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Promenades nocturnes Ă  Silversky

Par Faruun le 30/10/2002 Ă  11:25:09 (#2438739)

Crépuscule. La journée s’achève sur la cité encore engourdie par les derniers événements. La fameuse affaire, ou doit-on parler de scandale soigneusement étouffé, voir de complot soigneusement ourdi, autour de la dame Xl Wynn a ébranlé plus d’un esprit. Très vite des rumeurs avaient vues le jour, toutes plus abracadabrantes les unes que les autres. Comme souvent dans ce genre de cas, le moindre petit détail était vite tourné, transformé, remodelé par les langues habiles, désireuses d’occuper un temps les devants de la scène. Et voilà qu’on la disait sorcière, capable d’envoûter les hommes par un simple regard. Avec conviction, voici une femme qui ira raconter que son mari après avoir croisé le regard de la belle l’aurait quitté, sous l’emprise des yeux démoniaques. Un autre marchand ira raconter comment le Vicomte se serait fait berné, et tenterait de sauver la face par tous les moyens. Dans le flot des paroles, on se surprend même à entendre les fermiers se plaindre des mauvaises récoltes, dues sans aucun doute, à des présences de magies noires. Très vite, on en perd le fil, et chaque oreille se voit inondée par les rumeurs, prêtant foi aux une ou aux autres.

Pourtant, l’ordre règne, en apparence. Les spadassins de la capitale sont disciplinés et entraînés, à l’image de celui qui fut un des leurs, avant de devenir Vicomte. Même dans les heures de fatigue, ces interminables rondes aux travers des rues et allées de la ville, aucun ne se permet le moindre écart, la moindre parole face aux rumeurs. En apparence du moins, même s’il est certain que plus d’un aura commenté les démissions qui ont suivi la répudiation, alimentant le feu des ragots. Adalon, et ce conseiller publique, le sylien Iwakura Shin. Difficile de ne pas voir de lien entre ces actions. La vindicte populaire, elle, ne s’encombre pas de penser bien loin. Déjà certains montrent du doigt, quand d’autres soutiennent le contraire. Des hommes se prétendent informés, délivrant ces prétendus secrets qu’ils auraient obtenus par leurs hautes relations. Des bardes peu scrupuleux, croyant sans doute tenir là un moyen de subvenir à leurs besoins, écrivent déjà ces pamphlets et autres chansons peu glorieuses pour conspuer l’un ou l’autre des acteurs de ces affaires.

Avec la nuit, pourtant, l’atmosphère se calme. Seuls quelques ivrognes, les habitués des tavernes et quelques passants prêtent encore une oreille aux bruits qui courent. L’on s’embrase vite sur un sujet, mais sans rien pour l’alimenter, il s’éteint tout aussi vite. L’assassin n’accorde même pas un soupir à ces troubles. Tout cela n’est qu’une démonstration de ce que la nature humaine peut engendrer, et il a depuis longtemps abandonné ces excès, du moins veut-il le croire. Il a d’autres soucis pour l’heure, même si l’agitation qui règne peut y jouer sa part. Depuis quelques nuits, il se promène dans les rues de la capitale, s’essayant à noter les allées et venues des gardes. Il esquisse même un sourire en constatant, à son grand regret, que la maîtresse d’armes ne sort que peu de l’enceinte du palais royal. Voilà bien comment certains entendent gouverner et dicter leur conduite au peuple, sans jamais aller à sa rencontre. Plus d’une fois des patrouilles ont noté sa présence. Il n’a, de fait, pas à se cacher pour l’instant, même s’il préfère éviter de trop attirer l’attention, par habitude. Tantôt discret, tantôt simple passant, il passe de ce voyageur à l’apparence anodine, vêtu d’un long manteau pour se protéger des éléments, la capuche masquant son visage, à cet homme aveugle, enveloppé dans une cape usée. Il a pris garde de ne pas mendier, comme il l’aurait fait à une époque pour passer inaperçu, cela étant répréhensible par les lois du vicomté.

Faruùn étudie ce qui peut l’être. Il cherche, méthodique. Une faille, un simple oubli ou une erreur d’inadvertance peut se transformer en une occasion pour celui qui sait les guetter. L’homme est patient, il n’a plus cette fougue de la jeunesse qui voudrait tout avoir tout de suite. Le temps presse pourtant. Il sait que l’heure de l’action est proche, que bientôt ils devront agir. Il calme cette excitation qui voudrait naître, ce sentiment qui pourrait l’amener à faire des erreurs ou fausser son jugement. Il n’y a de forteresse imprenable. Les mots résonnent encore dans son esprit. Celui qui les avait prononcés n’était pas un assassin. Tout juste un saltimbanque, un voleur qui n’avait pas son pareil. Il pouvait parler ainsi d’un palais royal comme d’une femme, et réussir à dérober leurs biens. Pourtant il avait appris une chose à Faruùn. Rien, ni personne, n’était à l’abri.

Dans le ciel, la lune observait, silencieuse. Peut-être sourait-elle, songeuse, à ces projets qui dans les ombres se préparaient...

Par Driliana le 30/10/2002 Ă  11:43:44 (#2438912)

:lit:

Par Iwakura Shin OS le 30/10/2002 Ă  11:51:33 (#2439006)

:lit:

Ronde Nocturne

Par Lysanda le 30/10/2002 Ă  12:04:34 (#2439137)

La ville est si paisible la nuit, le tumulte de la journée ni raisonne plus que comme un echos vague aux abord des tavernes. Les rues sont si vide, imbiber d un calme serein qui peut portant se faire oppressant. C'etais le moment ou elle était le plus en eveil, les oreilles tendu a l'ecoute de chaques bruit, l'odorat enivré par le parfum frais des bosquets de jasmin qu'entrainait le vent, ses yeux de chat detaillant chaques ombres. En passant sur la place pret du chateau elle avait plusieurs fois apercut cette homme, cette silouhette presque sans vie qui traversait les dedales de la ville silencieusement.
Peut etre l aurait t elle interpellé ou se serait t elle interrogé sur sa présence si elle voyait le mal partout, mais ce n'etait pas le cas.Toutefois elle avait noter sa présence regulière, qui l intriguait peut etre sans plus l inquietter.

La ronde Ă©tait finit, elle biffurqua vers la sortie de la ville, allant gouter a quelques repos avant de reprendre son service au petit matin.

Par Le Pacifiste le 30/10/2002 Ă  12:30:12 (#2439410)

:lit: :amour:
Très bien écrit Faruun, j'adore.
Jattends avec impatience la suite :)

Paci

Par Syndrael le 1/11/2002 Ă  13:05:27 (#2455250)

:lit:

*Quitte un instant les ombres, le temps d'un souffle, un up furtif et silencieux*

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