Perles [...]

Par Louloune / Clara le 20/11/2002 à 12:44:38 (#2601048)

Perles

A mes pieds, sur l’herbe, d’une sublime beauté, sont posées des perles argentées.
Des perles, qu’on ne saurait différencier aux larmes d’un nouveau né,
Qui sait à peine ce que sait que parler, ne sachant que pleurer, pour réclamer son dîner.
Un bébé qui finalement aura des perlettes de lait, à longueur de journée,
Ne sachant même pas ce que c’est, à part que c’est bon, et que c’est son seul buffet.
La maman, épuisée, laisser rouler le long de sa joue les larmes de joies, de ces yeux fatigués.
Elle est assise là, dans l’herbe, prés de moi, à regarder ces enfants jouer,
Et son dernier petit bébé faire la sieste à l’ombre d’un immense pommier,
Sur lequel rayonne les rayons du soleil, à moitié levé, à moitié couché.
Ces rayons qui tombent partout sur la pelouse créent un reflet
Sur les petites perles d’eau argentées qui sont sur l’herbe délicatement posées.
On peut voir à travers ces gouttelettes, d’une transparence inégalée,
Le reflet du cycle de la vie, de ce petit bébé, jusqu’à son pépé,
Allongé dans l’herbe, rêvant, vivant un superbe instant, peut être son dernier.
On peut voir la jeunesse, grâce à ce nouveau venu, l’amour pas encore cassé,
Grâce aux deux parents, qui, l’un contre l’autre, sont serrés,
On peut voir la vieillesse, par cet homme qui à déjà derrière lui plusieurs années,
Et on peut voir la mort, voyant cet homme seul, à cause de la disparition de son aimée.

Soudain, les perles disparaissent, à cause de la chaleur évaporée.
L’herbe ne refléter plus rien. Elle est terne et insensée.
On y voit que désordre, et pitié pour cette couleur qui brillait,
Et qui est maintenant mat, à un point qui, à nos cœurs, du mal fait.
Un vert qui autre fois chatoyait, et qui aujourd’hui est un vert cassé, brisé,
Comme finissent toutes les vies, pour beaucoup, d’un morose à en crever.

Mais aussi perles de brouillard, qu’on voit de loin le soir,
On en journée, surtout quand nous sommes montagnard,
Des perles serrées les unes contre les autres qui nous empêchent de voir,
Notre vue devenant complètement grisée par ce brouillard.
Brouillard des rues et des routes, sur les voitures, les vélos et les chars,
Mais aussi brouillard de la vie, plus grave, mais qui arrive plus tard.
Brouillard dans lequel on marche, d’un oeil étrange, bizarre,
Perles de brouillard qui goûtent le long de nos joues, sur notre regard hagard.

Mais soudain, un évènement arrive, dans un étrange hasard,
Le brouillard s’en va dans les ruelles parcourues trop tard,
Et les perles s’arrêtent de couler, s’arrêtant au premier bar,
Et nous laissant sortir de quelque chose qu’on pourrait appeler désespoir.

Perles blanches, noires ou grises trouvées dans les coquillages sur le sable,
Perles si vrai qu’elles reflètent notre personnalité, trouvées dans les fables,
Blanches quand la joie est là, qu’on à envie de danser sur toutes les tables,
Noires, comme nos pensées quand on à du quitter nos amis inséparables,
Grises, quand on sait qu’on veut quelque chose d’improbable.
Renfermées dans des coquillages, comme dans son tronc est la sève d’érable,
Mais qu’un jour on ouvre, attiré par une force inexplicable.
On peut laisser transparaître qu’un sourire devant la perle d’un blanc instable,
Mais une larme coule en voyant les autres perles, montrant les rêves irréalisable.

Perles, toutes différentes, toutes pareilles, sans différence,
Qui peut nous montrer ou est notre pitance,
Mais aussi, heureusement, notre potence.

Perles, objets matériel, devenant à mes yeux proche de l’irréel,
Nous faisant nos leçons de moral, sous leur brillance éternelle,
Nous expliquant que nous sommes beaux et belles,
Alors que nous somme que des être sans beauté du cœur, la plus belle.
Pourquoi est ce qu’elle nous parle, pour nous mentir peut être.. Viles perles !

Perles qu’on désire plus que tout, perles qui peuvent être dure,
Mais aussi d’eau ou d’amour, en tout cas, une chose est sûre,
Elle ne franchiront jamais quelque chose qui nous entoure, un mur,

Un mur de haine, de joie, de paix, un mur de sentiments
Un mur où on se heurte que trop souvent, malheureusement,
Un mur qui paraîtrait, à ses perles pures, indécent, insolent.
Un mur où on pose toutes nos pensées sans précédents.
Mur où ces perles n’iront pas, de peur de peur de se heurter violemment,
Au contraire de ce qu’elles sont pour toujours maintenant.

Perles qui me reflètent,
Perles qui reflètent,

Perles, d’eau, d’amour, de beauté, de pureté, de joie, fausse ou vraie,
Perles que personnes ne pourrait jamais remplacés,
Restez là ou vous êtes, je vous le demande, à tout jamais.
Continuez à nous décrire notre chemin, à nous aider,
Ne partez pas à cause du soleil qui vient de se lever,
A cause de ce mur qui devant vous c’est dressé,
A cause de cet événement, qui soudainement est arrivé,
Restez.
Restez la bas, ici, loin et prés, restez.

Louloune

Par Louloune / Clara le 20/11/2002 à 12:46:25 (#2601063)

Perle, transis de bonheur sous la robe d’un chambellan,
Chambellan dont coule sur l’habit noire, flamboyant,
Une perle de sadisme, une perle de larme d’énervement,
Lorsque que un noble ose lui dire « nan »

Perle, dirigeant, symbole, épanoui de joie,
En se servant des joueurs comme marionnettes pleines d’émoi,
Perle, Sélènite dont coule sur la main une Perle qui va
Dans le sac du voisin, se servant ces biens, ce qu’il à,
Et pourtant, Perle qui n’a pas la compétence vol, qui ne s’en sert pas,

Perle qui à causé la vapo de joueurs marrionetté,
Perle qu’on pourrait traité de haine, mais qu’on n’oserait nommer,
Perle, qui coule lentement, et qui un jour tourne la page, pour se libérer,
Pour penser à autre chose. Perle qui coule rapidement et,
Disparaît dans les Ombres de la Nuit inégalés,
Perle…
Simple Perle…


[ désolée, j'ai pas pu m'en empêcher, et ne faisant pas parti du poéme je mets sur un autre post :) ]

P.S: Il n'y a pas moyen de ne pas visualiser le post avec de le poster ?

Loune :)

Par Menforu le 20/11/2002 à 16:54:30 (#2603608)

" Petite perle cristalline
Tremblante fille du matin,
Au bout de la feuille de thym
Que fais-tu sur la colline ?

Avant la fleur, avant l'oiseau,
Avant le réveil de l'aurore,
Quand le vallon sommeille encore
Que fais-tu là sur le coteau ? "

Par Menforu le 20/11/2002 à 16:55:27 (#2603614)

Un jour un Coq détourna
Une Perle, qu'il donna
Au beau premier Lapidaire.
"Je la crois fine, dit-il ;
Mais le moindre grain de mil
Serait bien mieux mon affaire. "
Un ignorant hérita
D'un manuscrit, qu'il porta
Chez son voisin le Libraire.
"Je crois, dit-il, qu'il est bon ;
Mais le moindre ducaton
Serait bien mieux mon affaire. "

Par Menforu le 20/11/2002 à 16:57:03 (#2603632)

À elle-même

Si c'est quelque chose certaine
Que l'ambre soit venu des pleurs,
Par qui les filles de Climène
Firent connaître leurs douleurs,
Et que les perles soient encore
Des larmes que verse l'Aurore ;

Ô que ces perles ordinaires
Et cet ambre dont tu te sers
Présagent de longues misères
 ceux qui, vivants dans tes fers,
Avec leurs larmes se promettent
D'atteindre au bonheur qu'ils souhaitent.

Il ne faut donc pas que l'on pense
De t'aimer sans vivre en tourment,
Ni de souffrir en espérance
De trouver de l'allégement
Ou du repos en ses alarmes,
Puisque tu n'aimes que les larmes.

Par Archy moman le 20/11/2002 à 17:30:17 (#2603963)

Oulah !! un modo qui floode ! :p

Par Shakedown le 20/11/2002 à 20:14:39 (#2605755)

Moi aussi je fais des perles tout les jours mais pas de meme qualité enfin ... :doute:

Par Clot Le Saligo le 21/11/2002 à 1:18:46 (#2608433)

mdr mé kel connard

Par ShayLeBoSaligo le 21/11/2002 à 6:24:20 (#2608996)

Provient du message de Shakedown
Moi aussi je fais des perles tout les jours mais pas de meme qualité enfin ... :doute:

MDDDDDDDDDDDRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
:mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: