[Poème] L'Echo de la Mort

Par Aehltill / Lormar le 23/10/2002 à 1:43:24 (#2386975)

Un souffle se lève sur la vallée,
Les étoiles encore apparentes dans le ciel,
Une trainée de lumière illuminant cette armée,
Les armes levées tel un rituel,

Du haut de leurs remparts, ils se jaugent et,
S'observent, s'épient, n'ayant de regards pour aucun autre,
Juste pour celui en qui, cette épée, ces flèches, ce sort,
Ira transpercer de toute sa puissance ce corps éloigné,

Le craquement du drapeau fouetté par le vent,
Et c'est la bataille qui commence,
Les hommes se jettent les uns sur les autres, distribuant,
Coups et sorts à tout va, dans une formidable démence,

La guerre fait son ravage habituel,
Les hommes et femmes qui combattirent si bravement,
Commencent à s'étaler de tout leur long,
Dans de gigantesques marres de sang, pelle melle,

Et la mort vient achever son travail, dans cette vallée qui autrefois fut bien plus vivante, la vie faisant place à la mort...

Par Nea Ithil le 23/10/2002 à 13:29:09 (#2389281)

Tout à fait différent du satire que je connais mais joli :p

Par Einkebil kida Tulok le 23/10/2002 à 14:32:53 (#2389931)

Une promesse d'outre tombe , un avenir certain ou une destiné au combien conté, un jolis poeme en tout cas, reprenant les desseins de la Tisseuse...

Par Etherniel le 25/10/2002 à 1:04:03 (#2401534)

Avant le dénouement, les armées se font face
Lames et fleches alignées, chacune une menace
Un indicible signal vient donner le départ
Auquel s'élancent, primaires, les deux armées barbares

L'acier rutile encore juste avant de frapper
Mais lorsqu'il remonte, c'est tout de sang souillé
Les fleches montent puis tombent, en une pluie mortelle
Chaque gorge transpercée fait qu'un autre corps chancelle

Aussitôt la beauté des armures brillantes,
L'harmonie et la force des harangues qu'on chante
Cède sous l'éclaboussure de la terre et du sang,
Laisse place place aux cris et aux râles des agonisants

Enfin, après des minutes, des heures de combat
Un cor s'en vient sonner la retraite des plus las
Et sur le champ de bataille, le silence règne alors
C'est un bruit sans une note que l'echo de la Mort