Windhowl ravitaillé !

Par Casse-Trogne le 15/11/2002 à 19:38:15 (#2570547)

Finalement ce monde n’était pas aussi pourri qu’elle le croyait...

Et malgré les vagues de douleur qui parcouraient son corps, elle était heureuse.
Les esprits les avaient aidés dans leur quête d’aide, et ils ne mouraient pas encore de faim cet hiver...

Elle se remémora les évènements qui avaient conduit à une telle situation.
Windhowl ne ressemblait plus à la fière cité qu’elle avait connue dans son enfance : les murs lézardés et les toits éventrés par les divers fléaux qui avait touché la ville, lui faisaient souvent verser des larmes.
Devant l’incompétence des dirigeants successifs, elle s’était décidée à rejoindre le groupe de paysans qui voulait se prendre en main et redonner fière allure à la cité.
Des débats enflammés aux veillées où planait le désespoir le plus noir, l’idée qui fallait agir, et très rapidement, s’était imposée à eux comme une évidence.
Le renversement du duc Jordan, ce renversement tant attendu, avait été réalisé par le peuple, et ce quoiqu’en prétendent les nobles imbus et les hauts représentants de Clergés ayant troqué leur foi contre des bribes de pouvoir.
C’était les mêmes soi-disant « supérieurs » qui avaient replacé, sans les consulter, un autre des leurs à la tête de leur ville, un homme qu’ils ne connaissaient ni de Solweig ni de Camber et qui n’avait sûrement jamais mis les pieds à Windhowl.
Une décision avait été prise: un convoi de nourriture, de vêtements et d’or pour la reconstruction…. Des tracs rapidement rédigés et des affiches posées ça et là avaient diffusé la nouvelle
Quelques jours après, un groupe de paysans prit la route de LightHeaven. Ils savaient que là ils toucheraient un plus grand nombre de personnes, leur ville étant désertée comme si elle avait été de nouveau touchée par la peste.
Le groupe de villageois s’était regroupé autour de la fontaine. Il fallut quelques cris sans écho avant que les plus humains se sentent touchés par leur cause.
Au début, quelques pauvres dons leur fut apporter, puis devant leur franchise et leurs guenilles, les dons commencèrent à affluer, plus nombreux et plus importants. Même Rolph, le vendeur de vêtements fût touché par leur discours, et oubliant ses préceptes Iagi, offrit quelques vestes, certes un peu râpées. Du plus humble au plus riche beaucoup apportèrent aides et soutien. Les Bréhanites proposèrent aimablement leurs services pour escorter le convoi, un jeune écuyer offrit ses modestes économies et un paysan, puisse-t-il être protégé par les plus grands esprits, apporta sa dernière récolte de pommes. Bien sûr quelques nobles leur proposèrent de somptueuses robes en soie qui, évidemment, n’étaient d’aucune utilité dans les champs… Mais pouvait-on leur en vouloir, eux si aveugles et sourds aux besoins des plus humbles, perdus dans leurs conseils royaux.
La charrette réparée, lourdement chargée de vivres, de vêtements, de sacs bondés de pommes et un peu d’or, le convoi pouvait enfin partir. Engerin donna le départ…
Les jambes peu habituées à ces sentiers sinueux, les fleurs étranges intrigant certains péons, mais surtout la peur de l’inconnu et des brigands de grand chemin créa une désorganisation qui déconcerta beaucoup leurs protecteurs, en grande majorité Bréhanites.

...

Par Casse-Trogne le 15/11/2002 à 19:40:08 (#2570559)

Appréhendant une présence de brigands à l’avant du convoi. Chich de Sian envoya quelques hommes, puis tous.
Un malandrin, s’étant présenté comme charpentier, profita de cette diversion pour prendre Casse-Trogne en otage. N’est-il venu à la fontaine de LightHeaven que pour repérer qui se chargerait de l’or ?
Ne voulant pas blesser Casse-Trogne, les protecteurs hésitaient à attaquer le ravisseur, qui se servait d’elle comme bouclier. Contraints à l’inaction, ils assistèrent impuissants à l’enlèvement de leur protégée.
La décence interdit de raconter les vils moyens que les brigands utilisèrent pour s’approprier l’or. Un homme aux ailes noires ordonna alors au ravisseur de l’assommer.

Elle reprit conscience à Windhowl et s’empressa de remercier celle qui l’avait ramenée : Myriana Khan. Malgré sa faiblesse, et l’énorme sentiment de culpabilité qui l’écrasait, elle rejoignit les paysans pour leur remettre quelques pierres précieuses qui, cachées dans ses sabots, avaient échappées aux brigands.

S’étant toujours vu refuser des maisons, le groupe dut se réunir à l’auberge pour tenir conseil. Enfin pourvu de moyens, ils pouvaient mettre leurs projets à l’œuvre et réhabiliter leur Windhowl.

Casse Trogne, pour vous nourir

Par sussidator le 15/11/2002 à 22:12:11 (#2571550)

Navrés de n'avoir put etre la pour protégé se convois...
Voila pourquoi il est béte de confié de si grande tache a des gens ne sachant raisoné... Ne leur laissont pas le pouvoir...

Par Luc Treek le 16/11/2002 à 0:01:31 (#2572120)

Luc continuait son entrainement, écrivant souvent à son maitre encore là bas. Il suivait ses conseils et ses preceptes...il lui disait de faire ce qu'il devait suivre ce que son coeur lui dicterait...et qu'il apprendrait beaucoup plus ainsi qu'en suivant un maitre.

Luc commenceait à comprendre ce que Kidoh voulait dire...il était temps pour lui de se debrouiller seul...de savoir lui même ce qui était bien pour lui.

Depuis sont arrivée en Goldmoon il avait beaucoup appris de tout ceux qu'il avait rencontré et ils suivit quelques hommes et femmes partageant les mêmes idéaux que lui. Ces personnes avaient ni échouée ni réussie la tache qu'il s'etait fixé et maintenant c'était à lui que revenait la décision...on lui avait transmit une tache et il la remplireait du mieu qu'il pourra.

Un jour il entendu parler de cette caravane...il comprit que le peuple n'était pas sans défence...il était juste endormi...et il fallait le réveiller. Son predecesseur n'avait pas su faire ceci...il n'avait pas comprit qu'il devait le faire...mais lui, Luc Treek, le saurait.

Il prit de suite contacte avec les personnes ayant planifié cet action...et il les aidrait...autant qu'ils l'aidront lui.

Par xerxces/jason dess le 16/11/2002 à 0:05:47 (#2572150)

*ecoute les histoires de temps anciens*

Par Satch / Doriane le 16/11/2002 à 17:08:19 (#2575697)

:lit:

Par Libra le 16/11/2002 à 19:57:56 (#2576675)

Heureux de vous savoir en lieux surs, mes graves amis !
Voila qui redonnera entrain et coeur à l'ouvrage pour en finir avec ces sempiternels travaux !
Remercions nos compagnons bréhanites après cette périlleuse escapade autour d'une chaleureuse table bien arrosée de bières Sha !!
*rit à gorge dépouillée puis se reprend, et réajuste ses manches nerveusement*

Par Inja le 16/11/2002 à 20:24:07 (#2576806)

:lit:

Par Erya le 16/11/2002 à 22:22:38 (#2577236)

:lit:

Par Fanelia Tory le 17/11/2002 à 1:36:01 (#2577898)

:lit: :chut:

Par EngerinlePreux le 17/11/2002 à 3:16:25 (#2578117)

Enlève vivement son chapeau, le triturant dans ses grosses mains

Pour sûr, c’était périlleux. Surtout pour la pauv’e Casse-Trogne qu’s’est fait proprement assommée par les malandrins.
Ben heureusement qu’la Dame Myriana l’a r’trouvée pi ram’née.
L’est ben gentille ycelle dame. M’a ben protégé tout l’long du ch’min.
Puis la dame Noreen aussi, quand lÂ’autÂ’e dame est partie chercher notÂ’ Casse-Trogne.
Moi j’avions trop point vu c’qui s’est-y passé, vu qu’on aviont avancé p’us vite, malgré les deux pi’tiotes qu’étient avec nous et même qu’ê sont montrées ben courageuses. Pour sûr.
Opine vivement de la tête pour appuyer ses dires

J’crois ben l’sire Chich pi ses gars, zont été au d’vant pour chasser des brigands et qu’c’est à moment-là notre Casse-Trogne s’est faite prendre par les vôleurs.
La pauv’e. L’était toute r’tournée qu’on lui ai volé l’or, vu qu’c'est ‘elle qu’il l’portait.
Heureux qu’elle est ben maligne. L’avait caché les belles pierres dans ses sabots.
Pi, devant la banque du Duché, y a un Sire qui nous a donné une ben grosse fortune au nom d’Sélène pi d’la Rédemption qu’il a dit. Pi aussi la Dame Noreen qu’en a r’donné après. Pi d’autres encore même des plus p’tites sommes comme la d’moiselle Escribure.
Mais bon, c'est pas ben facile d’citer des noms parce qu’on en oublie des fois pi ceux qu’on n’oublie y sont tristes et pi aussi qu’c’est pas ben honnête d’les oublier.

NotÂ’ Duc, faut quÂ’on trouve du bouais
Semble réfléchir, avant de partir d’un bon rire
Mais on a d’l’or pour en ach’ter à c’t maintenant.
Sourire lumineux
Y a un charpentier qui va commencer l’travail en attendant trouver d’aut’es genses. Pi nous, on alliont aussi r’monter les murs après l’travail aux champs.

Y’a aussi les artisans qu’aviont promis la dame Cynthéa. On a d’quoi les payer.
Semble de plus en plus content de la tournure de choses
Pi faut aussi qu’on achète des bons vêtements solides. Y’ en a ben qu’êqu’s’uns qu’on nous a donnés pour l’convoi, mais l’en manque.

Pi, aussi
SÂ’interrompt
C'est qu’on a ben des idées, nous aut’es pour qu’tout c’t or soit ben utile aux petites genses.

Pose un regard inquiet sur Libra, reporte ses yeux vers ses amis, regarde de nouveau Libra légèrement par-dessous, avec l’air d’un homme qui s’inquiète pour son vis-à-vis et tente de jauger son état.

La ben bonne journée not’ Duc. Amour et Paix comme vous dites vous aut’es.

Fait signe, avec la tête, à ceux qu’il connaît pour les inviter à le suivre plus loin.
Salut maladroitement, attend de s’être éloigné pour remettre son chapeau.

Plus loin, à voix bien basse, se penchant vers les autres paysans

M’inquiétont d’plus en plus not’Duc. J’croyons ben qui y’a p’us trop sa cervelle. D’jà lorsqu’il est v’nu, l’jour du soulèvement, l’aviont l’air ben étrange. Ca m’semb’e aller d’pi en pi.
Jette un œil par-dessus son épaule pour suivre Libra du regard