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Obsession.

Par Nixelle le 3/11/2002 à 17:59:14 (#2470864)

Un cri, une voix s’enflant de plus en plus forte, venant raisonner à ses oreilles. En face d’elle l’Emissaire Royal, Caithness, Antiamium et Lysanda, étaient assis derrière la table de conférence du château. Des Gardes se tenaient autour d’elle, ses mains étaient menottées dans son dos.

Cette femme est une criminelle ! Elle est responsable de tous les malheurs du Royaume ! Elle ne mérite que la mort !

La foule derrière se leva et acclama ces paroles, scanda ces deux mots à de multiples reprises.

A mort ! A mort ! A mort !

Elle essaya de parler, le visage effrayé, mais aucun son ne sortait de sa gorge. Elle pousait des cris, violentait ses cordes vocales, mais sa bouche avait beau être grande ouverte, rien…pas une phrase…pas un mot. Caithness et Lysanda la regardait en riant, se félicitant d’une poignée de main du jugement pas encore prononcé mais évident. D’ailleurs l’Emissaire Royal ne prît même pas la parole et fît comprendre d’un signe dédaigneux, aux Gardes de l’emmener loin d’ici. Toujours pliée en deux, incapable de protester, elle essaya de se rebeller, mais Antiamium approcha d’elle, prenant la place d’un Garde et l’agrippa par le bras, enfonçant ses doigts dans son bras. La douleur la paralysa, mais elle fût bien obligée de suivre le cortège qui la dirigeait vers les portes du Château, car plus elle résistait, plus il la serrai.
Un sourire sarcastique aux lèvres il cria au peuple :


Regardez la ! C’est elle !

D’un geste brusque il la poussa en avant, si bien qu’elle tomba a genoux au milieu de la foule. Désemparée et toujours muette, elle regarda ces hommes et ces femmes réunis autour d’elle pour la juger et la mettre a mort. Certains hurlaient et l’insultaient, d’autres lui crachaient dessus. D’un geste las, elle enfouit sa tête dans ses genoux, mais Antiamium lui agrippa les cheveux par derrière, dévoilant ainsi son visage aux yeux de tous.

Allez y ne vous gênez pas ! Crachez lui dessus elle ne mérite que ca !

Puis il la releva, la tenant toujours par les cheveux et la faisant avancer prêt de la fontaine ou un échafaud avait été soigneusement dressé à son égard. Prise de panique, elle essaya de faire demi tour, mais il la tenait fermement, et elle ne réussit qu’à se mutiler encore plus.

Tu as peur catin ? Mais de quoi donc ? Ta place n’es pas ici, tu le sais, et tout le Royaume se portera mieux à la seconde ou tu nous aura quitté ! Ta mort est un soulagement pour nous tous…Sois heureuse pour une fois dans ta vie…Tu va rendre heureux !!

Un rire s’éleva dans la foule aux paroles du Vicomte, puis il la poussa sur l’échafaud, sur lequel deux Gardes l’attachèrent, serrant les cordes à lui en couper les poignets.
Son regard paniqué chercha un visage amical, compatissant…Mais rien, ou plutôt personne. Inlassablement elle tombait sur Caithness et Lysanda, côtes à côtes, toujours avec ce sourire de jouissance sur les lèvres.
Antiamium s’approcha d’elle et lui arracha sa robe et ses sous-vêtements d’un geste brusque.
Humiliée encore plus, des larmes perlèrent à son visage et elle essaya d’articuler des mots de pitié et de clémence…mais toujours rien…elle était totalement impuissante.


Tu ne sais pas la mort que l’on te réserve catin ? Tu vas voir…tu vas vite te souvenir !

Il avait une main derrière le dos, cachant un objet…Soudain sa main apparut à ses yeux, elle tenait un poignard qu’il enfonça dans son abdomen sans ménagement. Elle se plia de douleur, le visage déformé, la mâchoire crispée.
Il lui murmura à l’oreille :


Ce n’est rien ça, juste un avant goût de ce qui t’attends…

Sa voix s’éleva et il se tourna vers Caithness.

Dame Caithness, approchez-vous donc.

D’un geste lent et douloureux, elle leva les yeux sur Caithness. Et la elle comprît aussitôt ce qu’avait voulu dire Antiamium quand il lui avait parlé de souvenir.
Caithness portait dans sa main un fléau…

Soudain un cri déchira sa gorge, résonna dans la chambre, effrayant même les ombres. Elle s’assit dans un mouvement d’effroi sur le lit, sa robe était arrachée, et du sang maculait le drap. Elle regarda son poignet, le garrot était défait et du sang coulait le long de sa main…

Par Le Pacifiste le 3/11/2002 à 18:05:56 (#2470927)

:lit:
:amour: Très beau !!! :amour:J'espere une suite très prochainement :D

Par Azulynn Tvar le 3/11/2002 à 18:06:56 (#2470943)

:eek: Bien écrit, et intéressant. ;)

Par Bardiel Wyld le 3/11/2002 à 18:07:34 (#2470947)

Moerf Nixelle :/
:lit: *espère que ça s'arrangera*

Par Vicky Feals OS le 3/11/2002 à 18:08:42 (#2470955)

Arf tu m'as fait peur ;)

Par neo phoenix le 3/11/2002 à 18:14:07 (#2471005)

:( ste peur!!

tres zoulie:)

Par Lysanda le 3/11/2002 à 19:42:13 (#2471823)

moarf j ai eu peur aussi, le jour ou on me verra sourrire a une condamnation n'est pas arrivé ^^

Par Drazhar Ul'Gar le 3/11/2002 à 20:55:34 (#2472499)

Captivant.

Par Syndrael le 4/11/2002 à 16:02:56 (#2477999)

:lit: Joliment écrit tout ça :merci:

Raah, ces rêves.. ils s'arrêtent toujours quand ça va devenir intéressant :monstre: :D

Par Iwakura Shin OS le 4/11/2002 à 16:08:55 (#2478048)

[size=-2]*attend que Neo la (re)sauve* ^^

Par Caspian De Vil le 4/11/2002 à 16:09:28 (#2478054)

Oh oui !! du sang de la violence des morts !!!! :hardos:

(je sais...je sors :rolleyes: )

(up discret :p)

Par Vicky Feals OS le 4/11/2002 à 16:15:11 (#2478099)

Y a-t-il un psy dans la salle pour deux femmes qui pètent les plombs? ^^

Dis Nixelle... On peut avoir une suite à ton post? :rolleyes:

Par Caspian De Vil le 4/11/2002 à 16:18:57 (#2478119)

( ui ui, moi je suis là...venez vous allonger sur mon divan :ange: au passage, c'est vrai qu'une suite serait intéréssante :) )

Par Nixelle le 4/11/2002 à 17:38:39 (#2478912)

ca va venir....patiente ^^

Oh tiens ca fait remonter le post en meme temps....interessant :rolleyes: :rolleyes:

Par Ibuki Tribal le 4/11/2002 à 18:38:27 (#2479528)

:lit: :hardos:

Par neo phoenix le 4/11/2002 à 19:03:15 (#2479764)

Vicky Feals OS Y a-t-il un psy dans la salle pour deux femmes qui pètent les plombs? ^^


euh s'ki le mecrenant qui ose?:rolleyes: :(

Par Castor tout-terrain! le 4/11/2002 à 23:40:39 (#2482540)

:lit:

:amour: :amour:

C'est bien beau tout ca! Pourquoi j'avais manqué ca!

Par LeBaronDeLaNuit le 4/11/2002 à 23:44:40 (#2482565)

vraiment génial! *a rien lu*

Par Caith/Biquette Armée le 5/11/2002 à 0:58:58 (#2482885)

trame de fond


Devant elle, une salle de jugement.
Pourquoi le Vicomte lui avait demandé de venir ici ?
Elle le savait, mais faisait mine de rien.
Apparences, tout n'est qu'apparences.
Raclûres, saletés, rognures...voilà ce que sont les humains.
Bétail...des têtes de plus, des êtres bon qu'à en faire de la chair à pâté.
Elle savait que l'Haruspice ne les épargnerait pas.
Elle se retourna de l'enseigne du château, et vit son arrière-petite-fille, Cypréa, lui faire un signe de ses deux mains.
Elle les joignit. L'Alliance...

Les dalles de marbres résonnaient sous ses pas légers mais métalliques.
Elle s'arrêta un moment à la fontaine du château et y regarda son reflet.
Ses ailes, l'une blanche, l'autre noire.
Les yeux purs de l'elfe regardèrent lentement les alentours, puis virent se dresser la table de l'émissaire, le Vicomte et Lysanda y trônant aux côtés de l'Émissaire.
Elle s'approcha.

La scène n'avait rien de joyeux, mais pour une fois elle se rappella pourquoi elle haïssait les humains.
Ces êtres sans la moindre cervelle, sauf pour quelques rares exceptions savaient aisément lui inspirer le moindre sentiment (?) de dégoût.
Sentiments ? Qu'est-ce donc que cette invention sournoise de ces êtres ? Simplement ce qui arrivent quand on ne garde pas la tête froide.
Quand l'on laisse le coeur envahir les pensées.
Longtemps elle avait tenté de comprendre ce qu'est être humain.
Subtil le lui avait expliqué, et depuis, son exaspération était montée en flèche.
Elle devenait humaine malgré elle.
Elle épargnait des humains. Cette viande, ce gibier.
Puis, elle se laissa aller à la vengeance, trahissant ce qui avait détruit ce qu'elle chérissait tant.
Et encore pire! Elle se tourna vers l'apport de sécurité à une ville pour essayer de se tracer de nouveaux desseins.
Et puis ce désir de retourner à ses racines. Le commerce, la sorcellerie.
Elle savait qu'il se trimait plein de choses dans la capitale, et elle tentait de se purifier, d'éloigner l'odeur de son nécromant de géniteur.
Un être qu'elle pouvait haïr encore plus que ces saletés de pouillures.

Et puis l'on amena à la table une séraphine menottée.
Raclûre. L'on pouvait bien dire d'elle, héritière de la Marquise Eleonore Maria Astarize Galliano ish Feanturi, qu'elle s'était envoyée tous les hommes du royaume à un moment, qu'elle était une "femme" dite facile.
La simple pensée de cette ancienne réputation où elle eut quelques aventures extra-conjuguales pour missions, et plaisirs, la fit éclater de rire.
Rire cristallin, aigü, vibrant.
Foutaises! De qui riait-on ici ?

La vue de cette femme, enfin reconnue pour le péché de la chair la fit rire.
Rire d'ironie...véritable mélange d'ironie!
Autant elle avait accepté ce que l'on avait dit d'elle et jamais cherché à le nier, autant cellec-i cachait mal son jeu et semblait tout vouloir nier.
Non. Ca ne se pouvait pas. On ne pouvait tromper l'esprit comme cela.
Les humains, quelle perte de temps, quel ennui.

Et alors qu'on lui demanda de s'approcher, fléau en sa main, elle le regarda un instant.

«Pour qui te prends-tu de juger autrui ?»

Le visage clair et les yeux de saphir d'Élémentia la regardait.

«Fille du givre, sorcière des glaces, ne crois-tu pas les Éléments meilleurs juges de cet être qui n'a plus rien à espérer, sinon le pardon un jour ?»

Sa poigne se déserra, dans un bruit de verre cassé, son fléau se brisa sur le sol.
Elle s'approcha lentement de la femme, levant sa main.
Une brise glaciale l'entoura, des flocons y tournoyant librement.
Une lance de glace se forma vis à vis sa main, flottant dans ce tourbillon nordique.

Elle lui fit un élan de la main, la lance se dirigeant en plein coeur de la femme.
La lance s'arrêta net devant elle et se fracassa au sol.
Les éclats montèrent et l'entourèrent se fixant à sa chair comme une seconde peau.

-Les dieux ont jugé de votre sort...les Éléments s'occuperont du reste. Vous êtes ce que vous êtes, je n'ai pas lieu d'être ici.
Fuyez la réalité encore et encore, prenez bien vos herbes. Mais vous ne vous tromperez jamais, du moins, tant que vous demeurerez saine d'esprit...
Les sentiments n'ont pas lieu d'être pour vous. Ne jouez plus les victimes...rationnalité, vous êtes artisane de votre déroute.


Elle tournait rapidement la tête, puis finit par ouvrir les yeux.
La petite chambre était envahie de neige et un fin givre recouvrait les meubles.
Instinctivement elle se roula sur le côté puis tendit la main vers le côté vide du grand lit.

-Les sentiments n'ont plus lieux d'être, mais je continue de les vivre. Je veux continuer de les vivre plutôt que de conserver une froide rationnalité. Reviens-moi...

Et tandis qu'elle pouvait voir son reflet pâle dans la glace, elle se demandait ce que venait faire l'ex-femme du vicomte dans un de ses rêves...



http://caithgalliano.free.fr/sign.jpg

Par Castor tout-terrain! le 5/11/2002 à 1:08:54 (#2482920)

Wow Caith, t'étais inspiré! Je voyais pas comment tu pouvais repondre a ce texte, mais c'est joliment fait :)

Provient du message de LeBaronDeLaNuit
vraiment génial! *a rien lu*


Ca on s'en passerait volontier daccord? :rolleyes:

Par Nixelle le 5/11/2002 à 1:27:44 (#2482991)

:merci:
Superbe...

Par Caith/Biquette Armée le 5/11/2002 à 4:06:26 (#2483326)

Une main griffée empoignait un oreiller durement.
Les doigts se crispaient et se déserraient rapidement.
L'agitation nocturne dûe aux vagabondages de l'esprit devenait de plus en plus fréquente, et une quinte de toux souvent les ponctuait.

Instinctivement, la main d'ivoire se portait à ses lèvres pour les essuyer du revers.

Il ne lui était pas rare d'y retrouver filets de sang à son réveil, résultats des effets nécromantiques, encore omniprésents sur son être.

Simplement, à son réveil ce jour là, deux plumes témoignant de son passé demeureraient près de son visage.
Une d'ébène, une de sang...

Celles-ci laissent derrière elles une traînée de givre, ainsi que deux nouvelles plumes.
Une de lumière, une de glace.

L'on dit que le passé est dur à effacer. L'on dit aussi qu'il est doux d'oublier.
Une petite dague brillait légèrement dans son écrin.
Héritage d'une mémoire lourde de crimes, de passion et de douleur, elle y demeurerait longuement.

Recommencer de nouveau, une simple feuille se tourne, laissant place à un nouveau chapitre.

Ses petits crocs luisaient dans les rayons de la lune qui pénétraient doucement dans la chambre par la petite fenêtre.

Une petite lisière de sang s'y dessinait, mais le petit éclat de l'astre nocturne semblait se réfléter dans la salive qui recouvrait les dents de carnassière.

-Recommencer, mais pas sans toi.

Et seulement si l'on aurait été à ses côtés l'on aurait pû voir larmes rouler sur les joues blafardes qui s'y durcissèrent rapidement.

-Je les hais de soulever autant de barrièeres...


http://caithgalliano.free.fr/sign.jpg


hop le post, je crois qu'il y a fort à faire des obsessions nocturnes d'Xl...:merci:

Par Nixelle le 5/11/2002 à 15:06:31 (#2486317)

Une sensation de lassitude, une douce torpeur l’envahissait peu a peu, son esprit quittant lentement son corps pour se noyer dans les abîmes du sommeil, du rêve ou du cauchemar. Elle luttait pourtant, mais ces nuits d’insomnies l’avaient vidée de ses forces, et malgré elle, ses yeux se clorent, jetant ce rideau noir devant elle…effrayant. Qu’y avait-il derrière ?
Dressée sur la scène, tournée vers le rideau elle avança une main tremblante dans l’embrasure. Ses doigts en écartèrent maladroitement les pans et elle se retrouva soudain aveuglée.

Les rideaux et la scène avaient soudainement disparus, laissant place aux murs froids et humides de la prison de Silversky. Le couinement d’un rat se fit entendre, il rampait le long du mur venant voir si le prisonnier n’avait pas laissé quelque nourriture. Elle suivit des yeux le parcours du rat jusqu’aux pieds de l’homme. Son regard s’y attarda, une large plaie à vif le marquait, elle y remarqua aussi du sel soigneusement disposé dessus, comme si des doigts avaient pénétré dans la plaie pour l’y enfoncer. Puis elle le remonta tout le long de son corps nu. Il était couvert de cicatrices, de marques toutes aussi impressionnantes les unes que les autres. Une pourtant semblait encore toute chaude. Un large XL avait été gravé sur sa poitrine. La plaie était boursouflée comme brûlée, léchée minutieusement par une flamme à la fois chaude et glaciale. Le sang glissait sur son torse, traçant des sillons désordonnés et captivants. Son regard continua son ascension jusque sur son cou ou une large incision y avait été faite, puis elle posa finalement ses yeux sur le visage de l’homme. Un sourire machiavélique se dessina alors sur ses lèvres à la vue de Kaos, crispé de douleur, et elle prit enfin conscience de son propre corps. Sa robe blanche était souillée du sang de l’Haruspicien, sa main gauche tenait encore une dague ensanglantée et sa droite était recouverte de sel. A ses pieds gisait une torche encore rouge que le temps finirait de consumer. Un rire sarcastique la secoua et elle lâcha la dague.

Puis le décor changea soudainement, le visage et le corps mutilé de Kaos s’effaça pour laisser la place à des centaines de visages froids et hostiles. Ils criaient inlassablement :


A mort ! A mort ! A mort !

Ses vêtements également avaient disparus, et elle se rendit compte qu’elle se retrouvait une fois de plus les mains sanglées à un poteau, sur un échafaud. Ses poignets lui faisaient mal, mais ça n’était rien comparé au coup de poignard qu’elle venait de recevoir à l’abdomen. Elle voulut à nouveau crier, mais se rappela ses vaincs efforts. Sa gorge était entourée d’un puissant étau, l’étranglant peu a peu et l’empêchant de prononcer le moindre mot. Soudain elle se souvint sa dernière vision : Caithness avançant lentement vers un elle, un fléau à la main. Une sueur froide coulait le long de sa nuque, et elle n’osa pas lever les yeux à nouveau. Les cris de la foule se faisaient de plus en plus insistants, et raisonnaient dans sa tête, ils scandaient son nom, lui accolant des milliers d’injures toutes plus infâmes les unes que les autres. Elle se ressaisit, se disant qu’il fallait faire face, et montrer au peuple ce que c’était de mourir dignement, en Sylienne, face à de si inhumaines tortures. Elle articula quelques mots, sans qu’aucun son ne sorte :

Syl donne moi le courage d’affronter cela…Délivre moi de ce mal qu’est l’humanité…L’enfer c’est les autres…alors laisse moi venir prêt de toi !

Les cris de la foule s’étaient tus, la lumière s’était fait plus sombre et sa douleur à l’abdomen avait disparue. Elle décida alors de lever les yeux, et ce n’est pas Caithness qu’elle vit avancer vers elle…mais Fleur Soon, tenant fermement son fléau dans sa main droite. Elle était maintenant allongée au sol, la tête posée sur un coffre en bois, et les poignets toujours sciés par de larges cordes. Deux hommes qu’elle ne connaissait pas lui écartaient les cuisses, et elle avait beau se débattre de toutes ses forces, elle n’arrivait qu’à se blesser encore plus. La voix de Leank raisonna dans la pièce

Amuses toi bien mon cœur, je te la laisse…

Fleur vint poser son fléau sur son bas ventre, le contact du métal sur sa peau la fit tressaillir d’horreur. Puis un sourire glacial sur les lèvres elle le brandit et la força…

Elle eut juste le temps de meurtrir un peu plus ses poignets pour se réveiller. Un cri déchirant retenti dans la pièce, et ses yeux s’ouvrirent sur la pièce aussi noire que froide. Ses mains étaient derrière sa tête, et sa position était la même que dans son rêve. Lentement elle ramena ses bras sur elle, ne prenant même pas la peine de resserrer les bandages à ses poignets. Elle se retourna dans le lit, glacée de peur et se remémora une phrase de son rêve :


L’enfer c’est les autres…

Par Claudia Thall le 5/11/2002 à 16:11:46 (#2486794)

Gloups :eek:

Euh j'espère ne jamais être dans tes rêves hin :o

Tres joli comme d'hab sinon :amour:

Par Adalon le 5/11/2002 à 21:10:11 (#2490028)

bah euh, j'espere que tu reves pas de moi comme ca *lol* ^^
Sinon c toujours joli hein de toute facon, pi j'ai pas le choix sinon tu vas me faire la tete :p
Ada qui remonte le post tout gentiment.
PS: bisou ma claudia :)

Par Le Pacifiste le 5/11/2002 à 21:28:20 (#2490230)

:lit:
:amour::amour::amour: La moi je dis bravo a vous deux ! C'est très joli. J'espère que ce post continueras dans cette même voix si belle qu'il emprunte pour l'instant.
Encore bravo.

Par Iwakura Shin OS le 5/11/2002 à 21:37:29 (#2490345)

:lit:

Par Drazhar Ul'Gar le 5/11/2002 à 22:56:50 (#2491094)

Voilà un post régulièrement alimenté en textes troublants et bien écrits.

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