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Une histoire datante

Par Walkyrie/Sylvanas le 12/10/2002 à 21:16:13 (#2324602)

Lors d'une simple balade, un aventurier trébucha malencontreusement. Il examina l'objet qui le fit trébucher et au lieu d'y trouver un vulgaire cailloux comme il le pensait, il remarqua que ca avait une drôle de forme. Très curieux, celui ci commença à creuser de ces mains et au fur et a mesure, ses yeux brillaient de joie. Ce n'etais pas un cailloux mais un coffret. Il pensa trouver de l'or, ce qui pourrait lui être plus qu'utile quand on regardait ses habits et ses finances. A l'ouverture du coffre, celui semblait déçu mais ne perdit pas espoir d'essayer de tirer un profit quelconque. A lintérieur du coffret, un vieux livre poussiéreux sy trouver. Laventurier pensa en premier à un livre de magie mais lorsquil en commença la lecture il remarqua la valeur du livre. Il navait pas de valeur selon le point de vue marchandage mais plutôt une valeur du passé. En effet ce livre raconter lhistoire de deux elfes qui vivait avant le grand cataclysme, autrement dit, avant lharuspice.

Laventurier sinstalla auprès dun arbre et commença à lire.

Lauteur du livre etait un elfe répondant au nom de Ralewin.

Partie 1 : découverte de l'amour.

Par Walkyrie/Sylvanas le 12/10/2002 à 21:17:28 (#2324609)

Par chance, je portais ce soir-là une tenue flambant neuve. Javais une chemise et un pantalon de soie pourpre rehaussé de dentelle blanche. Mon chapeau à larges bords était orné de plumes de paon, et ma ceinture de disques dorés. Mes bottes en fourrure de lapin des neiges montaient jusquaux genoux. Javais presque dépensé tout mon argent pour me procurer cette tenue. Je pense que le destin a voulu que je la porte ce soir-là, car cest celui où jai rencontré Shalmdra.

Depuis son arrivée au sein des elfes, tout le monde la considérerait comme la plus belle femme de toute la communauté. Javais déjà souvent entendu les gens décerner ce titre à une dame, mais dans une cour où les femmes magnifiques ne manquaient pas, je navais jamais compris ce qui rendait lune plus attirante quune autre.. Shalmdra, elle, etait vraiment différente. Ses cheveux tombaient jusqu'à sa taille, et brillaient comme la lumière dorée qui traverse le feuillage. Ses grands yeux avaient la couleur dun ciel hivernal dégagé. Ils ressortaient de son visage fin, et pouvaient vous percer lâme.

Ce soir-là, je dansais avec elle pendant plus de deux heures. Je ne mis pas longtemps à mapercevoir quelle netait pas seulement belle. Javais dansé avec bien des beautés par le passé, mais elles navaient pas plus de personnalité quune vieille branche pourrie. Shalmdra etait différente. Elle etait calme, mais intelligente. Javais limpression quelle attendait quelque chose, sans savoir quoi. Javais moi aussi été toute ma vie dans la même expectative.

Cest alors que je lui demandai : « Que faites-vous, à part conquérir le cur de tous les hommes de la salle ? »

Elle me regarda dans les yeux, comme si elle me voyait pour la première fois, et me sourit. Cest à ce moment la que je tombais amoureux.

Partie 2: La mission

Par Walkyrie/Sylvanas le 12/10/2002 à 21:20:07 (#2324620)

Prologue :

Shalmdra est le genre de femme qui vous fait des choses extraordinaires. Elle pourrait rendre sportif un fainéant, et philanthrope un avare. Elle mincita à gagner la faveur du druide pour devenir lun de ses conseillers lors dun voyage diplomatique sur la cote du royaume. Je ne me réjouissais pas franchement de lidée de voyager dans ces terres sauvages, et encore moins celle de devoir naviguer, mais cétait ma seule chance de passer quelques moments avec Shalmdra, loin des yeux des dirigeants. Je devais toutefois prendre garde à son père Raglarim.

Chapitre I : La traversée:

Raglarim dirigeait cette expédition. Il etait supposé se rendre dans les villes portuaires pour consolider leurs relations avec le royaume. Il espérait même les amener à se soumettre entièrement à leur autorité encore branlante de la nouvelle nation elfe. Jappris bientôt que Raglarim avait cherché à mempêcher de participer à cette mission. Je ne savais pas pourquoi. Heureusement, il navait pas réussi à convaincre lassemblée. Javais limpression que mon mentor et mon plus grand soutien, y etait pour quelque chose. Il etait bon davoir des amis au sein du Conseil des Elfes.

Et si javais su que Raglarim ferait autant defforts pour me tenir loin de sa fille, je naurais peut-être pas pris la peine de venir. Nous voyagions depuis huit lunes, quand Shalmdra et moi réussîmes enfin à monter à lun des mâts pour discuter et regarder les étoiles. Au-dessus de nous, dans le nid de pie, nous entendions les ronflements de la vigie. Je lui avais fait avaler un somnifère pour que Shalmdra et moi puissions être seuls. A mon avis, il etait temps que ma formation de druide me serve à quelque chose.

Shalmdra était impressionnée que je connaisse aussi bien le ciel. Je lui donnai le nom de chaque étoile quelle désignait.

« Je vais vous montrer mes préférées », dis-je.

Elle posa la tête autour de mon bras pour pouvoir suivre mon doigt qui pointait lhorizon. Je ne pouvais penser à rien dautre quà lodeur suave de ses cheveux. Je fermai les yeux, sûr que je me souviendrais toujours de ce parfum.

« Là, dis-je, juste au-dessus de la ligne dhorizon, voyez vous létoile bleu à coté de la rouge ? Elles se touchent presque. Elles clignotent en harmonie. On les appelle les Amants. »

« Et pourquoi me montrez-vous précisément ces étoiles, Ralewin ? » Me demanda Shalmdra dun ton amusé.

Avant que je ne puisse répondre, une ombre passa devant les Amants. Je me crispai, quand en suivant cette tache sombre jusqu'à la surface de leau, je vis quelle sélargissait et flottait. Il sagit dun navire. Sa vitesse etait telle quil ne sapprochait certainement pas de nous par erreur !

Lattaque des pirates fut si rapide que notre équipage netait pas encore sur le pont quand ils abordèrent, en se balançant au bout des cordes. Je ne me souviens pas de grand chose, si ce nest des cris et des chocs de lames. Des incendies se déclaraient partout. La fumée me brûlait les yeux. Et les gens mouraient. Cela etait horrible !

Je ne pensais qua mettre Shalmdra en sécurité. Nous parvîmes à lun des canots, et comme les équipages des deux navires etaient occupés à se battre, je pus couper les cordages et nous pûmes nous éloigner en toute discrétion. Nous regardâmes brûler les deux navires au loin, et Shalmdra pleura sur mon épaule, car elle ignorait ce quil etait advenu de son père

Par Walkyrie/Sylvanas le 12/10/2002 à 22:23:54 (#2325021)

Chapitre II : Les pieds sur le rivage:

Depuis que nous avions échoué sur la côte, Shalmdra etait dhumeur morne et silencieuse. Rien ne mimportait plus que de nous mettre en sécurité, mais je ne supportais plus de la voir aussi inquiète. Son visage netait tout simplement pas fait pour exprimer le chagrin.

Ce matin là, je chapardai quelques pommes, et à la mi-journée nous nous arrêtâmes près dun petit ruisseau.

« Asseyez-vous ma dame », dis-je en posant ma cape pourpre sur le sol humide. Elle etait déjà en piteuse état, alors cela ne coûtait rien de la salir un peu.

Shalmdra acquiesça et sassit. Elle regarda leau claire ruisseler de part et dautre dune pierre luisante. Pendant ce temps, je sortis les pommes de ma besace et me mis à jongler avec.

« Ma dame, trois de ces pommes sont certainement les plus savoureuses et les plus juteuses que vous ayez jamais goûtée », dis-je.

« Et la quatrième ? » Me demanda-t-elle en entrant malgré elle dans mon jeu.

« Celle-la est magique ! Elle est aussi bonne que les autres, mais celle qui la croquera tombera immédiatement amoureuse de la première personne quelle verra ! »

Les commissures des lèvres de Shalmdra se relevèrent un peu.

Elle dit : « Alors je ferais peut être mieux de pas en manger. Je ne voudrais pas risquer de me pâmer pour la mauvaise personne ! »

« Oh, non ! Il faut que vous la mangiez, dautant quà ma connaissance, ce genre de pommes magiques na aucun effet si la jeune dame en aime un autre. »

Je rattrapai les pommes derrière mon dos dun grand geste de la main, puis jen offris une à Shalmdra. Elle la prit, et mordit dans le fruit rouge sans la moindre hésitation. Ses lèvres se couvrirent de jus. Je navais jusqualors jamais souhaité être une pomme, mais ce jour-là, jaurais donné mes deux jambes pour le devenir.

« Ne voulez-vous point savoir quelle pomme je vous ai donnée ? » Demandai-je.

« Non, répondit-elle, peu importe celle que jai mangée. »

Malgré tous mes efforts, je navais pas réussi à réconforter Shalmdra très longtemps. Cela me déplaisait de la voir en peine, mais je ne pouvais lui en vouloir. Elle devait penser à son père, et à la nuit où nous avions nous même failli être victimes de pirates. Quétait-il advenu de son père ? Etait-il mort ? Etaient-ils dailleurs tous mort ? Cette idée mobsédait, dautant que cest moi qui avait endormi la vigie. Si lhomme navait pas été assoupi, il aurait peut-être remarqué le navire des pirates assez tôt pour que Raglarim et les autres aient le temps de bien se préparer à la riposte.

Tout était de ma faute ?

« Vous pensez à votre père nest ce pas ? » demandai-je pendant un moment de tranquilité.

Elle hocha la tête.

« Nous ne savons pas ce qui sest passé, Shalmdra. Il est peut-être toujours en vie. Il a la réputation dêtre un guerrier plein de ressources. »

« Je ne peux mempecher de penser que nous aurions dû rester pour assurer les arrières. Nous aurions peut-être pu les aider », dit-elle.

« Que pouvons nous faire, Shalmdra ? Nous ne sommes pas des guerriers, ni vous, ni moi ! »

Je parlais avec trop de cruauté et de certitude. Cela naidait en rien Shalmdra. Ce quelle voulait entendre, ce nétait pas que la situation était désespérée, mais que son père était en vie, et quelle ne lavait pas abandonné alors quil avait besoin delle.

Je la pris dans mes bras et lui caressai les cheveux.

« Votre père va bien, Shalmdra. Je le sens ! Cétaient de simples pirates. Aucun voyou de leur espèce ne pourrait vaincre des guerriers aussi confirmés que ceux du royaume ! » dis-je.

« Vous avez sans doute raison, mais »

« Cela ne fait aucun doute ! Et je crois pouvoir dire que votre père vous aime plus que tout le monde. Vous ne croyez pas quil aurait préféeé vous savoir à labri ? bien sûr que si ! Nous avons donc agit selon sa volonté. A présent, il faut quon retrouve sa trace. »

« Mais il peut être nimporte ou Ralewin ! Il est sûrement en train de me chercher, si tant est quil ait survécu. »

« Oui mais sil ne vous trouve pas, il sait quil y a un endroit où vous irez à coup sûr : là où nous avions prévu de faire escale avant les événements. »

Jespérais que ma logique etait bonne. Si jétais Raglarim, je voudrais que ma fille se rende jusquà la ville allié la plus proche. Cela prendrait trop de temps de retourner à la case départ, alors pourquoi ne pas se réfugier dans un port où nous serions en sécurité ?

« La ville portuaire ? » Demanda Shalmdra.

« Oui, répondis-je, je suggère que nous allions dès que possible. Je suis certain que votre père nous y attend. »

Par Richard B. Riddick le 12/10/2002 à 22:32:16 (#2325086)

*A mal aux yeux*
*Va pomper*

Par Walkyrie/Sylvanas le 12/10/2002 à 22:37:03 (#2325112)

hrp: les textes les plus impressionant aux yeux sont souvent les plus riches. Alors au lieu d'essayer de poster à tout va petit nb du forum qui veut son quota de messages, tu le lis sans faire de commentaires comme la plupart des gens et tu post pas pour rien dire
*editera mon message quand j'aurais finis la suite*

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