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La douceur d'un matin à tes côtés.
Par Kyriane Feals le 14/11/2002 Ã 18:09:42 (#2562372)
Aucune question ne reste sans réponse alors que je te regarde, encore endormie, ton souffle silencieux pénétrant tous les pores de ma peau, m'enivrant comme une drogue dont je ne pourrais plus me passer, sans espoir d'être désintoxiqué un jour. Comment le pourrais-je d'une si belle femme? Ton visage m'apparaît tel celui de l'ange que j'ai toujours souhaité rencontrer mais dont j'avais perdu jusqu'à l'infime espoir qu'un jour cela soit possible. Sous tes paupières, deux cristaux aux reflets somptueux que le soleil s'extasie à faire miroiter lorsque je t'observe au dehors, toujours resplendissante.
Je caresse ta joue et ta peau de satin semble épouser mes doigts au milimètre près. J'ai envie de t'embrasser mais je n'ose pas, ton sommeil étant d'une beauté à couper le souffle de n'importe quel spectateur, et plus je te regarde, plus ce sentiment que je n'avais jamais éprouvé auparavant monte en moi, comme s'il enflait à la simple vision de ton image. Que ne donnerais-je pas, mon âme peut-être, pour t'inspirer autant que tu m'inspires. Au fond de moi je ne souhaites qu'une chose, être digne de toi, que jamais ta déception ne vienne de moi, être toujours à tes côtés quand tu seras en âge de te demander si les choix de ta vie ont été les bons et m'imaginer que mon parti ne fut jamais du mauvais côté.
Rien n'est parfait en ce monde... il paraît. Mais cette affirmation s'écroule alors que mes yeux s'attardent sur ta bouche, à demi-ouverte, ton cou, où les ombres aiment à danser au gré du vent qui s'engouffre par la fenêtre et joue avec les couvertures, tes seins que ta chemise de nuit laisse transparaître, ces cheveux, pareils à des fils de soie, que je n'ose toucher de peur de les endommager... à la pensée de tous ces petits détails qui forment un tout, toi, mon esprit chavire.
Je suis ce faucon qui semble ne faire qu'un avec le vent, je suis ce flocon de neige qui, par des mouvements toujours changeants, accomplit des figures compliquées, je suis cet arbre recouvert de bourgeons, renaissant à la vie tel un phoénix de ses cendres... Je suis tout à la fois et je suis avec toi, ici, j'espère là -bas lorsque le soleil déclinera à l'horizon de notre vie et qu'il restera à jamais figé sur nous, captivé par cet amour qui nous aura recouvert de son voile invisible.
Tu ouvre enfin tes yeux et je suis la première chose que tu vois. Ton sourire craquant me fait presque tomber à la renverse, comme si un coup de poing m'avait atteint mais sans douleur, amorti par un mur de plume, barrage salutaire entre lui et moi. Ton regard ne trompe pas. Je n'ai pas espéré en vain. Ce sentiment qui a pris le contrôle autant de mes pensées que de mes actes, est réciproque.
Jamais je ne serais heureux comme je le suis en ce moment même...
Je t'aime...
(Ce texte est dédié à celle qui, un jour peut-être, ravira mon coeur. En attendant, il restera à jamais dans celui-ci et elle l'y trouvera...)
Cyril, ljd Kyky and Co.
Par -Darksoul Zenox- le 14/11/2002 Ã 18:19:40 (#2562451)
Super Kyky! :)
.....
Par Nienna Fayree le 14/11/2002 Ã 18:45:48 (#2562678)
Par Antiamium le 14/11/2002 Ã 19:20:43 (#2562975)
J en reste reveur :)
Par Azulynn Tvar le 14/11/2002 Ã 19:31:25 (#2563068)
Juste... :amour: :amour:
Vraiment agréable à lire, C. ;)
Par Drazhar Ul'Gar le 14/11/2002 Ã 23:12:19 (#2564861)
Par Freeman Killer GR le 15/11/2002 Ã 12:22:06 (#2567380)
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