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Un soir pourtant comme les autres.
Par Kalypso le 11/11/2002 à 14:54:47 (#2534998)
Jawie, Leneth, Lucas y dormaient paisiblement.
Sur chacun deux, elle remonta la couverture.
Sur chaque front, un doux baisé se posa.
Au creux de chaque oreille des mots tendres et damour
.
"Que tes rêves soient doux petit ange"
Tout comme elle la Lune veillait sur eux.
Ses rayons caressaient leurs visages.
Elle resta un long moment à les admirer, une pensée pour Lyam et Celestya
.
Le crépitement du feu, le frémissement de leau la fit sortir de ses pensées.
Kalypso referma la porte sans bruit.
Après avoir vider le gros chaudron deau bouillante dans le bassin, elle y jeta également quelques écorces doranges.
Quelques bougies illuminaient chaleureusement la pièce, le rideau était tiré devant la fenêtre entrouverte.
Dun geste élégant, la jeune femme remonta ses cheveux en chignon maintenu par un pic.
Une nuque délicate était ainsi découverte.
Un a un les boutons se défient, la chemise de soie glissa sur sa peau pour tomber à ses pieds.
Elle immergea son corps dans cette eau parfumée.
Allongée, les yeux fermés, la chaleur lenivrait.
Un sourire se dessina sur ses lèvres, son regard se posa sur une magnifique rose noir qui ornait une petite table placée non loin.
Kalypso y attrapa le flacon dhuile dorange et pêche.
Elle se leva avant den verser dans le creux de sa main.
Leau ruisselait sur elle épousant ses courbes.
Dans des gestes lents et délicats, elle fit glisser ses doigts imprégnés dhuile sur toute sa peau.
Pour linstant daprès se replonger dans leau.
Kalypso se laissa aller
là où le rêve ou la réalité na plus de limite.
Une brise fit virevolter le rideau
venant caresser sa nuque.
Deux gouttes tombèrent sur ses lèvres pour mourir dans son cou.
Elle fit glisser ses doigts puis sa langue sur celle-ci et y reconnu le goût des larmes.
Le vent lui apporta un murmure
.
"Même là où je suis, condamné à te contempler sans pouvoir t'aimer, je n'ai pas oublié..."
Un voile de tristesse se déposa sur son visage, avant de sortir de leau.
Dune démarche féline, Kalypso se dirigea vers sa coiffeuse.
Laissant sur le sol, ses empreintes deau.
La lueur des bougies habillait son corps dénudé, et accentuait ses courbes en laissant certaine partit dans lombre.
Dun geste elle libéra ses longs cheveux noirs qui vinrent caresser le bas de ses reins.
Elle pris une serviette et senroula dedans avant de sasseoir.
Sa main caressa la surface du miroir lui faisant face pour y retirer la buée.
Kalypso pouvait y contempler ses yeux dun bleu des plus clair.
Mais un autre regard vint sajouter
Par Nalya De Narisa le 11/11/2002 à 15:09:09 (#2535122)
Par Erya le 11/11/2002 à 15:16:17 (#2535189)
Par Goldou d'Amour le 11/11/2002 à 15:53:48 (#2535550)
Lecture très intéressante
Par Kavadias Drake le 11/11/2002 à 15:58:06 (#2535595)
Effectivement, c'est très bien conté!
Par Landstalker/Mouna le 11/11/2002 à 16:02:37 (#2535642)
Texte magnifique , Bravo.
Par Sombre Syr le 11/11/2002 à 16:06:02 (#2535675)
Par Une Femme masquée le 11/11/2002 à 16:21:52 (#2535813)
Cette dernière n'osait pas se retourner.
Elle se contenta d'un...
Mais qui êtes-vous ?
La femme au masque souria pour elle même.
Dune voix cristalline...
Je suis ton ombre.
Je suis la main qui tuera pour toi.
Je suis celle qui essaie de soulager ton âme.
Kalypso voulu se retourner mais son regard ne pouvait se défaire de l'autre.
La femme continua dans un murmure....
Je connais ta peine.
Je connais le vide qui est en toi.
Je connais qui tu es au plus profond de ton être.
Kalypso ressentait une drôle de sensation en tout son être.
Des milliers de questions lui venaient en tête.
Mais aucune ne fut posée.
Je sais tes pensées.
Je sais qu'elles sont tes envies.
Je sais à qui était ce souffle, ces larmes, ce murmure.
Un battement d'aile se fit entendre à la fenêtre.
Kalypso se retourna le temps de voir qu'un corbeau venait de se poser.
Elle continua son geste pour contempler celle qui lu avait parler...
Mais elle avait disparu.
Son regard se reposa sur l'oiseau qui la dévisageait en se contorsionnant la tête.
Par Shrogran Datara le 11/11/2002 à 17:15:29 (#2536327)
Du tréfonds de son antre, au milieu d'âcres fumerolles, les senteurs de souffre ont remplacé les parfums de la vie, et ceux de celle qu'il a aimé..
Un roy, qui offrirait son royaume pour une dernière fois l'étreindre, pour une dernière fois fouler le sol qui naguère le vit sombrer dans les ténèbres d'Ogrimar.
Le temps de l'action est révolu, et comme beaucoup il a echoué, la Prophétie est en marche, et sa vie et tant d'autres sacrifiées n'auront servi à rien
Condamné à lui apparaitre comme un spectre, à ne lui murmurer que quelques paroles, sa douleur est immense et inévitable.
Il fut un traitre, un meurtirer, un conspirateur, mais il fut surtout un être vivant qui malgré les dires et les conventions avaient su aimer une autre que lui, plus humaine...
Il tente de se rassurer, après tout, une fois morte elle le rejoindra peut être, mais non... Ce serait trop beau. Une femme telle qu'elle ne peut être condamné à la solitude et à la souffrance des limbes.
Avant la fin, avant la venue de celui que chacun craint au creux de son coeur, il lui rendra visite, il sèmera des signes, pour lui rappeler leur passé, pour lui rappeler leur petite fille, morte avant d'avoir pu respirer l'existence.
Le renégat se lève et s'éloigne du puits de sang, sa boule de cristal, sa "porte" vers l'eden perdu. Il retourne siéger, sur son trône, à décider des tortures infligées aux âmes égarées, à régner sur son royaume dont personne, pas même lui, ne mesure l'interet.
L'ennui... la solitude...
Par Ezry le 11/11/2002 à 17:57:42 (#2536715)
Par Inja le 11/11/2002 à 18:04:06 (#2536780)
Par Satch / Doriane le 11/11/2002 à 18:21:04 (#2536890)
Superbe...
Par Enwë le 11/11/2002 à 19:02:24 (#2537245)
Il plongea une main dans l'eau froide et cristalline ... Il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, balayé par un voile de tristesse aussitôt ...
La pâle lueur de la Lune vint caresser son visage, il se retourna sous le regard de la Vierge Noire, et rabbattant son noir manteau sur ses épaules il s'enfonça plus encore dans la sombre Nuit ...
Un pétale noir, virvoltant avec grâce vint embrasser le sol, pour y mourir doucement, comme une caresse, pleine de tendresse ...
Par Cynthea VahlenKendel le 11/11/2002 à 19:17:59 (#2537373)
Elle était la cause du suicide de son frère et de sa compagne...
Afin de compenser son enfant mort, elle avait mis en place ce stratégème pour voler les enfants de Lyam et Celestya...
Elle enrageait...
Cynthea arrivait bientôt au terme de sa grossesse et entreprendre le voyage jusqu'à haruspicia eut été de l'inconscience...
Mais elle irait...une fois son enfant mis au monde et ses forces retrouvées, elle s'occuperait de sa promesse...et les enfants de son frère grandiraient au sein de leur famille, là où était leur place...
Par Kalypso le 11/11/2002 à 21:59:16 (#2538891)
Les dires de cette femme résonnaient en elle.
Mais cela ne la perturbait pas autant que ce qu'elle avait ressenti en entendant le murmure...le souffle chaud sur sa nuque.
Elle passa sa main dans son cou, frôlant au passage ses lèvres.
Ses pensées s'égarèrent.
Tout avait disparu...tout ce qui lui avait appartenu...Et pourtant elle pensait toujours a lui.
Son moment préféré étant le réveil.
Cest à cet instant que le rêve est plus fort que la réalité malgré que nous soyons réveillé.
C'est là, les yeux mi clos qu'elle pouvait voir son visage dans les premiers rayons du soleil.
Cest là, dans la brise fraîche du matin qu'elle entendait sa voix.
Parfois, il lui arrivait même de sentir sa main contre la peau de son ventre.
Souvent, elle tendait la sienne pour lui frôler la joue...
Mais la réalité cruellement reprenait le pas et sa main ne rencontrait que le vide.
Son coeur se serrait.
Son souffle se coupait.
Ses yeux se noyaient.
Puis lentement elle se levait. Elle se devait d'être forte...
Par un cri aigu, le corbeau la sortit brusquement de ses pensées.
Une vieille blessure pourtant cicatrisée se remettait à saigner
Kalypso voulu hâtivement prendre de quoi l'épongé sur la petite table.
Dans son geste, elle fit tomber le vase de la rose noire qui perdit un pétale.
Soudainement le vent s'engouffra dans la pièce éteignant toutes les bougies.
La fenêtre s'était ouverte en grand, le rideau volant dehors aux quatre vents.
La brise emporta le pétale au loin...par delà cette fenêtre ouverte au monde.
Le corbeau n'était plus perché sur le rebord.
La prêtresse alla refermer la fenêtre.
Un mouchoir brodé entourait sa main.
Une chemise lui recouvrit le corps.
La lueur de la Lune, Kalypso tressa ses cheveux
Par Shrogran Datara le 11/11/2002 à 22:43:53 (#2539343)
Shrogran, las de s'affaisser dans le désespoir de ses terres, était retourné observer la scène. Il pouvait passer des heures et des heures à l'observer aller et venir, à la voir vivre, à se rappeler et à pleurer.
Au grand dam des autres Ogrimariens déchus, ses regrets et sa tristesse se refusaient à disparaitre. Mais il se fichait éperduement de ce qu'ils pouvaient penser. Il avait tenté de garder un équilibre, pour ne pas sombrer complètement. Jamais il n'y est parvenu aussi bien qu'après sa mort.
Et sous la forme d'une brise chaude, une nouvelle fois il décida de rendre visite à Kalypso.
Fendant l'obscurité, à la lueur mordorée de la Lune, bienveillante, il se laissait glisser.
Au détour d'une clairière, fondu parmis les herbes fraiches et ruisselantes de rosée, un pétale noir. Il le reconnut aussitôt et s'empressa de le faire virevolter. La fraicheur de la nuit n'avait aucun droit sur ces airs surnaturels, et l'ombre s'immisça sous la porte de la demeure de l'Haruspicienne.
Le pétale tournoyait et dansait, comme les flammes de l'enfer, comme les larmes quil avait pu verser. Il vint se poser sur les cheveux de la belle.
Si seulement il avait pu tendre la main et saisir la sienne, si seulement une dernière fois ils avaient pu croiser leur regard...
Il se décida à rester près d'elle, tout près d'elle, la réchauffant, la contemplant, en priant que le cauchemar cesse, en ésperant se réveiller, vivant, à ses côtés.
Par Averan Shin le 11/11/2002 à 23:01:18 (#2539539)
Elle lui avait dit "viens quand tu veux, je serai disponible",
La porte était fermée, mais derrière le rideau de la fenetre entrouverte, brillait la lueur des boougies faisant danser des ombres fantasmagoriques. S"approchant , il ecarta la tenture et il la vit
Abasourdi, rougissant surement, il n'osait plus bouger, regardant ce corps sur lequel l'eau ruisselait comme une caresse, la pensée lui vint qu'elle représentait la pureté, l'innocence
Il se rejeta dans l'ombre quand un corbeau se posa sur la fenêtre
Son coeur cessa de battre quand elle approcha de la fenêtre .. elle l'avait vu... il se taoi dans l'ombre
Soulagé il l'entendit fermer
Il avait oublié toute ses quetions , toutes ses repones, s'enfonçant dans la nuie il n'avait devant lui qu'une image
Elle
Par Amélie le 12/11/2002 à 12:17:46 (#2543065)
Par Ezry le 12/11/2002 à 13:00:56 (#2543470)
Par Leneth le 12/11/2002 à 13:32:04 (#2543861)
Par Kalypso le 13/11/2002 à 10:45:50 (#2550263)
Au creux de se main, elle le fixait comme le plus éclatant des joyaux.
Un sourire de tristesse se dessina lentement sur ses lèvres.
Cest alors quune douce chaleur lenvahie.
Ses yeux se fermèrent.
Comme une caresse ce doux souffle glissait sur sa peau.
Son cur une nouvelle fois se serra.
Ses doigts se refermèrent sur son trésor.
Cétait lui ... Tout son être le ressentait.
Kalypso rouvrit les yeux, ayant la folie de penser de le voir à ses côtes.
Son regard fit rapidement le tour de la pièce.
Dune voix emprise a la tristesse
Pourquoi tu nes pas la alors que je te ressens comme jamais.
La jeune femme sen alla se coucher, nespérant aucune réponse.
Le pétale posé près delle, son regard se perdait par delà la fenêtre.
La lune était déjà haute dans le ciel étoilé.
Sa main serrant le vide, le sommeil vint la prendre
Par Kosnov De Narisa le 13/11/2002 à 11:27:07 (#2550620)
Trés beau... Bravo Kalypso
(Kikooo au passage)
Par Une Femme masquée le 13/11/2002 à 21:05:21 (#2556102)
La femme au masque murmura...
Il est la... tu le sais... Tu le sens.
Kalypso fronça les sourcils, dérangée dans son sommeil par cette voix.
alors qu'elle bougea un temps sous peu, un leger gemissement se laissa entendre.
Le souffle de la femme masquée fit voler le pétale...
Laisse toi aller... Souviens toi...
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