandree aux arts du combat ... et trois fois en tant qu'esclave.

Il se rappela surtout le dernier de ses combats .... c'est ce jour-là qu'ils avaient décidés Sam Sung, En'Darielle et lui même de s'enfuir de la cité Drow ... En'Dariell ..

Delroth ne prêta même pas garde aux armes disposées sur les râteliers et il se dirigea vers l'arène. La foule scandait le nom de son adversaire ...


" Drake ! Drake ! Drake ! "

Delroth posa tranquillement ses katanas et son piwafwi prêt de la porte par laquelle il était entré ... il viendrait les rechercher après le combat.
Il se retourna et ne pût retenir un mouvement de recule .... D'reïkk Vandree ... D'reïkk était en face de lui ... son ancien maître d'arme était sûrement l'homme qui détestait le plus au monde Delroth. Il l'avait humilié en le battant et en lui laissant la vie sauve après sa sortie de prison. Le maître d'arme ne l'avait sûrement pas oublié ...


- Comme on se retrouve ... fît-il sèchement dans un sourire qui aurait fait tourner de l'oeil au premier passant venu.
Ainsi .. voilà que j'avais laisser tomber l'idée de te chercher, nourrissant ma haine contre toi et la libérant sur ces pauvres gladiateurs que l'ont m'envoyait ... et Dame Fortune t'envoie vers moi ... Il émît un petit rire.
Loué soit Lloth !! Puis il se mît en garde. Il portait la même tenue de combat depuis qu'il le connaissait. Il ne possédait aucune armure .. seulement des gantelets à pointes métalliques qui lui descendaient jusqu'aux coudes ainsi que des jambières articulées qui montaient aux genoux.
Un dragon d'argent était tatoué du bas de son dos jusqu'à sa joue gauche, s'enroulant tout autour de son torse. Son arme .. Delroth sourit ... elle était l'arme avec laquelle il s'était battu à leur dernière rencontre ... une double-lame. Un bâton métallique terminé aux deux extrémités par des lames en double croissant de lune. La plupart du temps les lames étaient enduites d'une substance soporifique, qui faisait perdre tous ses réflexes à la personne touchée.
Delroth quitta sa chemise, exhibant son corps musclé et ses tatouages ... puis dégaina la paire de griffes couleur obsidienne. Il savait que le Drow ne l'attaquerait pas dans le dos ... c'était un des rares Drow à posséder un sens de l'honneur assez grand pour n'affrontez ses ennemis que de face.

Delroth salua son adversaire comme il aurait saluer son maître d'arme se qui ne fît qu'augmenter l'insulte aux yeux de D'reïkk, qui passa à la charge. Delroth se contentait de feintes et d'esquives. Il savait très bien qu'il ne devait pas être touché une seule fois par les lames mais il ne pouvait pas parer avec ses griffes .. ou alors uniquement avec les deux mains, ce qui lui serait fatal.
Il savait que cette rencontre ne durerait pas longtemps ... leurs armes mutuelles ne leurs permettant aucune erreur. La première erreur serait fatal pour celui qui la commettrait.
Ce combat les départagerait .... ils sauraient qui du maître ou de l'élève était le meilleur.
Feintes ... Attaques .. esquives .. feintes .. attaques ... esquives ... tout se succédait à une vitesse hallucinante, les deux Drows mettaient tout leur art dans le combat ... ce qui provoquait l'extase de la foule.


- Ta femme t'a-t-elle jamais dit ce qu'elle faisait pendant que tu étais esclave .. mon cher "élève" ? demanda-t-il soudainement. Est-ce qu'elle t'a raconté comment je l'ai violée jour après jours, que je l'ai laissé comme une bête couché à mes pieds la nuit ? Est-ce qu'elle t'en à parler ? Te procure t-elle autant de plaisir qu'elle m'en a procuré ?Puis il partit dans un rire de dément.

Delroth savait ce que le maître d'arme avait fait. En'Dariell lui avait tout raconter quelque temps après leur fuite éperdue.


- Parle avec respect, "Maître" .. lorsque tu parles des morts !

Il attaqua de plus belle ... jamais il n'avait ressentit une telle haine envers quelqu'un ... jamais avec autant de réciproque .... les deux adversaires se haïssaient d'égale mesure mais pourtant tout deux se respectaient. Jamais ils n'auraient attaquer l'autre dans le dos ou quoi que ce soit ressemblant à de la traîtrise.
Mais il fallait que l'un d'eux meurt. Et Delroth décida qu'aujourd'hui ça ne serait pas lui ...

D'reïkk attaqua de toute ses forces .. et fît la première erreur ..

La foule resta silencieuse quelques secondes lorsque le combat fût terminé. La fin avait été si brutale et rapide que personne n'avait réellement compris ce qui s'était passé. Mais les faits étaient là ... la griffe droite de Delroth étaient planté en plein dans le coeur de son ancien maître .. qui s'affaissa sur le sol, les yeux fixés sur Delroth. Celui-ci allongea le corps et ferma les yeux de D'reïkk ... récitant la prière d'Eilistraee consacrée aux braves tombés au combat ... il ne prit même pas la peine de se vêtir ... il ramassa ses affaires alors que la foule hurlait à nouveau sa joie ... il ne rangea même pas ses armes.

Il se dirigea vers la porte, tête baissée .. ses cheveux blanc cachaient son visage ... il pleurait ..

Par Frohnir le 13/12/2002 à 14:35:25 (#2777475)

Fröhnir retrouva avec joie Sano dans une petite pièce similaire à celle quils avaient quitté, la frénésie du combat commençait à sestomper, mais elle ne remarqua pas que ce dernier se tenait les côtes. Puis ils attendirent lissue du combat de Delroth. Ils avaient vu passer devant eux un autre drow avec un imposant tatouage et craignaient le pire pour leur ami.

Lelfe poussa un soupir de soulagement en voyant Delroth arriver, mais sil nétait pas blessé, le drow semblait très atteint par son combat, aussi il ny eut aucune scène de joie dans cette anti-chambre de la mort.

Une lourde porte de fer souvrit, laissant passer Virgo Dessala suivi dune douzaine de gardes, dont celui de lentrée qui fit de nouveau un clin dil à Delroth.

« - Vous avez magnifiquement combattu, je nen espérais pas tant ! »

« - Donnez-nous « Lharmonie Céleste » et nous partirons alors. » dit Fröhnir.

« - Jai hélas deux mauvaises nouvelles pour vous jeune elfe, un mage a débarqué hier au milieu de mon salon et ma acheté le katana à un prix si élevé que je nai pas pu résister, vous men voyez navré ! La seconde, cest quayant massacré mes meilleurs gladiateurs, il va vous falloir les remplacer, vous ne sortirez pas vivants de cette arène à moins que je ne vous vende aussi à la griffe noire, il me faudra peser le pour et le contre »

Les jointures de Fröhnir avaient blanchi sous la pression, sa haine était telle que le comte recula dun pas, se cachant derrière ses molosses qui emplissaient maintenant la presque totalité de la salle.

« - Donnez-moi le nom de ce mage ! » demanda-t-elle en tentant de se maîtriser.

« - Ghislain de Castel quelque chose, mais cela ne vous servira à rien ! » couina Dessala de sa voix nasillarde.

« - Cest ce que nous verrons ! »

Par Delroth Baenre le 13/12/2002 à 14:49:15 (#2777582)

S'en était trop pour Delroth ... il libéra sa rage.

Rapide comme l'éclair il lança ses deux katanas qui se fichèrent dans le torse de deux des gardes ...
puis ils fonça sur eux .. toutes griffes dehors ..


- Soit maudit truand !!!! Tant de souffrances pour rien !

D'un geste magistrale il éviscéra le garde de l'entrée ... recula d'un bon et attendit que les gardes viennent au combat ..

Par Frohnir le 13/12/2002 à 16:03:47 (#2778189)

Fröhnir soupira, elle avait songé à utiliser la bague de téléportation offerte par Karstoff le bibliothécaire de Château-suif, mais la rage du drow lavait prise de court. Dégainant de nouveau ses dagues, elle fonça dans le tas, tailladant de préférence les tendons et autres articulations afin den finir au plus vite.

La mêlée était confuse, et les coups pleuvaient de tous les côtés. Après quelques minutes dune effroyable sarabande, Fröhnir se retrouva près de la porte du fond quelle ouvrit, puis se retourna et appela les amis à la suivre.

Le couloir dans lequel elle sengouffra était en fait une sorte de prison dans laquelle croupissait de nombreux détenus, sans doute destinés à être massacrés dans larène, de la paille jonchait le sol, quelques rares flambeaux éclairaient chichement lallée centrale, et lodeur de sueur et de peur flottait en volutes, se mêlant aux râles des prisonniers.

Après quelques mètres, Fröhnir saperçut quelle boitait sévèrement. Dans le feu de laction elle navait pas senti la morsure dune lame qui lui avait proprement déchiré une cuisse. Le sang séchappait en un flot continu, excitant un groupe de kobolds enfermés dans une cage voisine.

Les contours du couloir commençaient à sestomper, et lelfe commença à tituber. Mais où étaient donc Sano et Delroth ? avaient-ils continué à se battre ? étaient-ils parti dans un autre sens ?

Elle du sarrêter pour sappuyer contre le mur, essoufflée, désespérée.

Par Sano Rong le 13/12/2002 à 16:25:37 (#2778358)

Sano arriva par la suite, il ne pouvait pas combattre et il avait de la difficulté à respirer. Il retrouva Frohnir dans la pièce d'a coté. Dessalla s'était volatilisé laissant ses gardes se charger d'eux. Le katanas partit il serait difficile de combattre le démon sans pour ne pas dire impossible. Il s'approcha de l'elfe et lui dit


- Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Frohnir ? Frohnir ???

Par Delroth Baenre le 13/12/2002 à 16:41:54 (#2778497)

Delroth se rendit compte de ce qu'il venait de faire mais il était trop tard ... puis il vît Fröhnir prendre le couloir et se tailla un chemin vers elle, reprenant au passage ses katanas ..

Tu me le paieras ! hurla-t-il en direction de Virggo qui s'était éclipser.

Il rengaina ses katanas, ne prenant même pas garde au sang qui coulait le long de son torse ... il avait été touché sur le sein droit et au niveau de la hanche ... mais les blessures n'étaient rien. Pour le moment il fallait protéger ces deux voleurs qui venaient d'avoir quelques ennuis à cause de son relâchement ... il s'occuperait de ce Virggo un autre jour.

Il courut rejoindre Fröhnir et Sano ... mis le bras de l'elfe autour de son cou, la pris par la taille et commença à courir, la portant à moitié.


Pas le temps de mourir .... on a un katana a récupéré d'abord !
lui dit-il . Il s'engouffra dans la seule porte à l'opposé d'où il venait .. et déboucha sur sur un escalier qu'il grimpa tant bien que mal en aidant la demoiselle elfe. Arrivé en haut, il s'aperçut qu'il s'agissait des appartements ... il confia Fröhnir à Sano ... et se mît en quête du comte. ....

Par Frohnir le 13/12/2002 à 18:48:38 (#2779518)

Fröhnir regarda Sano et lui dit :

"- Pas en meilleur état que moi hein ? il faut que l'on s'en aille, nous trouverons le Katana là où se trouve le Démon, il nous a juste devancé un petit peu..."

Puis de nouveau le décor se mit à tanguer, et elle dû lutter pour ne pas que le noir total ne s'installe... qu'il était agréable d'avoir quelqu'un sur qui compter... quelqu'un pour qui l'on comptait...

Par Sano Rong le 13/12/2002 à 19:00:59 (#2779619)

C'est pas grave pour moi, il faut que toi tu sois en vie c'est tout ce qui compte...

Les paroles du vieil homme érudit refaisait surface, et d'un autre coté une voix obscures qui lui offrait richesse et gloire pour il ne savait quoi. Sano prit l'elfe comme Delroth lui donna et il supporta plus l'elfe qui le devait, il avait mal et du la déposer pour mieux la reprendre et lui dit

- Nous devons nous téléporter à Chateau suif...Delroth attend !
Nous n'en pouvons plus, laissons Dessalla ou il est nous le retrouverons bien assez tot, je crains pour Frohnir

il voyait que l'elfe tournait de l'oeil et elle se reprenait de temps à autres

Delroth vient près de nous et prend la main de Frohnir je vais nous téléporter avec la bague.
Il marmonna quelques excuses à Frohnir lorsqu'il lui prit la bague qu'elle avait pendue à une chaine et qui pendait entre ses seins :D et pensa à Chateaux suif l'endroit ou il avait diner avec le bibliothècaire et un éclair blanc entoura le groupe et le téléporta dans la salle voulue.

Par Frohnir le 13/12/2002 à 21:30:35 (#2780793)

Le trio arriva en plein milieu de la salle à manger, sur la table pour être exact, pendant l'office. Karstoff se leva d'un bond, jurant comme un charretier, puis prononça quelques excuses pour les moines présents ayant pu être choqué et fit immédiatement mander le guérisseur de la bibliothèque.
L'on administra à Sano plusieurs potions aux goûts étranges mais dont les propriétés magiques réparèrent instantanément les os brisés, quant à Fröhnir, D'autres potions, un baume et un bandage à sa cuisse firent l'affaire.

Emergeant de son sommeil le lendemain matin, l'elfe demanda si l'on avait des nouvelles de Nauro et Narsil. Elle s'en voulait de les avoir lâchement abandonné à Calimport, alors que les sbires de la Griffe Noire rôdaient en ville. Si Nauro pouvait se téléporter magiquement, il n'en était pas de même pour le barde...

Après un bon petit déjeuner, Fëriany Sombrelune, la capitaine du détachement de guetteurs blanc qui les avait précédé à Château-Suif entra dans la chambre de Fröhnir. Elle lui apportait une longue robe blanche, vaporeuse, qui semblait irradier une douce lumière.

"- Est-ce pour moi ?" s'enquit Fröhnir.
"- Oui, cette étoffe m'a été confié par la Dame de Sylverymoon qui vous attend, vous et vos amis. Un grand conseil s'est réuni ici même, et vous y êtes conviée. Vous devez vous y montrer sous votre meilleur jour Fröhnir Vifargent."

Le ton était si solennel que l'elfe se surprit à frissonner.

Fëriany la mena dans une grande salle du Château, emplie de monde, et à son entrée les discussions cessèrent. Il y avait là plusieurs Seigneurs cachés d'Eauprofonde, masqués comme à leurs habitude, le Seigneur Piergeiron, Kelbhen Arunsun, Elminster, La Dame de Sylverymoon, les grands Duc de la Porte de Baldur, et quelques hauts membres des principaux clergés, des paladins, et des Menestrels... Rarement les royaumes n'avaient vu ainsi réunis un tel parterre de personnalités.

"- Où sont mes amis ?" demanda Fröhnir que tout ce monde n'impressionnait guère vu qu'elle ne connaissait presque personne.

"- Je vais les chercher" lui répondit la demi-elfe...

Par Delroth Baenre le 13/12/2002 à 21:58:05 (#2780968)

Delroth fulminait intérieurement ... non seulement il avait du tuer son ancien maître d'arme dans des conditions qui ne rendaient pas l'honneur nécessaire pour un tel guerrier .... mais en plus il n'avait pas pu retrouver ce Virggo Dessala et avait perdu sa chemise et son piwafwi que lui avait offert En'Dariell ...

Il bouillonnait et tempêtait lorsqu'on lui fît quelques bandages. Puis on lui donna une chemise .. alors une demi-elfe apparût ... et il fût mener à travers les couloirs ... il ne savait d'ailleurs toujours pas où il était ...

Par Sano Rong le 13/12/2002 à 22:34:44 (#2781195)

L'arrivée était un désastre, attérrir en plein milieu d'une table, il y avait mieux comme entrée. Sano se remettait de ses blessures et même si la potion avait un gout infect, il ne ressentit plus rien de ses douleurs. C'est alors que l'on frappa à la porte. La demi-elfe Fëryani Sombrelune apparut sur le bas de la porte et Sano remonta les couvertures jusqu'a son menton

- Oui ?
- c'est pour vous dire que vous êtes attendu dans la salle de réunion. Je vous ai rapporté des habits pour que vous puissiez mettre.
- Hein ? des habits ? mais j'en ai des habits...regardez

Il désigna les loques qui se trouvait sur la chaise. Ces même loques qu'il venait d'acheter chez le marchant de cuir. Il y avait des trous et le cuir était usé par endroit. Et par dessus le marché des traces de sang venaient courronner le tout.

- Non pas question vous allez mettre ceci

Sano fit une grimace devant les habits qu'on lui avait ramené. Il n'avait jamais porté de tunique d'une telle qualité. C'était une chemise Blanche bouffante avec un pantalon crême et des bottes cirées noire. Une cape d'un blanc immaculé avec un fermoir en or venait par dessus son épaule. Des dorures d'argent ensérrait ses poignés.
- J'ai l'air d'un bouffon
- Non je vous trouves charmant comme ca on dirait un prince
- Ah oui ? Mais en tout cas ca gratte et il appliqua le geste à la parole
- Venez avec moi, on nous attend dans la salle.

Il suivit Fëryani et déboucha sur une vaste salle, des tas de gens était la et lorsqu'il entra tout le monde se retourna. Un table au milieu de laquelle siègeait une quinzaine de personnes qu'il ne connaissait pas. Mais son regard fut attiré par une elfe, Frohnir. Elle était si belle dans cette tenue et une autre elfe était assise à coté. Il sourit à Frohnir de toute ses dents, il tapa sur l'épaule de Delroth qui était la aussi et lui adressa un sourire et lorsqu'il vit l'érudit assit à la table Sano eut un hoquet de surprise et il pointa du doigt Elminster

- Je le reconnais lui le vieux ! Il m'a parlé déja deux fois Tout le monde s'arreta de discuter pour regarder Sano, et un silence tomba sur la salle Sano baissa la tête et le silence fut brisé par le rire d'Elminster

- Venez donc jeune homme vous assoir à coté de moi on a beaucoup à nous dire et ainsi par la même occasion je pourrai surveiller que vos doigts ne trainent pas n'importe ou.

Sano vint s'assoir à coté du plus grand mage des royaumes en rentrant la tête dans les épaules. Il venait de faire une gaffe comme à son habitude.

Par Delroth Baenre le 14/12/2002 à 0:05:27 (#2781821)

Delroth était un peu abasourdi par les personnes qui se trouvaient là. Depuis qu'il connaissait ces jeunes voleurs il allait de surprises en surprises. Toutes n'étaient pas pour lui déplaire bien entendu mais .... il se sentait mal à l'aise ... assis là, à côté de ses anciens ennemis .. Sano le tira de ses rêveries lorsqu'il lui tapa sur l'épaule. Il lui rendit son sourire bien qu'il ne comprenait toujours pas ce qui lui arrivait ...

- Si un jour on m'avait dit que je participerai à ce genre de réunions ... si un jour on m'avait dit qu'un Drow entrerait dans Château-suif ... marmonna-t-il. Puis plus haut pour que tout le monde entende ...

Bien si vous me permettez j'aimerai éclaircir certains points et parler franchement. Je me nomme Delroth Baenre ... frère et prince servant de Matrone Triel Baenre, dirigeante de Menzobberranzan ... je ne dis pas cela pour que l'on me respecte où quoi que ce soit mais je tiens à le préciser car auparavant, lorsque je vivais encore en Ombre-Terre, j'ai de nombreuses fois été confrontés aux ménestrels .. j'en ai même torturé un que nous avions capturés il y a de cela quelques temps ...

Si certains d'entre-vous avaient des inimitiés à mon égard je comprendrais et cela ne me dérangerait point. J'ai .. à la suite de divers incidents ... tourné le dos au clergé de Lloth et je suis devenu l'un des Drows les plus rechercher par la maison Baenre après Drizzt Do'Urden que vous devez certainement connaître.

Maintenant voilà mon problème ... j'ai juré de protéger cette elfe ici présente du nom de Fröhnir, même avant de savoir qui elle était en réalité et ce qu'elle faisait. Je me répète je ne veux aucun mérite dans cette histoire mais maintenant j'aimerais que l'on m'explique ce que l'on attends de moi ou de mes compagnons puisque j'ai juré de les protéger ... même si notre arrivée ... un peu précipitée ... est entièrement de ma faute
Je ne suis pas connu auprès de mon peuple pour ma patience et je laisse très rapidement mes émotions dicter ma conduite.

Il s'arrêta un moment pour regarder tout le monde de ses yeux pourpre, s'arrêtant sur chaque visage ..

Alors si dans votre infinie sagesse vous pouviez éclairer ma lanterne sur ce qui est exactement en jeu .. j'en serais ravi. Je n'ai pas peur de ce qui risque d'advenir ni de ce qui peut m'arriver mais .. j'ai fait une promesse ... à .. une mourante ... je lui est promis de protéger ceux que j'estimerai et de ne pas mettre fin à mes jours pour des stupidités .. non que je considère la fin du monde comme une stupidité soyons clair.

En bref j'aimerais savoir pour qui je me bats et ce que je nous allons devoir faire maintenant ... surtout que j'ai un petit compte à régler avec ce Virggo Dessala ... mais comme on le dit souvent, la vengeance est un plat qui se mange froid. je pourrais donc attendre ...

Delroth s'arrêta de parler et se rendit compte qu'il avait débiter tout cela sans interruption.:maboule: Il espéra que tout le monde avait saisi ce qu'il avait dit ... n'aimant pas trop se répéter ... puis il attendit ...

Par Frohnir le 14/12/2002 à 10:10:57 (#2784010)

Karstoff : "- Mes amis, nous sommes réunis ici car la menace gronde. Si nous avons 4 des 6 morceaux en notre possession, le Démon capable d'ouvrir un portail permanent sur les Abysses en possède déjà 2. Il possède également la seule arme capable de le détruire. Sa puissance a considérablement augmenté depuis qu'il s'est libéré de la tour de Néfir Herr'Oben l'année dernière.
Aux sages ici présents de déterminer notre action."

Piergeiron : "- Pourquoi ne pas détruire les cristaux en notre possession, ou les cacher ?"

Elminster : "- Tout simplement parce qu'ils sont indestructibles, et que les cacher ne servirait à rien, ils possèdent la capacité de se réunir en modifiant subtilement les fils du destin, regardez comme ils se sont retrouvés "comme par hasard" sur le chemin de nos jeunes amis..."

Fëriany Sombrelune : "- Une armée ne pourrait-elle pas vaincre ce Démon ? mes hommes et moi sommes prêts à nous battre !"

La Dame de Sylverymoon : "- Je reconnais la l'impétuosité de votre famille Fëriany, mais si nous battons le Démon d'une manière conventionnelle, il reviendra dès qu'un mage appellera un Démon quelque part sur Toril, voulez-vous prendre ce risque ?"

Karstoff : "- Notre seul espoir est de le défaire avec "l'Harmonie Céleste", ainsi il sera banni de notre monde pour 500 ans."

Elminster : "N'oublions pas cette jeune elfe, Fröhnir, Le premier cristal est en elle, souhaitez-vous qu'elle en meure ?"

Kelbhen Arunsun : "- Notre humanité nous dicte de sauver toute vie, ce n'est pas nos amis Paladins qui diront le contraire, nous devons agir ne serait-ce pour qu'aucun autre être vivant ne puisse servir de Catalyseur"

Fröhnir : "- Catalyseur ? le démon a employé ce mot, qu'est-ce que cela signifie ?"

Elminster : "- Qu'une fois que les 6 cristaux se seront réunis dans votre corps, vous vous transformerez en portail dimensionnel, vous mourrez Fröhnir, et par vous surgirons des hordes de Balors venus détruire Féérune au nom de Baal..."

Karstoff : "- Nous devons envoyer nos jeunes amis pour tenter de voler le katana et combattre le Démon, c'est notre seule alternative !"

Piergeiron : "- Vous oubliez la prophétie concernant le voleur ! Qui nous dit qu'il ne succombera pas aux tentations que le Démon ne manquera pas de lui faire miroiter ? Il risque de nous plonger tous dans l'abîme !"

Elminster : "- Comme je l'ai toujours dis, laissons aux humbles le sort des royaumes, nous ne sommes que des guides, pas des rois ! L'autre prophétie stipule aussi que maître Rong ici présent peut vaincre le Démon, comme il l'a déjà fait auparavant !"

La Dame de Sylverymoon : "- Je préconise d'envoyer nos amis, accompagnés d'une petite armée vers le Démon. Les guetteurs feront diversion pendant qu'ils subtiliserons le katana, puis, passerons à l'attaque."

Kelbhen Arunsun : "- Cela me semble la meilleure alternative en effet, qui vote pour ?"

Toutes les mains se levèrent.

Elminster : "- Bien, dans deux jours vous partirez accompagnés de Fëriany et de ses guetteurs, et puissent les dieux vous venir en aide !"

Piergeiron : "- Et le drow ? Il n'est nulle part fait mention d'un drow dans cette histoire ? Vous savez tous comme moi qu'ils ne sont pas fiables !"

La Dame de Sylverymoon : "- Il suffit Seigneur Piergeiron, J'ai accueilli l'un de ses frêres dans ma cité, je connais le coeur de celui-ci, s'il souhaite accompagner ses amis vers leur destin, alors nous ne devons pas l'en empêcher, qui sait ce que l'avenir peut nous réserver, l'espoir peut venir de n'importe où, alors pourquoi pas d'un elfe noir ?"

Karstoff : "- Alors, mes jeunes amis, avez-vous quelque chose à dire ?"

Fröhnir :"- En ce qui me concerne, je n'ai pas le choix, je part dans deux jour, seule ou accompagnée, mais je ne fais pas ceci pour vous ni pour Féérune, je le fais pour moi, car je veux vivre et je veux aimer encore..."

Par Sano Rong le 14/12/2002 à 11:53:02 (#2784456)

- Plonger Féérune dans le chaos et la destruction...

Il sursauta comme ces paroles avaient provoquées chez lui un frisson parcourant son dos. Il regarda autour de la table les regards s'étaient posés sur lui et attendaient une réponse de sa part. Elminster et Piergeiron l'avaient dit. Soit il sauvait Féérune, soit il le détruisait. Si le choix lui appartenait maintenant ca aurait été facile de choisir et il n'aurait pas ce terrible cas de conscience. Mais le démon et cette voix sourde qu'il avait déjà entendu par deux fois était tentante et il savait maintenant de ou elle provenait, de la présence du cristal et de la marque qu'il avait au niveau du coeur.
Les paroles de son père revint à son esprit juste avant qu'il livre son dernier combat :"N'ai confiance en personne, et surtout fait ce qui te semble juste car le destin qu'y t'est promis dépend de la foi que tu as en tes convictions..."


- hé bien pour ma part, même si ca ne m'enchante guère de retrouver cette face mal embouchée, je dois dire que je suis...obligé d'y aller ne serait-ce que pour Frohnir. Je ne peux pas laisser...une amie servir de catalyseur pour un portail dimensionnel, et je ne veux pas qu'elle meure.
- Libre a toi maitre rong de choisir ce que tu veux. Personne ne t'oblige à y aller dit Elminster et pour ce qui est de ton choix ne t'avances pas trop vite...les pouvoirs du démon pour te corrompre seront très fort et tu n'as qu'une infime chance d'y résister. Je prévois un futur très incertain en toi et rien n'est encore décidé, les étoiles même du ciel s'agitent autour de ton cas.
Sano sourit de toutes ses dents face à l'assemblée hé bien si je n'ai qu'une infime chance c'est mieux que rien...Je me suis toujours fié à ma chance et jusqu'à maintenant ca n'a pas trop mal marché...je dois dire
Elminster sourit et la dame de Sylverymoon parla
- Tu est jeune et impétueux Maître Sano et mon coeur t'accompagnes dans cette destinée.
- Ouaah, alors la, je suis sur de réussir si le coeur de la Dame m'accompagne
L'assemblée rigola à sa remarque et les yeux se dirigèrent vers Delroth attendant sa réponse

Par Delroth Baenre le 14/12/2002 à 12:36:12 (#2784782)

Delroth gardait la tête baissée ... il ne savait pas ce qu'il devait faire. Vivre et pleurer chaque jour la mort d'En'Dariell .... ou mourir peut-être pour protéger cette Elfe qui avait bien plus de problèmes que lui ...

- S'il faut vivre ou mourir annonça-t-il sombrement je suis de la partie. Autant mourir pour les yeux d'une belle femme que de vivre hanté par le spectre d'une autre ... finit-il dans son léger sourire habituel.

Par Frohnir le 14/12/2002 à 13:32:05 (#2785248)

Le conseil des sages se termina donc sur une dernière remarque de Karstoff Bois-Fleuri :

"- Mes enfants, nous attendons tous beaucoup de vous, peut-être trop, mais dans tous les cas, faites ce que vous croyez juste. En attendant le départ, reposez-vous, équipez-vous, parlez si vous en éprouvez le besoin. Dans deux jour, vous chevaucherez avec les plus grands pour la sauvegarde des royaumes.

Delroth, nous savons que vous brûlez d'en découdre avec le comte Virgo Dessala, si vous réussissez, vous en aurez certainement l'occasion plus tard, si vous échouez, vous retrouverez votre bien-aimée. De la vengeance ou la mélancolie dépend votre avenir Elfe noir d'ombre-terre...

Fröhnir, c'est cette mélancolie qui vous a conduite vers ce démon, mais quoi qu'il vous ai dit, je sais que le mal n'est pas si profondément ancré en vous, vous avez aussi bien résisté à l'attrait du cristal que le paladin de l'ancien temps, c'est bon signe, il faut vous battre et continuer ainsi, je pressant qu'en cas de victoire vous pourriez de nouveau aimer, et donc vivre...

Sano Rong, si vous réussissez à vous montrer suffisamment fort, je suis certain que nombre de grandes gens ici présent seront heureuses de vous prêter assistance pour accomplir une autre tâche importante à vos yeux, rentrer chez-vous en toute liberté pour honorer vos ancêtres, et qui sais, peut-être que vous ne ferez pas le voyage seul...

Quoi qu'il en soit mes enfants, méfiez-vous également de Gishlain de Castel St Martin. C'était un puissant mage de mes amis, le vénérable des guetteurs blancs, c'est lui qui nous a trahis et qui a passé un contrat avec le seigneur des abysses, il est sournois et habile, il s'est joué de moi pendant des années, faites attention je vous en conjure !"

Par Delroth Baenre le 14/12/2002 à 13:58:03 (#2785443)

Delroth releva brusquement la tête ..

Si vous me le permettez je tiens aussi à vous mettre en garde ... en garde contre moi. Si vous m'acceptez à vos côté durant se voyage nous auront peut-être une autre source de soucis sur notre chemin ... ceux de ma race. Ils me recherchent ... j'ai, avec des amis un jour, tué un Yochlol de la Déesse Lloth ... ils me recherchent afin de me soumettre à leur torture ... et s'ils vous prennent avec moi ...

Mais il ne termina pas sa phrase ... il supposait que tout le monde avait compris

Par Frohnir le 14/12/2002 à 14:36:58 (#2785762)

Fröhnir s'approcha de Delroth et le regarda dans les yeux. C'était la première fois qu'elle en voyais de cette couleur. le dorée de ses propres yeux lui avait toujours parue étrange, mais le pourpre virant au violet avec quelques touches de mauve du drow l'était encore plus. Une infinie tristesse se lisait dans ce regard. Cela aurait pu être son propre regard. Le temps efface tout, même les douleurs les plus profondes songea Fröhnir en repensant à Thoram.

"- Je ne crains ni la torture ni la mort Delroth, ce sont deux amies que j'ai longtemps côtoyé, sans toi et Sano, dans les sous-sols de Calimport, elles m'auraient sans doute rattrapé ; aussi tu peux compter sur moi. Si ta famille se présente, elle devra m'affronter également. Et puis qu'est-ce que quelques drows en colère face à un Diantrefosse hein ?" finit-elle dans un sourire.

Par Delroth Baenre le 14/12/2002 à 16:42:36 (#2786584)

Delroth regarda un moment ses yeux dorés ... puis il sourit

Vrai .. la torture est un tout petit peu moins longue plaisanta-t-il.

Mais ce n'est pas pour moi que j'ai peur ... cela fait longtemps que la mort est mon ennemie. Mais comme le dit le proverbe .... mieux vaux avoir son ennemi en face de lui que derrière ...

Par Sano Rong le 15/12/2002 à 9:41:24 (#2791273)

Sano s'était éclispsé sans dire un mot à personne juste après les mises en gardes de Karstoff et laissé ses amis discuter encore un peu. Il s'était retiré dans sa chambre et s'assit sur le rebord de la fenêtre. Ses deux jambes repliés sur lui même il serrait ses genoux et pensa à l'avenir. Il retournerait bientôt à Kara-Tur venger la mort de son pére, mais avant ca, il voulait en finir avec le démon le plus vite possible et ça, ça ne serait pas chose facile.

Il repensa à cette journée dans cette grotte au moment ou il se concentra pour attirer dans la mort le démon avec lui et des bribes d'images s'imprimérent dans son esprit comme des flash, mais indéfinissable en y repensant. Il sursautait à chaque fois qu'il y pensait. Une gueule béante remplie de flamme, des ailes nimbées de feu. Une peau rouge sang. Le sol qui se craquelle sous les sabots de la bête.


- J'aurai mieux fait d'y rester et de ne pas revenir. Je ne cause qu'ennui et désolation ici, le démon, Frohnir, le calife de Calimport, mon pére. Tous ont ou on eu des ennuis à cause de moi.

Puis il jeta un coup d'oeil à la fenêtre. La pleine lune illuminait un ciel sans nuage et sur le visage du voleur au yeux bridés on pu voir une larme couler le long de sa joue.

Par Frohnir le 15/12/2002 à 12:04:33 (#2791953)

Fröhnir acquiesça à la remarque de Delroth, puis remonta dans sa chambre. Elle passa ensuite sa journée dans les différentes petites échoppes qui bordaient la bibliothèque à se faire confectionner une nouvelle tunique de cuir comme elle les aimait, puis elle acheta quelques babioles, ceinture, nouvelles bottes, deux beaux fourreaux pour ses dagues, puis une nouvelle besace qu'elle emplie de ses maigres biens.

Où qu'elle aille, quoi qu'elle veuille, les moines et les commerçants refusaient systématiquement qu'elle débourse la moindre pièce d'or. Tous se montraient pleins d'égards et de gentillesse, mais l'elfe ressentait quand même une pointe de pitié dans toute cette sollicitude. Les gens la regardaient comme si elle était déjà morte, comme si par sa faute la mort se déverserait bientôt sur les royaumes.

Cela la peina fortement. Elle envisagea de fuir seule, mais elle savait qu'elle ne pourrait rien faire sans aide. Dépitée, elle s'enferma dans sa chambre et attendit le départ.

Par Delroth Baenre le 15/12/2002 à 12:55:20 (#2792369)

Il était temps de terminer le deuil. Il aimerait toujours En'Dariell .. mais il ne pouvait se permettre d'être faible ... la tristesse, la haine, la peur ... tout ceci était signe de faiblesse que n'importe qui pouvait exploiter.
Delroth avant de quitter la salle du conseil, demanda la permission de sortir cette nuit du château pendant quelques heures ... il avait une chose à régler dans la forêt avoisinante.

La journée passa lentement, à se recueillir dans sa chambre sur les quelques souvenirs qu'il lui restait de sa bien-aimée.
Puis, la nuit tombée, il sortit de la ville avec le parchemin que lui avait griffonner le doyen. Il se dirigea vers le plus proche bois et chercha une clairière au milieu des bois.
La lune était pleine ... c'était le moment idéal pour prier Eilistraee d'accueillir l'âme d'En'Dariell à ses côtés.

Delroth ôta sa chemise et ses griffes puis s'agenouilla sur l'herbe fraîche de la nuit. Partout autour de lui, on entendait les grillons chantés leur interminable ode à l'espoir, quelques hululements infiniment tristes et mélancoliques ... un cours d'eau assez proche faisait crépiter les pierres et le sable qui constitue son lit tandis que le ressac de la mer tonnait comme un roulement de tambour pas très loin de là. Le chant de Delroth s'éleva .. mélodieux .. mélancolique ... beau et plein d'espérances. Pendant quelques secondes, seuls le frémissement du ruisseau et le ressac de la mer se firent entendre en dehors du chant de Delroth dans sa langue natale ... puis doucement, les animaux jouèrent à nouveau. Quelques lucioles tournoyèrent sur la clairière baignée par la lueur de la lune.


Merci mon amour .. crût entendre Delroth alors que ses yeux étaient fermés ... puis un frémissement lui parcouru le corps alors que le doux contact d'un baiser se pressait contre ses lèvres. puis il fût libérer du deuil ... il sentît que En'Dariell partait ... l'âme de sa douce voguait vers des cieux plus clément, blottie entre les bras d'Eilistraee telle un nouveau-né.

Adieu En'Dariell .. ma douce .. mon aimée ... murmura Delroth.

Il leva la tête, un sourire sur les lèvres. Puis il se remît à chanter en se relevant .. il sortit ses katanas de leurs fourreaux et il dansa ... là au milieu de la clairière ... nimbé de la douce aura de la lune, il dansa la danse des lames alors que des perles d'argent coulaient le long de ses joues ...

Par Sano Rong le 15/12/2002 à 14:06:00 (#2792952)

Sano n'avait pas mangé la nuit dernière et pas dormi non plus. Sous ses yeux des cernes se dessinaient et il se demanda s'il était vraiment fait pour cette mission. L'aube et le soleil pointérent leur premieres lueurs et il n'avait pas bougé de place depuis la nuit passée, toujours sur cet appui de fenêtre. Il se décida à sortir, et à faire les commerces. Ses habits données par Fëryani étaient légérement froissé et il n'avait pas eu le temps de se changer.
Dans la rue, les passants les reconnaissaient et tous murmurérent à l'oreille de son voisin toutes sortes de choses. Les oreilles aiguisées de Sano entendirent quelques bribes de conversations, comme "C'est lui qui répandra la mort et la désolation sur Féérune", ou alors "Je ne comprend pas pourquoi on le laisse voyager ainsi il serait mieux en prison et bien gardée !" et des "Qu'est ce que je ne donnerai pas à un assasin pour supprimer ce gaillard ! Il traine la mort derrière lui !" Sano en avait plus qu'assez ! il rentra dans le premier magasin de vetement et acheta une tunique de cuir noire, ca faisait la troisième pensa t-il et celle ci il tacherait de ne pas l'abimer. Les pièces changérent de mains et la monnaie lui fut rendue de facon peu commune, jetée sur le comptoir comme si le contact de la main était préjudiciable pour la survie du commercant.

Partout ou Sano se rendait, on l'accueillait de facon peu courtoise et sa mine empira de minutes en minutes et d'heures en heures. C'est ainsi qu'il rentra à la bibliothèque de Chateau-Suif, avec ses achats mais...encore plus dépités que lorsqu'il était sortit.

Par Frohnir le 15/12/2002 à 20:31:24 (#2796231)

Les gobelins travaillaient dur. Leur maître ne lésinait pas sur les efforts à fournir pour satisfaire le Démon. Ce terrifiant démon venu les déloger de leur forêt pour les réduire en esclavage.

Les gobelins travaillaient dur, et les orques ripaillaient ! Le mage à la robe blanche, celui que l'on devait appeler "Vénérable" y pourvoyait aussi ! Sur les ordres du Démon, on reconstruisait la tour. Et pendant que les petits gobelins trimaient, remontant les murs pierre par pierre, les soldats orques dévastaient la région pour ramener nourriture et mobilier.

5 étages étaient déjà construits. Mais les pierres autrefois grises étaient maintenant noires comme le charbon, passées à travers un feu magique au vertes flammes, elles en ressortaient luisantes et indestructibles.

La forêt environnante était dévastée, le sol, calciné et noir fumait en permanence et exhalait une odeur de putréfaction avancée. Les arbres, autrefois si luxuriants n'étaient plus que cadavres aux os noircis.

Saâd Ame Uss Ayne trônait au sommet de sa nouvelle tour, semblant guetter quelque proie en direction du sud.

"- Cher Vénérable, quelles nouvelles m'apportes-tu ?"

"- J'ai vu dans mon globe de clairvision qu'une expédition sera bientôt lancée contre nous Ô grand Démon !"

"- Je sais, les 4 cristaux manquant arrivent. Mon petit catalyseur aussi d'ailleurs. Et ma petite vengeance avec elle ! Je torturerais ce Sano jusqu'à la fin des temps ! AH AH AH AH AH AH AH !"

"- Avez-vous l'incantation pour ouvrir le portail ?"

"- Je ne m'en sépare jamais ! Quant à toi, traître, ne t'avises pas de leur révéler où tu as caché cette maudite lame, ou tu en pâtiras !"

"- Vous pouvez compter sur moi seigneur, nous avons un contrat, et je le respecterais !"

Par Sano Rong le 16/12/2002 à 22:35:56 (#2808060)

Demain, demain ce serait le départ et Sano se tournait et se retournait dans son lit. Ses draps étaient humide et sans dessus dessous et il n'arrivait pas à fermer l'oeil. Pourtant il était torse nu et ne devrait pas avoir chaud, mais cela faisait deux soirs de suite qu'il n'avait pas dormi et un jour et demi qu'il n'avait pas ouvert la bouche. Lui qui était tout le temps souriant même de facon narquoise...il pensait à ses amis et s'il échouait, ils mourraient et s'ils mourraient, Féérune en entier suivrait la voie, le destin. Non, il ne devait pas échouer, il devait réussir...et plus il y pensait plus cela le tourmentait.

Il se rongea un ongle et si...


- Je vais voir Frohnir
- Oui mais il fait nuit, elle doit dormir en ce moment
- Je dois lui parler
- Je vais me faire rembrouer c'est sur à cette heure

Il se parlait à lui même preuve qu'il était fatigué et plus très sain d'esprit après deux nuit blanche, il fit plusieurs fois l'allée et venue entre la porte de sa chambre et de son lit...puis il se décida. Il ouvrit la porte et laissa entrevoir un couloir sombre. Il n'y avait pas de bruit et un courant d'air le fit frissoner, il aurait du mettre quelque chose sur lui. Il marmonna quelque chose d'inintelligible et après quelques pas, il se retrouva devant la porte de l'elfe. Il se mordit le pouce et à ce moment la il fut pret de tout laisser tomber et de continuer à ronger son frein dans sa chambre. Il se ravisa et d'une main tremblante, l'approcha de la porte et toqua trois coups.

Par Delroth Baenre le 17/12/2002 à 1:15:54 (#2809554)

Delroth tournait en rond entre les murs de Château-Suif ... il ne savait pas quoi mais quelque chose ne lui inspirait pas confiance ... comme une menace intangible planant au-dessus e la cité ...
Il allait se passer quelque chose cette nuit ...


Mais quoi se demanda-t-il ...

Il leva les yeux pour chercher inspiration dans les étoiles ... mais le ciel se couvrait ne laissant presque que la lune éclairé les remparts ... des ombres ... sur les toits, sur les remparts, d'autres escaladant les murs .... quels hommes ou choses pouvaient se trouver dans Châtea-suif à cette heure-ci ? Comment était-ce possible ?

Alerte !! hurla-t-il ! La cité est envahie !

Puis il dégaina ses katanas et courut vers les premières ombres qui se dessinaient devant lui ...

Par Frohnir le 17/12/2002 à 9:03:36 (#2810666)

Fröhnir était accoudée à la fenêtre, contemplant le firmament à la recherche de réponses à ses angoisses. Impossible de rêver. Impossible de penser à autre chose quau lendemain. Ce lendemain qui serait peut-être lun des derniers.

Lorsque 3 coups résonnèrent à sa porte, elle tourna la tête, surprise. Sa surprise fut encore plus grande lorsque du coin de lil elle capta un mouvement prêt de la tour de guet. Dégainant ses dagues, elle tourna lentement la poignée de la porte, et ouvrit brusquement.

Sano se tenait là, torse nu, en sueur et lair hagard.

« - Que fais-tu là à cette heure ? Et dans cet état ? »

A ce moment retenti le cri de Delroth.

« - Oh oh il me semble que lon va avoir besoin de nous dehors. »

Fröhnir sapprocha de la fenêtre, puis se retourna et regarda le jeune voleur :

« - Tu voulais discuter ? ou autre chose peut-être ? » lui demanda-t-elle dans un sourire espiègle.

« - Cela devra attendre un peu, viens, une bonne bagarre nous remettra les idées en place ! »

Puis elle sauta par la fenêtre !

Par Sano Rong le 17/12/2002 à 10:03:48 (#2810944)

Sano jura et pesta, ce n'était vraiment pas le moment ! Il jura contre les intrus et contre lui-même d'avoir mis autant de temps avant d'aller voir Frohnir il aurait pus discuter. Et lorsqu'il vit l'elfe sauter par la fenêtre, il se retourna et courut dans sa chambre, enfila sa tunique de cuir et ramassa son épée et prit une dague. La fenêtre de sa chambre vola en éclat et une forme hideuse y pénétra. C'était un orc tenant une hache à la main. Sano détourna de son épée l'arme de l'orc qui failli l'atteindre à la tête et envoya sa dague dans le jarret du monstre qui mit un certain temps avant de mourir et de tomber. Il se précipita vers la fenêtre et dehors, des formes se mouvaient entre elle, le combat faisait rage.
Le coup fut brutal et rapide, une masse le frôla, un orc était tapi dans les broussailles près de la fenêtre et il eut le temps de reculer. La masse s'écrasa l'appui de fenêtre et Sano lança sa dague dans l'obscurité et un cri déchira la nuit. La dague venait de se planter dans l'oeil de l'orc. Sano se releva et étudia la situation de sa chambre.

Par Frohnir le 17/12/2002 à 11:02:49 (#2811265)

Les assaillants se déplaçaient avec trop de grâce et dagilité pour être des hommes ou des monstres quelconques. La noirceur de leur peau ne laissait aucun doute sur leurs origines. Des drows attaquaient Château-Suif ! Les elfes noirs étaient appuyés par une troupe dorques nombreuse et déterminée. Pourquoi ici, et pourquoi maintenant ?

Fröhnir neut pas le temps de se poser la question, elle venait datterrir sur la tête dun orque, et après lavoir égorgé dû éviter les lames de deux autres monstres. Une fois plongées ses dagues dans le cur de lun et la panse de lautre elle avisa dans le noir des éclairs magiques sur la muraille Est. Sans doute une prêtresse de Loth. A cette pensée, lelfe frissonna, ces elfes noirs étaient tous redoutables, alors avec des pouvoirs magiques quest-ce que cela devait être !

Dun coup dil elle aperçut Delroth qui ferraillait contre trois de ses frères de race. Elle sourit car elle savait que les pauvres navaient aucune chance contre son ami. Elle commença à se frayer un chemin parmi les orques avant de se trouver nez à nez avec plusieurs drows qui venaient de massacrer quelques soldats du seigneur Piergeiron encore présents dans lenceinte du château.

La haine se lisait dans leurs yeux.

Et le combat commença.

Par Delroth Baenre le 17/12/2002 à 14:50:13 (#2813188)

Les trois Drows étaient à terre mai Delroth courait déjà en direction des murailles ... s'il laissait la prêtresse faire ce que bon lui semble, s'en serait fini de Château-Suif.
Il reconnaissait les visages ... certains étaient de ses "amis" d'enfance côtoyant les pires meurtriers de la cité de Menzobberranzan ... et chose étonnante .. ils avaient amener des Orques avec eux .. des Drows qui toléraient la présence d'autres races à leur côté pendant une attaque surprise ... des Orques balourds et empestant la saleté que l'on aurait pu tuer d'une flèche dans le noir rien que grâce à leur odeur.

Il vît Fröhnir aux prises avec quelques Drows et fît une légère halte afin de l'aider un peu. Son katana décapita le premier venu et s'enfonça dans l'abdomen du suivant. Mais il ne pouvait réellement l'aider pour le moment .. le danger le plus imminent, c'était la prêtresse de Lloth ... qui sait quelles monstruosités elle pouvait déchaîner sur la cité ..


Tout mais pas un Yochlol je vous prie Dame Eilistraee ... tout mais pas ça murmura-t-il en continuant sa route.

Il arrivait de plus en plus prêt d'elle lorsqu'une ombre s'arrêta devant lui.
Celui-ci dégaina un cimeterre ainsi qu'une épée courte ... ce devait être un maître ès arme car très peu possédaient d'armes estampillée de l'araignée .. il n'en existait même quasiment plus en Ombre-Terre tous ayant été assassinés par jalousie ou tués lors de la bataille de Mithril-Hall.
Le combat commença ... et d'un coup rapide Delroth trancha le bras du Drow ... ce n'était pas un vrai maître d'arme ... dans un sens cela arrangeait Delroth ... le combat aurait été trop long autrement.
Un éclair jaillit dans sa direction et Delroth n'eut que le temps de l'éviter en ce jetant contre les remparts. Il grimpa tant bien que mal et se retrouva nez à nez avec une araignée géante .. les araignées sacrées de Lloth ... dans un sens il fût heureux que ce ne soit pas un Yochlol ... mais là, il était dans une fâcheuse posture ... il ne pouvait pas l'approcher au risque de se prendre un coup de patte ... les araignées de Lloth possédaient du poison dans chacun de leur membre et leur peau était telles qu'une personne peu habituée à leur contact devenait toute boursouflée et finissait par mourir d'asphyxie dans une lente agonie ...

Il ne pouvait pas passer et il voyait la prêtresse qui commençait de nouveau à invoquer il ne savait quoi ... il ne pouvait attendre plus longtemps ... l'araignée se jeta sur lui et d'un mouvement rapide il trancha les deux pattes de devant .... puis il planta les katanas dans le crâne de la bête. Ses katanas dégoulinaient de sang empoisonné mais le corps de l'araignée l'empêchait de passer ... fou de rage il lança ses katanas en direction de la prêtresse ... qui les reçus dans le coeur et l'abdomen ... Lloth avait retiré sa protection de la prêtresse car elle avait échouée dans sa mission ... elle n'avait pas récupérer les cristaux préférant assouvir sa vengeance envers Delroth.

Elle s'effondra sur les remparts et Delroth pût la reconnaître ... une des prêtresses qui l'avait torturé .... une des enseignantes d'Arach-Tinilith ... elle devait le haïr d'une haine sans fin pour avoir désobéit à Matrone Triel ( et donc à Lloth ) ... la haine entraînait toujours des erreurs ... cette prêtresse en avait trop faite.

Delroth se retourna et regarda Château-Suif du haut de ses remparts ... la bataille tournait à leur avantage ... il fît son éternel sourire descendit du mur et se jeta sur tous les ennemis qui croisaient sa route ... toutes griffes dehors ...

Par Frohnir le 17/12/2002 à 16:34:56 (#2814142)

Les drows se battaient bien. Trop bien. Fröhnir apprécia laide de Delroth, mais ce dernier couru au devant de la prêtresse et ne pu laider davantage. Lelfe manquait dallonge avec ses courtes lames, cela lobligeait à parer et esquiver plus que de raison.

Larrivée des guetteurs blancs fut décisive. Menés par une Fëriany déchaînée, les moines-guerriers firent des miracles, écrasants les quelques orques encore vivant, et repoussant les elfes noirs jusquaux pieds des remparts. La demi-elfe maniait sa rapière avec rapidité et précision, exécutant botte sur botte et se débarrassant de plusieurs ennemis en quelques minutes.

Elle prêta main forte à Fröhnir, et lon pu voir dans lobscurité, deux paires doreilles pointues exécuter un balai mortel, frappant les drows sans pitié, sans état dâme, telles deux furies blanches, zébrant la nuit de leurs lames jusquà lépuisement.

La bataille n'était pas encore gagnée, mais nombre d'ennemis avaient fuis. La pâle lueur de l'aube, annonciatrice de soleil et de lumière effrayait les elfes noirs, élevés dans l'obscurité. La prêtresse était morte, ainsi que l'araignée géante, aussi les quelques drows survivants se retrouvaient sans chef et tournaient les talons.

Tous sauf un que Fröhnir venait de clouer contre le mur à l'aide de sa dague de feu qui avait littéralement fait fondre la pierre, après avoir transpercé l'épaule du drow.

"- Tiens tiens, il semblerait que j'ai fais un prisonnier :"

"- Ol'elghinn Kul'gobuss ! Orbb Nindil zhah lil elgluth de Valsharess !!"

"- Parle comme il faut ou les tortures de tes prêtresses ne seront rien à côté de ce que je te ferais subir drow !"

Quelque chose dans le regard de Fröhnir dû faire comprendre à l'elfe noir qu'elle ne mentait pas, aussi commença-t-il à débiter son histoire avec les quelques mots de commun qu'il maîtrisait :

"- Je assassin, complot araignée prendre cristal fléau, Lloth amie Saâd Ame Uss Ayne, Démon envoyer orques, Reine envoyer nous."

Fröhnir en avait assez entendu, elle récupéra sa dague, laissant le corps du drow s'effondrer dans l'herbe. Quelqu'un s'occuperait de lui, la bataille n'était pas tout à fait terminée, et il lui fallait retrouver Sano. Elle n'avait pas oublié l'arrivée du voleur à la porte de sa chambre, et cela l'intriguait plus que ce sombre complot pour récupérer ces maudits cristaux...

Tournant son regard parmis les ombres, Fröhnir commença à chercher ses amis. A ce moment-là, Fëriany arriva, et avisant le Drow qui geignait à terre, le transperça de sa rapière. Son regard dur et froid fit presque peur à Fröhnir, plus habituée à voir cette expression haineuse dans un miroir que sur le visage d'un allié.

[HRP] Postez pas trop jusqu'à Dimanche siouplaît, je vais être méchament indisponible cause boulot... :( :merci: [\HRP]

Par Delroth Baenre le 18/12/2002 à 4:36:45 (#2819517)

Delroth sortit ses griffes de la nuque du dernier fuyard qu'il avait retrouver. A ce moment il s'aperçut qu'il était sorti de la ville. Lentement il rentra dans les murs de la cité. Il était épuisé. Cette bataille avait été vraiment difficile mais ils avaient vaincu. Ses habits étaient encore une fois complètement déchirés et le sang coulait par ses multiples blessures, tâchant de rouge la belle chemise qu'on lui avait donner.

Il avança vers Fröhnir et Fëriany, manquant de peu de se faire embrocher par cette dernière.
Malgré la fatigue et le sang, Delroth était heureux ... il avait enfin retrouvé sa joie de vivre d'antan.


Je suis désolé tout ceci est de ma faute .. dit-il sur un ton très sérieux ... j'aurai du faire plus attention .... je rembourserais les dégâts je vous jure dame Fëriany que je vous rembourserait votre chemise ... Puis il se mît à rire .... sous le regard interrogateur des deux femmes ..

Oh ! et bien quoi on ne peut plus être heureux après un sport matinal ? demanda-t-il. Quoiqu'il vrai que je préférerait un autre sport ... fît-il sur un ton espiègle. Le regard qu'il reçut fût plus que compréhensif ... il écarta les bras en signe de dépit .. puis se mît à rire en s'éloignant des deux femmes étonnées. Il partit en quête d'une personne qui lui penserai ses blessures en sifflotant ... puis il s'arrêta et se retourna

L'une de vous aurait-elle l'amabilité de venir panser mes blessures ? Je souffre atrocement dit-il sur un faux air désespéré puis il sourit à nouveau ...

[HRP] t'inquiète pas ... étant donner que c'est la période des fêtes ... ça va être dur de poster aussi [/HRP]

Par Sano Rong le 18/12/2002 à 10:07:50 (#2820302)

Sano s'était affalé par terre, assis au pièd du lit. L'oeil hagard il regardait l'orc qui gisait à côté de lui, une mare de sang commencait à se répandre sur le sol marbré de sa chambre. Le combat à l'extérieur commencait à diminuer d'intensité et c'est d'un geste las qu'il leva la tête vers la fenêtre cassée. L'aube pointait à l'horizon et un rayon de soleil venait lui réchauffer les jambes. Sano ne bougeait plus.

Une voix lointaine mais distincte se fit entendre dans sa tête, des murmures au départ, un appel au secours. Les yeux du voleur devinrent vitreux comme si son âme quittait son enveloppe charnelle.
Il se retrouva au milieu d'un champ désolé, de la fumée s'élevait d'une ferme et du bétail gisait la, mort, égorgé.


- Qu'est ce donc ? demanda t'il à lui-même, il remarqua qu'il était tout seul.
- L'avenir...ou le passé..
dit une voix qui sortait de sa tête. Sano vit un homme pleurer en tenant quelque chose dans ses bras, un tissu, et les cris qui s'en échappait montrait que c'était un bébé. l'homme serrait affectueusement le nourrisson. Il était à genoux et pleurait devant cette ferme en feu. Sano s'approcha de l'homme et fut surpris que le visage de l'homme lui ressemblait en tout point, les traits, la carrure, tout !
- MAIS ! C'EST MOI !
- Oui et non
Répliqua la voix
- Comment ca oui et non ? expliquez moi ! Et qui est ce bébé ! Mon fils ?
- Ceci est une partie de ton histoire Sano, cet homme que tu vois la c'est ton pére et le fils qui est dans tes bras c'est toi...
- Comment pouvez vous me montrer ca ! arretez ca tout de suite !
- ne souhaiterais tu pas qu'ils reviennent à la vie ? ton pére et...ta mére ?
- ....
- j'ai le pouvoir Sano...j'ai le pouvoir de vie et de mort sur les êtres de ce monde, regardes...regardes ce que j'ai fait de toi. J'ai pu te ramener du monde des ténébres pour te redonner une chance, une chance inestimable....réfléchi Sano...réfléchi

Son image l'avait profondément bouleversé, c'était lui l'homme il en était sur mais "son image" se trouvait dans la situation de son pére qui, une vingtaine d'année auparavant avait quitté la ferme détruite.

Sano se retouva dans sa chambre, agité de soubresauts comme ses yeux reprenait vie et sa peau des couleurs.

Par Frohnir le 18/12/2002 à 18:02:50 (#2824364)

Fröhnir parcourait les jardins de château-suif à la recherche de Sano, mais n'arrivait pas à le retrouver. De nombreux cadavres jonchaient la pelouse et les massifs de fleurs, certains corps, tombés dans les fontaines rougissaient de leurs sangs l'eau pur qui s'y écoulait, mais aucune trace du voleur.

L'elfe commença à s'inquiéter, et rejoignit la chambre de son ami.

Son soulagement fut certainement plus visible qu'elle ne l'aurait souhaité, mais Sano était là, allongé près du corps d'un orque à l'odeur répugnante, le visage encore baigné de sueur.

Fröhnir s'agenouilla prés du jeune homme, prit sa main dans la sienne, et le fixa de son regard doré. Ses yeux, emplis de larmes de soulagement l'interrogeaient sur son état de santé, son coeur qui battait encore la chamade lui criait son amour, mais ses lèvres ne lui dirent :

"- Et alors, pendant que les autres se battent Monsieur se repose ?"

Par Sano Rong le 18/12/2002 à 21:48:28 (#2826458)

Le sourire de Sano à l'adresse de Frohnir était las, ses traits étaient défaits et il ne se souvenait pas de ce qu'il venait de se produire. Seulement cet attaque...ces orcs et ces ombres qui bougeaient dans la nuit, et....un rêve indistinct, une douleur, non pas corporelle mais sentimentale. Quelque chose qu'il avait enfouie au plus profond de lui-même et qui venait de refaire surface. Il sentit cette main douce et ferme à la fois, et vit le visage de l'elfe embué par les larmes.
Il amena son autre main au visage de Frohnir, et de son pouce effaça une larme qui coulait le long de sa joue. La phrase de l'elfe resta en suspend un moment et quand Sano décida de parler ce fut pour dire

- J'ai peur Frohnir...peur de l'avenir, mon destin est soit de sauver féérune ou...de le détruire, je n'ai pas envie de revivre ce que j'ai vécu face au démon. J'ai du me détruire moi-même pour l'emmener avec moi, pour le tuer...mais la, ce n'est pas moi qui risque d'être emmené dans les ténèbres....c'est toi....je ne veux pas échouer.Puis Sano éclata en sanglot, il s'approcha de l'elfe et pleura sur son épaule. Toute cette fatigue mentale prenait le dessus. Le contact de l'elfe était réconfortant en soi et il ne le sut pourquoi mais il pensa à sa mère a ce moment, ce contact qu'il n'avait jamais eu. Il se rendit compte de ce qu'il faisait et se redressa rapidement en bredouillant des mots d'excuses à Frohnir et sécha ses larmes d'un revers de la main.
- pardon...désolé...je ne... n'aurai pas du

Par Delroth Baenre le 19/12/2002 à 0:58:17 (#2827917)

Delroth ne savait pas ce qu'il y avait entre ses deux amis mais il se doutait bien qu'ils éprouvaient de l'attirance l'un envers l'autre. Il sourit ... mais son visage se crispa sous la douleur ...

AAh !! dit-il je vous prie dame Fëriany soyez plus douce !! Même les prêtresses Drows étaient plus douces lorsqu'elles me torturaient !!

Il se remit à penser, un sourire aux lèvres, en regardant cette farouche demi-elfe panser quelques-unes de ses blessures les plus graves en attendant qu'une personne plus .... compétente ... vienne lui débarrasser de ses vilaines entailles.
Fröhnir et Sano lui était du coup sorti de l'esprit ... et voyant le regard énervé de la jeune femme il éclata de rire ... un rire qui se changea en cri lorsque la demi-elfe, un sourire sadique aux lèvres, commença à lui désinfecté une plaie.


-Pauvre grand guerrier Drow qui souffre à cause d'une charmante petite blessure ... ironisa-t-elle. Vous feriez mieux de vous reposez un moment lui dit-elle en ajoutant avec un clin d'oeil ... au lieu de penser à d'autres sports ...

-Oh ! J'irai bien me reposer répondit le Drow mais à ce qu'il paraît nous avons un monde à sauver ... mais .... et la douleur qu'exprimait son visage fût remplacée par l'éternel sourire de Delroth , je veux bien me "reposer" si vous venez avec moi ....

Par Frohnir le 20/12/2002 à 10:24:34 (#2837929)

Fëriany venait de tuer avec un plaisir certain une bonne demi-douzaine de drows, mais curieusement appréciait la présence de ce Delroth. Hier encore taciturne, il était aujourdhui enjoué et heureux. Ce changement relevait encore un peu plus sa beauté sauvage, soulignée par la couleur de sa peau. Cependant elle naurait pour rien au monde atténué la rigueur de ses soins, se plaisant à écouter ronchonner lelfe noir.

"- Vous semblez bien heureux aujourd'hui, est-ce parce que vous avez tué l'une des prêtresses que vous abhorrez tant ? Quoi qu'il en soit, je viendrais "jouter" avec vous lorsqu'un certain Démon sera vaincu, pas avant ! Si cela peut vous aider à vous motiver suffisamment, j'en serais heureuse !"

Lui répondit-elle avec un clin d'oeil. Puis elle reprit ses soins avec encore plus de vigueur, un sourire sadique sur les lèvres.

**************************************************

Fröhnir était tellement touchée par l'attitude de Sano qu'elle en restat muette pendant de longues minutes. Le poids des responsabilités qui écrasait les épaules du jeune voleur devait être insupportable.

"- Sano, même si je meure, j'aurais vécue la longueur d'une vie humaine, et j'ai eu la chance de connaître l'amour, l'amitié et l'aventure dans ce cours laps de temps, ne t'inquiètes pas pour moi, essayes juste de résister à l'attrait du pouvoir que les cristaux et le démon vont exercer sur toi. Je t'aiderais de mon mieux. Se sera facile tu verras, nous sommes deux bons voleurs non ? toi tu vole le katana et tu tues le démon, moi je vole l'incantation, je la donne à Fëriany et elle me sauve, et Delroth massacre les orques à la solde des ténèbres ! Un jeu d'enfant !"

Finit-elle dans un sourire...

Par Sano Rong le 20/12/2002 à 11:04:13 (#2838165)

Je..je ferai de mon mieux, je ne te décevrai pas, si j'échoue, nous échouons tous Sano se leva et versa de l'eau qui restait sur sa table de chevet sur sa tête et se sentait beaucoup mieux, cette petite conversation avec l'elfe qu'il appréciait de plus en plus avait eu un effet bienfaiteur. Tandis qu'au fond de lui-même une voix criait sa rage et sa haine devant autant d'amour et de joie puis le coeur de Sano se calma et il retrouva la mine décidée, prêt à repartir à l'aventure et il retrouva même son rire et son sourire narquois

-Dis donc, si nous allions retrouver notre ami Delroth pour voir ce qu'il fait, si ca tombe il pourchasse encore son ancien clan jusqu'au tréfond de menzoberrazan et nous avons besoin de lui, il est hors de question qu'il retourne sous terre !

Par Delroth Baenre le 20/12/2002 à 16:27:51 (#2840728)

Si je suis heureux maintenant répondit Delroth après le départ de Fëriany ... si je suis heureux c'est parce que j'ai arrêté de porter le deuil d'En'Dariell.

Son sourire ne le quittait plus ... pour rien au monde il n'échangerait sa situation contre une autre ... sa gaieté de vivre lui fît penser à quelqu'un ... une femme qu'il avait connu il y a quelques temps ... mais il ne se rappelait plus son nom .. et d'ailleurs qui s'en soucierait ? Elle était loin et ne se rappellerait certainement pas d'un Drow qui était passer dans sa vie durant une heure tout au plus ...

*[HRP] Bien je ne suis pas là avant dimanche soir voir lundi ... ne postez pas trop histoire que je puisse suivre ;) Bon week-end.[/HRP]*

Par Frohnir le 21/12/2002 à 18:37:00 (#2848784)

Sano et Fröhnir partirent à la recherche de Delroth dans les jardins de Château-suif, déjà presque nettoyés par les moines qui s'activaient pour faire disparaître toute trace de la bataille.

jamais une telle tentative d'invasion n'avait eu lieu dans ce haut lieu de la culture, et la plupart des résidents étaient sous le choc.

Ils croisèrent Fëriany, une lueur espiègle dansant dans ses grands yeux clairs, le rose aux joues, puis trouvèrent l'elfe noir, un sourire jusqu'aux oreilles, pansé et soigné.

Les deux voleurs se campèrent devant leur ami, et l'elfe entoura les épaules de l'humain et lui dit sur le ton de la complicité, suffisamment fort pour que le drow n'en perde pas une miette :

"- A-t-on déjà vu un elfe noir plus content de lui-même ? J'ai l'impression que les appâts d'une certaine demi-elfe lui font le même effet que lorsqu'il écrase une araignée avec sa botte..."

Par Delroth Baenre le 23/12/2002 à 18:18:49 (#2863202)

Le sourire de Delroth se fît plus grand et lui tira les joues jusqu'aux oreilles.

Il faut trouver le bonheur partout où il se trouve répondit-il sur un ton de fausse excuse.

Partons-nous bientôt ? Il ma tarde de finir cette aventurefini-t-il en cherchant du regard une certaine jeune femme ..

Par Frohnir le 26/12/2002 à 13:58:55 (#2881588)

Fröhnir avait laissé aux moines le soin de finir le nettoyage de Château-Suif et les préparatifs du départ. Adossée au mur d’enceinte, l’elfe observait le ciel. La voûte étoilé avait peu à peu cédé la place à l’aube naissante, chassant les dernières lueurs nocturne pour enfin s’embraser sous un demi-soleil, pâle lumière combattant avec âpreté les légions de nuages sombres qui encombraient le chemin de ses doux rayons. La nature semblait muette. Pas un oiseau, pas un insecte, pas un arbre qui ne fut dans l’attente du dénouement de ce terrible combat qui allait décider de l’avenir de Féérune. Le calme avant la tempête.

S’abandonnant à la rêverie, Fröhnir se vit, chevauchant à travers un désert aride, puis marchant doucement parmi quelque marécage gluant, et enfin affrontant les neiges éternelles de l’épine dorsale. Elle murmura pour elle-même… Mëryl… Elëndûr… Arcalen Ethelë… Aëlin Dîn… Edheldaë… puis émergea soudain :

« - Mëryl ? C’est le nom que j’ai emprunté au Calimshan… que vient-il faire dans ma rêverie ? Et qu’ais-je vu, mon passé ? je ne me souviens d’aucun de ces endroits… mon avenir ? c’est donc que je vais survivre ! »

Presque rasséréné, l’elfe gagna les écuries, sella son cheval, empaqueta ses affaires et rejoignit le groupe qui s’était formé devant la porte principale de la bibliothèque. Karstoff se tenait là, l’air vieux et abattu. Les seigneurs d’Eauprofonde avaient royalement laissé une vingtaine de soldats à la disposition de Fëriany qui les avait intégré dans la colonne de ses fiers guetteurs blancs, ainsi qu’une cinquantaine de guerriers de l’escorte personnelle des ducs de la porte de Baldur et les trente archers de Sylverymoon.

Les adieux furent courts et silencieux. Ainsi en était-il toujours lorsque nombre de combattants savaient qu’ils ne reviendraient pas.

Fröhnir se plaça à côté de ses amis, derrière la fière demi-elfe, habillée pour le combat et prête pour la bataille. Sur son ordre la colonne s’ébranla et les portes de Château-Suif s’ouvrirent, laissant passer les hommes qui partaient défendre Toril contre les hordes de Démon risquant d’envahirent ce plan.

Les mines étaient sombres et tous chevauchaient en silence. Seul Delroth qui avait mené sa monture près de Fëriany arborait un sourire radieux. Même Sano qui se vantait d’avoir retrouvé sa gaieté ne parlait plus. Fröhnir aurait bien voulu lui dire qu’elle l’aimait, qu’elle lui était infiniment reconnaissante pour tout ce qu’il avait fait pour elle jusqu’à présent, mais ses mots restaient coincés dans sa gorge, embrouillés et incertains.

Par Delroth Baenre le 28/12/2002 à 5:33:05 (#2893655)

C'était la deuxième fois de sa vie qu'il montait à cheval. Cela le fit rire de se sentir brasser à cause des aléas de la route car la cela lui rappelait beaucoup le bateau qu'il avait emprunte pour Calimshan, luttant contre un ennemi plus puissant que tout les Ychlol : le mal de mer, alors que En'Dariell et Sam Sung riaient de lui et que les marins se léchaient les babines de voir un drow souffrir le martyr ...
Approchant sa monture de celle de Fëriany, il lui demanda :


- Pourriez-vous m'apprendre à mener un cheval correctement une fois le combat terminé ?
J'aime ce qui est fougueux, mais uniquement quand je sais me servir de mon charme pour le dompter dit-il en lui lançant un clin d'oeil.

Voyant le regard médusé que Fëriany lui porta, Delroth explosa d'un rire sonore qui attira nombres de regards sur lui, mêlés de crainte et d'incompréhension et qui, il en était certain, fît apparaître un léger sourire sur les lèvre de Fëriany. Cela le fît glousser légèrement. Il regarda Fëriany un long moment, tout en maintenant l'allure pour rester à côté d'elle.
Cette belle brune au teint pâle était magnifique, une beauté sauvage, indomptable ... une femme pour un amant fougueux mais certainement pas faite pour le mariage. D'un côté, elle lui rappelait une femme qu'il avait rencontré il y a quelques temps ... une certaine Elayne ... une magnifique et encore plus sauvage demi-elfe aux formes plus qu'avantageuses et au regard d'émeraude.

Puis il fît ralentir sa monture pour parvenir au niveau de Fröhnir.

Dans un sens, vous me faites penser à En'Dariell ... celle qui était ma femme. Vous avez le même tourment en vous ... vous croyez que vous êtes destinées à faire le mal alors qu'un coeur aussi pur que la lueur de la lune bât en votre sein. Et vous avez les mêmes yeux ... dit-il.
Un coeur pur que je serais facilement tenté de séduire ... annonça-t-il tout sourire. Il vît que l'Elfe allait parler alors il rajouta en tournant son regard vers Sano :
Mais la place est déjà prise à ce que je peux comprendre. Dommage ironisa-t-il, vous ne savez pas ce que vous perdez.
Il gloussa encore de rire puis reprit un moment son sérieux.
Faites attention tendre amie ... prenez garde à ce que votre coeur pur ne se change pas en gouffre ténébreux, car ce ne sera pas Féérune qui sera détruit, mais l'âme de ceux qui vous aime.acheva-t-il en posant tendrement sa main sur la douce joue de Fröhnir, comme il l'avait toujours fait avec En'Dariell.

Puis il reprît son assise correctement sur sa monture et regarda Fëriany qui avait tourné son regard vers lui.


Cette femme est vraiment très séduisante reprit-il sur son ton enjoué. Dommage qu'elle soit si piètre infirmière ... et il rit à gorge déployée.

Par Frohnir le 28/12/2002 à 20:38:30 (#2897339)

Fëriany foudroya le drow du regard. Si ses yeux avaient été des lames, ils auraient proprement découpé l'elfe noir en rondelles.
"- D'abord il me parle comme à une vulgaire jouvencelle, puis ensuite il s'en va faire des avances à cette elfe blonde ? Que croit-il donc, que je compte pour des prunes ? (;) ) que la malpeste l'emporte !"

La demi-elfe leva les yeux au ciel et se concentra sur la route. Ses éclaireurs revenaient régulièrement lui apporter des nouvelles sur le chemin qu'ils suivaient, mais il n'y avait rien à signaler.

Plusieurs jours s'étaient écoulés, et l'humeur de Fröhnir était de plus en plus sombre. Les lourds nuages qui encombraient les cieux semblaient suivre la même route qu'eux, et il devenait de plus en plus difficile de discerner le jour de la nuit. Les chevaux étaient nerveux, les hommes inquiets, et la nature s'était tue.

"- En prenant cette route qui coupe à travers la campagne, nous arriveront à la tour dans une petite semaine" dit Fëriany à Fröhnir un soir auprès du feu de camp.
"- J'espère que vous ne flancherais pas le moment venu !"
Le ton de la demi-elfe était sec et les propos un peu acerbes. Cela inquiéta Fröhnir qui pensait avoir trouvé une alliée dans cette farouche guerrière.

"- Ne vous inquiétez pas pour moi !" répondit-elle, "contentez-vous de réviser le langage démoniaque pour désenvouter les cristaux et de ne pas nous trahir pour votre ancien maître !"
répliqua l'elfe sur le même ton.

Les deux jeunes femmes se dévisagèrent un instant, et un fin observateur aurait presque pu voir les éclairs jaillir de leurs yeux tant l'affrontement muet était intense.

Loin dans le Nord-Est, au même instant, un démon et son allié, un vénérable en robe blanche, ricanaient au sommet d'une sombre tour, faiblement éclairée par plusieurs centaines de foyers autour desquels festoyaient une importante armée d'orques, braillant et se baffrant dans l'attente de la bataille à venir...

"- Vois-tu humain comme il est facile de distiller le poison de la haine dans le coeur des mortels ?" dit le diantrefosse à son acolyte en effaçant l'image des deux elfes dans son globe de clairvision...

"- Bien Ô Saâd Ame ! ils ne sont qu'une poignée, nous auront une victoire facile hin hin hin..."

Par Sano Rong le 28/12/2002 à 21:42:24 (#2897761)

Caché dans l'ombre, Sano était assis sur une souche d'arbre contre une branche morte. On ne voyait que l'éclat de la lame qui scintillait a la lueur du feu de camps lorsqu'il la positionnait d'une certaine façon. Au loin un loup gémit et il tourna sa tête d'un air indifférent vers l'endoit ou il avait entendu le bruit.

Depuis leur départ de Chateau-Suif et surtout depuis cette rencontre avec Frohnir dans sa chambre, il n'avait dit un mot, son visage restait fermé. Il se contentait de regardait ailleurs lorsqu'elle était prête à lui parler ou baisser la tête lorsqu'elle le regardait. Tout ce qu'il voulait c'était qu'elle ne se fasse pas du souci pour lui, elle avait assez de probleme comme ca sans qu'il vienne lui pleurnichait une deuxième fois contre son épaule. C'était un moment assez pénible pour lui d'avoir pleuré dans les bras d'une femme et il ne voulait pas que cela se reproduise.

Mais plus grave encore, ce reve qu'il avait fait, plus il réfléchissait plus cela ravageait son esprit. Son pére et sa mére pouvait revenir à la vie d'un seul mot, ce démon avait le pouvoir, il avait le droit de vie et mort sur les gens de ce monde, Sano était bien revenu à la vie parce que le démon l'avait ramené alors pourquoi pas ses parents...

quelque chose ne tournait pas rond malgrè tout dans ce réve c'était quelque chose d'important, il n'aurait su le dire. Il fallait qu'il garde ca à l'esprit.

Il sortit de sa reverie comme le loup recommenca à hurler au clair de lune. Sano remarqua que son regard s'était posé sur Frohnir, il l'a fixait depuis combien de temps comme ca ? Une minute ? deux ? Même une minute c'était trop car elle le regardait aussi. Il sauta de sa souche et partit un peu plus dans l'ombre. Ses oreilles chauffaient et il avait besoin d'être seul.

Par Delroth Baenre le 29/12/2002 à 2:45:15 (#2899191)

Alors que la lune brillait de toute sa lueur, Delroth vînt s'asseoir à côté de Fëriany qui avait pris le premier tour de garde. Il posa son doigt sur les lèvres de la demi-elfe qui, il s'en doutait, allait lui parler d'un ton qu'il n'aimait guère. Ses yeux n'étaient que haine en ce moment ... Delroth connaissait bien se regard .. c'était le même regard que tout les Drows portaient aux êtres vivants .. cette haine séculaire qui sévissait depuis l'aube de la civilisation elfe noir. Il posa ses lèvres sur le front de la belle demi-elfe et lui chuchota :

La hargne ne sert à rien lorsque la lame est au fourreau belle dame. Elle n'aboutit qu'au malheur ... je ne veux pas que vous en fassiez les frais.

Puis ses lèvres se posèrent sur celles de Fëriany qui semblait lutter intérieurement entre le désir de tuer et le désir d'amour. Delroth ne lui laissa pas achever son débat intérieur, il se leva lui caressa le visage et partit suivre discrètement Sano. Il valait mieux que quelqu'un veille sur lui puisque Fröhnir n'était pas en état de veiller sur les sentiments du pauvre voleur. De tout son art il se fondit dans les ombres, suivant le jeune homme avec toute l'agilité et la grâce féline qu'on lui avait enseigner ..

Par Frohnir le 29/12/2002 à 12:42:57 (#2900530)

Fëriany, interloquée par l'audace de l'elfe noir en restât interdite. Ses yeux grands ouverts, elle fixait l'éclat dansant des flammes du feu de camp, le rouge aux joues et le goût des lèvres de Delroth encore sur les siennes. Et dire qu'elle descendait d'une lignée séculaire d'elfes de lune de haut lignage ! Si ses ancêtres pouvaient la voir en ce moment, ils ne manqueraient pas d'intervenir pour interdire toute liaison entre une Sombrelune de naissance et un drow, tout prince soit-il ! Souriante, elle reprit sa garde en se demandant ce qu'un tel amour pourrait bien donner...

Fröhnir de son côté avait longuement observé Sano. Depuis leur départ de Château-Suif il l'évitait, la fuyait. Ses yeux étaient posés sur elle, mais ne la voyaient pas.

L'elfe commençait à penser que l'amour n'était pas une bonne chose. Tout était si simple avant, pas de sentiments, pas de passion, juste une relation charnelle, du sexe et rien d'autre, voilà à quoi s'était toujours résumé sa vie "amoureuse" avant qu'elle ne rencontre Thoram. Mais il l'avait quitté. Et elle avait souffert. La même chose était en train de se passer avec Sano. Peut-être les mâles la fuyaient-elle à cause des nombreux problèmes qui jalonnaient sa vie... Elle ne pouvait pas leur en vouloir pour ça. Tout était sa faute !

Quoi qu'il en soit, dans quelques jours tout serait définitivement fini, elle en avait la certitude. Ce n'est pas la mort qui viendrait l'emporter, non, elle l'avait vu, quelque chose d'autre allait se passer, mais quoi, elle l'ignorait. Ses rêves alternaient les chevauchées dans de multiples paysages inconnus avec les tourments d'horribles tortures dans de sombres cachots putrides et nauséabonds... Lequel de ces deux avenirs serait le sien, elle n'aurait su le dire, mais l'amour n'était hélas présent dans aucun des deux...

Elle suivit des yeux Delroth qui se fondait dans l'ombre des arbres à la suite de Sano, et failli les suivre. Mais, les rêves revinrent et l'assaillirent de nouveau. Impossible d'en réchapper. Elle avait dompté le cristal, mais ces prémonitions étaient d'un autre genre... un genre auquel on n'échappe pas...

Mëryl...???

Par Sano Rong le 1/1/2003 à 10:06:55 (#2920823)

Sano regardait dans la pénombre, bien qu'il ne pouvait voir aussi bien qu'un elfe dans la nuit. Le feu de camps se trouvait a quelques dizaines de mètres derrière. Il était perdu dans ses pensées lorsqu'il entendit un bruit de pas derrière lui. Sans se retourner il acceuillit l'intrus qui le tira de sa rêverie.

- Salut Delroth, une fraiche nuit n'est ce pas ?

Puis comme l'elfe noir ne répondait pas il continua

- Delroth...je voudrai te dire quelque chose...si jamais...je ne reviens pas tu prendras soins de Frohnir n'est ce pas ? Imagines que cette affaire de katana ne marche pas, je...je..recommencerai ce que j'avais fait la première fois et cette fois ci j'...j'essaierai de l'emporter avec moi...pour de bon

Il ne pouvait dire de qui il s'agissait mais le message était clair, Sano tenterait le tout pour le tout pour sauver l'elfe de ce tourment

- Delroth, j'aime Frohnir plus que tout au monde et malgré mon coeur vagabond, elle a réussie à l'attraper en plein vol et à l'emprisonner dans une cage de cristal, ne vois tu pas quelque chose qui a changé en moi ? Dans cette enceinte de château suif, les servantes ne manquaient pas et les jolies femmes non plus...hé bien...je n'ai pas eu un seul regard pour elles...

Puis il se retourna et remarqua deux yeux violets qui scintillaient dans la nuit a coté d'un tronc d'arbre mort

- c'est tout ce que je te demandes Delroth...

Par Frohnir le 2/1/2003 à 16:35:03 (#2928267)

Mon très cher et ancien « ami »,

Ne vous méprenez pas sur cette missive, ny voyez aucune trace dune quelconque supériorité de ma part (même si cette dernière ne fait plus aucun doute), je veux simplement vous offrir une dernière chance de vous joindre à moi.

En effet, comment votre misérable petite armée pourrait-elle vaincre les séides du Démon ? Ses milliers dorques et de gobelins sont entièrement dévoués à mes ordres, nous avons reconstruit et fortifié la tour de NéfirHerr Oben, je possède dans mes appartements votre précieuse lame magique « LHarmonie Céleste », mon Maître quant à lui a déjà 2 cristaux et lincantation permettant louverture permanente du portail sur les Abysses, et vous, prétentieux petit bibliothécaire, vous nous amenez sur un plateau les 4 cristaux manquants du Winangoroth !

Rejoignez notre camp Karstoff, je vous en conjure, vous nimaginez pas les tourments qui attendent votre petit voleur, vous nimaginez pas ce que je ferais subir à cette jeune elfe si je lattrape, vous nimaginez pas ce que Saâd Ame Uss Ayne vous réserve !

Cest là votre dernière chance mon « ami ». ne la rejetez pas.

Ghislain de Castel St Martin Ex-Grand vénérable de lOrdre des Guetteurs Blancs
Bras droit du futur Maître de Féérune.

Par Delroth Baenre le 3/1/2003 à 6:10:36 (#2932773)

Delroth regardait toujours Sano dans les yeux ...

Prendre soin de Fröhnir ... Elle est une très belle femme mais trop de tourmentes en elle .. d'une certaine façon quand je la vois, j'ai l'impression de regarder un miroir sur mon passé. Il est vrai que j'aurais bien aimer la faire changer mais ... cette tâche vous reviendra Sano.
Je ne suis pas un prophète ni un de ces charlatans qui prétendent lire l'avenir, mais vous vivrez Sano. Dois-je en mourir vous vivrez ... n'oubliez pas mon voeu tout au début de notre rencontre. J'ai juré de protéger Fröhnir et foi de Delroth elle ne mourra pas tant que je serais près d'elle. Mais protéger Fröhnir signifie aussi vous protéger vous ...

Vous devez avoir des oeillères devant les yeux jeune homme pour ne pas voir l'amour qu'elle vous porte. Si vous mourrez cela la détruira tout autant que le cristal si nous échouons.
Alors je vous protégerait aussi ... et puis finalement je vous aime bien; vous me ressemblez un peu au fond ... vous sacrifiez tout pour les femmes dit-il dans un léger sourire.

Puis il se posa à côté du voleur et finit par dire :

Vous ai-je déjà raconter comment je suis devenu une tête à abattre au même titre que Drizzt ? Tout ceci fût pour les yeux d'une femme Sano ... oui .. la plus belle femme que la terre est portée en son sein ... sauvage .. dangereuse ... mais douce, sensuelle ... il eut un léger gloussement. Qui ressemble beaucoup à Fröhnir vous ne trouvez pas ?
Quoique ... cette jeune demi-elfe ... Fëriany ... je crois pouvoir me laissez tenter finit-il par dire alors que son rire s'amplifiait.

Comme Sano restait muet, Delroth lui tapa sur l'épaule et s'en fût vers le campement. La lune était magnifique ... Fëriany avait laissé son tour de garde à un de ses moine-guerriers. Le Drow s'allongea à côté d'elle, et de ses yeux violets il fixa le ciel nocturne empli de sombres nuages ... ne laissant qu'une éclaircit permettant à la lune de nymber la peau d'ébène du Drow d'un pâle reflet argenté.

Par Frohnir le 3/1/2003 à 15:36:53 (#2935765)

Fëriany ne fut pas dupe un seul instant. Si Delroth sétait allongé si près delle, il y avait une raison Devait-elle céder à la tentation et risquer de sattirer le courroux de sa famille, ou repousser cet étrange Elfe à la peau noire ?

Elle se tourna sur le côté et observa un instant les yeux violets qui fixaient les étoiles.

« - Delroth, je ne suis pas une vulgaire courtisane, je suis une femme daction. Ce que je veux, je le prends. Hélas, lun de nous sera peut-être mort dans quelques jours. Ce que je ne peux vous donner ce soir, je vous en ferais cadeau si nous survivons. Faites-moi plaisir, ne mourrez pas ! » Sur ces mots, la belle demi-elfe se rallongea et sendormit.

************

Les jours suivants se passèrent sans encombre, si ce nest un message magique de Karstoff Bois-Fleuri leur rapportant lindice lâché par inadvertance par Ghislain à propos de lendroit où se trouvait le Katana magique, à savoir dans ses appartements qui devaient vraisemblablement être à lavant dernier étage de la tour, sous létage destiné au Démon.

La compagnie avançait dans un silence de mort, seulement entrecoupé par le rire de Delroth, heureux de faire marcher Fëriany avec ses allusions salaces Cette dernière, loin dêtre insensible au charme et à la bonne humeur du drow ne savait plus comment le tenir à distance afin de conserver le respect de ses hommes, qui voyaient dun mauvais il leur capitaine séprendre dun elfe noir !

Sano lui, restait obstinément éloigné de Fröhnir, fuyant ses regards et se soustrayant à ses questions, muet et renfermé, plongeant lelfe dans un abîme de désolation, de solitude et dinterrogations. « - Est-ce ma faute ? quais-je fais ? ».

Fröhnir dont les rêves étranges étaient de plus en plus fréquents à mesure quils approchaient de la tour, se demandait si elle navait pas perdu la raison. Les rêves des elfes les plongent habituellement dans des souvenirs ataviques ou heureux, mais aucuns des siens ne se reportaient à une situation quelle ait déjà connu, et pourtant elle se voyait, de lextérieur, chevauchant dans maints paysages inconnus, ou côtoyant des elfes parlant elfique, une langue quelle comprenait mais ne parlait pas

Ils abordèrent enfin la lisère de la forêt où se trouvait lex-tour de la Liche NéfirHerr Oben. Mais de forêt il ny avait plus. Les orques à la solde du Démon avaient arraché les arbres et piétinés le sol, ne laissant quune terre noircie par les feux et les immondices.

Au loin se distinguait la nouvelle tour, gardée par une palissade de rondins et une armée dorques et de gobelins. De nombreuses fumées se dégageaient de limmonde édifice, et le ciel, obscurcit par cette pollution, semblait promettre lenfer aux téméraires osant approcher de lantre démoniaque

Fëriany, juchée sur son cheval observa la construction et dit :

« - Mes amis, nous voilà à pied duvre, puissent nos épées ne pas trembler devant la tâche à accomplir. Quelquun a un plan daction à suggérer ? »

Par Delroth Baenre le 3/1/2003 à 18:32:00 (#2937122)

Ce qu'il nous faut, répondit Delroth, c'est effectué une percée. Pour cela nous allons avoir d'abord besoin de deux choses ... quelques archers afin de liquider les Orques situés sur la palissade .. il y a quelques archers parmi eux mais ce que je crains surtout, c'est ce chaudron au-dessus de la porte que je ne tiens pas à me prendre sur la tête. Il faudrait aussi un mage ou une personne ayant quelques talents de magie pour envoyer quelques sorts de feu sur ces palissades primitives .. afin de constituer des brèches à deux ou trois endroits différents dont la porte.
Pendant que tout ceci ce déroule, il faut nous préparer à une éventuelle sortie des Orques ce qui nous arrangerait car notre percée serait d'autant plus facile après que nous en ayons massacrés une partie.

Ensuite nous chargerons jusqu'à l'entrée de la tour où nous établirons une défense acharnée afin qu'aucun Orque ne puisse monter à l'intérieur. Cela sera à la charge de vos guerriers Fëriany ... et notre réussite dépendra grandement de ce qu'ils feront.

Puis nous entrerons ... il ne faudra pas que nous soyons beaucoup .. cinq sera le maximum. Nous aurons fort à faire à l'intérieur à si peu, mais entrer plus nombreux ne servirait à rien au début. Je suppose qu'il ne restera pas beaucoup de monde à l'intérieur de la tour pour protéger le démon mais nous ne sommes jamais sûr donc cinq feront l'affaire.

Après tout dépendra de vous Fröhnir et de vous Sano .... les trois qui seront avec vous, dont moi, vous serviront de bouclier ... n'oubliez pas que tout dépend de vous alors surtout ne prenez pas de risques inutiles avant d'en avoir réellement besoin. Le premier qui s'approchera trop de vous aura à faire à mes lames ... mais il me faut deux autres personnes pour surveiller nos arrières et nos flancs ... qui s'en chargera ?

Et Delroth cessa de fixer les murs primitifs pour jeter son regard devenu froid sur le groupe. une lueur malsaine brillait au fond de ses yeux ... une lueur de meurtre et de haine ...

Le sort en ai jeté mes amis ... dépêchons nous ... et son rire se fît sadique.

Par Frohnir le 3/1/2003 à 19:42:38 (#2937704)

Fëriany regarda Delroth amusée. Un large sourire illuminait son visage, lui donnant un air moins austère et plus amicale.

"- Vous faites un bon stratège Général Delroth, aussi, pour veiller à ce qu'il ne vous arrive rien vous accompagnerais-je" Lui dit-elle avec un clin d'oeil appuyé. ;)"- De plus, je suis la seule ici à savoir lire le noir parlé des Démons. Lorsque vous aurez en votre possession l'incantation pour ouvrir le portail, je la lirais à l'envers pour déposséder les cristaux de leur pouvoir. Nous sommes donc 4 sur les 5 fous que vous réclamiez".

Puis, se retournant et se hissant sur ses éperons, Fëriany observa sa troupe et demanda tout haut :

"- Qui d'autre se joindra à nous pour pénétrer dans la tour ?"

"- [HRP] Ceci est une invitation déguisée pour qu'un joyeux lecteur se joigne à nous pour la fin de l'histoire... premier arrivé, premier servi :D il reste bien une 50aine de posts avant la conclusion...[/HRP]

Par Kelden's le 3/1/2003 à 21:50:35 (#2938605)

À quelques mètres derrière eux un bruissement telle-qu'une armée en marche aurait fait moins de bruit, se fait entendre se retournent par méfiance les aventuriers découvrir un nuage de fumer mauve se dirigent tout droit vers eux. Puis comme sortie du nuage un gnome s'élança épée levé, lâchent dans un cri.

-MORT AUX MAUDIT ÉGORGEUR D'ENFANTS!

Le crie semblent être à l'intention du drow. Mais au moment ou il arrivait sur eux, il sembla perdre l'équilibre pour se retrouver aux pieds de sa cible son arme hors porté.

-Qui aurait pu croire qu'la fameuse vie d'aventurier d'Gwillward s'terminerait aussi stupidement pendent qu'il était en train d'chercher un stupide livre pour s'stupide prêtre! VA-Y CHIEN D'L'ENFER FINI TON ADVERSSAIRE, AVANT QU'IL S'RELÈVE ET T'BOTTE L'DERRIÈRE!

Par Delroth Baenre le 4/1/2003 à 1:10:04 (#2939751)

Le Drow regarda avec étonnement le gnome ... puis il se mît à rire. Il dégaina un de ses katanas et pose la pointe sur la gorge de celui-ci

A qui avons donc nous l'honneur Messire Gnome ? Et que vouliez-vous donc ?

Par Kelden's le 4/1/2003 à 20:25:26 (#2945280)

Marmone...

Saleté serviteur d'insecte...

Puis sur un ton plus haut...

-Je suis Gwillward grand barde de la ville de Eauforte, créateur de la fameuse troupe du Dragon Danssant.

Le visage du gnome s'avance le faisant presque s'égorger sur la lame.

-Et toi noble de chien qui es-tu?

Puis il regarde autour de lui et voit les compagnons du drow, puis il semble que la lueur de haine ne face place à une lueur d'interogation...

-Qui ètes-vous?

Par Frohnir le 4/1/2003 à 20:40:34 (#2945395)

"- Des fous venus tenter de renvoyer un puissant démon dans les abysses qu'il n'aurait pas dû quitter" dit Fröhnir en s'avançant gracieusement vers Gwillward et en écartant le katana de Delroth avec la main.

"- Serez vous des nôtres ? il nous manque un fou justement pour pénétrer dans la tour que vous pouvez apercevoir d'ici" finit-elle en désignant le sombre édifice du doigt.

Par Kelden's le 4/1/2003 à 21:11:54 (#2945589)

Le gnome se retourne pour voir la tour.

-J'tais v'nu chercher un livre d'histoire et j'm'r'trouve à la merci d'un chi... le barde retient sa langue et à prendre une tour en siège avec d'pure étranger. Par Gaerdal Maindefer dans quoi j'm'suis encore mit les pieds.

Le gnome se relève sur les coudes...

-Baervan à toujours qu'que chose à mettre sur mon chemin, pour changer du quotidien...

Par Frohnir le 5/1/2003 à 0:39:10 (#2946625)

L'elfe sourit en entendant les paroles du gnome, le regarda et lui dit :

"- Vous les gnomes ne pouvez pas vivre sans un livre hein ? En tout cas je prend ça pour un oui. Merci de votre aide !"

Puis, elle regarda Fëriany et les deux femmes semblèrent communiquer par la pensé. La demi-elfe aboya ses ordres et la compagnie se mit en position d'attaque.

Les soldats d'Eauprofonde et de la Porte de Baldur armés de lances formèrent une première ligne de fantassins, destinée à contrer le premier assaut des orques qui déjà tentaient une sortie.

La cavalerie était assurée par l'ordre des guetteurs blancs, rompus à ce genre d'exercice, leur tâche consisterait à percer les rangs ennemis pour permettre aux cinq téméraires d'approcher de la tour, puis il en interdiraient l'accès au prix de leur vie.

Et sur les flancs se disposèrent les quelques archers de Sylverymoon qui commencèrent immédiatement un tir de barrage pour éliminer les ennemis restés sur les remparts.

Fëriany avait rejeté sa cape, laissant apparaître une cotte de maille brillante et un air déterminé. L'épée au clair elle criait ses derniers ordres, cramponnée à son cheval qui piaffait d'impatience.

Fröhnir elle, était étrangement calme. Elle observait la scène, détachée, presque absente. Ses longs cheveux dorés flottaient au vent, et les paillettes d'or de ses yeux lançaient mille petites flammes, illuminant la finesse de son visage que l'ombre semblait avoir enfin déserté. Plus de rudesse, plus de peur, plus de haine. Son destin allait se jouer dans les heures à venir. Elle l'affronterait bravement.

Elle regarda Delroth dont les yeux mauves lançaient des éclairs, l'excitation et la fièvre du combat à venir semblaient l'accaparer entièrement.

Elle regarda Gwillward, dont elle ignorait tout mais qui était néanmoins présent à ses côtés.

Elle regarda Sano.

Les traits de son visage étaient crispés et elle n'aurait su dire si à ce moment précis il pensait à elle, à une autre, ou au difficile combat qu'ils allaient devoir mener.

"- Sano ? ... non rien..."

Les orques menaient la charge et se trouvaient déjà à une centaine de mètres de leur première ligne. Il n'était plus temps pour les explications. "Nous verrons bien après" pensa l'elfe.

Une ombre venait de tomber sur son coeur telle une chape de plomb.

"Nous verrons bien après..."

Par Delroth Baenre le 5/1/2003 à 4:23:12 (#2947555)

La bataille allait faire rage ... katanas aux clairs, Delroth attendait tranquillement l'arrivée des Orques .... le groupe était sur la berge de sa destiné, et celle de Féérune.

Les premiers Orques arrivèrent à porter, et, très disciplinés, les moine-guerriers firent voler leurs lames, réduisant la première ligne ennemie au silence en moins de temps qu'il ne faut pour le penser. Mais déjà les vagues suivantes arrivaient et même si un semblant de cohésion persistait, chacun luttait maintenant pour sa survie.

Delroth partit alors dans un rire de dément et il se jeta au milieu des orques, dansant littéralement au rythme des entrechoquements d'épées ... au rythme des cris ... au rythme du sang qui coule. Il était possédé par une ferveur hypnotique, une soif écarlate qui s'était emparée de lui telle un démon ...

Et seul son rire de dément se faisait entendre au dessus des cris d'agonie ou de rage ... la mort noire était parmi les orques alors que des éclairs blancs tourbillonnaient au rythme de la danse des lames et répandaient mort et damnation ....

Par Sano Rong le 5/1/2003 à 10:44:04 (#2948072)

aucune expression sur son visage ne semblait montrer ce que pensait Sano a ce moment la, la charge des orcs était désordonnée, mais puissante. Elle équivalait à ce qu'on disait à une charge de cavalerie lourde. Leur puissant muscles de leurs jambes arquées saillaient sous l'effort de la course et ils beuglaient dans leur langue commune.
Impassiblement, Sano tira son épée courte et sa dague. Il ne devait pas s'attarder à ce combat, un autre l'attendait à l'intérieur de la tour. La troupe de féryanni s'occcuperait des orcs pendant qu'ils rentreraient ensemble dans la tour sombre.
Une voix lointaine parvint jusqu'a l'esprit déja tourmenté de Sano, un appel, une supplique était-ce déja les appels de ce maudit démon ou son propre esprit lui jouait des tours ? C'était la voix de son pére...

-Sano aide nous je t'en supplie ! Pense a tout ce que nous avons fait pour toi...

Les orcs n'étaient qu'a quelques dizaines de metres d'eux à présent et il ferma les yeux, comme pour essayer de chasser ces voix de son esprit. Lorsque Sano rouvrit les yeux, c'était pour esquiver un coup de hache et il planta son épée courte dans la gorge d'un orc. La bataille commencait.

Par Frohnir le 5/1/2003 à 11:23:51 (#2948236)

Fröhnir esquivait plus qu'elle n'attaquait, son but était la tour et elle ne désirait pas s'attarder sur le champ de bataille. Ce n'était pas sa place, elle n'était pas une guerrière, même si son entraînement à tuer pouvait s'y apparenter.

Arrivée à mi-chemin, elle avisa des mouvements sur la palissade au dessus de l'entrée. des orques versaient quelque liquide bouillant dans le chaudron qu'avait aperçut Delroth. Elle ramassa l'arc d'un Elfe de Sylverymoon, prit une flèche dans le carquois, banda l'arc calibré à près de 150 livres, visa et tira. Le projectile fit mouche, sectionnant la corde qui suspendait le chaudron qui se déversa sur les renforts orques qui sortaient de l'enceinte, réduisant ces derniers en cendre en l'espace d'une seconde.

Cet instant d'inattention failli lui coûter la vie. Elle n'esquiva pas tout à fait l'épée destinée à son cou et en fut quitte pour une vilaine entaille à l'épaule. D'un fluide mouvement du bassin elle esquiva la botte suivante, dégaina "Rouge-Gorge" qui pénétra presque instantanément dans le coeur de l'orque, brûlant les tissus internes et cautérisant immédiatement la plaie mortelle.

Elle se trouvait bien seule et isolée. Elle avait avancé trop vite et risquait d'arriver à la porte de la tour la première. Elle avait beau chercher ses amis du regard, elle ne voyait que mort, combats et désolation.

Au comble du désespoir, elle entendit une voix inconnue résonner dans sa tête :

"- Rappelles-toi l'Aëlin Dîn de l'Arcalen Ethelë. Elendûr veille sur toi !"

Par Delroth Baenre le 5/1/2003 à 11:50:31 (#2948387)

La bataille faisait rage mais les orques faiblissaient ... il fallait maintenant avancer afin que les moines-guerriers empêche quiconque de suivre les personnes qui entreraient dans la tour. Il fît un signe de tête à Fëriany qui hurla ses ordres à ses guerriers, et comme un seul homme, ceux-ci obéirent.

Delroth se dirigea tant bien que mal vers Fröhnir qui venait de manquer de se faire étriper par un orque.


Ce n'est sûrement pas le moment de penser à vos petits-enfants Fröhnir ! fît-il en décapitant un orque qui s'était aventuré trop près. il lui fît un clin d'oeil et ajouta :

Le futur n'a pas sa place ici ni le passé .... ce qui compte c'est le moment présent ... cessez donc de rêver et rester prêt de moi. Il faut nous diriger vers cette porte au plus vite ... et il faut que vous résonniez Sano ... lui non plus n'a pas le droit de rêver ... poursuivre des chimères ne servent à rien lorsque l'on risque à chaque seconde de se faire empaler par un cimeterre d'orque !

Sur ce, il avança vers la porte, tout en donnant quelques coups de katanas et en poussant un peu l'Elfe qui était encore un peu perdue dans ses songes ...
Fëriany et ses guerriers tenaient la porte ... maintenant, tout dépendrai de Fröhnir et Sano ..

Par Frohnir le 5/1/2003 à 16:01:55 (#2949960)

Un cercle de moines-guerriers commençait à se former devant l'entrée de la tour, empêchant les orques d'y pénétrer et de s'en prendre aux fous qui voulaient entrer dans la tour du Maître. Delroth et Fëriany prêtaient main forte aux soldats en repoussant assaut sur assaut, et Fröhnir soufflait un peu, à l'abri sous le porche. Tandis qu'elle pensait sa blessure heureusement superficielle, elle chercha Gwillward et sano du regard. Réussiraient-ils à franchirent indemnes le champ de bataille où les combats faisaient encore rage ?

Par Kelden's le 5/1/2003 à 21:11:15 (#2952247)

Au moment ou la dame chercha les aventuriers du regard un explosion se fit entendre suivit d'un nuage de fumé vert pâle. Puis comme un carreau lancé par un arbalète un petit projectile vivant fit son apparition suivit du corps calciné d'une dizaines d'orque. Le gnome vain atterrir à une vingtaine de mètres sur la gauche de Frohnir, se relevant il sembla chercher où il était atterrie en secouent ses vêtements, avant de partir en direction de l'elfe noir et sa compagne. Un sourire satyrique ornais son visage.

-Vous m'avez invité non?

Par Frohnir le 5/1/2003 à 21:39:38 (#2952434)

Fröhnir sourit en voyant l'arrivée spectaculaire du gnome. Méthode peu orthodoxe, mais résultats garantis.

"- Oui, et vous êtes vraiment le bienvenu ; surtout si vous semez des cadavres d'orques sur votre passage comme vous venez de le faire !"

L'elfe n'eut pas le loisir de continuer la conversation car la porte derrière elle venait de s'ouvrir, dévoilant le groin d'un orque gigantesque, suivit par une douzaine de vilains gobelins.

Pris à revers plusieurs moines-guerriers moururent s'en savoir ce qui arrivait. malgré ses efforts, Fröhnir avait du mal à contenir les occupants de la tour qui continuaient à se déverser par la porte.

Prenant son courage à deux mains, l'elfe dorée pris une profonde inspiration et laissa la haine du cristal s'emparer de nouveau d'elle. La pierre noire jouissait de la mort, elle allait être servit !

Fröhnir se transforma de nouveau en machine à tuer, ne distinguant plus le bien du mal, taillant et transperçant comme une véritable tornade que plus rien ne pouvait désormais arrêter.

Par Sano Rong le 6/1/2003 à 0:10:51 (#2953263)

Le voleur essayait d'éviter autant que possible la bagarre de front, il voulait se réserver pour plus tard. une telle puissance en face de lui demanderait énormément d'endurance et de courage...et Sano ne savait pas s'il possédait les deux.

Il arriva néanmoins à la porte ou ses amis étaient déjà réunis se battant contre des moines-guerriers. Leur technique de combat était presque parfaite et c'est un sourire au visage que Sano les regarda se battrent. Leur techniques de combat n'étaient pas toutes connues du voleur, mais son père lui en avait appris quelques une. La plupart des moines se battaient à main-nues, dans une bataille rangée l'utilisation d'une arme pouvait se révéler d'un handicap surtout si l'arme était imposante. Certains se battaient au Kukri et d'autres avec une étrange arme que Sano connaissait sous le nom de Mun-cha-ku. Cette arme n'était pas connue par ici mais elle était dévastatrice. C'était deux morceaux de bois gainés de fers reliés entre eux par une grosse chaine de métal. Il y en avait de plusieurs sortes, certains bout de bois recouvert de pointes et d'autres de boules de métal.


-Des dégâts contendants et lacérants, parfait pour tuer d'un coup Pensa t'il.
Il regarda Frohnir se démêmer avec plusieurs moines au pied d'un escalier et tout en haut, des défenseurs se déversaient un par un par une porte. Sano attrapa une corde qui soutenait un gros lustre au plafond et de sa dague coupa net la corde. Cela le fit monter à toute vitesse vers les hauteurs. Il lâcha la corde et se retrouva planté au beau milieu de la cohue au niveau de la porte. D'un rire il envoya son pied dans les parties intimes d'un moine qui voulait descendre et le termina par un uppercut.

Il se retourna en étant fier de ce qu'il avait fait et balança son pied dans le dos de ceux qui descendait l'escalier. Les moines dégringolèrent tous comme dans un jeu de quille et Frohnir n'avait plus qu'a les achever totalement déséquilibrés.

tout en bas il fit un clin d'oeil a Frohnir, il avait retrouvé son sourire et les paroles de Delroth avaient eu un impact certain sur lui. Il devait continuer à protéger frohnir il avait donné sa parole. Un mauvais pressentiment l'envahi et il se baissa au moment ou un mun-cha-ku siffla au dessus de sa tête. l'appareil voyageait dans les mains de son possesseur a la vitesse fulgurante. Parfois à gauche parfois à droite. En deux temps trois mouvement, Sano fut désarmé, ses armes volèrent et retombèrent dans un cliquetis par dessus la rampe. Les yeux de l'agresseur s'agrandirent de la victoire si facile face à ce jeune impétueux qui lui avait donné un coup de pied dans le bas ventre. Sano regarda l'homme et sourit bêtement


-oups ! lui dit il en se frottant les mains sur son surcot Vous avez fait tombé mes armes...je vais les chercher ne bougez pas !il fit mine de passer sa jambe par dessus la rampe et l'arme mortelle du moine s'écrasa sur la rampe et la brisa en deux Sano eut le temps de se jeter contre le mur. Le coup suivant il se baissa et l'arme arracha un bout de pierre dans une gerbe d'étincelles.
-ecoutez j'ai de l'or...beaucoup d'or si vous voulez je peux partagez avec vous...50/50
le coup suivant le toucha au bras et arracha un cri de sa part
ok ok ! 75/25 pour vous et je vous offre la jolie femme en bas enchainées et nues au pied de votre lit...on dit qu'elle est superbe au lit
l'homme jeta un coup d'oeil au dessus de l'épaule du voleur ce qui permit à Sano de l'attraper par son fond de culotte et de le balancer par dessus les restes de la rampe. Il s'écrasa lourdement sur le sol dans un cri d'agonie quelques dizaines de mètre plus bas.
- N'y pense même pas vieux cochon ! dit il dans le vide à l'adresse du mourant. Il se retourna vers Frohnir en lui disant dans un grand sourire

- Viens, la voie est libre et ce chemin mene sûrement au katanas.... Il ramassa deux kukris et s'engouffra dans l'encadrement de la porte.

Par Frohnir le 6/1/2003 à 10:20:37 (#2954920)

Fröhnir, dans sa folie meurtrière avait exterminé les gobelins restants et pénétré dans la tour. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant une escouade de moines-guerriers, fidèles à lancien vénérable de leur ordre, rangés aux côtés des orques jadis tant hais.

Moines contre moines, frère contre frère. La bataille rangée allait se transformer en règlement de compte sanglant. Les traîtres tenaient lescalier et hélas, se battaient merveilleusement bien.

Larrivée inopinée de Sano permit de libérer lescalier menant au premier étage. Cette action déclat soulagea quelque peu les guerriers qui se tenaient au côté de Fröhnir qui devaient combattre sur deux fronts.

Lelfe rejoignit le voleur et lui dit :

« - Jai entendu ce que tu as dit à ce moine, je ne suis pas sourde ! » puis elle sourit et rajouta : « - Pour savoir ce que je peux valoir dans un lit, tu nauras quà survivre ! »

Puis elle se retourna pour savoir si Fëriany, Delroth et létonnant petit gnome suivaient.

Par Delroth Baenre le 6/1/2003 à 10:41:22 (#2955006)

Fëriany était complètement furieuse .... elle avait rejeté son bouclier et frappait de partout tenant son arme à deux mains et hurlant à tot va.

Delroth dût la porter à tour de bras pour l'amener à l'intérieur auprès de Fëriany, mais elle se démenait encore comme une folle arrachant au Drow un soupir d'exaspération


Il suffit femme !!! Ton acharnement risque de nous porter préjudice .... nous avons une tâche à accomplir !

A ces paroles, Fëriany se calma mais darda sur le Drow un regard haineux qui lui fit lever les yeux au ciel ... décidément il ne comprendrais jamais rien aux femmes ...

Par Frohnir le 6/1/2003 à 14:54:36 (#2956629)

Fëriany, dabord furieuse que Delroth lai tiré de la mêlée se rangea à ses arguments et pénétra elle aussi dans la tour. Elle ne comprit pas tout de suite ce qui sétait passé ici alors quelle combattait à lextérieur. Comment tous ces moines quelle connaissait depuis plusieurs année avaient-ils pu se ranger au côté du Vénérable ? Par quel odieux procédé avait-il réussit à pervertir leurs âmes au point quils acceptent de se battre pour un démon et non contre lui ?

Les larmes aux yeux elle sagenouilla près du corps de lun des combattants, la gorge proprement tranchée. Cétait le travail de Fröhnir et elle le savait ! Cette elfe avait massacré ses frères darme ! Les jointures de ses mains étaient devenues blanches, sa mâchoire sétait crispée et ses yeux lançaient des éclairs. Elle releva la tête, prête à en découdre avec lelfe, mais les regards du gnome et du drow qui la fixaient lui rappelèrent quelle avait un travail à accomplir. Sa vengeance pourrait attendre.

Par Sano Rong le 6/1/2003 à 16:34:12 (#2957240)

Sano, les oreilles en feux de la remarque de Frohnir monta les escaliers prudemment. Les bruits de la bataille lointaine résonnaient dans ce couloir en colimaçon. Des explosions un peu partout retentissaient et faisaient trembler les murs. A part ceci, on n'entendait aucun bruit et quelques gouttes de sueurs perlaient sur le front du voleur.

Ils débouchèrent sur une vaste plate forme. De chaque coté des portes étaient disposées à intervalles réguliers et tout au fond du couloir une immense porte d'ou émanait une lumière qui s'échappait par un entrebaillement. Sano parla à l'oreille de Frohnir en désignant la porte gigantesque


- c'est la !
L'escalier ou ils se trouvaient montait encore plus haut et surtout, il se perdait dans la pénombre. Il le fixa, et un appel, une plainte d'enfant dans la tête de Sano commença a s'amplifier, l'escalier semblait venir à lui et quelque chose le tira de sa rêverie, c'était Frohnir qui l'agrippait par la manche. Il acquiesça et repartit vers cette porte à double battant sous des explosions sourdes et le tremblement momentanés du sol.

Par Frohnir le 6/1/2003 à 20:49:04 (#2959349)

Fröhnir se tourna vers sano et lui murmura à l'oreille :

"- Tu ne trouves pas étrange que malgré la bataille qui fait rage personne ne nous attende à cet étage ? Et cette grande porte entrouverte ne me dit rien qui vaille... Ne jamais foncer tête baissée et toujours inspecter le périmètre, voici ce que j'ai appris à Calimport."

L'elfe s'avança prudemment mais ne détecta aucune présence et pas la moindre trace de piège. Elle interrogea Sano du regard puis, le voyant en proie à quelque conflit interne haussa les épaules et ouvrit lentement la porte.

Il ne s'agissait pas des appartements du mage, mais d'une sorte de grande taverne, avec une cuisine au fond et des couches allignées contre le mur Nord. Sans doute les logements des moines guerriers fidèles au vénérable...

Alors que Fröhnir s'enhardissait et pénétrait dans la pièce, elle se trouva nez à nez avec un adversaire trés étrange. L'homme, car cela y ressemblait, était si gros et si grand que l'elfe dû lever le menton pour apercevoir le visage du géant. Il n'était vêtu que d'une sorte de pagne blanc, et les plis que formaient son ventre semblaient sourire à la jeune femme.

"- Ben mon gros, tu sais que tu n'es pas trés beau ?" plaisanta Fröhnir. mal lui en pris car l'humain était aussi rapide et agile que pouvait l'être la voleuse, et ce malgré sa corpulence. Il frappa l'elfe sur la tempe gauche, l'envoyant "valdinguer" contre Sano sur qui elle s'écroula inconsciente.

Par Kelden's le 6/1/2003 à 22:03:57 (#2959998)

Le petit homme bedonnent s'avança aussi discrètement qu'un éléphant à la vue d'une sourie et sortie une fiole au contenu noir qu'il projeta maladroitement au pied du titan. La substance s'écoula comme de l'eau avant de se solidifier en une marre scintillante le premier pat que tenta de faire l'énorme créature se résultat par sa propre chute.

Par Sano Rong le 6/1/2003 à 22:48:42 (#2960323)

le choc fut terrible, les deux voleurs furent projetés contre le coin de la porte et Sano eut du mal a retrouver sa respiration. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il était étendu la par terre et Frohnir sur lui. Un instant, il paniqua et reposa Frohnir a coté en posant sa tête sur sa poitrine. Un soupir de soulagement s'échappa de la bouche du voleur et allait commencer à essayer de la ranimer...lorsqu'il entendit un grand boum ! il se retourna et vit le gnome rigolant de tout son saoul devant la masse gélatineuse qui essayait de se relever, un liquide brillant était répandu sur le sol et semblait etre très glissant. Le géant parvint quand meme à retrouver son équilibre sur un endroit non glissant en jurant et pointa du doigt le gnome

- Hey moucheron ! Je vais te réduire en bouilllie !

Les yeux de sano se plissérent et il retourna sa tête lentement vers celui qui avait frappé l'elfe. Il commenca à sautiller sur place avec l'agilité et la grace d'un félin. Sano reconnut automatiquement un moine en lui et il allait être un adversaire autrement puissant que celui de l'escalier.

- Tu as commis une erreur tas de graisse ! tu as osé touché à cette elfe
- Ah ouaip ? dès que j'en aurai terminé avec toi et ce puceron je vais me la faire ton elfe ! Et elle se souviendra plus de toi
- Ces paroles ne sont pas dignes d'un moine ou alors....tu n'est pas un moine.

Sano avait laché ses kukris et il n'avait plus d'arme sur lui. Se battre a main nue contre lui ne serait pas facile pour ne pas dire impossible

- Je ne suis pas un moine ? tu vas voir microbe !

L'homme avanca avec une rapidité foudroyante, et ses deux poing atteignirent Sano a la poitrine, qui fut projeté sur une table qui se brisa en mille morceaux. le temps que le voleur reprennent ses esprits l'homme était déja sur lui en levant le pied pret a écraser la tete du voleur. D'une contorsion, Sano projeta ses jambes a la verticales qui atteignirent le visage du géant qui tituba et recula d'un pas. Sano fit un tour sur lui meme et retomba sur ses pieds et se mit en postion d'attaques.

L'homme le regarda et s'essuya la bouche, l'endroit ou Sano l'avait touché.


- Personne n'a jamais bléssé Horik ! Tu vas souffrir humain.

Les coups qui sensuivirent furent rapides et précis les pieds et les poings d'horik atteignaient facilement Sano qui les bloquaient du mieux qu'il pouvait. A chaque coup il reculait d'un pas sous le choc et sentait ses os pret a etre brisés comme des petits bout de bois. Sano jeta un regard vers le mur et apercu un baton de moine qu'il attrapa en évitant un coup d'un saut périlleux en arrière.

- Tu est très agile petit homme et tu as l'agilité du moine...mais tu n'est pas un moine et ce baton ne te sera d'aucune utilité AH AH AH

A ces mots, Sano jongla avec le baton qu'il fit tourner autour et au dessus de lui pour le bloquer finalement avec un bras derrière son dos et l'autre main tendue vers l'avant

- Tu veux que je te montres ? Graisses-sur-pattes ?
- AAARGGHH arretes de m'appeler comme ca !

L'homme sortit de son pantalon un Mun-cha-ku qu'il fit voler avec adresse et frappa le premier. Les coups étaient rapides et seul un oeil averti aurait pus voir ce qu'il se passait. Sano déployait toute sa science face a cet adversaire hors du commun. Et les cours de son pére au baton lorsqu'il était jeune lui était d'un grand secours. Malheureusement, le Mun-cha-ku brisa en deux le baton de sano. Le voleur s'enfuit dans la pièce poursuivit par l'homme pour finir coincé dans un coin. un lit a étage se trouvait à coté de lui et de l'autre le mur.

- ah ah ah pauvre idiot je me délécte déja du moment que je vais passer avec ton amie.

La simple idée de cet horik avec Frohnir le mettait hors de lui et pourtant...il était coincés, piégés. Horik balanca son arme vers al tête de Sano qui plongea sur le lit et remonta sur le deuxième étage pendant que le gros essayait de le suivre. Le voleur fit le tour pour attérir sur le dos du moine et courut vers la liberté non sans avoir donné un coup de piéd au fesses d'Horik qui s'affala sur le lit. Sano courut vers Frohnir et glissa sur la substance que le gnome avait lancés et tout en glissade rattrapa les deux kukris qu'il avait lachés lors de sa chute avec l'elfe.

Horik criait sa rage et foncait tête baissée contre Sano, il était vraiment rapide et il était déja presque sur les talons du jeune voleur. Sano se retourna et lanca les deux kukris qui vinrent se planter dans la tête d'Horik qui resta un moment debout avant de s'écrouler en arrière. A bout de souffle, le voleur revint vers le gnome et lui posa unemain sur l'épaule et s'agenouilla pres de frohnir et se demanda ce qu'il devait faire...une petite claque sur la joue et elle se reveillerait surement...mais c'était Frohnir, il ne pouvait la reveiller ainsi, elle lui ficherait une baffe deux fois plus forte que lui. Ses joues commencerent à chauffer et il prit la décision. Il posa ses lévres sur celle de l'elfe et commenca la réanimation


- Reveilles toi Frohnir c'est fini !

Par Kelden's le 6/1/2003 à 23:12:11 (#2960513)

Le gnome s'élança vers le corps du titan, dégainent son épée il se mit à frapper le tas de chair.

-Gros tas d'graisse l'moucheron va t'faire avaller ton gros...

Ses mots se perdirent quand un gros morceau de viande vain éclabousser le visage du barde. Décident que le gros devait en avoir assez il s'assit sur son corps et commença à préparer une autre potion. Jetant de temps en temps un regard vers les autres...

Par Delroth Baenre le 7/1/2003 à 7:56:32 (#2962464)

Delroth déboucha dans la salle quelques secondes plus tard suivit de Fëriany ... leurs lames étaient ensanglantées et de nombreuses blessures laissaient autant de tâches écarlates sur la chemise du Drow.

Désolé nous avons été ... retardés.

Puis voyant Fröhnir à terre et le géant, Delroth eut un moment de perplexité.

Euh ... Sano .. si Fröhnir n'est pas morte, il faudrait que tu te dépêche de la réveiller ... les moines en bas sont de plus en plus en sous nombre nous avons déjà été rattrapé par quelques orques qui ont réussis à passer je ne sais comment.

Il faut nous dépêcher d'atteindre le sommet ou alors nous serons tout simplement massacrés.
Je peux tenir l'escalier tout seul pendant un long moment puisque deux orques ne passent pas de front, mais je n'aime pas me battre contre des orques lorsqu'un démon se trouve derrière mon dos ...

Par Frohnir le 7/1/2003 à 9:29:49 (#2962702)

Fröhnir était encore sérieusement étourdie, mais lorsquelle sentie les lèvres de Sano sur les siennes elle décida de lui rendre son baiser. La dernière fois sur le bateau elle lui avait mis la main sur la figure, elle ne pouvait décemment par recommencer

Fëriany observa la scène avec une moue de dédain. Puis elle murmura pour elle-même :

« - Je connaissais ces moines, je les connaissais tous ! Ils ont été dupé par Ghislain, ils ne méritaient pas de mourir ! »

Elle jeta un regard noir à Fröhnir, Sano et Gwillard qui trônait toujours sur la dépouille du gros moine et qui marmonnait quelque chose à propos des chiens de lenfer, puis se détourna deux, regagna lescalier et clama tout haut :

« - Bougez-vous un peu, lescalier va bientôt tomber, il faut monter maintenant et en finir au plus vite ! » puis sur un ton plus bas « - avant que je ne change davis et refuse de vous aider à lire ce parchemin »

Par Sano Rong le 7/1/2003 à 9:58:54 (#2962817)

Pendant que ses amis se dirigeait vers la porte Sano resta un moment en arriere et regarda la chambre des moines. C'était une grande piece faites de lits a étages, et une seule porte par laquelle ils étaient entrés

-C'est idiot ! pensa Sano en murmurant pour lui meme. Des cris par dela la porte, ses amis l'appeler pour monter aux étages supérieurs et leur répondit.

- Oui oui je vous rejoinds....

il avanca vers le mur du fond lentement et posa ses mains dessus, il s'éloigna à reculons tout en fixant ce mur qui lui faisait face. En frappant sur le mur il entendit un son creux. Un faux mur pensat t'il. Mais l'ouverture n'était pas visible, il ne pouvait pas se permettre de perdre du temps il devait rejoindre ses amis. Il se détourna et rejoignit Frohnir et les autres.

- A l'étage supérieur, un passage certainement qui mene à une pièce secrete....

Puis il monta les marches trois par trois de cet escalier sombre dont les voix plaintives lui revenaient par moment dans la tête et recommencaient à le tourmenter.

Par Frohnir le 7/1/2003 à 10:13:43 (#2962893)

Fröhnir avait remercié Sano dun signe de tête et dun sourire, puis, encore commotionnée par le choc sétait péniblement relevée et avait rejoint ses compagnons.

Lescalier était tortueux et sombre, et les parois luisaient faiblement. Une lueur dû à quelque substance visqueuse qui suintait de la roche. Lair empestait le souffre, preuve que le Démon ne devait plus être loin.

La troupe déboucha sur un étage similaire en tout point au précédent, mais plus luxueusement aménagé. La porte des appartements du Vénérable était gardée par deux moines-guerriers aux allures de zombi.

Fëriany qui était en tête sapprocha lentement et essaya de leur faire entendre raison.

« - Karlin ? Poustoff ? cest moi Fëriany Sombrelune ! Votre ancien capitaine ! Répondez-moi ! »

Pour toute réponse, les deux hommes dégainèrent leurs sabres et, dans un tourbillon de lames commencèrent à sapprocher de la demi-elfe tétanisée par la peine.

Fröhnir dont la vue était encore troublée, donna un coup de coude à Sano et Delroth, et leur demanda :

« - Euh, et si on les empêchaient de la tuer hein ? Maître gnome, vous nauriez pas une petite potion explosive des fois ? »

Par Delroth Baenre le 7/1/2003 à 10:40:49 (#2963053)

Je m'occupe d'eux répondit Delroth Cela me fera du bien de me dégourdir les muscles .... ces orques sont brutaux mais cela devient trop facile de les tuer. Enfin des adversaires à mon goût ...

Il tapa du plat de ses lames, le postérieur des deux demoiselles.

En avant mesdames, laissez moi m'occuper d'eux.

Puis en passant devant Fërany, il prit le temps de lui donner un baiser et lui murmura

Je connais votre peine belle dame .. mais ne faillissez pas à votre tâche ... n'oubliez pas votre promesse pour l'après bataille.
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, puis il se retourna et para les premières lames, pendant que le groupe passait sur les côtés.

Je vous rejoindrait vers le démon ! leur cria-t-il.

Puis il se consacra entièrement à ses adversaires. Ces adversaires là étaient bien plus puissant que les orques et une seule erreur lui serait fatale ... les tourbillons de leurs lames l'empêchait de faire les bottes audacieuses qu'il tentait d'habitude, et pour le moment, il devait se contenter de parer afin d'étudier leurs techniques.

Leurs mouvements étaient machinaux, on sentait qu'il y avait eu un grand savoir dans le maniement des armes à une époque .. mais maintenant ils n'obéissaient plus à eux-mêmes. Ils étaient comme ... possédés.

Il blessa l'un d'eux mais rien ne marqua sur son visage qu'il avait même ressenti la douleur, et Delroth dut reculé pour éviter de se faire embrocher par le deuxième ...
Si seulement il pouvait trouver un moyen de les déconcentrer...

C'est à ce moment qu'il aperçut les amulettes ... les mêmes que celles utilisées pour les esclaves rebelles en Menzoberranzan ... ces amulettes forgées dans les Abysses mêmes afin de soumettre l'esprit de celui qui la porte à son créateur.

Il compris alors ce qu'il devait faire. D'un geste sec, il fît pivoter sa lame qui devait toucher le coeur de celui de gauche, afin de trancher les liens qui maintenaient l'amulette en place. l'homme s'écroula, mais il était toujours conscient et se demandait où il était. Mais l'autre failli encore une fois le tuer. Puis il se tourna vers son ancien camarade et voulut le frapper, mais celui-ci bloqua la lame ce qui permit au Drow d'ôter l'amulette.

L'homme s'effondra à son tour. Delroth leur expliqua alors la situation et eux-mêmes lui expliquèrent la façon dont ils avaient été possédés par le démon. Alors il leur demanda de monter la garde ici même afin d'éviter que les orques les surprennent par derrière ... puis il s'élança à la poursuite de ses camarades.

Delroth pressentait un grand danger ... il ne savait quoi ... mais quelque chose allait mal tourné ...

Par Frohnir le 7/1/2003 à 16:15:51 (#2965686)

Le groupe pénétra dans des appartements dignes dun roi. Le sol et les murs nétaient plus en pierre brute, mais en marbre blanc, ornés de magnifiques tableaux et de tentures coupées dans les tissus les plus nobles ; les meubles aussi avaient été « empruntés » chez de riches collectionneurs et étaient garnis de maints trésors plus rares les uns que les autres. La pièce contrastait énormément par rapport au reste de la construction !

Chose étonnante, il ny avait pas trace apparente du mage, ni dun quelconque gardien.

Fröhnir et Sano commencèrent à inspecter les moindres recoins de la pièce, essayant de détecter pièges et caches secrètes. Lelfe ne trouva rien dintéressant et commença à désespérer. Elle sassit sur un canapé profond et doux, et fut « prise par surprise » par les mêmes rêves qui la harcelaient depuis quelques jours ; Cette fois elle se voyait chevauchant dans une prairie enneigée, et approchant dun bourg quelle sembla reconnaître

Fëriany vint sassoire à côté de lelfe et la secoua un peu :

« - Eh la blondasse, cest pas le moment de dormir ! tes une voleuse oui ou non alors cherche !? »

Fröhnir émergea soudainement et foudroya la demi-elfe du regard. Toutes deux sétaient levées et se faisaient face, dardant lune sur lautre un regard mortel. Fëriany avait dégainé sa rapière et menaçait Fröhnir, imperturbable.

« - Tu nes quune tueuse et une voleuse, rien dautre, tu as peur hein ? incapable ! » Et la demi-elfe se détourna pour retourner près de Delroth qui venait dentrer lair satisfait.

Dès quelle eut le dos tourné, Fröhnir sourit.

La dague frôla la joue de Fëriany et vint se planter dans le mur à côté du drow qui ne cilla pas. Lillusion qui rendait le porte-lame invisible se dissipa, laissant apparaître deux montant en bois ouvragé rehaussés dor sur lesquels reposait un katana.

Le manche de larme était fait dun bloc divoire minutieusement travaillé, dont les motifs étaient incrustés de mithril, ce qui donnait limpression quune scène vivante sy déroulait inlassablement. Un petit guerrier se tenait devant un immense démon, et le transperçait de sa lame, renvoyant le monstre dans les abysses.

La lame justement était faite dans un acier des plus pures et semblait parcourue par une lumière dessence divine. Les doux rayons quelle émettait apaisaient les membres du groupe comme laurait fait un sort damitié. Tous contemplaient larme magique, mais personne nosait sen saisir. Sano était celui qui devait manier le katana. Pour le bien ou la fin de Féérune, nul ne savait.

Fröhnir sétait approchée pour récupérer sa dague et se tenait à la gauche de Fëriany qui lui murmura :

« - Pardon. Je naurais pas dû me laisser submerger par la haine. Nous avons une tâche importante à accomplir. Par contre, je trouve étrange que le Vénérable ne soit pas là pour protéger larme Peut-être se trouve-t-il avec le démon au sommet de la tour Allons-y ! »

Par Sano Rong le 7/1/2003 à 16:56:37 (#2966023)

Sano s'était approché du katanas avec une certaines méfiance, le fait qu'il referme ses mains sur la poignée scellerait peut etre à jamais son avenir et de ceux qu'il aimait. Il était à quelques pas de la lame lorsque la voix reprit son lent murmure dans sa tête

- non ne le prend pas...tu risques de tuer tes amis...de tuer...féérune...non !

Les yeux du jeune voleur devinrent noir et ses pupilles se dilatérent comme sous l'éffet d'un choc. Ses bras commencait à s'engourdir et une force invisible l'empechait de faire un pas. Il ferma les yeux un instant en essayant de faire le vide autour de lui et lorsqu'il les rouvrit c'était pour constater qu'il tenait la poignée du katana. Aussitôt un chant d'allégresse monta de la lame et la salle s'emplit d'une lumière purificatrice. Il était difficile de garder les yeux ouverts. La lame chantait si fort qu'elle brisa les vases et les poteries de la salle.
Lorsque Sano leva la lame il sentit la force émaner d'elle et elle ne pesait pas plus qu'une plume, un immense pouvoir parcourut ses mucles et son esprit. Il savait tout, comprenait tout de la création des mondes et de l'univers cette quantité impressionante d'informations failli le terrasser sur place, et un de ses genoux fléchirent mais il tint bon. Il ne savait pas utiliser cette lame, c'était certain, il fallait la controler l'empecher de prendre le controle du voleur mais Sano ne le savait pas et il n'avait pas le temps d'apprendre à la controler, un ennemi l'attendait à l'étage supérieur.

Une autre voix naquit de son esprit et cette fois, cette voix était douce et remplie d'amour, il savait qui c'était dès la première parole. C'était la voix de la dame de Sylvérymoon.


- Ranges cette arme mon jeune et vaillant ami elle ne t'ai d'aucune utilité pour le moment...
- Mais...son pouvoir j'aimes ce pouvoir...
- Il pourrait te réduire en cendre au moindre moment d'inattention tu dois controler son pouvoir et imprimer Ta volonté sur Ta lame...tu dois La commander...
- Comment faire ?

Mais la voix s'était tut et Sano se retrouva au milieu de la pièce, rengainant cette lame magique. Toute cette scéne s'était passée assez rapidement car dès que le voleur posa sa main sur la lame, Un cri cette fois lugubre déchira les couloirs de la tour un cri de bête comme si une ancienne blessure venait d'être réouverte.

Par Kelden's le 7/1/2003 à 22:17:00 (#2968557)

Avant de monter les escaliers qui partait de l'étage du géant, Gwillward étendit le produit de ses potions sur les marches, la colle transparente ainsi créer devrait retenir n'importe qu'elle stupide orque...

-Tien mettez vous bien à l'aise surtout Héhéhé...

Par Frohnir le 7/1/2003 à 22:22:34 (#2968595)

Fröhnir frissonna en entendant le cri qui résonnait dans le couloir jusqu'aux fondements de la tour. Elle connaissait la provenance de cet horrible et gutturale voix pareille à un déchirement.

"- Le démon. Il nous attend. Il est furieux."

Les cristaux répondaient à l'appel de leur maître. Le cristal contenu dans la besace de Fröhnir se mit à rougir et à émettre une violente lumière, ainsi que celui que l'elfe avait dans la poitrine. La douleur lui arracha un gémissement et la fit se plier en deux. Les deux cristaux en la possession de Sano firent de même, ce qui illumina de manière différente la pièce.

"- Après le paradis, voici l'enfer" cria Fëriany pour couvrir le bourdonnement qui commençait à pulser des cristaux.
"- Il faut aller de l'avant, l'heure de l'ultime combat a sonné, allons mes amis, courage, ce n'est qu'un démon après tout !" ricana-t-elle.

En sortant de la chambre du mage, les compagnons purent constater que les deux moines délivrés par Delroth se battaient courageusement pour empêcher l'accès de l'étage à la horde d'orques qui étaient finalement venus à bout de l'ultime rempart opposé par les moines-guerriers de Fëriany.La débandade provoquée par la potion glissante du gnome n'avait pas durée suffisament longtemps pour les arrêter. La résistance des moines ne semblait pas éternelle et la demi-elfe partie leur prêter main forte.

Elle hurla à ses compagnons de ne pas se préoccuper d'elle et de continuer, mais Fröhnir qui l'avait rejointe lui dit :

"- Nous avons besoin de toi ma sœur ! Toi seule peut lire la formule démoniaque à l'envers ! Delroth ? aide les moines à barrer le passage, et vous maître gnome, une petite explosion dans cet escalier pourrait barrer définitivement l'accès aux renforts orques, êtes-vous en mesure de nous concocter ça ?
En attendant, Sano et moi montons nous occuper du Démon !
Fëriany, rejoins-nous dès que tu le pourras !"

Fröhnir écarta la lame de l'un des monstres et lui trancha la main, puis elle se détourna de la bataille et des cris, pris Sano par la main et l'entraîna dans l'ultime ascension qui allait les mener face à leurs destins.

Ils débouchèrent sur ce qui devait être le dernier étage, mais celui-ci était encore en construction et était dépourvu d'une partie du mur et de toit de sorte qu'il était possible d'observer le ciel et les quelques étoiles visibles aux travers des nuées. La nuit était tombée, et la pluie martelait le sol avec force et constance ; Par intermittence de grands éclairs déchiraient le ciel, illuminant la campagne alentour, et montrant le spectacle de désolation laissé par la bataille.

Au centre de l'étage, se tenait Saâd Ame Uss Ayne, les bras croisés, ses grandes ailes nimbées de flammes déployées, et un sourire carnassier lui barrant la gueule.

"- Mon petit voleur ! Quelle bonne surprise ! Tu es venu seul ? Je ne vois pas ma petite Fröhnir, elle a peur n'est-ce pas... Ou peut-être ne voulais-tu pas qu'elle assiste à notre entretien... As-tu réfléchi à ma proposition ? Tu sais, à propos de tes parents... Je peux le faire tu sais. Je peux tout faire, y compris te rendre infiniment riche. Tu imagines ça ? toi, ton père, ta mère, réunis à Kara-Tur, possédant plus d'or que vous ne pourriez en dépenser durant toute une vie ? Il te suffit de m'apporter la petite elfe et les cristaux et cela deviendra une réalité !"

Fröhnir qui s'était immédiatement cachée dans l'ombre avait commencé à contourner le Diantrefosse pour atteindre la cassette de bois précieux qu'il avait posé derrière lui. Son salut était dans ce petit coffre. Plus silencieuse et féline qu'un chat, elle se faufila à travers les morceaux de charpente et les tas de pierre pour finalement se retrouver à quelques mètre de son objectif. C'est alors seulement qu'elle entendit les dernières paroles du Démon et qu'elle regarda en direction de Sano, suspendue à sa réponse...

[HRP] Désolé pour la longueur du post, j'avais hâte d'en découdre... :ange: mais si on gagne, mon petit doigt me dit qu'il y aura certainement une suite... ;) [/HRP]

Par Sano Rong le 8/1/2003 à 14:11:54 (#2972393)

Sano avanca au milieu de la pièce visiblement sous une emprise mentale. Un violent combat intérieur se déroulant en ce moment même dans son esprit. Les mots du démons ressonnérent comme un gong que l'on frappait sans cesse.

- Vois tu jeune voleur, je peux t'aider à faire revivire ton pére et ta mére comme je t'ai rendu la vie moi-même lors de notre dernier affrontement....alors, donne moi l'elfe et les cristaux que tu possédes...

Une puissance intérieure forca Sano a porter sa main sur la garde du Katana. Aussitôt, un flot le submergea et la lame chanta sa louange et la joie d'être enfin retrouvée, elle incita son porteur à la brandir et à accomplir milles et une chose dont seul les dieux avaient le pouvoirs de faire, comme terrasser les montagnes, vider les océans, accélerer le temps...Une voix réveilla Sano c'était la dame de sylvérymoon.

- Sano ! Force la lame à t'obéir !
- Pourquoi ? c'est si bon d'avoir tant de puissance !
- Elle se donne à toi Sano et elle essaye de te séduire...
- Je...je..
- Fais ce que je te dis un point c'est tout !

ce dialogue se passa dans l'esprit du voleur et tout le monde attendait une réponse de Sano. Il imprima une forte volonté face à la lame qui diminua d'intensité et qui à regret refréna ses envies de refaire le monde à elle toute seule. On pouvait dire qu'elle boudait, un peu comme une petite fille a qui on avait dit non. Lorsques les forces de séductions de la lame diminuérent Sano continua, non sans effacer une goutte de sueur sur sa joue.

- Voit tu ? maitre du mal, j'ai mis du temps à comprendre la signification de ces....images que tu me passais dans le crane, une chose est sure...tu ne connais pas mon pére et ma mére...sinon ce n'est pas mon image que j'aurai vu porter l'enfant mais celle de mon pére...
- Quoi ?? comment peut tu?
- Il y a deux choses que je detestes...la première est de toucher a la personne que j'aimes...et la seconde à celles que j'ai aimées. Laisses-les morts reposer en paix démon et viens subir ton destin, je t'attend de pied ferme !

Le rugissement de la bête fit trembler jusqu'a la dernière pierre de la tour, quelques blocs se détachérent et tombérent dans le vide, un éclair déchira le ciel et Saad ame uss Hayne tira du neant une immense épée de flamme qui devait bien faire trois bon metres de longueur et malgrè le poid de cette lame de feu le démon la tenait à une main. Il déploya ses ailes nimbées de flammes et les secoua, une chaleur enveloppa le groupe et fit voler quelques vetements.

- Pauvre fou ! si je n'ai pu montrer l'image de ton pére et de ta mére cela veut dire qu'une seule chose...

Etait-ce encore une ruse du démon ou cherchait il a gagner du temps. Et puis..que voulez t'il dire par la ? Sano apercu Frohnir derrière le démon une fraction de seconde. puis les ombres des coins et les violentes flammes de l'enfer l'effaca totalement de son esprit.

Par Frohnir le 8/1/2003 à 14:58:10 (#2972863)

Fëriany déboucha au sommet de la tour au moment même où le Démon sortait son épée de feu. Contre toute attente, il ne se jeta pas immédiatement sur Sano, mais prononça une incantation en noir parlé. Fëriany constata avec effrois les effets de ce sort : tous les cristaux qui se trouvaient en possession de Sano et de Fröhnir vinrent deux-même léviter face au monstre qui y avait ajouté les deux siens. Dun simple geste du doigt, les 5 cristaux volèrent en direction de Fröhnir, toujours tapie derrière trois grosses poutres de bois massif destinées à la construction du toit. Traversant lobstacle comme du beurre, les pierres vinrent rejoindre leur jumelle déjà enfoncée dans la poitrine de lelfe, déchirant sa tunique et la faisant voler au travers tout létage pour sécraser enfin contre un pan de mur.

Fröhnir retomba sur le sol telle une poupée désarticulée et inerte.

Le cri dhorreur de Fëriany fut couvert par le ricanement sinistre du Démon.

« - MOUAHAHAHAHAHAHAH ! Vous nimaginiez pas que votre petit stratagème passerait inaperçu quand même ? Cela fait un millénaire que jattends cet instant, jai tout prévu pauvres mortels ! »

Fröhnir alors se releva. Le doré de ses yeux ayant laissé place à un noir profond. Elle avançait tel un automate vers le Démon, sa poitrine laissant entrevoir les 6 cristaux qui brillaient dune lumière rouge malsaine, formant un petit pentacle lumineux nattendant plus que lincantation idoine pour transformer son corps delfe en portail permanent ouvert sur les Abysses. Elle ramassa la cassette contenant lincantation du portail, et se dirigea vers son nouveau maître.

La situation semblait désespérée. Fröhnir navait plus les moyens ni la force de sopposer au démon ni de lancer le petit coffret à Fëriany.

Alors que tout semblait perdu, Un éclair blanc illumina létage pendant quelques secondes, laissant apparaître le Vénérable, un rictus aux lèvres et les yeux fous. Il arracha le petit coffret des mains de lelfe et le lança violemment vers Fëriany qui sen saisi immédiatement, puis il sempara de Fröhnir, lempêchant davancer. Il cria alors à ladresse de la demi-elfe :

« - Où que se trouvent les cristaux, lis lincantation à lenvers et ton amie sera sauvée. Mais elle restera ma prisonnière. Un gage pour que vous ne me recherchiez pas ! »

Puis il brisa une petite fiole de verre et disparu avec Fröhnir dans un nouvel éclair et un nuage de fumée.

« - NOOOONNNNNN ! Traître dhumain, tu me le paieras ! je te retrouverais ! » Hurla le démon dans un déchaînement de flammes. Lenfer était descendu sur la terre.

Mais il nétait pas encore vaincu. Tout restait à faire, et la bataille serait des plus rudes

Par Delroth Baenre le 8/1/2003 à 15:38:45 (#2973193)

Delroth déboucha dans la salle au moment où Fröhnir et Ghislain disparaissaient. Il était épuisé et en sang .. ses katanas étaient encore plantés dans le dernier cadavre d'orque qui s'était présenté à lui. D'un geste vif, il dégaina ses griffes de combat.

On a besoin de moi par ici ? ironisa-t-il
Salutation Ô grand démon ... pourrons nous en découdre lorsque votre canife sera prêt ?

Le démon maugréa

Tout n'est pas fini ... vous allez tous périr ! Pensez-vous pauvres fou que vous puissiez vous opposez à moi pauvres humains que vous êtes ? Vous n'êtes que des cafards !! Des insectes qui vont baigner dans leur sang d'ici quelques minutes !

- Passe le bonjour à Lloth quand on te renverra dans les Abysses !!

La lame du démon passa a quelques centimètres au-dessus de la tête de Delroth, qui perdit quelques cheveux à cause de la chaleur infernale de la lame.

Comment veux-tu te battre avec un couteau pareil ?

Le Drow esquiva de nombreux coups que le démons lui destinait .. c'était tant mieux, cela permettrai à Sano de le frapper pendant ce temps.

Mais les moulinets de l'épées gigantesques empêchait quiconque d'approcher ... il fallait faire quelque chose ...

Delroth sut à ce moment ce qu'il devait faire ... il se jetta sur le démon, profitant que l'élan de l'épée avait ramener son bras du contre son torse. Il planta ses griffes dans son cou et les tourna dans la chair afin de se bloquer contre lui ... bloquant ainsi le bras de Saâd Ame Uss Ayne.

Le démon n'était que braise ... le corps du Drow le brûlait de toute part ... il hurla.


Frappe le Sano !! Frappe le !!

Mais le démon hurla et rejeta Delroth, creusant dans sa chair 6 larges sillons où c'étaient trouvées les griffes .... un sang noir coulait le long du corps de la bête qui se changea en fumée lorsque les premières gouttes touchèrent le sol.

Delroth était au sol, au pied du démon ... il gisait inanimé contre la jambe de Saâd Ame Uss Ayne ... il ne voyait plus rien, n'entendais plus rien ... tout n'était que néant ...

Par Sano Rong le 8/1/2003 à 15:46:49 (#2973269)

Sano n'avait pas eu le temps de bouger face à l'apparition inopinée du vénérable et l'attaque du Drow. Ses yeux lancaient des éclairs et toute trace d'emprise sur son cerveau disparut en un clin d'oeil. Etait-ce la colére qu'il éprouvait ? Ou la surprise du démon de voir "Sa" protégée s'envoler vers d'autres cieux ? Le voleur n'aurait su le dire.

Sano dégaina le katanas et la lame tenta de séduire de nouveau son porteur. Le voleur imprima de nouveau sa volonté et elle se calma. Dès que la lame fut tirée du fourreau le démon regarda dans sa direction et hurla de toute ses forces. Il fit un terrible moulinet de sa lame enflammée qui rencontra le katanas du jeune voleur. Des gerbes de flammes s'échappérent et la tour trembla sous le coup. Sano se maudissait d'avoir laissée Frohnir sans défense, il s'était juré de la protéger et il avait faillit. Une chose importait pour le moment ce combat contre le démon en espérant que Féryanni tienne sa promesse.

Il se baissa sous la volée de la lame qui passa de peu au dessus de sa tête mais lorsqu'il se releva le sabot du monstre l'atteignit et il fut projeté en arrière sur Gilmward. Lorsqu'il se releva il ne dit aucun mot au gnome et continuait à fixer le monstre, il n'avait plus peur et seule la rage était présente en lui. Il ramassa le katanas et fonca en courant vers le démon et envoya trois attaques qui firent reculer le monstre de quelques pas. Les deux adversaires dansaient un ballet mortel et Sano revit son pére une dernière fois avant de partir danser avec les assassins son dernier combat.

D'après les dire du démon, son pére n'était peut etre pas mort....ni sa mére d'ailleurs, mais est ce que c'était la vérité ? Il ne le savait pas et seul importait Frohnir pour le moment ou qu'elle soit...Il bloqua de nouveau la lame mortelle du démon et d'un coup de pied retourné l'envoya dans le ventre de la bete qui fut désiquilibrée et projeta son katana à l'endroit ou il pensa que le coeur se trouvait. Il hurla a Féryanni


- MAINTENANT !

La lame transperca le cuir épais du monstre et Sano fut aspergés d'un sang plus noir que la nuit en essayant de tenir bon

Par Frohnir le 8/1/2003 à 16:48:35 (#2973787)

Fëriany fit sauter la serrure du coffret à laide de sa rapière pendant que Sano et Delroth combattaient le monstre. Elle déroula prestement le parchemin en peau humaine qui se trouvait à lintérieur, et, dépassant sa répulsion à tenir un tel texte, commença à lire lincantation en partant du bas. Les sons gutturaux qui sortaient de sa gorge ne lui appartenaient pas, mais elle sappliquait à prononcer chaque mot, chaque syllabe avec le plus de conviction possible. Elle roulait les RRRR, montait puis descendait dun ton, crachait et bavait, et, lorsque Sano lui en donna lordre elle hurla la dernière strophe : la puissance de sa voix fit trembler le sol et plusieurs fissurent coururent du mur jusquau centre de la tour.

Dun coup dun seul Saâd Ame Uss Ayne sembla rapetisser. Il nétait plus quun « vulgaire » Balor en quête de force et de pouvoir, son plan diabolique avait échoué et sa rage ne suffirait pas à vaincre cet humain armé de cette maudite lame ! Il tenta une ultime attaque, puis recula. Ce faisant il faillit piétiner le corps de Delroth, regarda à terre et sempara du Drow comme dune vulgaire marionnette, puis il essaya de corrompre son adversaire :

« - Ne me banni pas Sano, laisses-moi et je ne tuerais pas ton ami, je te dirais où trouver ton père, je te dirais même où retrouver Fröhnir si tu me laisses partir »

Par Sano Rong le 8/1/2003 à 17:10:06 (#2973970)

Sano se retrouvait devant un choix, un choix qu'il ne pouvait decider. le tumulte de la bataille avait affaibli ses sens et il ne pouvait plus placer une idées sensée devant l'autre. Ce que lui demandait le démon était vraiment alléchant. Mais aussitôt, une plainte provenant de la lame monta crescendo pour finir en pleur. Sano ne comprenait pas, cette lame tentait de lui parler ! C'était pure folie, cela ne se pouvait, une lame ne parlait jamais et pourtant c'est bien elle qui l'avait aidée à vaincre lemonstre, qui l'avait aidée par son chant de retrouver ses esprits.

Alors il prit sa décision, il rejoignit ses sourcils et dans une dernière poussée enfonca un peu plus loin la lame dans le corps du démon, des larmes coulaient le long de ses joues et il dit


- Pardonnes moi Delroth, pardonnes moi Frohnir, mais ma décision est prise...Retournes d'ou tu est sortie chien de l'enfer et meurs ! Je retrouverais Frohnir par mes propres moyens ! J'en fais le serment d'honneur !

Le démon poussa un cri de fureur et lacha son épée de flamme qui disparut avant de tomber sur le sol. Il porta sa main sur le bout de lame qui dépassait, au même endroit ou 500 ans auparavant il avait recu la blessure de la part du paladin. Sano entendit les cris de Feryanni qui hurlait comme elle voyait Delroth partir avec le démon. La salle fut agitée de soubresaut avec le départ du démon. Delroth disparu, Frohnir enlevée...La victoire avait un gout amer dans la bouche. La bête tomba dans le néant et disparut comme si elle n'avait jamais existée, et déja, les murs de la tour commencait à s'éfriter et à s'écrouler.

Sano ne réfléchit qu'un instant à la situation, il réengaina sa lame et courut vers la sortie ou Feryanni se tenait prostrés les genoux sur le sol, les yeux en pleurs. Il donna la main à Feryanni pour qu'elle se releve et lui dit les yeux encore embués de larmes


- Viens, je dois sauver ce qui peut l'être pour le moment.

Par Frohnir le 8/1/2003 à 20:15:36 (#2975628)

"- Ils ont disparus... disparus..."

Fëriany était accablée de chagrin. Les larmes ruisselaient sur son visage, se mélant aux gouttes de pluie qui continuaient de tomber d'un ciel noir de colère.

"- Nous ne pouvons pas abandonner le gnome, il nous a été d'une grande aide dans les escaliers, nous devons aller le chercher !" hurla la jeune femme alors que tout autour d'eux n'était plus que chaos.

Les fondations de la tour tremblaient, fissurant l'édifice qui menaçait de tomber en poussière d'une minute à l'autre.

Fëriany s'aggripa à Sano alors que le sol se dérobait sous leurs pieds, et elle dit pour elle-même : "- Comment pourrais-je tenir ma promesse à Delroth maintenant ?"

Puis ils tombèrent.

Ils atterirrent à l'étage du dessous, sur la couche moelleuse du Vénérable parmi les gravats. La demi-elfe eut le temps de souffler à Sano :

"- J'ai une idée sur l'endroit où le Vénérable a pu emmener Fröhnir, si nous survivons, je te............."

BRAOUM !!!!!!!!

Par Kelden's le 8/1/2003 à 21:59:39 (#2976480)

Glissent entre les morceaux de pierre et les éclats qui se détachait du plafond Gwillward avançait protéger par la potion d'éthéré qu'il avait consommé, il ne lui restait que quelques minutes d'effets, il devait trouver les autres avant de partir. Dans ses poches il cherchait quelques potions qui pourait déblayer un passage vite fait.

Par Sano Rong le 9/1/2003 à 9:20:28 (#2978738)

Le bruit assourdissant couvrit les paroles de Sano et il se jeta sur Fëryani pour la protéger du mieux qu'il pouvait. Le sol de nouveau se craquela et le lit tomba d'un nouvel étage, pour se retrouver dans les sous-sols, les cavernes. Sano se leva à moitié, des volutes de fumées et de poussières s'éléverent autour du lit et le choc avait été brutal. Ils avaient eus de la chance d'être sur le lit au moment de l'impact car en ce moment même ce serait deux cadavres de plus à ajouter à la longue liste de mort déja importante.

Le nuage de fumée mit du temps à s'évaporer et Sano regarda Fëryani dans les yeux et remarqua qu'il était toujours sur elle.


- Euh..je...le gnome ou est-il ?

Par Frohnir le 9/1/2003 à 9:21:09 (#2978740)

Fëriany atterrie sur quelque chose de dur et de mou en même temps :doute: qui fit « Ouch ! », puis, lorsque Sano lui tomba dessus cela refit « Ouch ! » puis une bordée de jurons étouffés sortirent de lédredon sur lequel ils étaient.

« - Je crois que Gwillard se trouve juste en dessous » dit-elle à Sano en pointant son doigt vers le bas

Elle se dégagea le plus rapidement possible pour laisser le gnome respirer puis regarda autour delle. Dans leur malheur ils avaient eu la chance de tomber dans des cavernes, échappant ainsi à léboulement de la tour.

Des stalactites et des stalagmites parsemaient la grotte, un petit lac souterrain agrémentait lendroit dun doux clapotis qui amoindrissait lambiance sinistre de ce lieu, et à seulement quelques pas deux se trouvait un squelette de serpent de mer dont les os blanchissaient à la faible lueur des mousses phosphorescentes qui éclairaient la caverne.

« - Où sommes-nous ? » demanda la demi-elfe en sépoussetant.

Par Sano Rong le 9/1/2003 à 10:34:23 (#2979018)

Sano s'étira en faisant craquer quelques os et aida le gnome à se relever, il pestait et jurait comme un fermier de foire malgrè les excuses du voleur...Il regarda autour de lui et dit.

- Cet endroit m'est familier j'y ai passé ma jeunesse folle a discuter avec ce lézard il y a plus d'un an maintenant.

Dit il en montrant du pouce la carcasse du serpent.

- La sortie doit etre par la, nous sommes dans les sous-sol de la tour.
Sano mourrait d'envie de demander à la demi-elfe ou se trouvait Frohnir, mais pour l'instant sortir d'ici était plus important, il fallait qu'ils restent en vie s'ils voulaient retrouver la voleuse.

- Venez suivez moi....

Pendant leur marche vers le long couloir qui les menerait vers la sortie, des éboulements de toutes sortes s'entendaient à la surface et faisaient tomber quelques morceaux de gravats à l'endroit ou ils se tenaient

Par Frohnir le 9/1/2003 à 11:16:32 (#2979231)

Fëriany suivait Sano sans mot dire. Elle repensait aux moments passés avec Delroth. Comment un drow avait-il réussit à attirer son attention cela restait un mystère ; mais elle navait pas lintention de se laisser abattre ! Cétait une SombreLune de sang après tout ! Sil fallait aller jusquen enfer pour tenir sa promesse elle le ferait !

Quant à Fröhnir, un vieux souvenir remonté à la surface lavait persuadé quelle connaissait peut-être lendroit où Ghislain de Castel St Martin lavait emmené. Cet endroit pourrait également lui procurer quelques renseignement sur Delroth qui sait ?

En attendant, les trois aventuriers quittèrent les cavernes et commencèrent à longer un long couloir dallé de pierres. Arrivé au bout, une échelle semblait remonter vers la surface, et une trappe souvrait sur la liberté ou plutôt sentrouvrait, car quelque chose lempêchait de souvrir complètement laissant les compagnons coincés sous la surface.

Fëriany faillit éclater en sanglot, cétait trop dépreuves. Mais en guerrière accomplie elle se reprit aussitôt et demanda au gnome :

« - Maître gwillard, auriez-vous de quoi fabriquer une petite potion pour faire exploser cet obstacle ? »

Puis, nécoutant quà moitié la réponse du gnome, ponctuée dinsanités et autres blasphèmes, la demi-elfe alla sasseoir contre une paroi et patienta, lair découragé.

Par Sano Rong le 9/1/2003 à 11:54:10 (#2979476)

Devant la porte fermée la lassitude de Sano commencait à poindre le bout de son nez. La bataille contre les moines et le démon s'éstompait peu à peu dans son esprit fatigué car le combat avait eu lieu aussi mentalement avec la lame. Ses jambes et ses articulations commencérent à s'engourdir devant autant d'éffort demandé. Il se dirigea en trainant le pas vers la demi-elfe et s'accroupit face à elle en attendant que le gnome trouve une issue de secours avec ses potions. Puis comme elle ne disait rien il prit la parole.

- Vous savez...Delroth avait fait une promesse en nous rencontrant....cette promesse était de nous protéger moi et Frohnir à mener à bien notre mission...et lorsqu'il vous a rencontrée, il avait dit qu'il vous protégerez aussi...bien que je doutes que vous ayez besoin d'une quelconque protection, vous vous battez avec acharnement et bravoure... Lui dit il avec un regard en coin, il essayait de lui remonter le moral, il n'avait jamais été très doué avec ces choses la, surtout avec les femmes.
Pour le moment j'aimerai prendre le relais de Delroth c'est à dire vous protéger vous et maitre Gwillard, je penses que c'est ce que Delroth aurait fait en un moment pareil.

Il posa la main sur l'épaule de la demi-elfe, pour lui montrer son amitié ou pour avoir moins de difficultés a se relever on n'aurai su le dire. il regarda vers la trappe, leur seul point de salut.

Par Frohnir le 9/1/2003 à 14:10:08 (#2980668)

La demi-elfe hocha la tête à plusieurs reprises et remercia Sano pour ses douces paroles :

« - Merci beaucoup Sano, vos paroles apaisent mon cur et mon esprit. Je ne sais ni quand ni comment je reverrais Delroth, mais jai le pressentiment quun jour nous nous retrouverons. »

Elle essuya subrepticement une larme qui commençait à couler le long de sa joue puis, retrouvant le courage et la volonté qui la caractérisaient reprit :

« - En ce qui concerne Fröhnir, gardez espoir. Je vous ai dit tout à lheure que javais une idée de lendroit où elle pouvait se trouver ; mais avant je dois vous conter une histoire quun vieil homme ma raconté lorsquil ma recueillie avec ma mère alors que je nétais quune enfant et que nous avions été chassées dEternelle Rencontre :

Son père et sa mère étaient de grands mages. Ils avaient un donjon au Cormyr qui leur servait de résidence et de laboratoire. Leur spécialité était la capture de monstres errants et leur étude, ET la convocation de Démons et autres créatures extra-planaires. Un jour lun des Démons convoqués brisa le cercle et massacra ses parents, puis il libéra une horde de monstres qui tuèrent tous les domestiques. Echappant par miracle au massacre, il rejoignit lordre des Guetteurs Blancs et jura de pourchasser et déradiquer de la surface de Féérune toutes les créatures démoniaques qui oseraient y pénétrer. Cétait le Vénérable Ghislain bien sur, et son donjon familial se trouve au Sud du Cormyr, à Castel St Martin !

Je ne sais pas si je pourrais vous y accompagner, jai un ordre à reconstruire et un drow à retrouver, mais jai la conviction que bientôt de nouvelles aventures nous appelleront et que bien des choses changeront pour Fröhnir, pour Delroth, pour vous et même pour moi qui sais »

Puis elle sourit au jeune voleur et lui passa sa main sur la joue, et demanda subitement au gnome :

« - Alors Maître des potions, ça vient ? je nai pas envie de moisire ici moi ! » puis elle éclata de rire.

Par Kelden's le 9/1/2003 à 22:38:02 (#2984766)

Sans trop écouter se qu'on lui disait le gnome, fit quelques mélanges: Une pincées de poudre, deux feuilles rouges et deux liquides transparent. Enfin tout mélange une potion rouge vif vie le jour. Le gnome se dépêcha de refermer le couvercle.

-Vous avez pas fini d'm'chercher des puces, la v'la vôtre potion! Mais faite attention en l'ouvrent,les dosages sont fait au pif et j'sais pas très précisément s'que ça va donner. Mais ça devrais être suffisent pour ouvrir l'passage...

Puit il lance la potion à Sano, sans trop réfléchir s'il venait à l'échapper, heureusement se dernier avait des réflexes beaucoup plus aiguissés que ceux du vieux gnome et il l'attrapa par le goulot.

-Vous pourriez faire attention tout d'même c'est pas un jouet!

Par Delroth Baenre le 9/1/2003 à 23:07:37 (#2984978)

Quelque part dans les Abysses ...
Un démon panse ses plaies ... une lueur plus malveillante que jamais brûle au fond de ses yeux.


- Ô Grand Saâd Âme Uss Ayne ... nous savons où se cache le Traître. Dès que l'opportunité se présente nous pourrons retourner sur Féérune en direction ... du Cormyr mon Seigneur et maître ...

- Bon travail la Fouine .... et qu'en est-il de notre prisonnier ? J'espère qu'il souffre assez ...

Une caricature de sourire s'esquissa sur les lèvres du démon.

- Oui Votre Grandeur ... d'ailleurs à ce propos .. des Yochlol de la déesse Lloth sont venus le réclamer ...

- Dis leurs que je veux m'amuser un peu avec lui d'abord ... je leur en ferait cadeau un peu plus tard ...

- Bien Votre Démoniaque Sainteté .... Que la Haine vous garde ...

Le Démon se mît à rire .... un rire qui fît trembler même les autres démons présents prêt du trône de Saâd Âme Uss Ayne ...

Par Sano Rong le 10/1/2003 à 10:24:14 (#2987259)

Sano en rattrapant la fiole jetée par le gnome jongla avec elle quelques temps avant de savoir la maitriser. La laisser tomber et ils se seraient tous retrouvés en petites miettes. Il placa la fiole sur le haut de l'échelle et la bloqua. Attacha un fil sur le bouchon qu'il avait détaché de sa tunique et se recula derrière un promontoire rocheux. Il invita ses amis a faire de même et dès qu'ils furent en sécurité tira sur le fil un coup sec. Une déflagration secoua le tunnel et la trappe vola en éclat vers le haut laissa apparaitre la nuit étoilée. La pluie avait cessée et l'humidité de l'herbe avait tot fait d'éteindre les foyers de l'ouverture en flamme. Sano se leva de sa cachette et entrepris de monter l'échelle, il dépassa sa tête et le paysage qui s'offrit à lui n'était que désolation. La tour n'était plus, et les arbres environnants calcinés. C'est au prix d'un effort incroyable qu'il grimpa la dernière marche et se hissa à la surface. Il respira profondément et tomba a genoux. Ils avaient réussis...

Aucun être vivants ne se trouvaient à la surface, les orcs, les gobelins, les moines tous....avaient disparus, certains morts et d'autres enfuis dans la nuit noire apocalyptique. Il se leva et il donna sa main au gnome ainsi qu'a la dame Fëryani pour qu'ils atteignent la surface


- On aurait révé mieux comme paysage...

Par Frohnir le 10/1/2003 à 11:32:14 (#2987598)

EPILOGUE :

Fëriany, Sano et Gwillard se dirigèrent ensemble vers la petite ville dEauforte qui se trouvait à quelques lieux seulement du désastre, et cest devant le Bouclier Ecarlate quils se firent leurs adieux.

Fëriany repartie pour Sylverymoon afin de rapporter les derniers évènements à la Dame, ainsi quavec le projet de reconstruire lOrdre des Guetteurs Blancs et de chercher auprès des Sages un quelconque indice pour ramener Delroth des enfers. Lespoir la guidait.

Gwillard sen retourna à ses aventures, qui passaient en premiers lieux par le Théâtre de la Lilende où il conta encore et encore lhistoire du Démon qui avait faillit engloutir Féérune.

Quant à Sano, et bien le futur nous dira ce quil advint de lui



Quelque part au fond dun donjon souterrain à quelques lieux de Suzail Cormyr.

Parmi les hurlements de gnolls, les piaillements de kobolds et les grognements dorques, une voix clair et limpide sélevait par intermittence et tentait désespérément de couvrir ce tumulte monstrueux :

« - Libérez-moi ! Sortez-moi de ce cachot puant ! Par pitié »

Mais aucune réponse ne lui parvint, si ce nest le ricanement sinistre dun garde rat-garou qui faisait sa ronde.

Lelfe, profondément abattue, sanglota un instant, puis lâcha les barreaux de sa cellule et retourna misérablement sur sa couche de paille infestée de vermine avec, pour seul compagnon, le cliquetis des chaînes qui lui entravaient chevilles et poignets.

A peine arrivée, les gardes du magicien lavaient délestée de tous ce quelle possédait, ne lui laissant pour tout vêtement quune simple chemise qui lui descendait à mi-cuisses, puis ils lavaient jeté dans ce cul de basse fosse en attendant que leur maître daigne soccuper delle.

Cela navait pas traîné dailleurs. Moins dune heure après il était apparu et lui avait ôté les cristaux de la poitrine, non sans avoir profité de la « vue » avait-elle remarqué avec un certain dégoût. Il lavait tenu dans lignorance complète quant à lissus du combat contre le Démon, mais si les cristaux avaient perdu leur pouvoir, cétait que Fëriany avait pu lire lincantation ; mais ses amis avaient-ils survécu par la suite, cela elle lignorait.

La seule compensation quelle trouva à cette expérience fut quaucune cicatrice nétait apparue sur son sein suite à lextraction des pierre maléfiques ; cétait bien peu.

Elle avait bien tenté de crocheter la serrure à laide dune écharde de bois arrachée à la porte, mais cela sétait avéré impossible et de plus, elle sétait faite surprendre par un garde plus vigilant que les autres qui lui avait promis le fouet si elle recommençait.

Au comble du désespoir, Fröhnir sallongea sur la paille humide et tenta de rêver pour échapper à ce cauchemar, mais nul souvenir, nul songe ne vint lapaiser et elle resta seule dans lobscurité et lexiguïté de son cachot à pleurer doucement

The End

Par Kelden's le 10/1/2003 à 22:46:45 (#2992752)

Suite .

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