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Une soif

Par Leanhaun le 29/10/2002 à 11:42:58 (#2430593)

J'ai soif.

J'ai tres soif.

Comme tous les matins, je me réveille en sursaut pour un rêve que je ne me rappelle pas. Je me lève, l'air alerte, dans une grimace de douleur. Elle ne me quitera jamais cette douleur. Et la démangeaison des cicatrices. Cela fait des mois, des années et pourtant toutes ne sont pas guerries. Mon corps n'a pas eu de repos aussi, je le pousse à son maximum depuis mon arrivée ici et ma profession de foi.

Ma main se pose sans que je le veuille sur la garde de mon épée. Je frissonne, comme chaque matin, de ce contact magique. Elle pulse dans mes doigts. Elle rougit légèrement comme à l'annonce du sang qui sera versé dans la journée à venir.


Un nouveau jour s'est levé pour nous et pour le Maître.

Je sais, et comme chaque jour nous voyagerons au milieu des impurs et des morts vivants.

Je m'habille prestement, enlevant la belle robe qui me sert de vêtement de nuit et revêtant l'armure aux reflets bleutés qui me va comme un gant depuis le temps que je la porte. Je me dirige vers la rivière non loin pour boire mon content. J'ai soif, tellement soif. Je bois des litres d'eau semble t il et pourtant j'ai toujours soif. Toujours.

Baruk Khazad, ie menu zyr grakak

Oui, moi aussi. Tu m'as déjà raconté cette histoire. C'est celle où, seule, tu réussis à défaire une cité entière, je me trompe? N'oublie pas que les temps ont changé depuis. Les dieux sont désespérés et feront tout pour nous bloquer. Raconte moi plutôt comment notre Maître était. Je suis tellement impatiente de le voir, mon sauveur.

Que puis je te raconter que tu ne sais déjà? Tu sais lire et tu as lu. Il est apparu aux impurs comme une sombre bête, horrible et majesteuse dans la terreur qu'elle inspirait. Il connaissait le coeur des impurs et savait que cette forme serait leur perte. Il était grand, plus grand qu'un Ent et presque autant qu'un dragon, et son aura de terreur pétrifiait tout le monde aux alentours, meme Ses demons craignaient de l'approcher. Quelle joie c'était de pouvoir le contempler.

Bientot, je l'aurais aussi. *soupire* Je te porterai bien haut et detruirai tous ces garbakzark !

Hahaha, tu te mets à l'ancien langague maintenant? Tu es intéressante petite.

Je ne suis pas petite !

J'attrape mon heaume, le place sur ma tete, prenant soin de glisser mes cheveux dorés à l'intérieur. Une nouvelle journée de labeur commence.

J'ai soif ! Soif de sang.

Par Teomi le 30/10/2002 à 22:53:56 (#2444706)

Reste pas en bas toi,
Presque la 2sd page, non mais.
:lit:

Par Leanhaun le 31/10/2002 à 15:26:27 (#2449525)

Revêtie de mon armure, je me dirige d'un pas alerte vers la plus proche ville : Lighthaven. Je dépasse nonchalament le lac d'argent avec un petit regard mutin sur ses eaux aux reflets métalliques. Un sourire mystérieux aux lèvres, j'arrive au pont d'entrée dans la ville.

Sans réellement m'en rendre compte, je pourfends aisèment les quelques gobelins un peu trop aventureux et les brigants désireux de s'en prendre à une faible femme. Quelle erreur pour eux d'avoir croiser mon chemin. L'épée à large garde s'abat sur eux, guidant mes deux mains sans que je fasse un réel effort de volonté. Le feu purificateur, emprisonné dans la lame, se déclenche, brûlant la chair que la lame n'avait pas tranchée.

Sont-ils donc tous stupides de s'empaler sur moi? Ou-veulent ils simplement mourir avant l'heure?


Les gobelins sont stupides, oui. Ce ne sont que des créatures artificielles, je te l'ai déjà dit il me semble. Quant aux brigants, en bon mâles, ils considèrent qu'une femme ne peux être dangereuse. Vivement qu'ils meurent tous.

Arzak gra bidrag kazakrag

Oui, bientôt.

Je rentre dans la ville malgrès mon status. Ce pays est en telle déconfiture que je n'ai jamais été inquiétée dans cette ville. Je passe, fière et la tête haute, dans les rues commerçantes. Les gens m'évitent, rentrent dans les échoppes quand ils doivent croiser ma route, regardent à terre lorsque je pose mon regard sur eux. Quel ramassis de vermines ! Et ça se dit la race dominante. Esclaves de Dieux suicidaires et mégalomanes, peureux comme des rats pris dans un piège et qui sentent la mort approcher plutôt. Je serre mon épée plus fort.

Heureusement pour eux que ce lieu ne permet pas au sang de couler, sinon, j'aurais étancher ma soif. Mille ans que j'attends ce moment, et je comprends le Jugement de mon Maître quand je vois cette ville.


Cette ville? Il n'y a pas que cette ville, il y a toute les villes. Ce sont des anathèmes à détruire, et je m'y emploierai, avec ton aide.

Je bouscule un passant qui n'avait pas fait attention à mon passage et celui-ci tombe à terre. Il se prépare à me réprimander mais me reconnait quand il lève la tête. Il blèmit quand son regard croise le mien. Je sais ce qu'il a vu : la mort. La mort et le sang. Le sien... le mien... le nôtre. Je le fixe, mon regard vert feuille le transperçant de par en par. Il palit encore plus, tente vainement de bégayer quelque chose, puis s'enfuit en rampant, laissant une ombre humide là où il était étendu.

Tu fais toujours peur aux gens comme ça? Tu as du sang de démon dans les veines ou quoi?

Je répond en regardant l'être humain s'enfuir.


L'Homme est un démon. Pas besoin de venir des enfers pour faire peur. L'enfer est déjà ici.

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