Bienvenue sur JeuxOnLine - MMO, MMORPG et MOBA !
Les sites de JeuxOnLine...
 

Panneau de contrĂ´le

Recherche | Retour aux forums

JOL Archives

Retour à Trandling - 79ème partie

Par Dodgee MIP le 21/11/2002 Ă  10:03:59 (#2609551)

- Index -

Sur les ruines de Trandling, Ă  la vie Ă  la mort

Une grande clameur s’éleva du haut de la terrasse, alors que le flot des morts vivants refluait, sans avoir réussi à poser le pied sur la seconde terrasse. Les combattants de l’ost avaient tenu bon. Malgré quelques pertes inévitables, les hommes menés par le comte Girmog avaient réussi à contenir le premier assaut, permettant aux archers placés le long de la deuxième terrasse de faire pleuvoir leurs traits enflammés sur les légions massées plus bas. Le manque de précision n’était pas leur souci face à cette marée de corps, et le feu s’était avéré plus qu’efficace contre les relevés. Bientôt, la terrasse fut à nouveau silencieuse, recouverte par son lot de victimes, les corps qu’une magie impie avait quitté se mêlant à ces nouvelles victimes.

En contrebas, Jailisir n’avait pas mis longtemps à analyser la situation. Il avait espéré un instant prendre les combattants de l’ost de vitesse, en lançant immédiatement son assaut, mais il avait du changer ses plans, en voyant que ceux ci s’étaient déjà organisés et préparés. Il rassemblait à présent ses troupes, pour repartir à l’assaut de la pente menant à la forteresse. Cette fois ci, les hommes de l’ost n’avaient aucun lieu pour fuir, et les hautes murailles de pierre seraient leurs tombeaux, tout cela n’était qu’une question de temps. Donnant quelques ordres rapides, le commandant des légions se préparait à repartir à l’assaut.

Le comte Girmog, pourtant, ne perdait pas de temps. Le colosse criait ses ordres, haranguant les troupes. Les guerriers blessés pendant le premier assaut étaient dirigés vers l’arrière. Les prêtres s’affairaient déjà, conscients de l’urgence. Les plus blessés ne combattraient sans doute plus, mais tous tachaient de se rendre utile. Après l’excitation du premier assaut repoussé venait la dure réalité. Tous avaient pu voir l’armée des relevés qui recouvrait la passe comme un linceul de mort. Le plus formidable rassemblement de soldats des terres du nord, l’ost de Cymod dans ses meilleurs jours n’aurait pu rivaliser en taille. C’était sans compter les pertes déjà nombreuses que les hommes avaient du essuyer tout au long de leur voyage. Plus dangereux encore que les armes, le désespoir se lisait dans certains regards. Ici se finirait l’aventure, loin des leurs, loin de tout…

Le second assaut n’est pas arrivé de suite. Non que les légions n’eussent pu attaquer immédiatement, mais Jailisir savait combien l’attente pouvait se révéler une arme. Les relevés, eux, ne connaissaient pas, plus, cette pression, ces angoisses qui précédaient les batailles. Ils ne ressentaient pas la fatigue, cette lente usure qui rongerait les hommes de l’ost, anxieux de savoir quand aurait lieu l’offensive. Le crépuscule qui arrivait, de plus, serait propice à l’attaque, gênant les archers de l’ost, et favorisant les morts que les ténèbres ne gêneraient pas. Alors que les contours des montagnes se drapaient d’un manteau de grisaille, annonçant la tombée de la nuit, les légions se mirent à nouveau en marche, avançant de leur pas lent et implacable pour gravir la pente…

Tout était calme, trop sans doute. Le comte Girmog d’Erkjavik savait par expérience que l’assaut serait donné dans les instants qui suivraient la tombée de la nuit, mais il ne pouvait qu’attendre, en priant que les dispositions qu’ils avaient prises se révéleraient suffisantes. Les barriques d’huiles qu’ils avaient conservées avaient été disposées en haut de la pente, prêtes à être déverser sur le relief. Quelques flèches enflammées suffiraient alors à allumer le brasier qui pourrait stopper une offensive adverse. Il leur fallait espérer qu’ils auraient le temps de retraiter avant… Depuis la fin du premier assaut, sa main gantée d’adamantite se crispait et se décrispait autour de la garde de son épée, il était un homme d’action, un guerrier, mais pour l’heure, il était à la tête de ces hommes, et l’important était de tenir, Vetheanan comme toujours avait parlé avec sagesse. Les deux hommes se complétaient admirablement bien, et l’un comme l’autre avait appris à se connaître et à travailler ensemble. La sagesse du prêtre venait compléter l’apparente rudesse du guerrier, l’expérience des batailles guidée par des remarques pleines de bon sens. Soudain, le long cri du cor sonna la fin de l’attente pour tous les hommes postés sur la terrasse…

Comme un seul homme, les soldats se ressaisirent immédiatement, prenant position pour affronter l’assaut que le cor annonçait. Les guetteurs, placés sur la terrasse supérieure, avaient du repérer les premiers rangs des relevés, et déjà les hommes en première ligne essayaient de distinguer les formes qu’ils devinaient à travers les ténèbres. Quelques flèches enflammées volèrent de nouveau vers les ténèbres, apportant quelques braises de lumière dans l’océan de grisaille, quand les visages décharnés et les os apparurent enfin aux yeux des hommes de l’ost. L’attaque était lancée, et le fracas de ferraille et de cris emplit toute la scène.

Sous les cris et les coups, les premiers rangs des relevés vinrent s’écraser sur les hommes de l’ost. On eut dit que les ténèbres vomissaient ces corps, qui venaient s’empaler sur les armes sans peur et sans hésitation. Mais malgré le courage des défenseurs, malgré les cadavres rendus à la mort qui s’amoncelaient, l’assaut ne fléchissait pas. Comme si elles ne comptaient guère leurs pertes, les légions continuaient leur inexorable avancée, le flot ne voulant tarir. Homme après homme, les combattants de l’ost étaient engloutis dans la marée de corps, disparaissant dans les ténèbres sous le regard de leurs camarades.

En première ligne, le comte Girmog se débattait comme un diable, ses attaques pulvérisant les corps des décharnés qui osaient s’approcher de trop. Tout autour de lui pourtant, les combattants fléchissaient, et il était maintenant évident qu’ils ne tiendraient plus longtemps. Déjà, les prêtres qui s’étaient postés juste derrière pour soutenir les troupes de leurs prières avait commencé à se replier, et plusieurs hommes reculaient à présent, incapable de tenir davantage. Jetant un regard vers Vetheanan, qui hocha simplement la tête en guise de réponse, le comte donna l’ordre de retraite, avant de commencer à reculer à son tour. Délaissant leur position, les hommes tentèrent de s’extraire comme ils pouvaient de la masse du combat, alors que les archers tiraient toujours à feu nourri sur les troupes mort vivantes. C’est alors que le comte réalisa que les troupes engluées ne pourraient jamais se défaire du combat, et que les derniers hommes devraient se sacrifier pour retenir l’avancée des morts vivants. Parmi eux, se trouvait le vieux Boru.

Maniant une hache gigantesque comme s’il eut s’agit d’un fétu de paille, le berseker s’était délibérément porté au devant alors que les hommes commençaient à se replier. Empli de la rage, il ne tenait plus compte des nombreuses blessures qui sillonnaient son corps, autant de traces que les mains squelettiques ou les armes lui avaient infligées. Comme un démon, le géant aux allures d’ours écrasait ses adversaires sans pitié, faisant tournoyer son arme sans qu’elle rencontre de résistance. Pour lui, il était déjà trop tard. Enfoncé dans les rangs ennemis, il était coupé du reste de l’ost, et malgré les cris des hommes qui l’enjoignaient à fuir, il ne recula pas. Se rassemblant un peu plus haut, les hommes virent les légions continuer à avancer, alors que le berseker tenait tel un rocher face au courant. Mais même sa force et son courage ne pouvait contrer la marée. Ce fut d’abord un genou qui fléchit sous les coups, une simple faiblesse avant que le berseker ne trouve la force de se redresser pour continuer ses assauts. Ce fut ensuite une attaque, puis une autre qui trouvèrent le chemin de sa chair. Le géant finit par vaciller, avant d’être emporté et de disparaître dans la masse. Un regard resta longtemps plongé dans la mêlée, espérant un instant voir la hache se lever de nouveau, mais rien ne vint. Les yeux de Gohr, d’ordinaire étonnamment clair virent un voile sombre se poser sur eux, alors qu’il détournait la tête. Son maître était mort.

Alors que les relevés avançaient de nouveau sur les hommes de l’ost, l’ordre de déverser l’huiles sur le sol fut donner. Le liquide se répandit doucement sur le haut de la pente, avant de descendre à la rencontre des morts vivants qui poursuivaient les combattants de Cymod. Une nouvelle volée de flèches enflammées vint transformer ce qui avait été un champ de bataille en de multiples brasiers qui se rassemblèrent rapidement en fournaise. Les flammes éclairèrent le reste de la nuit. Au petit matin, le spectacle qui s’offrit aux défenseurs n’avait rien de rassurant. Malgré tout leur courage, malgré les pertes qu’ils avaient infligées à l’adversaire, les légions emplissaient toujours la vallée, comme si leur nombre n’avait que peu souffert de l’assaut. Pour les combattants de l’ost par contre, les soldats disparus dans la nuit ne manquaient déjà que trop…

Par Conrad McLeod le 21/11/2002 Ă  10:14:04 (#2609603)

*fait passer les feuillets, quelques morts-vivants ayant été appelés à la rescousse pour aide à la distribution sur le champ de batailles.*

Et encore un...

Conrad *grimé en Dodgee* McLeod.

Par Floloa Terrae OD le 21/11/2002 Ă  11:33:35 (#2610095)

*reprend du debut la saga*
*imprime plus de 200 pages*
:amour:

Par Zeed Mithror le 21/11/2002 Ă  11:39:48 (#2610134)


Une soeur pas trop anonyme de l'ordre de DalaĂŻ a Ă©crit juste au dessus :

*imprime plus de 200 pages*



Euh ben on est en train de refondre tout le début là... donc ben je pense qu'avec ne serais-ce qu'une ou deux semaines de patience vous pourrez vous taper la version définitive (au moins du début, on va dire les dix ou vingt premiers épisodes... :rolleyes: )

Enfin moi j'dis ca, j'dis rien hein... d'ailleurs j'vais m'y r'mettre... ;)

ZM

Par Vicky Feals OS le 21/11/2002 Ă  11:45:43 (#2610183)

Dites, c'est trouvable uniquement sur le forum? Ou bien il y a un site spécial Retour à Trandling? :rolleyes:

Par Zeed Mithror le 21/11/2002 Ă  12:00:44 (#2610314)

Ben pour l'instant c'est trouvable uniquement sur le forum... S'il y a une demande on mettra peut-être tout le bazar sur un site... Si c'est le cas il s'agira probablement de la version définitive (celle qui aura eue droit à la formule coupe/brushing/couleur bien que les couleurs de l'histoire soient plutôt sombres...). Mais ce ne sera probablement pas avant un bon p'tit mois... :rolleyes:

*changement de voix*

Peut-être aussi qu'on f'ra des T-shirts, des pin's, des casquettes, des boucliers, des peignoirs de bain, des verres illustrés, des gamelles en véritable ferraille, des couverts gravés, des super-productions cinématographiques, des enfants, des charettes et des chats aux couleurs de Trandling histoire de générer des bénéfices monstrueux qui nous permettront de parvenir enfin à notre but ultime : devenir maîtres du monde !!!


-Viens Minus, nous avons du travail...

-Oh oui, Cortex ! Euh... Qu'est ce qu'on dit faire comme travail, Cortex ?

-Comme tous les soirs, Minus, devenir maîtres du monde ! Euh... Minus ?

-Oui Cortex ?

-Tu n'aurais pas oublié d'éteindre ton micro des fois ?

-Euh... oups... désolé.... huhu euh hu...

- Zut, encore raté... comment voulez vous que je devienne le maitre du monde avec un abruti pareil ! Allons libérer ce paladin, il encombre dans ta cage...

Par Nekros le 21/11/2002 Ă  13:34:16 (#2611152)

Mouarf :eek:
On a mĂŞme plus le temps de soufler...
Le 78 y a 2 jours, la carte hier et aujourd'hui déjà le 79...
Enfin, maintenant je peux visualiser les lieux :p

:lit: :amour: :amour: :merci:

Vous allez vous arrêter à quels numéro?

JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine