Le retour au Pays...

Par Mark Aegis Glh le 12/10/2002 à 17:04:22 (#2323238)

Arrivant en vue des berges sablonneuses proches de la bâtisse qu'il venait de quitter, il n'emprunta pas le chemin du grand port, étrangement, mais se mit à suivre un étroit chemin côtier qui s'écartait légèrement de l'endroit d'embarquement des sublimes Trois-Mâts qui attendaient de prendre le large.

Ses pas le guidèrent alors vers un petit regroupement de cabanes de pêcheurs qu'il avait repéré à leur arrivée en Angélus...Il y avait vu cette jonque, aussi...une embarquation à la forme étrange et peu commune autour de Goldmoon.

Son instinct lui indiquait que là, il trouverait le moyen de gagner son Royaume sans attendre le prochain départ du navire marchand régulier.

Un homme au visage allongé et marqué par les morsures du sel marin travaillait à la confection d'immenses filets, à l'arrière de la jonque. Une rapide discussion lui permit de constater que l'or de Goldmoon avait ici toute sa valeur. Il vida la totalité de sa bourse dans les mains ouvertes de l'homme, et vit celui-ci se hâter de ranger filets et de lever amarres. Ils partiraient à l'instant même. Voici qui était de bon augure.

L'embarcation était étroite et de taille bien plus réduite qu'un véritable navire, mais elle était effilée et légère, aussi...Une unique voilure, au tons d'un vert rappelant le feuillage des arbres forestiers, venait s'accorder avec le bois rouge sombre de la coque, un bois précieux, à n'en pas douter.

Il descendit dans la cabine de l'homme, au centre de l'embarcation, et s'allongea sur la sommaire couche prévue à cet effet. Son hôte lui avait indiqué de prendre son aise. Les vagues montaient haut, déjà, par-dessus le bastingage : il les voyait encore venir s'écraser sur la partie du pont visible depuis la cabine, en haut des marches...Etait-ce une impression, ou bien n'avait-il jamais vogué aussi vivement sur les flots ? La mer semblait crisser et soupirer tant la coque filait comme une flèche en son flanc...Mais la fatigue des jours passés l'emporta bientôt, laissant ces questionnements en suspens, pour d'autres lieux et d'autres heures...

Après un sommeil étrangement calme et appaisé, ses paupières s'ouvrirent de nouveau. De longues raies de lumière venaient bercer la cabine d'une atmosphère presque idyllique, depuis l'ouverture des marches, là-haut...Il ne mit pas bien longtemps à rassembler ses affaires, ayant conservé même certaines pièces d'armures les plus légères sur lui avant de s'allonger...l'empressement de soulager son harassement, la veille, sans doute.

Les mains solidement posées sur le garde-corps à l'avant du pont, juste au dessus de la proue, l'homme l'attendait. Mark eut tôt fait de lui demander combien de jours restaient à voguer avant d'appercevoir les côtes de Goldmoon. Pour seule réponse, l'homme se contenta de sourire, levant le menton d'un geste amical en direction tribord. Mark en eut le souffle coupé.

Devant lui, en cette direction, s'élevaient les plus hautes bâtisses du port de Windhowl, la bannière Ducale flottant fièrement au vent...Son coeur se mit à battre avec force dans sa poitrine, comme s'il avait quitté son Royaume depuis de longues années, comme s'il avait craint ne jamais le revoir...

A ses nouvelles questions et son grand étonnement devant une telle prouesse, une telle brieveté de leur traversée, l'homme se contenta de sourire, une nouvelle fois. Une lueur étrange brillant dans ses yeux...malicieuse et bienveillante, tout à la fois.

Oh...oublions. L'important est que je puisse de nouveau sentir le vent de Goldmoon caresser mon visage... pensa-t-il.

Il regarda encore l'homme s'affairer à appareiller, avec une dextérité que le plus expérimenté des Capitaines de Vaisseaux lui aurait enviée...De brefs mais chaleureux adieux et remerciements furent prononcés, et ils prirent congé l'un de l'autre. A peine put-il fouler le sol de Windhowl et de son port, qu'il vit déjà la jonque amorçer une volte sur les flots, faisant face à la grandeur de l'océan devant elle. Et il l'observa dancer sur ces vagues mouvantes, se jouant des courants portuaires et des vents contraires...Il la vit s'éloigner...prendre le large...disparaître.

Avait-il rêvé ? Qui était cet homme, aux traits qui ne semblaient pas même Angélusiens...? Et cette jonque, cette merveille, reine des flots...?

De nouveau, il chassa ces questions de ses pensées, se retournant vers la longue rue qui serpentait depuis le port jusqu'au grand Temple de la ville. Là-bas, il irait s'enquérir des nouvelles du Royaume. Là, il entendrait le récit des événements qui étaient nés ou bien morts durant son absence.

Il se mit en chemin...

Par Kavadias Drake le 12/10/2002 à 17:14:14 (#2323297)

:lit:

Tres bien ecrit, passionant pour tout dire :)

Par Shayna le 12/10/2002 à 17:40:16 (#2323399)

une petite merveille encore une fois.. :merci:

Par Satch / Doriane le 12/10/2002 à 17:41:29 (#2323406)

:lit:

Par Fred Shezar Gs le 12/10/2002 à 18:01:37 (#2323515)

:lit:
sympa ;)

Par TooL le 12/10/2002 à 18:07:17 (#2323545)

:lit:

Par Chich de Sian le 12/10/2002 à 19:04:18 (#2323817)

:lit:

Superbe frangin :)

Dans le tumulte des récits autour de lui...

Par Mark Aegis Glh le 12/10/2002 à 20:03:18 (#2324175)

C'était donc cela. Ces ruelles presque désertes. L'inquiétude dans les regards des habitants qui ne s'étaient pas encore calfeutrés derrière les murs de leurs demeures...Une atmosphère de danger ambiant et la paix d'une Cité une nouvelle fois brisée.

Il n'avait pas saisi la situation, au premier abord. Le prêtre rencontré aux alentours du Temple lui avait enjoint de lui suivre dans l'arrière-salle, derrière la lourde tenture de velours noir dissimulant une porte dérobée, à l'abri des regards et des oreilles furtives. Pourquoi ces précautions soudaines ? Comment pouvait-il être en danger en pleine Cité Rédemptrice, en Terres Royales ?

Mais après avoir pris place sur une chaise posée là en toute hâte, et à la suite des multiples récits que le prêtre lui fit, il comprit...Ce n'était que trop clair. Le Royaume était de nouveau la proie d'attaques frontales, révélées et puissantes, mais aussi...oui, d'attaques plus sournoises, calculées patiemment, plus redoutables que la faux du plus grand des Démons.

Prenant à peine le temps d'avaler un peu du pain déposé sur la petite table devant lui à son intention, et après avoir souhaité l'au revoir au dévoué prêtre d'Artherk, il décida de faire route vers la Cité Royale, Sivlersky la magnifique.

Oubliant pour un temps le protocole qui exigeait l'annonce de son arrivée aux messagers des portes de la ville, et mettant de côté son ardent désir de saluer celles et ceux de Silversky, il décida d'y pénétrer avec discrétion. Sa cape tirée sur l'insigne royale qu'il arborait encore, et évitant de s'attarder...

La bibliothèque Royale...voilà où il fallait à présent qu'il se rendre, pour en connaître d'avantage. Il fallait tenter d'en apprendre plus avant de s'exprimer publiquement et de faire connaître son retour. Sa progression ne fut pas retardée par le moindre incident, ni la moindre rencontre. Il se dirigea vers un couloir retiré de la grande bibliothèque, là où se trouvait toujours le vieux scribe-archiviste, ce vieil homme qui avait été comme un grand-père, pour lui, au temps de sa jeunesse, alors qu'il passait ses journées à lire et relire les Légendes du Royaume...Ce même homme qui, plus tard, l'avait aidé à recopier quelques exemplaires de ses premiers Contes, au temps de son apprentissage.

Le rencontrer fut une bénédiction. Rapidement, il pus mettre la main sur les écrits les plus récents et les plus importants concernant la situation actuelle, ainsi que les rapports d'événements graves qui avaient surgi récemment.

Relevant les yeux, après s'être penché des heures sur des dizaines de parchemins, à la lueur d'une bougie posée sur une tablette d'écriture...Murmurant d'une voix sourde et ténue...

Pire encore, oui...Bien pire que je n'aurais cru possible. Tous ces événements sont trop similaires, et surtout : convergeants. J'ai certes exprimé mon avis face à mes pairs, mes frères et soeurs Brehanites, leur indiquant que je ne pouvais me résoudre à combattre l'élu d'Artherk, notre bien aimé souverain, celui qui nous offre gîte et protection en ses Terres, celui pour qui chaque Brehanite serait mort, fut un temps...sans oublier le fait que Théodore est Monarque de droit divin, élu par le père de Brehan, ceci ne pouvant être rompu que par la mort de notre Roy et la venue de son héritier, rien d'autre. Seul Artherk pourrait lui retirer ce droit à régner sur nous. J'ai leur ai ainsi fait part de ma crainte de ne voir que la guerre servie et honorée, et non Brehan lui-même...Oui...j'ai accepté le jugement de mes pairs, du Haut Conseil Brehanite, m'en remettant à leur jugement pour ces paroles que je sais inacceptables...Et je sais que je suis bien seul et isolé, en cela...

Cependant, l'ardeur de leur foi et leur désir d'un honneur lavé ne sont pas seuls en cause, dans cette intrigue. Il y a plus, et pire que cela. Quel meilleur moyen d'affaiblir notre Roy, et ainsi le Royaume tout entier que de retourner ses meilleurs combattants et défenseurs contre lui ? Le Clergé de Brehan...ceux qui comptèrent au nombre des soldats de notre Souverain, en cas de crise grave...

Et la cité Ducale, Windhowl...aux mains de ce fourbe et manipulateur...

Un nom lui revint encore et encore dans son esprit...

Ce Chambellan. Comment serait-il possible que...Non...pas cela...

Les serviteurs de l'Haruspice se targuent de le prédire : l'Ame, la seule et unique, l'élue, bénie...elle sera à eux. Voilà qui scellerait notre sort à tous. L'âme de Théodore, esprit d'Artherk incarné sur nos Terres...la détruire et la "purifier" serait la fin de tout. Et les voici qui se rapprochent, qui nous enserrent, déployant leurs tentacules autour de Théodore, porteur de l'Ame...

Ce Chambellan, cet homme, lui...

D'un geste presque rageur...balayant l'air de sa main, devant lui...

Ah, si j'osais...Si seulement je pouvais lui demander à quand remonte sa propre et dernière purification "volontaire", à quand remonte son acceptation de cette Prophétie, et de ses nouveaux frères...haruspiciens. Alors j'aimerais fixer son regard. Alors j'aimerais voir s'il ne cille pas...si ses lèvres ne frémissent pas d'un millimètre. Mais c'est impossible, et impensable...Une simple question, pourtant, un simple doûte, une intuition tenace depuis mon départ pour Angélus, mais...un blasphème infâme, aussi, à la face du dignitaire et représentant le plus haut de notre Roy.

Pourtant, contre toute attente, j'ai cru entendre la rumeur de rares personnes qui pourraient partager ce sentiment...Serait-il possible que d'autres y aient pensé aussi ?

Quoi qu'il en soit, notre Roy est sous le coup du danger le plus grave jamais vécu en Goldmoon...les fondements de notre Royaume sont sur le point de s'affaisser, les Tours de Garde de nos Saintes Terres prêtes à s'effondrer...Et le voile de l'horreur qui aveugle à présent les regards et trompe les jugements...Non, nous devons empêcher cela ! Et si possible...

...prévenir le Roy lui-même. D'autres l'ont tenté avant moi, mais...il faut que je parvienne à ce qu'il m'accorde audience...Pour sa vie, pour Goldmoon, et pour l'Homme...

Par Ambla Shezar le 12/10/2002 à 20:04:35 (#2324181)

:lit: :)

Dans les couloirs du Palais Royal...

Par Mark Aegis Glh le 13/10/2002 à 12:59:15 (#2327211)

Arpentant les couloirs et les longues coursives du Palais, il ne parvenait à trouver devant lui que réponses évasives et semblant d'embûches...Le Roy n'était-il donc pas présent dans son propre château ? Quelles sombres heures le Saint Souverain de Goldmoon était-il en train de vivre ? Où était-il...?

Il lui avait bien semblé entendre la voix du Chambellan, au loin, donnant quelques ordres et instructions journalières, évoquant cette rencontre catastophique avec le Clergé de Brehan...son Clergé. Et ce mot d'ultimatum...ces heures qui passaient, le sable fin, trop fin, du sablier qui s'écoulait avec une vitesse vertigineuse, les rapprochant tous de l'échéance d'une guerre sans nom...

Mais il ne se sentait plus tout à fait seul...Dame Vahlen, la noble Ambassadrice de Stonecrest, notamment, semblait oeuvrer dans le même sens que lui...Ainsi que de rares mais bien réelles autres personnes ne se dévoilant pas encore, de peur de perdre tout espoir de faire jaillir la lumière sur la fange qui s'étallait sur le Royaume...

Pourquoi donc ne pouvait-il pas même s'insrire dans les registres des requêtes d'entretien privé avec le Roy ? Fallait-il toujours que ce dernier soit encadré par ce Chambellan et ses hommes tel...

A ces pensées fugaces...son sang se glaça. Il osa à peine poursuivre ses propres mots.

...Tel des geolliers, des gardiens de prison...? Non, c'en était trop. Cette théorie ne tenait pas, il ne pouvait se résoudre à imaginer tel complot. Le Roy presque séquestré...contraint et forcé, sous la menace, de ne pas quitter ses appartements hors du contrôle du grand manipulateur...

Et si le moyen de cette pression exercée sur lui était le trop grand amour de Théodore pour son Peuple ? Sachant que s'il refusait de suivre ses manipulateurs, ceux-ci auraient bien pu menacer de mettre le Royaume à feu et à sang et...Théodore ne se sentait pas soutenu. Pas même par le fidèle Clergé de Brehan...un soutien qui lui aurait permis de refuser ce jeu ignoble, avec force, en déclarant la guerre à ses traitres et manipulateurs...

Il songea soudain que le Roy avait encore de maigres mais réelles armes à sa disposition. Seul dans ses appartements, dans sa prison dorée, il pouvait encore nommer quelques personnes de confiance, il avait encore ce pouvoir. La Baronnie de Lighthaven allait être dirigée par un homme de confiance, bon et sage, Messire Arcas Drake. Et le seul moyen d'éviter une guerre atroce contre le Clergé de Brehan était peut-être encore de...

...Nommer un Brehanite à un poste clef. Le Vicomté...Silversky...Et si ces derniers décrets de nomination étaient comme un appel à l'aide ? Un "au secours" désespéré...? Il fallait qu'il trouve des appuis. Mais pas ici, au sein du noeud de Vipères, pas dans le Palais Royal. Stonecrest, l'Ambassade, oui...

Il restait peu de temps...Très peu de temps...Mais si une seule seconde, un seul grain de sable demeurait, attendant de s'écouler, alors il y avait encore un espoir. Et si les serviteurs de la Bête Prophétique, de ce Juge Noir déployaient autant d'efforts à jouer cette pièce tragique, à manipuler et pervertir, à se déplacer dans l'ombre en s'assurant de leurs forces, c'est qu'il avaient peur.

Oui, ils tremblaient, ils craignaient que l'élu d'Artherk, le porteur de l'Ame ne nous mène à la victoire, que leur Prophétie ne soit que feu de paille, et qu'ils périssent, eux-seuls, dans la défaite de leur croyance...Les Haruspiciens savaient donc que rien n'était joué, que rien n'était gagné...qu'ils pouvaient tout perdre.

Alors nous devions agir...Maintenant !

Il s'engouffra dans le corridor menant aux portes du Palais...les passa en direction des abords extérieurs de la Cité...Il fallait gagner Stonecrest...Trouver l'Ambassadrice.

Par Isengard Drake le 13/10/2002 à 13:07:48 (#2327256)

:lit: :chut:

Par Chich de Sian le 13/10/2002 à 13:10:42 (#2327276)

:lit: :)

Par Amy Wytt le 13/10/2002 à 13:31:22 (#2327377)

:lit:

Rien à dire, à part excellent.

Par Thanatos Nyx GDP le 13/10/2002 à 14:37:07 (#2327728)

:lit:

Par Kosnov De Narisa le 13/10/2002 à 15:08:22 (#2327918)

:lit:

Trois jours s'étaient écoulés...

Par Mark Aegis le 16/10/2002 à 16:48:25 (#2346794)

Il avait entendu le témoignage et le récit de nombreuses personnes, Nobles et civiles, de Silversky et d'ailleurs...

L'obscurité demeurait en de nombreux points, mais ailleurs, la lumière se faisait. Des appuis se manifestaient et le jour où le Royaume dans son entier reprendrait son souffle approchait certainement...

Pour l'heure, il lui fallait encore assembler quelques preuves supplémentaires, en sus des autres déjà découvertes. Et mener cette dernière rencontre, cruciale sans doute...

L'esprit serein à l'idée d'un véritable espoir se formant non loin, il se hâta d'aller à sa rencontre.

Par Muabdib Serra le 17/10/2002 à 8:25:27 (#2350031)

Dans sa géole il avait appris la nomination de Mark Aegis, un sourire effleura son visage, il était de la trempe de Cynthéa, il était loyal

Par Saiya Weeds le 17/10/2002 à 14:31:15 (#2351698)

:lit:

Saiya seul dans sa deumeure de Silversky pensait encore et toujours au tourment que traversait Goldmoon...seul...bien trop seul...il se reprochait de ne rien pouvoir faire de plus...il cherchait un moyen d'aider...un moyen d'avoir le soutient...ou de donner son soutient à des personnes pensant comme lui... Il ne savait que faire.
Toujours en train de penser à tout les moyens qu'il avait en sa disposition Pitou pitou lui fit comprendre qu'il avait besoin de sortir quelques instant à l'exterieur...

Aprés tout...un peut d'air frais me fera le plus grand bien...allez vien mon chien!

Saiya prit la lanière de cuir qui servait de laisse à Pitou et sortit de chez lui en direction de la plage..endroit qu'il affectionnait particulierement...Il était fasciné par la puissance et le calme de la de la mer...douce et violente à la fois...

Il regardait vers l'horizon...l'esprit calmé par le bleu paisible et tout ses éspoirs....ses reves de jeunesses....tout ce qu'il y a bien longtemps il esperait pour le present...il souriait...un petit sourire nostalgique mais tout de même un sourire..chose qui ne lui était pas arrivé depuis si longtemps.
Pitou commençait à se lassé du sable et de l'eau...il savait se faire comprendre lorsque il voulait rentré et fit presque perdre l'équilibre à Saiya lorsqu'il se mit à tiré en direction de leurs deumeure.

Saiya revint à la réalité lorsqu'il marchit dans les rues...elles étaient desertes et les lourds volés en bois étaient tous refermés.
Saiya repensa au moyens qu'il avaient pour aider le pays...
En marchand il vit les annonces du nouveau Vicomte...il les lut brievement et ils se mit à sourire...il savait maintenant ce qu'il pouvait faire pour aider...il parla à l'affiche et souhaita bonne chance à l'auteur...sachant qu'il accomplirait du mieu qu'il pourrait sa tache.

Saiya rentra chez lui toujours aussi pensif...mais ne pensant plus à la même chose...il arriva chez lui et se mit imediatement assis à son bureau et écrivit une lettre de sa plus belle écriture, avec une plume finemen taillée et avec l'encre la plus brillante qu'il lui restait. Puis il roula le papier sur lui même et le mis dans un cylindre de metal.

Il alla dans sa vetuste chambre et sorti d'une cage un pigeon. Il atacha à l'une des serres le cylindre et ouvrit la fenetre.

Ca Rolph...Va chez sieur Mark Aegis, vicomte de SilverSky!

Il donna un peut d'elan à l'animal qui partit tel une fleche vers sa destination.