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Comte cruel pour grands enfants
Par Orchidée Douce Veuve le 23/10/2002 à 17:55:46 (#2391468)
Je ne citerai pas mon age, ni ma date de naissance, ni même mon sexe....
Je suis un garcon
Non .. laissez moi me rappeller ... oui, je suis une fille. Du moins si mes souvenirs brumeux ne me trompent pas ! Je ne me vois pas, j'ai bien eu le temps d'oublier qui j'etais. Pourtant je ne connais pas mon age... tout ce brouillard, toute cette noirceur... Elle m'a pris ma vie mais pourtant je ne suis pas morte.
Je meurt ...
Non je pense que bien au dela des recis biblique, j'ai vu la veritée, la vraie, l'unique... toute cette fumée épaisse.... impossible de me rappeller !
Je dirai que j'ai environ ... non le temps ne compte plus et n'a plus d'importance. Je ne sais pas qui m'a mise au monde, je ne sais même pas si j'ai eu des parents... je ne crois pas ! L'amour d'une mère reste à toujours gravé dans la mémoire. Alors comment je suis venue au monde ? et pourquoi ? Tout ce que je sais c'est que je suis la. Je suis à coté de toi au moment même ou tu lis ces lignes. Je connais ta famille comme si c'etait moi qui l'avais créée. Pourtant j'ai quelques amoureux bien à moi. Amoureux malgrés eux mais c'est deja ca !
Je marche dans cette ruelle sombre et je vois cet homme si beau, si resplandissant de ..... vie.
Je m'approche de lui, sait-on jamais peut être me trouvera-t-il quelque chose de joli ... Je m'approche, je baisse la tête je ne saurai pas dire pourquoi. Il passe sans me regarder. Fatalité, réalité je ne sais pas, je marche encore et encore. Temps pis.
[...]
J'ai tellement marché sans avoir pour autant mal au pied. Je ne ressens qu'une douleur, ma tristesse, votre tristesse ! vous me rendez malheureuse et je vous maudis tous autant que vous êtes pourtant j'aime tellement votre vie... Je crois que je suis folle. Peut être que je n'éxiste pas ....
Il fait noir dans ce bois mais je vois comme si le soleil tapait de ses rayons aveuglant. Une fille approche, je crois qu'elle m'aime, j'aime ses idées, ca se voit elle est amoureuse de moi !
Elle a de long cheveux noir comme moi, des habits fin et aussi sombre que moi. C'est une même fille que moi peut être mon reflet qui sais .... je ne me suis plus vue depuis si longtemps. Je m'approche d'elle. Je veux l'embrasser en priant quelque chose que je n'explique pas. Je m'avance, elle est impassible, elle est seule.
Je m'avance encore, ses yeux deviennent brillant....
Je m'avance encore, des goutes coulent le long de son visage.
Je m'avance encore, elle se tient la tête entre les mains et s'arrete.
Je met ma main sur son épaule.
...
Non, encore une ! Elle me voit !
Elle leve ses yeux, ressemblant à des torrents de tristesse, son maquillage a coulé.
J'approche ma tête de la sienne, elle se recule.
Je l'embrasse ....................
...
Baiser langoureux, mon poison fait effet malgré moi.
Elle me repousse, pleure de plus belle, regarde derriere vers ce puit sans fin, me fixe dans les yeux.
Un dernier sanglot éclate, énorme, si majestueux que la chouette effrayée par ce cri si vide rempli de mort s'envole à tire d'aile pour se proteger de cet ennemi qu'elle ne connait pas.
Un dernier pas en arriere.
Un cri.
Elle s'est suicidée dans ce précipice que je n'avais pas vu.
...
Je pleure, tout ceci est de ma faute, j'ai encore embrassé quelqu'un qui comme d'habitude vient de se delaisser de son fardeau charnel.
Je ne trouverai plus jamais l'amour et je suis condamnée à airée dans ces pays sans fin !
C'est mon propre pêché, je pleure du mal que je cause et je ne compte plus mes amours inachevés. Je suis la propre fille de Satan. J'en viens à le croire !
Je suis la veuve de tout le monde !
Je meurt ....
[...]
Les jours passent inlassablement, comme les siècles qui s'enchaine, comme les feuilles d'un arbre tombent, cet arbre où je me trouve en ce moment où j'ecris ces mots. Aujourd'hui le soleil perce dans les branches de ce bois, les rayons passent comme des tiges d'or qui s'offrent à mes yeux. C'est beau mais tellement pathétique que c'est des larmes qui montent et non de la joie. Tient la derniere fois que j'ai pu être heureuse remonte à ..... remonte à ..............
Est-je dejà été joyeuse ? Oui, je connais cette sensation j'ai du la ressentir il y a bien longtemps !
Tient un petit oiseau se pose à coté de moi. Il chante si joyeusement, il s'abreuve de tout ces rayons de soleil devenu de plus en plus rare... Il sautille partout comme un enfant dans un pré. Je m'approche, je le prend. Je le serre tendrement dans le creux de ma main. Quelle adorable petite vermine.... Il est heureux je le sais. Tient non le voilà effrayé maintenant ! ! !
Je le repose delicatement. J'ai du lui faire peur.
...
Il ne bouge plus, il a l'air d'être malade... non pas aussi vite., il allait bien tout à l'heure encore ! Il écarte ses ailes. . . .
Il est mort...
Je pleure,
Je meurt !
J'ai l'impression que ca fait des siècles que cette frayeur hante mon coeur... Je veux mourir mais je ne sais pas comment je pourrai...
On m'idéalise dans des récits comme un homme en noir, non une femme, ... une personne parait le mot le plus correct pourtant ....
Tout le monde parle de moi, beaucoup trop de monde ! Je marche dans votre pays en m'abreuvant d'âme. Chaque personne que j'embrasse meurt, je dois avoir les levres empoisonées. Je ne sais pas mais c'est bizzare... Le temps passe si lentement pour moi... Je me décide enfin, je vais aller à ce puit. Une légende dis qu'on pouvait y voir le reflet des fées invisible pour nous, humains.
Suis-je humain ?
J'ai peur de voir mes craintes matérialisées devant moi. Je marche sans m'arreter, je ne suis jamais fatiguée, sportive aguerie il faut croire.
Je le trouve enfin, dans cette petite clairiere. Des abeilles s'amusent et butine chaque fleurs. Des milliers de coloris envahissent cette prairie ! Je veux voir mon visage, visage que je n'ai jamais pu regarder. De peur de paraitre laide, ou horrible je sais pas... tant d'années sans jamais le voir !
Je m'avance en traversant chaque rayons de soleil, je pose mes mains sur ce puit au pierres si frêles, âbimées par les siecles qui sont passés dessus !
Le froid surgit soudain, les abeilles ont disparues, les arbres perdent leur feuilles ! Que ce passe-t-il ????
Le soleil se couvre pour finir completement noir ! Pourtant il fait encore jour !!!! Je suis petrifiée les mains sur ce puit au milles légendes ! Les arbres ont maintenant perdu toute leur couleurs et il fait si froid !!! l'herbe a laissé la place à une terre seche et si sombre.....
J'ai peur !!!!!!! Peur de mourir ??
non
Peur, de connaitre enfin la réalité ! Mais pourquoi cette ambiance post apocalyptique envahit la forêt qui a pris de magnifiques allures de cimetierre ?
Je penche ma tête...
Un serpent envahit mon dos et se glisse le long de ma nuque !!!!!!
Une peau si rugueuse, je frissonne !!!!!! Ca n'est pas possible, ca ne peux pas être moi !!!!!
Je vois ...
je vois bien une fille armée d'une solide capuche noire, mes manches sont dechirées, mes yeux sont emplis de vide, ma peau n'est plus...
Tant d'années,
Tant d'années à dormir et a pleurer sans jamais m'en rendre compte !
Tant d'années a voir que j'avais un visage si mort !
Tant d'années sans me rendre compte que les vampires sont mes freres !
Tant d'années sans imaginer cette réalité.....
.....
Tant d'années sans voir que j'avais une faux dans ma main ! ! ! !
Je meurt ....
Pour elle même Mais d'ou provient ce texte...
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