Bonsoir à toi lecteur de cette courte nouvelle!

Par Pisan Gambon le 25/10/2002 à 14:52:51 (#2404984)

Cette histoire commence par le début... Berdick, les yeux ternes de couleur violette, la mouche au menton et les cheveux éparses et mal rasés, assis au pied d'un arbre dix fois centenaire et pourtant mort depuis près d'un millénaire. En quelque sorte un lieu pour le moins insolite pour réfléchir, mais c'est là que notre cher personnage vient se ressourcer ce "méli-mélo" de connections nerveuses que certains appellent le cerveau et d'autres l'esprit. Il est là assis en tailleur, à ses petons gît une boîte d'une longueur peu commune pour son épaisseur. Celà fait plusieurs siècles, lustres et décénies, que la famille à laquelle appartient Berdick, passe de génération en génération cette fameuse et intriguante boîte. Dessus est inscrit :
"La réponse n'est pas dans la question,
Mais la question est la réponse,
La réponse tu l'attend plus que la question,
Mais la question n'existe pas sans la réponse,
Ainsi me permettrai-je de répondre à ta question...."


Cette boîte a traversé les siècles sans que personne ne l'ouvre à aucun moments; et pourtant la race humaine n'est-elle pas vouée, entre autre, à s'abandonner au péché de la curiosité. Dans ce cas là, comment, quelle force, quelle sagesse aurait pu permettre à cette famille de garder ce mystère entier. Aucune personne, c'est à dire personne, n'a failli; ne serai-ce pas là un élément plus que surnaturel.
Enfin je m'égare un peu, revenons en à cette personne si particulière, Mr Berdick. Des milliers de gouttes tombaient sur son chapeau, mais elles tombaient de façon à toucher son couvre chef toutes en même temps; Donc prenons l'exemple d'une goutte:
_"Elle tombe, effleure le chapeau, puis remonte aussi sec pour venir s'engouffrer dans un gôsier chaud et acceuillant, lui même enroulé de façon très élégante autour d'un bouchon de liège, lui même à moitié enfoncé dans le trou qu'un "Pie verre" avait creusé là, à la cime de l'arbre, il y a plus de trois cent cinquante trois ans; s'écria Mr Berdick"
Mais par quelle magie ce phénomène fût possible. Peut-être est-il impossible ... Serait-ce alors l'imagination débordante de cette énergumène qui lui joue les tours les plus fou, les plus icongrus, les plus extravagant, les plus...
Enfin là je m'égare un peu. Aurais-tu déjà oublié le fin fond de cette histoire farfelue ?, la boîte bien sûr " la fameuse boîte, l'extraordinaire objet de succession, la boîte en-un-seul-mot, simple et ~ énigmatique. Si la, tres recherchée et convoîtée, boîte était en ta possession; ne chercherais-tu pas à l'ouvrir, serais-tu capable de garder le secret. Non, je ne pense pas; nous somes bien d'accord que celle-ci reste dans ton champs de vision 24 heures sur 24 ou jours.
Cette boîte t'obscède à en devenir dingue, tu en rêves la nuit, tu en rêves le jour, tu en rêves en l'aube, tu en rêves.....
La problématique de cette histoire est en fait assez simple et énigmatique; seul moi puis te dire ce qu'il y a dans cette boîte, même Berdick ne le sait pas.
Le ... dramatique.... l'impensable, ..... l'impardonnable, ... l'inexcusable..., est en train de se produire,....... non....., non...., non......., non.........? je n'.........ai plus ....... d'en...cr.....re.

!!!!!!!!

Par Nienna Fayree le 25/10/2002 à 22:36:36 (#2409036)

:lit: :amour: la suite merci

La police est plis lisible qu'au depart aussi... ;)

Par Aquavit le 26/10/2002 à 0:06:51 (#2409615)

Un petit rappel mythologique avant de parler de cette boite intrigante si il en est, mais l’est-elle tant que ça finalement ?

Pandore, dans la mythologie grecque, première femme sur la terre, créée par le dieu Héphaïstos à la demande du dieu Zeus. Zeus voulait faire payer aux hommes l'avantage du feu, volé aux dieux par le Titan Prométhée. Dotée par les dieux de tous les attributs de la beauté et de la bonté, Pandore fut envoyée à Épiméthée, qui l'accepta pour femme malgré les avertissements de son frère Prométhée; celui-ci lui avait dit de ne rien accepter de Zeus. Parmi les cadeaux faits à Pandore, les dieux lui avaient donné une jarre, qu'elle ne devait jamais ouvrir. Mais la curiosité l'emporta et, quand elle souleva le couvercle, d'innombrables maladies du corps et dérangements de l'esprit se répandirent sur la Terre. Effrayée, elle essaya de refermer le couvercle, mais seule l'Espérance, l'unique bienfait au milieu de tous les maux contenus dans la jarre, resta pour réconforter l'humanité dans ses malheurs.

« La réponse n'est pas dans la question,
Mais la question est la réponse,
La réponse tu l'attends plus que la question,
Mais la question n'existe pas sans la réponse,
Ainsi me permettrais-je de répondre à ta question »

La réponse n’est pas dans la question mais si tu poses la question c’est que la réponse existe.
La réponse tu l’attends plus que la question et pourtant la question a en soit beaucoup plus d’importance, puisque sans elle aucune réponse n’est possible, puisque inexistante.
Ainsi me permettrais-je de répondre à ta question : On peut répondre à toute question, même par un rien.

Faire des mystères, aiguiser les curiosités, faire miroiter le secret, le trésor, l’inatteignable, à toujours fait rêver l’homme. Rêver que dans un boite vieille comme le monde avec 4 lignes gravées sur le couvercle, il trouverait ce qui le rendrait plus heureux, plus riche, plus beau, plus…., plus……plus……

L’homme est un enfant qui pense encore que le bonheur est un tour de magie, un tour de magie bien décevant si il en est, parce que, que ce soit la fée qui réalise les vœux, le Parfum de Süskind, la peau de chagrin de Balzac et j’en passe, tout ce qui est acquis sans efforts, sans travail, sans recherche, non seulement n’est pas mérité, mais surtout ne saura pas être utile, ni apprécié dans son intégralité, ou finira par détruire son utilisateur. Un rêve que l’on trouve dans une boite, perd son statut de rêve, parce qu’il existe, et que le seul fait d’exister, enlève l’espérance qui est le moteur de la vie de tout homme.

Mais bien plus difficile encore de résister quand sans parler de rêve on ne sait pas ce que contient celle-ci. Parce qu’en toute logique une boite est faite pour contenir quelque chose, mais qu’est ce que la logique à côté de l’imagination ? terrible l’imagination, sans limite et sans borne ! Fantasme, rêves et cauchemards ! alors que tout simplement cette boite peut être vide et le vide sera la réponse, réponse au combien décevante, mais réponse tout de même.

Une question dont on ne connaît pas la réponse devient la porte ouverte à toutes les suppositions, même les plus farfelues, elle occupe l’esprit, elle donne l’espoir, et parfois il vaut bien mieux ne pas avoir de réponse. Il faut comprendre que parfois l’existence n’est possible qu’a une certaine condition d’ignorance. Pourquoi me direz-vous ? Parce d’une certaine manière la réponse sera toujours décevante. Elle sera la, et peu importe de quelle réponse il s’agit, tout sera terminé, plus de mystère, plus d’imagination, plus de rêve, plus rien pour avancer.
Je ne pense pas que la force ou la sagesse aient a voir avec l’ouverture ou non de l’intrigante boite, mais sa valeur, son attrait lui vient de ce qu’elle n’a jamais été ouverte, et qu’en soit elle est unique pour cela, passée de main en main, de génération en génération, elle est devenue ce que l’on a voulu en faire, une légende, une interrogation., un mystère de rien, un sujet de rêves et de questions, *sourit*, et a toute question il y a plusieurs réponses, tout dépend de la façon de poser la question.

Mais y a-t-il vraiment matière à question ? Une boite après tout, chacun y met bien ce qu’il veut !

...

Par Nienna Fayree le 26/10/2002 à 1:39:07 (#2410113)

Est-on vraiment capable de vivre dans l'ignorance....

J'ai souvent fait un rêve etrange et penetrant.
Une femme inconnue,que j'aime,et qui m'aime.
Et qui n'est,a chaque fois ni tout a fait la meme
Ni tout a fait une autre,et m'aime,et me comprend....

Les reves sont fait pour etre realisés...ils sont fait pour ne plus en être....un reve irréalisé peut devenir un cauchemard...bien trop souvent meme....l'Amour,l'Amitié,le Bonheur....ses sujets là sont bien souvent révés..quae deviendrait-on si nous ne pouvions en jouir...si ils ne restaient que des reves...de simples images que l'on voit en dormant....je doute que nous pourrions nous en contenter....

L'Imagination est la folle du logis...toute aussi pernicieuse que la logque dans le sens ou elle nous fait entrevoir des choses qui ne seront jamais...on s'imaginse...on pense...et après???Que rest-il..il ne reste rien....que reste t-il lors du brutal retour a la réalité...rien...le vide...l'esperance est une disposition de l'âme a se persuader que ce qu'elle desir adviendra....elle est caussée par un mouvement particulier de la pensée...par la joie,et par le désir...mais ce n'est rien d'autre qu'un emprunt fait au bonheur...mais cet emprunt..on ne peut le rembourser...il reste et nous entraine au fond...

Meme si il est neanmoins vrai que l'on jouit bien moins de ce quel'on obtient que de ce qu'on espère...j'aime a penser pouvoir obtenir ce que je desir...et j'aime par dessus tout cette lueur d'espoir qui reste...car quand je m'eveille suite a un rêve..que me reste t-il finalement..des souvenirs...et encore bien rarement se souvient-on...
Paradoxe...on oublie vite cela...et pourtant,les rêves ne sont-ils pas là pour nous faire entrevoir ce dont on a toujours revé....

Et à tous ces mysteres...ses questions....une reponse plait ou pas...mais j'aime le sentimet que l'on a de savoir ou l'on va...sur quel chemin...

Peut-etre l'avenir me gardait-il encore
Un retour de Bonheur dont l'espoir est perdu!
Peut-etre dans la foule une âme que j'ignore
Aurait compris mon âme et m'aurait repondu.


Pour ce qui est du bonheur..ma conception du moment etantplus que personnelle j'eviterais de l'etaler...je citerai trois personnes:


Nous recherchons tous les bonheur,mais sans savoir où,comme des ivrognes qui cherchent leur maison,sachant confusément qu'ils en ont une.
Voltaire

Si l'on batissait la maison du bonheur,la plus grande piece serait la salle d'attente
Jules Renard

la plus belle selon moi:

J'ai fait la magique etude.
Du Bonheur que nul n'elude.
Arthur Rimbaud.

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J'en cite une quatrieme pour ajouter une touche d'humour(mysogine s'il il en ai)a tout ce pessimisme: :(
Car le bonheur est fait de trois choses sur Terre:un beau soleil,une femme et un cheval.
Théophile Gautier.

Par Desdémone Edhel le 28/10/2002 à 1:39:25 (#2421115)

Provient du message de Nienna Fayree

L'Imagination est la folle du logis...toute aussi pernicieuse que la logque dans le sens ou elle nous fait entrevoir des choses qui ne seront jamais...on s'imaginse...on pense...et après???Que rest-il..il ne reste rien....que reste t-il lors du brutal retour a la réalité...rien...le vide...l'esperance est une disposition de l'âme a se persuader que ce qu'elle desir adviendra....elle est caussée par un mouvement particulier de la pensée...par la joie,et par le désir...mais ce n'est rien d'autre qu'un emprunt fait au bonheur...mais cet emprunt..on ne peut le rembourser...il reste et nous entraine au fond...

Je sais que cette intervention nous eloigne plus encore du texte que Pisan Gambon a posé, pour notre grand plaisir ici ; ), mais les paroles de Nienna, m'ont rappelées ce passage de Romeo et Juliette de Shakespeare:


ROMÉO - J'ai fait un rêve cette nuit.
MERCUTIO - Et moi aussi.
ROMÉO - Eh bien! qu'avez-vous rêvé?
MERCUTIO - Que souvent les rêveurs sont mis dedans!
ROMÉO - Oui, dans le lit où, tout en dormant, ils rêvent
la vérité.

MERCUTIO - Oh! je vois bien, la reine Mab vous a fait
visite. Elle est la fée accoucheuse et elle arrive, pas plus
grande qu'une agate à l'index d'un alderman, traînée par
un attelage de petits atomes à travers les nez des hommes
qui gisent endormis. Les rayons des roues de son char sont
faits de longues pattes de faucheux; la capote, d'ailes de
sauterelles; les rênes, de la plus fine toile d'araignée; les
harnais, d'humides rayons de lune. Son fouet, fait d'un os
de griffon, a pour corde un fil de la Vierge. Son cocher est
un petit cousin en livrée grise, moins gros de moitié
qu'une petite bête ronde tirée avec une épingle du doigt
paresseux d'une servante. Son chariot est une noisette,
vide, taillée par le menuisier écureuil ou par le vieux ciron,
carrossier immémorial des fées. C'est dans cet
apparat qu'elle galope de nuit en nuit à travers les
cerveaux des amants qui alors rêvent d'amour sur les
genoux des courtisans qui rêvent aussitôt de courtoisies,
sur les doigts des gens de loi qui aussitôt rêvent
d'honoraires, sur les lèvres des dames qui rêvent de
baisers aussitôt! Ces lèvres, Mab les crible souvent
d'ampoules, irritée de ce que leur haleine est gâtée par
quelque pommade. Tantôt elle galope sur le nez d'un
solliciteur, et vite il rêve qu'il flaire une place; tantôt elle
vient avec la queue d'un cochon de la dîme chatouiller la
narine d'un curé endormi, et vite il rêve d'un autre
bénéfice; tantôt elle passe sur le cou d'un soldat, et alors
il rêve de gorges ennemies coupées, de brèches,
d'embuscades, de lames espagnoles, de rasades profondes
de cinq brasses, et puis de tambours battant à son oreille;
sur quoi il tressaille, s'éveille, et, ainsi alarmé, jure une
prière ou deux, et se rendort. C'est cette même Mab qui,
la nuit, tresse la crinière des chevaux et dans les poils
emmêlés durcit ces noeuds magiques qu'on ne peut
débrouiller sans encourir malheur. C'est la stryge qui,
quand les filles sont couchées sur le dos, les étreint et les
habitue à porter leur charge pour en faire des femmes à
solide carrure. C'est elle...

ROMÉO - Paix, paix, Mercutio, paix. Tu nous parles de
riens!

MERCUTIO - En effet, je parle des rêves, ces enfants
d'un cerveau en délire, que peut seule engendrer l'hallucination,
aussi insubstantielle que l'air, et plus
variable que le vent qui caresse en ce moment le sein
glacé du nord, et qui, tout à l'heure, s'échappant dans une
bouffée de colère, va se tourner vers le midi encore
humide de rosée!

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Rever pour moi c'est tout autre chose, c'est imaginer et se construire une autre realité, dont l'idée seule nous procure du plaisir. C'est la rendre presque palpable, et entrevoir la concretisation d'un desir, mais, dans l'ideal, or jamais reve ne se realise identique a ce qu'il etait dans cet instant d'evasion...

C'est pour cela que je ne comprend pas cet idée d'emprunt au bonheur. Le reve, plutot que de nous faire miroiter quelque chose qui n'adviendra jamais, nous fait, d'apres moi, quitter l'espace d'un instant, cette realité qui nous deçoit parfois, tout en sachant que le fait de concretiser ces chimères nous apporterait probablement quelque chose de bien different, voir meme de moins satisfaisant.
Pourtant parfois on veut y croire, on en fait les buts de nos vies, on se bat pour les voir se realiser malgré tout, et meme si au final on n'y parvient pas, ce cheminement, ce petit combat personnel, nous aura forcement enrichi, on pourra peut etre en tirer des leçons.

Sans reves et sans espoirs, l'homme ne se passionne pas, l'homme n'avance pas.
Avoir réponse a tout, savoir ou l'on va et ce que nous reserve l'avenir? Ne plus laisser aucune part aux interrogations, au mystere...
Ou trouverait-on le gout de se battre pour ce que l'on veut, ce que l'on desir? A quoi bon essayer? A quoi bon esperer? Pourtant, vivre ce n'est pas subire.




Une vision des choses qui semble surement naïve, exprimée confusement, mais qui est la mienne.

...

Par Nienna Fayree le 28/10/2002 à 11:35:44 (#2422815)

Rever pour moi c'est tout autre chose, c'est imaginer et se construire une autre realité, dont l'idée seule nous procure du plaisir. C'est la rendre presque palpable, et entrevoir la concretisation d'un desir, mais, dans l'ideal, or jamais reve ne se realise identique a ce qu'il etait dans cet instant d'evasion...
C'est pour cela que je ne comprend pas cet idée d'emprunt au bonheur. Le reve, plutot que de nous faire miroiter quelque chose qui n'adviendra jamais, nous fait, d'apres moi, quitter l'espace d'un instant, cette realité qui nous deçoit parfois, tout en sachant que le fait de concretiser ces chimères nous apporterait probablement quelque chose de bien different, voir meme de moins satisfaisant.
Pourtant parfois on veut y croire, on en fait les buts de nos vies, on se bat pour les voir se realiser malgré tout, et meme si au final on n'y parvient pas, ce cheminement, ce petit combat personnel, nous aura forcement enrichi, on pourra peut etre en tirer des leçons.
Sans reves et sans espoirs, l'homme ne se passionne pas, l'homme n'avance pas.
Avoir réponse a tout, savoir ou l'on va et ce que nous reserve l'avenir? Ne plus laisser aucune part aux interrogations, au mystere...
Ou trouverait-on le gout de se battre pour ce que l'on veut, ce que l'on desir? A quoi bon essayer? A quoi bon esperer? Pourtant, vivre ce n'est pas subire.

Jamais un reve ne se realise identique...j'aime bien cette expression dans le sens ou jamais un rêve ne se realise..simplement...sinon...se n'en serait plus un....
Tirer les leçons d'un echec..tirer les leçons de ce qui a pu nous rendre triste..nous faire mal...j'aimerais que cela soit possible,seulement,dans ton 2eme paragraphe tu parles toi meme d'emprunt au bonheur..."Nous fait quitter l'espace d'un instant cette réalité qsui nous deçoit ",c'est tout a fait comme ça que je me represente un reve....c'est courir pour mieux sauter,mais courir pour mieux tomber...plus bas du moins...
Là ou je diverge c'est que...les rêves n'ont pas pour but d'etre realisés....
Rêves de grandes choses cela te permettra d'en faire au moins de minuscules(Renard)
Un rêve est une illusion,un fantasme...c'est un peu notre Succube a nous....on y croit...on a vraiment l'impression d'y etre..combien pestent contre eux memes lorqu'ils ne se souviennent plus de leurs rêves....on voudrait absolument se souvenir de tout ce qu'il a pu se passer....et puis..la mafeuse phrase arrive:Bah,apres tout ce n'etait qu'un rêve...

Sans rêves..que ferait-on,il est difficile de vaincre ses passions,et impossible de les satiafaire...le rêve lui les satisfait...mais combien de temps....bien trop peu...cepandant ses reflexion sont surtout affaire d'humeur...certains passages nous obligent a voir nos pensées a la baisse ou a la hausse...

Avoir reponse a tout,savoir ce qui nous attends...il est certain qu'en ce qui concerne quelques etapes de notre vies nous le voudrions seulement....le sommeil est la palliatif de la vie..la mort en est le remède...a quoi bon se battre quand la bataille est perdue,a quoi bon esperer quand il n'y a plus rien...a quoi bon essayer quand on a plus le courage...il en est qui regrettent certains passages de leur vie...mais il y en a qui regrettent jusqu'a être venus au monde...et pour ceux-là...le rêve est là....

La vie est une goutte de lait et d'absynthe...et comme dans tous ces cocktails...la douceur du lait passe inaperçue....

Par Desdémone Edhel le 28/10/2002 à 15:04:36 (#2424581)

Pour moi, le reve, sans parler des songes decousus d'une nuit, mais plutot, le reve éveillé ou pas, qui nous place dans une situation d'accomplissement de nos desirs, a un autre attrait: celui de nous faire entrevoir un bonheur et donc de nous donner parfois espoir de le voir s'accomplire.
On a tous des reves et des souhaits concernant nos vies et leur deroulement: professionnellement, socialement, ou sentimentalement.
Et si l'ont avait la certitude qu'aucun de ces reves ne devait jamais se concretiser, si l'on se voyait refuser chacunes des choses que l'on a osé esperer, a quoi bon vivre? la vie ne serait que deception?

Rêves de grandes choses cela te permettra d'en faire au moins de minuscules(Renard)

Oui, on veut les voir se conretiser, et si l'on y arrive pas, au moins, pas de regrets, puisqu'on aura essayé. J'avoue qu'il est doux de rester dans ses reves, ils nous procurent ces quelques moments furtifs de bien etre, mais oui, ils sont ephemeres, et quelle est la plus grande deception? De voir qu'au reveil il ne reste plus rien? ou la desillusion lorsqu'on a echoué a sa realisation?
Je pense qu'au moins cette desillusion nous fait avancer vers d'autres buts, parfois d'autres batailles, dont la fin sera peut etre heureuse.

Je ne pense pas non plus qu'on puisse regretter une vie entiere, vivre constement dans le regret. Je ne vais pas exposer ici ma conception de la vie, ni lancer ce debat interminable, mais je ne pense pas que vivre dans ses reves rendent qui que ce soit heureux. Peut etre un temps, oui, mais cela ne peut a long terme
que renforcer le sentiment de vacuité d'une vie.



Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cÂœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
(Verlaine)




Ne reve t-on pas tous d'amour? Si les reves ne sont pas fait pour etre realisés alors l'amour n'existe pas.

Par Nugygjim Hyny le 28/10/2002 à 15:33:04 (#2424785)

Provient du message de Desdémone Edhel
Ne reve t-on pas tous d'amour? Si les reves ne sont pas fait pour etre realisés alors l'amour n'existe pas.

[Mode désolé On]

Solipsisme = Poubelle

[Mode désolé OFF]

Il ne faut pas rever pour vivre....
Le reve ne fait pas vivre....
On ne vit pas d'un reve.....
La réalité d'un reve n'existe que dans le reve.
La réalité se construit et ne se reve pas.
Rever donne les idées, agir donne les moyens.
Ce dont vous rever n'existe pas toujours, en dehors de votre immagination.

Par Maelyx le 28/10/2002 à 16:04:36 (#2425002)

Moi ce que je trouve facsinant dan le reve , c est que le reve c est nous et que nous ne faisont que les entrapercevoirs.Dans un reve j aimerais savoir ce que je suis , car je doit savoir qui je suis.

IL est deja difficile de savoir qui nous sommes , mais si en plus on ne connait pas tout ce qui se passe dans notre tête . Comment alors savoir quoique ce soit.

Par Desdémone Edhel le 28/10/2002 à 16:53:32 (#2425459)

Provient du message de Nugygjim Hyny
[Mode désolé On]

Solipsisme = Poubelle

[Mode désolé OFF]



J'en ai conscience merci ; ) mais ceci etait plus une reponse personnelle a Nienna qu'une tentative de partager une eventuelle sagesse... puisque je suis loin de pouvoir en montrer dans ce domaine.

Par Leanhaun le 28/10/2002 à 18:40:52 (#2426394)

Comment alors savoir quoique ce soit.

Connais toi toi meme pour connaitre les autres. Montaigne

Par Arcus BsK le 29/10/2002 à 19:42:34 (#2434851)

qui pisse contre le vent récolte sa pisse


proverbe chinois.