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La petite fille face à son destin!
Par Malicia le 17/10/2002 Ã 3:25:19 (#2349733)
La nuit était tombé bien vite ce jour-là , bien plus vite qu'à l'habitude. Ma mère était endormi à mes côtés et je la regardait. Ses cheveux noirs si semblablent au miens ne fesaient que prouver qui elle était. Les cicatrices sur son visage causé par ceux qui n'ont pas su l'aimer. Elle en parlait parfois lorsque j'étais jeune, bien plus jeune. Elle croyait que je ne comprenais pas ces paroles, mais j'étais plus intelligente qu'elle ne se l'imaginait. Je me souvenais des histoires qu'elle me racontait. Elle disait qu'elle me protègerais toujours et que jamais elle ne me ferais le moindre mal. Elle avait tenu sa parole jusqu'à maintenant et je savais qu'elle la tiendrait encore par le futur, tant que je serais là ......plus pour longtemps. Alors qu'elle se reposais, je me levai et pris mon sac son mon lit. À l'intérieur je glissai la poupée qu'elle m'avait offerte, quelques vêtements, un peu de nourriture et finalement, le portrait d'elle que j'avais depuis près d'un an. Je déposai ma lettre d'au revoir sur sa table de chevet et après avoir passé ma main sur sa joue, je sortis de la tente sans même me retourner. J'avais mal de la laisser ainsi, mais je n'avais pas le choix. Le maître était dehors et me regardait.
Je savais que tu comprendrais Malicia. D'ici près d'un an tu seras prête à accomplir ton destin, mais avant, il te faut accomplir ton propre apprentissage et découvrir tes pouvoirs. Va ma petite et soit forte.
J'aquiestai de la tête et me dirigeai vers la porte de la cité. Damon était assis près de la chute, et je le regardai pour la dernière fois peut-être et sans même qu'il ne m'apperçoive, je me glissai dans la porte.
Le ciel était sombre et peu étoilé cette nuit-là à Lighthaven. Je marchai sur la plage quelque peu pour me rappeler ce qu'avait été mon univers et je partis, auprise avec mon destin, malgré mes simples trois ans. C'était injuste que la vie fuse plus courte pour moi que pour les autres, mais je devais accomplir mon destin.
Dans la cité, Kamyharina se réveilla tôt le matin. Ne trouvant pas sa fille à ses côtés, elle se leva et vu la lettre sur la table de chevet. Voici ce qu'elle y lu:
Ma très chère mère,
Lorsque tu liras cette lettre, je ne serai malheureusement plus là . Pourquoi? Je ne saurais le dire vraiment. Mais te souviens-tu maman de ce que tu me disais souvent: qu'un jour, je devrais accomplir mon propre destin pour la cité? Et bien le moment est venu pour moi. Je sais que je n'ai que trois ans pour ceux qui m'ont vu grandir, mais si tu regardes bien, j'ai l'air d'en avoir un minimum de 9. J'ai grandis trop vite selon moi, mais je dois accepter le destin qu'on m'a donné. Écoute, je sais que ce départ insolite n'était pas gentil pour toi, mais ne pense pas que je me fiche de tes sentiments. Si je t'avais dit que j'allais partir maman, m'aurais-tu laissé aller? Non....Je sais que tu m'aurais empêché de partir, c'est pourquoi je n'ai pas pu te l'expliquer. Te quitter ainsi m'a déchiré le coeur en morceaux, mais je n'avais pas d'autre choix. J'espère que tu comprends celà maman. Tu as ton destin et j'ai le miens.
Je crois maman que tu ne peux pas imaginer le nombre de larmes qui ont roulés sur mes joues alors que je t'écrivais cette lettre. Je ne voulais pas partir, j'étais bien avec toi et je t'aimais, bien que je t'aime toujours, mais on ne m'a pas laissé le choix: si je voulais accomplir mon destin, je devais partir pour accomplir ma destiné et apprendre quels sont mes pouvoirs. Tu sais, il ne passera pas une journée sans que je ne pense à toi. Si un soir je te manque trop, regarde les étoiles et dit-toi que je regarde les même de là où je suis. Et puis un jour viendra où je reviendrai vers toi au soleil levant, comme si je n'étais jamais partie. Je serai juste plus vieille et plus forte, rien de plus. Maman, je ne sais trop quoi te dire de plus ou quoi ne pas te dire. Je ne fais que coucher sur papier ce que je ressens à cet instant même. J'espère que tu me comprends maman.
Je dois terminer ma lettre ici. Maman, je t'aime et jamais je n'oublirai ce que tu as fais pour moi. Un jour je reviendrai et j'espère que tu m'auras pardonné mon départ attif. J'ai juste une chose à te demander: crois en moi. Ne m'oublie pas maman, car moi je ne t'oublirai jamais.
Ta petite fille qui t'a toujours aimé et qui toujours t'aimera,
Malicia.
La gardienne fondi en larme en lisant la lettre laissé par sa fille, qui elle marchait sous l'aurore encore jeune, pied nu dans le sable frais de la plage, s'éloignant vers son destin.
Par Sombre Lune le 17/10/2002 Ã 15:45:32 (#2352181)
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