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Noir. (Mort de Booggi)
Par Booggi Stowh-OL le 15/10/2002 à 21:11:53 (#2341930)
J'ouvre les yeux. Blanc. Je suis éblouis. Je les referme. Les rouvre. Les referme. Il fait jour. Je suis fatigué. Où suis-je? Chez moi, dans mon lit. Quel jour sommes nous? Dimanche. Je bouge la jambe. Je rouvre les yeux, puis les referme. Je me retourne dans mon lit. J'ai mal à la tête. Je suis fatigué. J'ai chaud. Je suis fatigué. Je suis fatigué? Je suis épuisé. Quel temps fait-il?
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Le druide se réveille, une lumière bleuté entre dans sa chambre. Il s'approche de sa fenettre, l'ouvre, et aspire une grosse bouffée d'air, en regardant le temps à l'extérieur. Il faut beau, quelques nuages forment des moutons dans le ciel. Il referme sa fenêtre, et, épuisé, descend les escaliers de la commanderie de l'Ordre de la Lumière à LightHaven. Il sort, et se dirige vers la forêt, dans le but de rêvasser et de finir sa nuit au calme, loin de l'agitation de la ville. Quelques aventuriers s'affairent sur la place, d'autres s'entrainent à taper Murmuthag. Ah ce bon vieux Murmuthag, on pourrait le sentir de Windhowl. Mais cette odeur lui plait. Il passe le pont des gobelins tout en incantant ques sorts de protection aux jeunes guerriers, archers ou mages qui s'y seraient aventurés, puis entre dans la forêt. Il arrive dans "sa" clairière, celle où finalement, il a passé le plus de temps de sa vie, en dehors de son lit. Il s'assied, s'adosse à un arbre, et regarde le ciel.
Il observe les nuages. Un cheval à trois pattes, ou un chameau? Ah non, c'est un dromadaire maintenant. Il aime regarder les nuages, et s'inventer des histoires avec les formes qu'ils prennent. Son esprit s'appaise, son corps se détend, il est calme maintenant. Le doux bruit de la rivière proche le berce. Il l'aisse partir sa tête en arrière, et abandonne son esprit aux rêves.
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Je sursaute. J'ouvre les yeux. Un visage. Il est sale. Une cicatrice sur la joue. Une chapeau bas. Il me montre quelque chose. Il me tient par le cou. Je ne peux plus respirer. Je ne peux plus respirer!! J'étouffe. Il lance une pierre contre un rocher. Elle se casse. Je ne respire plus. Je connais cette pierre. Ma pierre de destiné!! Je réfléchis. Je suffoque. Je desespère. Mon bâton. Où est mon bâton ?!? Je ne l'ai plus. Je ne sais pas. Je perd pied. Je n'arrive plus à réflechire. L'homme rit. Qui est-il? Je ne le connais pas. Il n'est pas beau. Mon coeur palpite.J'aimerais lui dire comme je le déteste. Il sort une lame. Non !! Ma vue se trouble. J'entend un bruit. Chling! Du sang. Je tombe. Je tombe? En arrière? En avant? Sur le côté? Je ne sais plus rien. Je vois ma vie se dérouler sur l'écrant blanc qui voile ma vue. J'entend de nouveau un rire. Où suis-je? Mon coeur s'arrète. Je me sens bien. De l'herbe contre ma joue. Je ne vois plus rien.
Noir.
Par Dragon-Stowh OL le 15/10/2002 à 21:26:45 (#2341998)
*S'agenouillant par terre*
Comment a-t-il pu... Aussi facilement... Par qui...
Trop de questions s'enchainent dans sa tête. Sortant son fléau a la main, hurlant
-Toi *la voix froide* qui a tué mon père ! J'aurai raison de toi !
Mon père n'a jamais été un combattant ! *voix vassillante*
Je te tuerai de mes mains, car... je... je suis le plus fo....
Il s'arrèta... réalisant, que toute sa vie n'a été que défi et combat.. Réalisant que sa force lui est alors intutile, et que la vengeance ne ramènera pas son père..
*Tombe alors a terre, et pleure, pleure comme jamais.*
Accueil.
Par Gengis Khan le 16/10/2002 à 7:03:53 (#2343575)
Puis une ombre , silhouette inquiétante mais étrangement familière sortit de la brume ténèbreuse et avança. Une main tendu , un sourire esquissé , un ami retrouvé. Le petit paladin , mort il y a quelques temps au combat était venu accueillir son ami , son compagnon dans ce nouveau royaume.
"Viens " lui dit il
Et ils s'enfoncèrent cote a cote dans les abîmes de l'au delà attendant à leur tour le moment où d'autres de leurs compagnons les rejoindraient.
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mes chtits nowels :( :sanglote:
Par Alanis Lyn le 16/10/2002 à 9:20:22 (#2343892)
Par Booggi Stowh-OL le 16/10/2002 à 14:13:51 (#2345651)
Par Gadjio le 18/10/2002 à 15:11:54 (#2357679)
*UP*
Par Booggi Stowh-OL le 18/10/2002 à 16:40:36 (#2358103)
J'ouvre les yeux. Blanc. Je suis éblouis. Je les referme. J'ai comme une impression de déjà vu. Je cligne des yeux. Je m'attend à recevoir un autre coup. Je garde les yeux fermés. Puis...
Je n'ai plus mal ! Où suis-je? Dans un lieu inconnu. Ici, tout est beau, tout est blanc, tout est pur. Je me sens très bien, je n'ai plus aucune douleur, plus de soucis, ... , mais je suis perdu. J'avance dans ce couloir blanc, j'avance, j'avance, sans en voir le bout. Peut-être n'y en a-t-il pas? Possible. De toute façons je ne sais pas où je suis. Je me met à penser, tout en marchant, machinalement, sans savoir où je vais.
Alors c'était ça la mort. Une impression de planer, de bonheur que rien de peut altérer. La mort, finalement, c'est peut être se sentir bien. J'avance encore. Puis, lassé, je me met a courir. Je m'attend à être essoufflé, à avoir le coeur qui bat plus vite, mais non. Mon coeur ne bat pas ! Je courre, je courre, je courre sans m'arreter, sans perdre alleine... Que c'est plaisant!
Tout d'un coup, je m'arrete. Finis les gamineries. Une main s'avance vers moi sans prévenir. Je le reconnais. Mon frère... Mon frère Gengis! J'aimerais être encore plus heureux, mais peut être est-ce impossible, peut être suis-je a l'apothéose du bonheur. Je saisis la main, et je le suis. Je ne sais pas où il me menne, mais je lui fais confiance, comme avant...
fin ou commencement ?
Par Gengis Khan le 18/10/2002 à 19:44:18 (#2359227)
Il pouvait voir tout autour les ombres ainsi que la lumière qui par endroit s'enlacent se déchirent ou se séparent en un magnifique balet aussi vieux que le Temps.
Puis il arriva vers ce qui sembla être une plaine mais totalement noyée sous d'épaisses volutes de brumes si bien qu'il avait peine à percevoir le sol à ses pieds..
"Qu'y a t il ici?" se demanda t il..
"Ce que ton coeur désire" lui répondit une voix famillière ; celle de son guide.
Par Booggi Stowh-OL le 18/10/2002 à 22:40:20 (#2360424)
Ses lèvres remuèrent, lentement... Il chuchota : M.a.mann...
Maman! M'écriais-je. Maman! je veux voir ma... *sanglot* ma... man... Et tout le bonheur qu'il avait en lui s'éffondra comme un château de cartes. "Ce que ton coeur désire", ou ce que son coeur veut ressentir. Et à ce moment là, c'est de la tristesse, de la colère, de l'envie, du regret, tout les sentiments enfuis qui se mélèrent et qui firent surface.
Un spectre apparut, une femme se dessina. Qu'elle est belle... Pensais-je, et une larme perla sur son visage, pour finir sa vie, elle aussi, à la commissure de ses lèvres.
Elle parla :
Bonjour mon fils. Je suis là. Tu ne m'a jamais connu, mais j'ai veillé sur toi toute ta vie. Chasse la colère et les mauvais sentiments enfouis au fond de ton coeur. Oui chasse-les. Tu es pur mon fils. Comme je t'aime...
Elle déposa un baisé sur la joue de Booggi, puis s'en alla comme elle est venue.
Ce dernier, effaré resta sans bougé, n'osant pas rompre ce qu'il venait de vivre. La trainée mouillée de sa larme s'effassa lentement, et il se calma.
Quel bel et étrange endroit... "Ce que ton coeur désire..."
Toujours sans bouger, sans aucune émotion sans le regard, les yeux fixés sur le vide, il murmura : Merci.
Par Firekhaag Wolff AG le 19/10/2002 à 11:43:48 (#2362520)
Par Gengis Khan le 19/10/2002 à 13:47:46 (#2363367)
Il partit vers un lieu bien précis , oh non pas vers "sa plaine" mais vers l'endroit le plus mistique et le plus étrange de ces lieux , vers le puit.. Cet endroit étrange où en se penchant vers la surface cristalline on pouvait contempler ce que se passait dans l'autre monde ; celui des vivants..
Par Firekhaag Wolff AG le 19/10/2002 à 14:00:18 (#2363455)
Par drake le 19/10/2002 à 15:30:27 (#2363902)
"la mort n'est qu'une étape et le peuple qui m'as exterminé connaitra ma vengeance dans le feu de l'enfer"
*le lémure ricanne, ouvrant largement ses machoires décharnées*
Par Booggi Stowh-OL le 20/10/2002 à 18:09:05 (#2370010)
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