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Retour à Trandling - 69ème partie
Par Dodgee MIP le 17/10/2002 Ã 22:47:09 (#2354627)
Trandling... La cité-forteresse
Laube se levait doucement, comme si le soleil paressait à sélever dans le ciel, retenu par ces brumes éphémères. Lentement, les rayons lumineux transperçaient le voile qui sétait posé sur la vallée pendant la nuit, essayant de chasser les ténèbres qui semblaient saccrocher au-dessus delle. La troupe pourtant, était en marche depuis plus de deux heures. Et alors que lhorizon sauréolait dune sphère de lumière luttant contre les nuages, la haute silhouette de la forteresse se fit plus distincte, plus imposante peut-être, au fur et à mesure quelle quittait les brumes matinales. Comme par enchantements, les noirs amas de nuages semblaient protéger le lieux de la lumière du ciel, plongeant la cité dans une pénombre inquiétante. Trandling. Bloquant toute la passe à lendroit où elle était la plus étroite, la forteresse était devenue pour ces hommes plus quun symbole. Bien sur, tous connaissaient les hauts faits darmes, les légendes qui circulaient sur ceux qui avaient vaillamment défendu ces murs de pierres, sur ces cinq murailles qui protégeaient son flanc nord des hordes barbares, ainsi que les trois terrasses qui séchelonnaient au sud, permettant à quelques centaines darchers de tenir en respect une armée bien plus importante en nombre. Mais pour ces hommes qui marchaient au devant de la mort, les légions mort-vivantes à leurs trousses, la cité forteresse signifiait laboutissement dune quête, dun rêve auquel ils avaient voulu croire, celui pour lequel ils sétaient placés sous la bannière du paladin Zeed Mithror. Ici, sous ces murailles de pierre qui avaient défié les siècles, ils en finiraient avec le mal qui gangrenait les terres du nord ou ils succomberaient à leur tour
La marche forcée navait pas laissé de répit aux hommes, les contraignant à avancer malgré les conditions toujours plus terribles. Derrière eux, la mort se profilait, sous lapparence de ces milliers de cadavres ramenés à une vie impie. Ils navaient pas le choix. Dans les esprits, nul ne voulait oublier les noms et les visages de ceux qui navaient pu suivre, ceux qui sétaient sacrifiés, trop blessés pour suivre, ou simplement par courage, pour retarder lavancée des légions. Cela navait pas été vain. Devant eux se dressait le terme de leur voyage. Alors que lost envahissait la vallée en contrebas, tous sautorisèrent un soupir de soulagement, voyant enfin le bout de leur calvaire. Peu leur importaient, à cet instant, les batailles à venir contre les Légions, les combats à mener pour détruire le mal qui devait se terrer dans les ruines. Lordre de halte parcourut rapidement les troupes. Les éclaireurs navaient pas relevé beaucoup dactivités sur les murailles, et tous savaient que lassaut serait donné rapidement, avant que les ennemis naient le temps de sorganiser. Sils sétaient trompés, et que celle-ci était bien gardée par une garnison suffisante, ils nauraient sans doute aucune chance, pris au piège entre les légions et les murailles. Leur seule chance résidait dans le fait de pouvoir prendre les murailles et les fortifier avant que les Légions mort-vivantes narrivent. Le comte Girmog, à la tête des troupes, exhortait les uns et les autres dans une ultime harangue avant lassaut. Cétait ici et maintenant leur chance décrire une nouvelle page dhistoire. La voix forte et grave séleva, couvrant le brouhaha des troupes qui malgré la fatigue étaient prêtes à en découdre. Tous savaient les enjeux, tous avaient à cur de porter lespoir le plus longtemps possible, essayant de chasser léchec de leurs esprits
Sur les murailles, larmure noire regardait la vallée se remplir au-dessous de lui. Sous le masque de démon, Kerdshain plissa les yeux, contrarié de voir lost ennemie déjà aux portes de la cité. Quavait donc fait Jailisir ? Pour assurer la défense de la cité, il ne disposait que de quelques centaines de relevés plus les quelques kraals qui ne quittaient guère la forteresse. Sil était possible de gagner du temps, en grande partie grâce aux fortifications, il nétait nul besoin dêtre un grand stratège pour comprendre que jamais il ne pourrait tenir les murailles face aux hommes qui se rassemblaient devant lui. La garde noire nétait pas faite pour servir de garnison, et à cet instant il eut préféré disposer de nombreux archers pour pouvoir les disposer sur les terrasses, semant carnage et mort sur les troupes qui graviraient la pente.
-Général, les Légions sont à trois jours de marche, elles ont été ralenties par quelques troupes demeurées en arrière
-Trois jours
Pensif, Kerdshain observait les différentes possibilités quil avait devant lui. Le Maître avait été clair, la priorité était de protéger les souterrains, la ville finalement, importait peu. Nul ne devait interférer avec le rituel qui était en cours, avant quil ne regagne la parcelle de puissance que détenait le rêveur. Trop difficiles à manuvrer, les entités de cauchemar étaient simplement lâchées dans les rues, sillonnant inlassablement celles-ci à la recherche de nouvelles proies. Elles défendraient lentrée des souterrains, et le capitaine de la garde noire esquissa un sourire en songeant à cette ultime défense. Il espérait toutefois ne pas devoir en arriver là . Sil pouvait tenir les trois jours nécessaires, lost de Cymod se retrouverait pris entre deux feux, et la victoire serait sienne.
-Quelles nouvelles ? Les relevés ont ils été postés en haut de la première terrasse ?, demanda Kerdshain à un des hommes en armure noire qui sapprochait.
-Oui général. Les troupes sont positionnées conformément à vos ordres, nous sommes prêts.
-Bien. Que Les kraals se tiennent prêts, ils couvriront le repli dès que les armées de lost auront franchi la première moitié de lescarpement. Nous remonterons vers la seconde terrasse puis vers la troisième. Les archers retraiteront les premiers pour prendre position, couvrant la retraite des autres troupes.
-A vos ordres.
-Que la volonté du Maître soit exécutée
Le garde noir salua rapidement avant de se retirer. Trois jours, une éternité quil savait ne pas pouvoir tenir Une fois que les armées de Cymod auraient gravi les trois terrasses, rien ne les empêcherait plus de se répandre dans la ville. Alors il lui faudrait se replier avec les kraals restant dans les souterrains. Trandling serait perdue. Larmure au casque de démon se retourna vers lost de Cymod, surveillant les mouvements. Enfin, la marée humaine se mit en ordre de marche, lassaut allait être donné
Par Zeed Mithror le 18/10/2002 Ã 14:20:36 (#2357398)
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