Dans la tourmente

Par Myriel le 12/11/2002 à 23:44:51 (#2548614)

Il y a quelques jours une tempête d'une violence inexplicable s'est abattue sur les terres d'Altéas. Jamais de mémoire d'homme les éléments ne s'étaient déchaînés ainsi. Désertant les rues des villes et la campagne, hommes et bêtes se terraient, qui bien au chaud dans sa maison, qui dans son abris de fortune.

A Lighthaven, des enfants, le nez collés à la fenêtre de leur maison, scrutaient le ciel, attendant une accalmie qui leur permettrait de rejoindre leur terrain de jeu préféré : la fontaine.

Windhowl était comme endormie, le vent battant les murs de la ville avec violence. Seules quelques chandelles allumées témoignaient d'une vie toujours présente malgré le mauvais temps. Sur le port, les vagues montaient à l'assaut de la jetée, claquant avec fureur, percutant les bateaux. On dit même qu'une amarre se serait détachée, et le navire, démâté par la tempête serai parti a la dérive, s'encastrant sur les rochers, perdant sa précieuse cargaison.

A Sylversky, tout était calme. Le roy, indifférent aux malheurs de son petit peuple sans abris, dormais du sommeil du juste, n'entendant pas la pluie qui se fracassait sur ses vitres. Même les gardes s'étaient réfugiés dans leur caserne, certain qu'aucun bandit ou assassin ne se risquerait a braver les éléments pour commettre leur forfait.

Les rues de Stone Crest aussi étaient désertes. Seules quelques plumes, accrochées aux branches des arbres et malmenées par les vents, démontraient le départ précipité des séraphins qui jusque la restaient devant le temple dans l'attente d'évènements improbables.

Partout des veillées s'étaient mises en place. Bardes et conteurs réunissaient autour d'eux petits et grands et leur chantaient les légendes des héros de l'ancien temps, les amours impossibles ou les joies simples de la vie.

Au cercle des druides, la vie aussi s'était ralentie. Les pierres ancestrales, battues par les vents et la pluie, se dressaient, fières, attendant le soleil qui ramenerait avec lui les druides.

Devant le déchaînement des éléments, une inquiétude étreignait parfois les cœurs : la peur que les amis partis en voyage ne se perdent dans la tourmente et ne disparaissent a jamais.

Chacun s'était réfugié chez soi, qui priant pour le retour de cieux plus cléments, qui implorant ses dieux de protéger ses proches. Et le soleil revint, une percée dans les nuages se fit, un coin de ciel bleu apparu, et l'on revit dans les rues, les enfants criant et chantant, jouant a sauter dans les flaques d'eau, sans s'inquiéter le moins du monde des cris de leurs mères.

La Nature avait prouvé sa puissance et redevenait clémente pour les hommes.

Re: Dans la tourmente

Par Mindalann le 13/11/2002 à 0:13:12 (#2548767)

Provient du message de Myriel
Partout des veillées s'étaient mises en place. Bardes et conteurs réunissaient autour d'eux petits et grands et leur chantaient les légendes des héros de l'ancien temps, les amours impossibles ou les joies simples de la vie.

Ne peut empêcher les larmes de remplir ses yeux en écoutant Myriel dire ces mots...

Par Loradia le 13/11/2002 à 0:14:47 (#2548771)

Lora aimait a se promener par ces temps là , luttant contre le vent pour avancer le visage gifflé par la pluie et les débris , ses pieds sans appuis dans la boue.La foudre tombait inhabituellement fréquement , les éclairs zébraient le ciel d'une maniere ininterompue,le tonnerre grondait , roullait ,énorme et puissant.
Elle se dirigea vers la mer comme a son habitude lors des tempetes.L'odeur de la mer lui jaillit aux narines bien avant qu'elle ne la voit, les embruns emportés au loin par un vent dont la force courbait les joncs et faisait gémir les vieux pommiers de Lighthaven.
Elle arriva et sourit.
Les vagues gigantesques s'abattaient dans un fracas qui n'avait d'égal que le tonnerre au dessus d'elles.la furie de la mer avait toujours égayée son coeur et cela continuait.
Elle resta un momment là ,face a la puissance des vagues et du vent, puis le coeur empli d'une joie qu'elle meme ne savait éxpliquer elle repartit un sourire étrange aux levres ; meme si on aimait la nature il ne fallait pas la défier...
Elle rentra,trempée , grelottante , le visage griffé par le sel et le sable ,
heureuse.

Par Aladhia de IL le 13/11/2002 à 14:56:03 (#2552530)

Dans les chaumieres tout etais calme, seul le va et viens incessant du balancier de la pendule rappelais le temps qui passais.
Les cuilleres tintaient dans les assietes de soupes devant lequels les familles s'etaient reunis afin de trouver un peu de reconfort durant ces tristes instant.
Le crepitement de la cheminée reposais quelque peu l'esprits et la chaleur qui s'y degageai etais apprecié.
Tout etais calme et pourtant.
Dehors c'etais la tempete, les fortes raffales de vents emportant tout sur leur passages.
Les volets mal accorchés qui tappaient contre les murs des maisons et les arbres plier a demi sur eux meme semblaient vouloir fuir aussi .
Non personne ne traversais cette tempete, tout le monde rester cloitrer au chaud dans les chaumieres. Et meme si un fou s'aventurai dehors , par les fenetre nous ne pourions a peine le distinguer a travers les trait fort de la pluie et le temps grissonnant. Le ciel etais sombre de plus , de gros nuages noirs qui recouvraient tout althea , lui conjurant des menaces en lui montrant des eclairs qui allaient s'abbatre dans quelquonc endroit.
C'etais du spectacle oui ...Un beau spectacle la que la nature offrai , prouvant ainsi toute sa puissance .
Et cela durant deux semaines.
Il etais temps ....les vivres diminuaient considerablement dans les chaumieres , et les enfants pleuraient de ne pouvoir rejoindrent leur camarades pour aller jouer.
Apres tout es redevenu aussi calme qu'avant,le soleil reapparut et les sourire aussi.
Les villageois , en parlerent toute la journée, en riais presque.
Mais avec quelque mefiances, car ils souhaitaient ne pas revoir tel tempete prochainement.
Avec tous les prophetes qui erent sur les terre d'Althea , les villageois se mefie de plus en plus, et surveillent inlassablement l'alignements des etoiles....

Le temps repris son cours, la nature repris son calme et les enfant retrouverent les insouciances .
Tel est le cycle de la nature ....de la vie.....des hommes.


ps: merci pour le texte Myriel ca ma inspirée aussi alors j'ai laisser ma plume s'y glisser aussi *sourit*

Par Mindalann le 13/11/2002 à 15:59:43 (#2553061)

Sourit

Quelque chose me dit que les esprits ont vraiment bien choisi nos oratrices

Très contente

Par Myriel le 13/11/2002 à 18:43:46 (#2554499)

Provient du message de Aladhia de IL

ps: merci pour le texte Myriel ca ma inspirée aussi alors j'ai laisser ma plume s'y glisser aussi *sourit*

de rien ma douce soeur, tu as bien fait, ton texte s'allie tres bien au mien, il le complete a la perfection

*sourit*

Par Loradia le 14/11/2002 à 5:22:49 (#2558080)

Provient du message de Aladhia de IL
Et meme si un fou s'aventurai dehors , par les fenetre nous ne pourions a peine le distinguer a travers les trait fort de la pluie et le temps grissonnant.

sourit les cheveux encore ruissellants...
A elle meme
Folle ...? Assurément.Et sage finalement.

Sourit et s'assoit avec son enfant écouter les récits des veillées aussi émerveillée que sa fille.