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Ces voix qui ne finiront jamais

Par Conun Drum le 14/11/2002 à 9:33:56 (#2558527)

Assis à la table de la bibliothèque comme à mon habitude, je sentis ma nuque me picoté. Ce signe est habituellement avant coureur des voix. Je me concentrais pour ne pas les entendre.

"Viens ! viens avec nous. Pourquoi ! Pourquoi nous as-tu fais ça ?"

La terre commençait à tournée comme pris dans un manège infernal. Le sol se gondole tel un serpent des enfers. Ma chaise semble être le seul point fixe au milieu de tous cela. Ça tourne, tourne, tourne, tourne, tourne, tourne, tourne, tourne,.....


Le noir ! Pas l'absence de lumière non le noir le vrai l'absence tout cour. Rien ! Absolument rien. Le silence aussi. Le poids pesant du silence total. Dans cette immensité de néant une voix, même susurrante elle me paraît hurler, une autre, encore une autre... Le vide s'est transformé en son. Des voix non-humaines ! Les voix de toutes mes victimes passées. Un courant glacial me traverse de part en part, puis un autre et encore un autre.

Elles veulent me rendre fou. Elles veulent se venger.


NOOOOOOON

Même en hurlant de toutes mes forces le sont de ma voix se perd dans le rien.

Un malaise ! Ma tête tourne, je tombe.

Devant moi le gardien de la bibliothèque essayant de cacher son air inquiet sont un regard sévère.


Dite donc ce n'est pas parce que vous êtes un habitué que ça vous donne le droit de mourir ici.

Excusez moi j'ai eu un malaise. Je vais rentré chez moi.

C'est ça et ne revenez pas avant d'être guéri.

Me murmurant à moi-même

Etre guéri ? Oui mais comment ?

Arrivant dans la chambre que je louai à l'auberge je commençais à réfléchir. Les heures passèrent.

Minuit ! Les douze coups me réveillent.

J'ai trouvé une solution. Peut être est-ce la bonne ? Peut être pas


A suivre

Par Conun Drum le 14/11/2002 à 10:34:22 (#2558816)

Je me levais de la table. La lettre était maintenant finie. J'allumais les bougies et, à genoux, commençais mes prières.

USHONES mon dieu, puisse-tu me pardonner. Je n'ai pas réussi ma mission. J'ai faillis à ma tache. La fin est proche dans ce monde-ci et je n'ai pas réussi. Peut-être un jour l'ordre renaîtra et alors tu pourras renaître avec lui. Un jour la gloire sera tienne et le monde aussi.

Je me lève. Prend la corde, la chaise et commence à l'attaché à la poutre.

Mourir comme un vil voleur c'est ce que je mérite.

Je passe ma tête dans le noeud et le serra. L'instinct de conservation quel chose bizarre. C'est toujours quand on croit l'avoir vaincu qu'il ressurgit de plus belle. Je portais ma main au noeud pour me détaché quand alors les voix si familière commencèrent à se faire entendre.

Tous autours de moi elles volaient, tournaient. Je compris alors : Elles voulaient que je meure. Elles tenaient leur vengeance.

Un faux pas, la table tombe, je m'agrippe à la corde mais mon poids est trop lourd et le noeud trop serré. L'air me manque, ma tête va exploser, déjà des milliers d'étoiles scintillent dans mes yeux. Je n'ai plus de force. Mes mains tombent sur le coté. J'ai sommeil, si sommeil... La fin, le noir, le néant.


Sur la table le lendemain la femme de ménage trouve une lettre.


Madame, Monsieur, tout d'abord excusez le dérangement que va causer ceci mais il ne pouvait en être autrement. Car la vérité la voici :

Toute ma vie durant j'ai parcouru les monde à la recherche non pas des énigmes comme je le disais mais de L'énigme. Celle qui me permettra de libéré mon maître. Nous étions neuf membres de l'ordre d'USHONES et chacun d'eux recherchai une des clés.
Il est dis dans nos légendes que lors de la guerre qui opposa USHONES à son frère, ce dernier eu le dessus et l'enferma dans le néant. Il est dit aussi que, pour le libéré, il faut neufs clés. Chacune de ses clés est soit une relique soit une parole. Les clés avaient été dispersé sur le monde par le sans-nom pour qu'a jamais son frère reste enfermé. Moi j'héritais de la recherche de l'énigme.
Nous partîmes donc à travers les mondes à la recherche de celles-ci. Lors de cette recherche je du livré bien des combats spirituels se soldant par la mort de ceux que je combattais. La plupart étaient des prêtres du sans-nom, mais des fois aussi des innocents.
Tout allait bien jusqu'à ce que j'arrive dans vos contré. Dès mon arrivé les voix se sont manifestées, ce sont les voix de toutes les personnes que j'ai tuées. Depuis ça n'a fait qu'empirer. Après de moi de recherche et de renseignement je crois que je sais pourquoi : Ce monde est sous la protection du sans-nom et pour la première fois je peux en mettre un de nom sur ce dieu maudit de moi et des mien : Artherk. Même si vos légendes diffèrent des notre en bien des points il semblerait que vos dieux, Ogrimar et Artherk, ne soient autre que ceux nous nommons USHONES et le sans-nom.
Je ne peux combattre contre le sans-nom. Depuis que je suis ici mes forces et mes pouvoirs s'amenuisent alors que les voix elles se renforcent ! Je ne peux plus repartir, je m'en suis aperçut après plusieurs essais. Et pourtant je suis sûr que l'énigme se trouve ici.
Depuis peut j'ai appris que tout les autres sont morts. S'en est fini de l'ordre. Je n'ai donc plus d'espoir de voir mon maître libéré ni celui de repartir chez moi. Je ne pourrais pas non plus supporter la vie de souffrance que me feraient subir les voix. C'est donc pour cela que je vais en finir si j'en trouve la force.

Vous trouverez dans le tiroir une bourse, prenez là elle vous dédommagera, je l'espère.

Adieu et merci

PS : avant de partir je vous laisse un souvenir :
Comment faire 21 en utilisant une seule fois les chiffres 1, 5, 6, 7 et les opérateurs mathématiques classiques ?



Conun Drum
Maître des énigmes de l'ordre d'USHONES.

Par Kitsune le 23/11/2002 à 13:50:52 (#2625831)

Le royaume des morts est agité, comme à son habitude. Mais le brouhaha ambiant est un peu plus important cette fois pour l'arrivée de cette âme. Les nécromants sont toujours accueillis avec un traitement de faveur par toutes les âmes perdues qu'ils ont déchirées et torturées de leur magie noire.

A son tour, Conun Drum se voit assailli, ressent la douleur aux tréfonds de son âme. Tout ce qui reste de lui se fait déchiqueter par les morts qui réclament leur du. Il souffre énormément. Et il va souffrir longtemps.

Un éclair argenté passe près de lui, puis s'éloigne.


Dans une demeure à moitié en ruine, un groupe de silhouettes en robe entoure un pentacle au centre duquel est allongé un cadavre. Les capuches rabattues empêchent de voir les visages mais les robes ne dissimulent pas les ailes noires. Le cou du mort forme un angle étrange avec sa tête.

Par Gix le 23/11/2002 à 14:25:09 (#2626080)

Un léger souffle de vent se fait entendre.

Peu à peu, le son du souffle devient un murmure, semblant venir de partout et nulle part à la fois.

Le murmure s'intensifie et évolue lentement, dans une certaine fluidité vers une sombre mélopée.

Les ombres encapuchonnées se mettent à diffuser des filandres ténébreuses qui forment une couronne sombre au dessus du
pentacle.

Puis les filandres descendent, tourbillonnant vers le cadavre toujours affublé de sa position contre-nature, et se mettent a tisser une forme grossière. Non pas autour du corps, mais bel et bien à l'intérieur, comme si ces dernières étaient en une autre dimension.

Un oeil avisé remarquerait les fugaces apparitions de formes fantomatiques tissant entre elles les filandres.
Pour recréer ce qui n'est plus, pour retisser en ce corps un ersatz de vie....

Par Evann Liansen le 23/11/2002 à 15:08:30 (#2626322)

Un sommeil agité me hante, me secouant de spasmes cauchemardesques. Les draps crissent sous les coups d'ongles que je leur assène, ma respiration saccadée se renforce, et soudainement je me redresse, les yeux grands ouverts, pris d'une terreur que je n'avais plus connu depuis que le Grand Dragon m'eut lancé son regard éternel, quelques instants avant que l'infâme Commodore Kalder'Shee ne lui tranche la gorge.

Je reste haletant encore un moment, l'esprit vide. Juste une chose m'emplit le crâne, et m'empêche de penser à autre chose. Elle semble prendre possession de moi, de ma raison, de mon corps, et exige de s'extraire de ma gorge. Une nausée me prend, que je retiens avec peine. Et je cède à son pouvoir, désireux de me soustraire à cette douleur lancinante qui me larde intérieurement. Je le hurle :

6/(1-(5/7))=21 !

Je retombe enfin, sur le dos, luisant de sueur et vidé de mes forces. Un instant après, je dors de nouveau du sommeil du juste, et rêve à mon inspiratrice.

Par Conun Drum le 25/11/2002 à 10:59:57 (#2638032)

La souffrance est atroce. Ma mort me semble pire que ma vie.
Encore et toujours elles ! Même mort, elle ne me laisse pas tranquille. Cest même pire maintenant que nous appartenons au même monde elles ont une emprise "physique" sur moi. Elles me transpercent comme des milliers de flèches empoisonnées distillant leurs poisons dans mes veines ectoplasmique. Ce poison cest la haine. La haine de celui qui les a fait souffrir par delà la mort les empêchant de jouir dune mort digne. La haine de celui qui les à fait mourir. La haine de celui qui les a fait souffrir.

Jexpie en silence.

Quelque chose me tire vers le haut comme si la main dun sauveteur invisible me tirait dune noyade. Dautres voix se font entendre par-dessus les miennes. Autour de moi tout est flou. Je suis comme une mouche collée a un plafond. Lentement tout séclairci et devient net. En dessous de moi se trouve un corps dont la tête semble anormalement penché. Ce corps fut le mien. Puis japerçois des têtes encapuchonnées. Elles semblent récité quelque chose. Ces mélopées je les connais pour les avoir moi-même récitées. Elles servent à ramener les morts. Plus le chant sintensifie plus je me sens comme poussé dans mon corps.


Non ne faite pas ça laissez moi mourir. Laisser la mort soccupée de moi.

Jessaye de lutter mais une partie de moi semble vouloir cette résurrection alors quune autre la combat.

Que veulent tils ? Pourquoi me ramener à la vie ?

Par Souvenir de Mekere le 26/11/2002 à 20:07:02 (#2650678)

La mort passe... ce frisson qui parcours mon corps semble en être la preuve... La mort, j'ai refusé son invitation il y a si longtemps, maintenant, seule dans ce monde, je me demande si j'ai eu raison... Vrittis.. mon amour, ma vie... ou es tu

Squelette couvert d'un noir manteau
Ou Jeune fille au minois charmant
Qui ouvre ses bras accueillant
Même a celui qui finit sur l'échafaud

Mort inattendue ou mainte fois réclamée
Laissant derrière elle cris et pleurs.
Tandis que sur les lèvres d'un homme se meurs
Un dernier soupir a peine esquissé...

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