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Un démon rode pret de Berkstead
Par Earwin le 24/10/2002 Ă 19:09:22 (#2399285)
A mesure de sa progression, le terrible mantra retentit
Dans l'Ombre, nous nous cachons,
Dans l'Ombre , nous manipulons,
Dans l'Ombre, nous tuons,
De l'Ombre nous sortons
Pour semer Mort et Destruction.
Mort, mort, mort
Aux ennemis d'Ashassin.
La maître d’arme pénètre enfin dans la grande salle, ce met a genoux devant l Autel noir de Seth. Jurant fidélité et amour à notre divinité, elle ressentit alors une étrange excitation au creux de son estomac, un avant goût de la soif de combat qu inspirait la présence de l’idole.
La main délicate de Mishaw se pause sur son épaule.
- Te voila enfin. Clémence nous informe qu’un Démon rode autour de Berkstead et empêche nos esclaves d’utiliser les ressources des mines d’Ellyl et leurs richesses. Fait le nécessaire pour résoudre au plus vite ce problème.
- Très bien maîtresse. Votre volonté est mienne.
Suivant les informations données par Clémence, sur le massacre de plusieurs esclaves, Earwin se retrouva à suivre un sentier étroit.
L’entrée du chemin était comme une sorte d’arche menant dans un sombre tunnel. Bientôt la lumière de l’entrée ne fut plus qu’un petit trou brillant loin derrière elle. Le silence était si profond que ses pieds lui semblaient frapper le sol a grand coups sourd tandis que tous les arbres se penchaient sur elle pour écouter.
Le pire était les nuits. Il régnait alors un noir opaque, parfois des paires d’yeux la regardaient fixement, puis s’évanouissaient lentement.
Le chemin la mena dans l’antre du démon. Celui-ci léchait lascivement les os d’un esclave. La bête était horrible à voir, une fois et demi aussi grand qu’un troll et pesant dix fois plus lourd, une énorme masse compacte de muscles. De ses deux bras sortaient des énormes griffes. Le démon jeta en arrière sa tête de serpent et laissa échapper un étrange hurlement terrifiant.
La maître d’arme était sereine. Si elle était tuée au cours de cette bataille, elle aurait la mort qu’elle désirait, elle avait été élevée pour cela et suivait la volonté de sa maîtresse. Elle fixa son regard sur le démon. Le monstre était une créature d’un pouvoir redoutable et offrait une vision d’horreur.
Mais Earwin avait confiance dans la force de son bras. Dans sa main, son épée Jugement irradiait d’une puissance meurtrière. Son corps était protégé par une armure antique.
Tandis qu’elle se ruait comme l’éclair sur le démon, les runes de son épée se faisaient de plus en plus brillantes. Elle fit décrire à Jugement un grand arc de cercle et frappa le monstre, le coup aurait terrassé tout autre ennemi. La créature ne fit qu’émettre un cri de douleur qui réjouit néanmoins le cœur de la guerrière : la chose pouvait donc être blessée.
Earwin frappa encore et encore, faisant pleuvoir une grêle de coups, repoussant le démon. La sueur coulait sur le front de la maître d’arme et menaçait de l’aveugler. Son bras tremblait sous les impacts de son épée contre le cuir, aussi résistant que de l’adamantine. Elle n’osait cependant pas s’arrêter. Elle ne voulait pas laisser un seul instant de répit à cette chose, de peur qu’elle ne la mette en pièces de ses gigantesques griffes. Du sang en fusion coulait de plusieurs longues estafilades et le démon criait avec un étrange mélange de plaisir et de douleur.
Presque a la limite de ses forces, Earwin continuait de frapper. Soudain le démon leva les mains. Ses doigts humains firent un geste d’invocation et un éclair brûlant de pouvoir ténébreux enveloppa la guerrière. Celle-ci gémit, la douleur se propageait à toutes ses terminaisons nerveuses. Elle avait des hauts le cœur et aurait voulu vomir. Elle se sentait comme si elle avait été foudroyée. Une odeur de bile et de soufre emplissait ses poumons.
Maintenant c’était à la bête de faire pleuvoir les coups. A travers la brume de la douleur, Earwin se défendait du mieux qu’elle pouvait tout en reculant, la créature s’avançait en ricanant. Earwin bloqua l’un des coups de la créature et esquiva un coup de griffe. Un autre coup atteignit son heaume. Ses oreilles résonnèrent d’un bruit assourdissant. Sa tête fut projetée en arrière sous la force de l’impact. Un coup de point très violent la toucha sous le cœur. Elle retint un cri quand ses cotes cédèrent. La douleur irradiait dans sa poitrine. Un autre coup lui disloqua presque l’épaule.
Une joie malsaine animait la voix du démon.
- Tu es à moi, jeune insolente. L’heure de ta mort a sonné.
Earwin se sentit vaincu. Son corps n’était qu’une plaie, chaque cellule la faisait souffrir. Le démon était trop puissant pour être vaincu par un mortel, aussi bien armé et aussi bien entraîné soit-il. Elle avait été inconsciente de penser le contraire, elle se résignait à accepter l’inévitable.
- Je peu sentir ta peur, humaine. Elle est palpable. Je peu la toucher, je peux m’en abreuver. Si cette terreur nourrit la haine, laisse moi m’en régaler, et en même temps te détruire.
Tout se déroulait avec une lenteur effrayante, comme dans un cauchemar. Quand soudain elle entendit une terrible ode a la mort, le démon releva la tête, étonné.
TUE !
Sophitia, Paladine déchut, nouvelle adepte du dieu Seth sourit. Celle-ci avait suivit la trace d’ Earwin dans l’ombre.
MUTILE !
Le démon lança ces éclairs sur la nouvelle venue. Sophitia remarqua à peine le sang qui coula de sa jambe. La paladine sentit la rage de Seth de voir son corps mortel ainsi endommagé.
TUE ! BRULE ! MUTILE ! MORT ! SANG ! SANG ! TUE ! TUE !
La paladine chargea, et le massacre commença, un coup rapide de son épée brisa le poigné de la bête. Un autre coup fit déverser les organes internes arrachés et éparpillés sur le sol rocailleux dans une gerbe de sang.
Earwin en profita pour abaisser sa lame et atteignit le démon en plein front. La tête de la créature se sépara en deux, sectionnée sous la violence du choc. La chose tomba à genoux, des flammes s’échappant de sa blessure.
Les intérêts de la secte Ashassin sont de nouveaux en sécurités dans la région de Caer berkstead. Mais surtout à ce jour, deux nouvelles guerrières apprirent a ce connaître
Par Finndibaenn le 24/10/2002 Ă 19:23:33 (#2399391)
Par Cern le 24/10/2002 Ă 20:22:09 (#2399894)
Par Mishaw le 24/10/2002 Ă 23:08:40 (#2400896)
Par Greldi le 25/10/2002 Ă 8:54:59 (#2402248)
Par Clemence/Orca le 25/10/2002 Ă 9:37:13 (#2402466)
:amour: :amour: :amour:
Bon va falloir que je travaille un peu mes textes parce qu'apres celui la quand je relit ca fait fade
@Cern
Nous sommes belles, jeunes, violentes mais pas torturées. C'est nous qui torturons.
@Greldi
Nan c'est pas lui !
Par mejai le 25/10/2002 Ă 10:14:04 (#2402670)
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