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Un envol vers la Liberté et l'Amour...

Par Benisseur Earth le 29/10/2002 Ă  14:42:42 (#2432068)

Le sage sarrêta au bord dun ruisseau, songeant à ce que son départ aurait pu lui apporter

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delĂ  le soleil, par delĂ  les Ă©thers,
Par delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans londe,
Tu sillonnes gaiement limmensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans lair supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leurs poids lexistence brumeuse,
Heureux celui qui peut dune aile vigoureuse
SĂ©lancer vers les champs lumineux et sereins ;

Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !

Il ressentit un frisson, non de peur mais de bien-ĂŞtre. Il avait retrouver ce paradis de sa jeunesse

Une réflexion douloureuse...

Par Benisseur Earth le 29/10/2002 Ă  14:47:37 (#2432114)

Il pensa Pensa au monde quil avait laisser derrière lui

La nature est un temple oĂą de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
Lhomme y passe Ă  travers des forĂŞts de symboles
Qui lobservent avec des regards familiers.

Comme de longs Ă©chos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

Il est des parfums frais comme des chairs denfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies
Et dautres, corrompus, riches et triomphants.
Ayant lexpansion des choses infinies,
Comme lambre, le musc, le benjoin et lencens,
Qui chantent les transports de lesprit et des sens.

Jaime le souvenir de ces Ă©poques nues,
Dont Phoebus se plaisait Ă  dorer les statues.
Alors lhomme et la femme en leur agilité
Jouissaient sans mensonge et sans anxiété,
Et, le ciel amoureux leur caressant léchine,
Exerçaient la santé de leur noble machine.

Sa mère alors, fertile en produits généreux,
Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux,
Mais, louve au cur gonflé de tendresses communes,
Abreuvait lunivers à ses tétines brunes.
Lhomme, élégant, robuste et fort, avait le droit
Dêtre fier des beautés qui le nommaient roi ;
Fruits purs de tout outrage et vierges de gerçures,
Dont la chair lisse et ferme appelait les morsures !
Le vieux sage aujourdhui, quand il veut concevoir
Ces natives grandeurs, aux lieux oĂą se font voir
La nudité de lhomme et celle de la femme,
Sent un froid ténébreux envelopper son âme
Devant ce noir tableau plein dépouvantement.
Ô monstruosités pleurant leur vêtement !
Ă” ridicules troncs ! torses dignes de masques !
Ă” pauvres corps tordus, maigres, ventrus ou flasques,
Que le dieu de lUtile, implacable et serein ,
Enfants, emmaillota dans ses langes dairain !
Et vous femmes, hélas ! pâles comme des cierges ;
Que ronge et que nourrit la débauche, et vous, vierges,
Du vice maternel traînant lhérédité
Et toutes les hideurs de la fécondité !

Nous avons, il est vrai, nations corrompues,
Aux peuples anciens des beautés inconnus ;
Des visages rongés par les chancres du cur,
Et comme qui dirait des beautés de langueur ;
Mais ces inventions de nos muses tardives
NempĂŞcheront jamais les races maladives
De rendre Ă  la jeunesse un hommage profond,
A la sainte jeunesse, Ă  lair simple, au doux front,
A lil limpide et clair ainsi quune eau courante,
Et qui va répandant sur tout, insouciante
Comme lazur du ciel, les oiseaux et les fleurs,
Ses parfums, ses chansons et ses douces chaleurs !

Le séraphin soupira, pensant à sa jeunesse, au monde tel quil est devenu Débauches et cruautés empoisonnant les nouvelles générations Périssant de jours en jours.
Il leva les bras et lança dans le vent des tourbillons de roses et de plumes


Rejoignez-moi là où notre destinée aurait dû vous conduire Vers le Bonheur, la Liberté et lAmour

Par Xatar LyriX-Gr le 29/10/2002 Ă  20:00:06 (#2434985)

*lis avec attention*

Hum...

Par Dame-Flo/Llyane le 29/10/2002 Ă  20:28:43 (#2435214)

Magnifique... j'espère qu'au pays des Songes vous vous portez bien, mon cher Benisseur !

Par duracelle valygar le 30/10/2002 Ă  11:29:49 (#2438777)

Une jeune seraphine posée derriere un arbre regardant le vieux sage, vit la nuit arrivée et, lui vint ces pensée...

Voici le soir charmant, ami du criminel;
Il vient comme un complice, a pas de loup; le ciel
Se ferme lentement comme une grande alcĂ´ve,
Et l homme impatient se change en bete fauve

Ô aimable soir desiré par celui, désiré par celui
Dont les bras peuvent dire: aujourd hui
Nous avons travaillés ! C est le soir qui soulage
Les esprits qui devorent une douleur sauvage,
Lasavant obstiné dont le front s'alourdit,
Et l'ouvrier courbé qui regagna son lit.
Cependant des demons malsains dans l'atmosphère
S'eveillent lourdement, comme des gens d'affaire,
Et cognent en volant les volets et l auvant.
A travers les lueurs que tourmente le vent
La prostitution s'allume dans les rues;
Comme une fourmilliere elle ouvre ses issues;
Partout elle se fraye un occulte chemin,
Ainsi que l'ennemi qui tente un coup de main;
Elle remue au sein de la cité de fange
Comme un ver qui derobe a l'Homme ce qu il mange.
On entends ca et lĂ  les cuisines siffler,
Les theatres glapir, les orchestres ronfler;
Les tables d'hĂ´tes, dont le jeu fait ses delices,
S'emplissent de catins et d'escrocs, leur complices,
Et voleurs qui n'ont ni trĂŞve ni merci,
Vont bientot commencer leur travail, eux aussi,
Et forcer doucement les portes et les caisses
Pour vivre quelques jours et vetîr leur maîtresses.

Receuille toi, mon âme, en ce grave moment,
Et ferme ton oreille Ă  ce rugissement.
C'est l'heure ou les douleurs des malades s'aigrissent!
La sombre nuit les prend a la gorge;ils finissent
Leur destinée et vont vers le gouffre commun;
L'hĂ´pital se remplit de leur soupirs. PLus d'un
Ne viendra plus chercher la soupe parfumée, au coin du feu, le soir, aupres d'une âme aimée.

Encore la plupart n'ont ils jamais connu
La douceur du foyer et n'ont jamais vecu!



La jeune femme a sa réalité ressurgit, et regarde l homme toujours assit.Elle remit sa capuche et s en alla loin d ici, là ou peut etre elle trouvera paix et harmonie

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