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Tolerance
Par Faruun le 22/10/2002 à 15:59:27 (#2383031)
Qui de son voile nous pare, nous masque des regards,
Entends-nous en ce soir, nous te rendons égards,
De ces mots qui nous fuient, sans te rendre justice.
Voyageur ou mendiant, seigneur ou nobliau,
Dans tes ombres se fondent, devenant tous égaux,
Oubliant pour un temps, toutes leurs différences,
Pour embrasser le monde quouvre la Tolérance.
On pourra nous taxer, de crimes et méfaits,
Au regard de ces lois qui ne comprennent pas,
Quon est tous ici bas unis par notre foi,
Mais peut-on nous blâmer daider les oubliés ?
Par Alanis Lyn le 23/10/2002 à 3:11:13 (#2387156)
Trouvent apaisement dans le calme de Sa Nuit,
La douceur de Ses ombres offre aux demunis
Un réconfort, une écoute, un abri.
Et lorsque vient le soir, l'attentive Déesse
Encore tend la main vers les pauvres en détresse,
Sa lune brille de même pour miséreux et fortunés,
Comme pour mieux nous dicter compassion et générosité.
Par Faruun le 23/10/2002 à 15:00:42 (#2390147)
Dune main généreuse ou bien fruit dun délit,
Pour donner leurs richesses, volatiles trésors,
A tous ceux qui nont rien, un maigre réconfort.
En Son sein on ignore, lespace dune nuit,
Les raisons comme les torts, du criminel honni,
Qui nest alors quombre, rien quun homme parmi
Ceux qui viennent le soir, trouver refuge ici
En Sa Nuit cependant, sous la calme apparence,
Vivent ces autres gens, une toute autre existence,
Ceux quon dit nocturnes vêtus de Ses ombres,
Nourrissant des desseins parfois clairs, ou sombres
Par Arken le 23/10/2002 à 17:46:03 (#2391403)
Par TitPlume Valion le 23/10/2002 à 20:36:27 (#2392563)
Retraite anticipée
Par Alabasyr le 29/10/2002 à 14:08:56 (#2431748)
Mon pied a glissé sur la crasse humide
Mon bras s'agitait vainement dans l'air
Mais aucune prise, pour mes doigts avides
Le sang dans la bouche la poussière à l'oeil
je sens que des os sont loin de leur place
Ma marche est brisée et mon pas est las
Ma jambe est perdue j'en ferai le deuil
N'est-ce pas étrange ? Comme tout peu finir
De l'eau une mousse et tout se dérobe
Nous ne sommes rien, juste des microbes
C'est sans doute amer, mais j'arrive à rire
Ils sont des voleurs, créatures de l'ombre
Qui le pleurera ? il était fini
Beaucoup sont tombés si on les dénombre
Leur corps sont jetés et on les oublie
Dis moi donc Selène, ne m'as-tu pas vu ?
N'ai-je nulle valeur de ton point de vue ?
Tu te dis pitié, compassion parfois
Ton indifférence ne me donne pas foi.
Alabasyr Khosann
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