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Le RP de sentis.

Par Corwin Elentáris le 7/10/2002 à 17:50:00 (#2292687)

Il en avait rassemblés quelques-uns : aventuriers avides, héros intrépides, moines fervents et autres courageux gaillards. La route avait été longue et pleine d'embûches, le souvenir des labyrinthes et des créatures de cauchemard qu'ils avaient été amenés à rencontrer était encore frais dans les mémoires. Il en allait de même du souvenir de ceux qui avaient disparus en chemin et qu'on avait guère eu le temps de pleurer tout du long.

Mais la troupe réduite était là à présent. Comment décrire ce spectacle de désolation qui s'offrait à leurs yeux équarquillés, à leurs mines ébahies ? Imaginez une pleine de cendre grise sur laquelle règne la nuit éternelle d'un ciel noir d'encre ; pour seule végétation quelques arbres maigres, rachitiques et rabougris dont les branches sont comme de longs doigts crochus qui tentent à chaque instant d'attraper dans leurs griffes les distraits. Et puis, dans le lointain, comme la promesse de maux plus terribles encore, se découpe comme une ombre sur l'ombre la silhouette menaçante et dantesque du château du Sombre.

Corwin était de longue date habitué à cette vision d'horreur, pour l'avoir affrontée bien souvent, mais nombre des jeunes aventuriers qui l'accompagnaient découvrait ceci pour la première fois et restaient là interdits, abasourdis. Passant dans les rangs, haranguant les uns et les autres, ayant un mot d'encouragement pour chacun, Corwin motivait les effectifs en vue de l'affrontement prochain.

Quelques vieux briscards, que Corwin connaissait bien, s'affairaient calmement autour du petit feu de fortune qu'ils avaient allumé pour y faire griller saucisses et tomates. Les visages couturés de cicatrices s'animaient sous la mastiquation religieuse, les regards étaient fixes et durs comme le silex : ceux-là en avaient vu déjà, et leur réputation n'était plus à faire.

Dans un coin, prostré, roulé en boule comme un chiot et serrant dans ses bras son paquetage, un garçon à peine sorti de l'enfance sanglotait. Corwin s'approcha afin de s'enquérir de ce qui mettait dans un pareil état ce jeune homme. Compréhensif, la compassion d'Artherk le poussa à parler au malheureux avec douceur. Quelques mots simples, un regard bienveillant, peuvent parfois faire des miracles...

Le temps s'écoulait de manière étrange en ces lieux, comme discontinu... Plusieurs heures avaient passé et aucune manifestation ennemie ne s'était encore produite alors qu'ils se rapprochaient lentement du castel. Ils en étaient là, progressant avec circonspection dans un petit bosquet d'arbres calcinés, lorsqu'un mouvement fugitif fût observé, sur leur droite. Quelques ordres brefs et une discipline bien rodée mirent la petite troupe en formation, protégeant les prêtres soigneurs derière les guerriers mercenaires.
Ils la virent alors. On aurait dit une parodie de squelette humain, engoncé dans une solide armure de plaque, maniant avec aisance un cimetère de six pieds de longs, la créature elle-même devant plafoner vers les vingt pieds de haut. Sa face de crâne regardait dans la direction du groupe, ses orbites vides et caverneuses fixant les hommes apeurés d'un regard dénué de sentiment mais derière lequel transparaissait comme une forme d'intelligence malveillante et cruelle.

Le premier choc passé, les séraphins retrouvèrent leurs esprits et les tactiques bien répétées se mirent d'elles-même à exécution. Les prêtres firent le vide dans leurs esprits afin de chasser toute pensée pouvant troubler la méditation qui devait les mettre en connexion immédiate avec les esprits de la nature, les sorciers firent mentalement le lien avec les plans élémentaires desquels ils voulaient tirer le mana destiné à alimenter leurs sorts dévastateurs, les guerriers se serraient les uns aux autres pour offrir au monstre un front uni.
L'action ne dura qu'un bref instant : de puissantes racines noires et épaisses surgirent de terre comme un diable de sa boîte, enracinant fermement la sentinelle morte-vivante au sol, alors que celle-ci était percutée de plein fouet par des globes de feu grésillants, répendant une odeur de souffre dans l'air ambiant. Le squelette géant vacilla, incinéré des méta-tarses à l'occiput ; les hommes criaient déjà victoire, mais le monstre n'avait pas dit son dernier mot. Dans un sursaut inhumain, il s'arracha au racines et se jeta sur un malheureux piquier, le tranchant en deux d'un seul revers, avant de s'écrouler finalement, désarticulé.

Il flottait maintenant dans l'atmosphère une odeur de sang, et de mort. Les aventuriers s'étaient rapprochés du cadavre de leur compagnon, lentement, horrifiés. Ils ne pouvaient détacher leurs regards de lui, ni se résoudre à le laisser derière eux. Et pourtant il le fallait, rester à découvert en terrain hostile était synonyme de suicide. Exhortés à aller de l'avant par Corwin, la troupe se résolut à abandonner aux vent cinglant la dépouille de leur camarade.

On ne saurait évaluer avec précision la durée sur cette île, puisque le jour ne se lève jamais. Mais ils avaient avancé longtemps, toujours se rapprochant du château, affrontant à plusieurs reprises les abominations qui rôdaient allentours. Ils étaient fatigués et transis. Finalement, l'ordre fut donné de dresser le campement. Les tentes levées, les feux allumés, chacun profitait de ces instants de répits pour se reposer et se réchauffer. Une pluie fine, perçante et glaciale se mit bientôt à tomber sur la troupe abattue. Même les éléments semblaient s'être ligués contre eux. Les volontés faiblissaient, les plus endurcis des vétérans ployaient sous la charge de la tâche. La volonté de Corwin seule ne diminuait pas, mais elle avait comme quelque chose de malsain, à la limite de l'obsession. Le regard vague, fixé sur les murailles lointaines, il marmonait seul dans son coin, parlait de revenche, de victoire...

Une heure peut-être après l'installation du campement, les guêteurs crièrent à l'alerte : quelque chose approchait. L'approche du danger galvanisant les esprits, l'effervescence gagna les hommes et ceux-ci se tinrent près à recevoir ce qui venait à leur encontre. Mais il s'avéra bientôt qu'il ne s'agissait là de nul ennemi. Ils s'agissait de séraphins tout comme eux, mais ils portaient tous un uniforme rouge sur lequel était brodé en tout endroit le blason de la famille royale de Goldmoon. Après que leur meneur eut rencontré Corwin, on apprit qu'ils étaient les restes du neuvième bataillon spécial d'infanterie de la Garde Royale, en mission de reconnaissance en cette île que Théodore le treizième aspirait à annexer à son royaume. Ils séjournaient dans les environs depuis ce qui leur semblait avoir été des semaines, survivant plus qu'autre chose, mais leurs réserves s'épuisaient dangereusement et ils avaient cru au miracle en apercevant les feux du camp.

Les deux troupes ayant décidé de marcher d'un seul front, vint le moment de se remettre en route. Le château était encore loin, mais Corwin ne fléchissait pas. Ecartant une mèche de cheveux mouillés qui lui tombait devant les yeux, il se tourna vers le sergent-chef du neuvième et dit, fixant toujours le bâtiment :

Dur est le chemin, grands sont les préils, sergent, mais là-bas nous irons.

Les militaires, qui avaient espéré qu'on allait se mettre à chercher un chemin de retour vers des foyers de puis trop longtemps délaissés, ne cachèrent pas leur déception. Les propres hommes de Corwin commençaient à redouter de ne jamais revenir vivant de cette expédition et s'enhardissaient de voir les soldats du neuvième penser comme eux. Si bien que les choses allant, la révolte commença à gronder. Malgré son charisme et son autorité, Corwin ne parvint pas à rallier des séraphins qu'il avait déjà poussés trop loin vers un but chimérique et déraisonnable. Si bien qu'emmenés par le sergent-chef, la troupe unifiée derière une nouvelle bannière, celle du retour au pays, fit demi-tour, laissant là Corwin criant, seul sous la pluie.

Un éclair zébra le ciel alors que Corwin menaça du poing les remparts lointains, maudissant la couardises des hommes, avant de s'enfoncer plus avant dans les ténèbres en direction de son obsession. Bientôt, les dernières luèrent des torches de la troupe avaient disparu derière lui.

Re: Le RP de sentis.

Par Meriador le 7/10/2002 à 19:08:00 (#2293234)

Provient du message de Corwin Elentáris
Bientôt, les dernières luèrent des torches de la troupe avaient disparu derière lui.


*toussote*

:D

[edit] Corwin c'est bourré de fautes, merci de revoir votre copie :p
[edit2] en fait je vous pardonne les fautes à la condition que vous produisiez un texte comme celui-ci toutes les semaines ;)

Par Eol Ghalt CptGR le 7/10/2002 à 19:14:23 (#2293274)

Ils s'agissait de séraphins tout comme eux, mais ils portaient tous un uniforme rouge sur lequel était brodé en tout endroit le blason de la famille royale de Goldmoon. Après que leur meneur eut rencontré Corwin, on apprit qu'ils étaient les restes du neuvième bataillon spécial d'infanterie de la Garde Royale, en mission de reconnaissance en cette île que Théodore le treizième aspirait à annexer à son royaume


Hérésie !!

Autrement le reste est tres agréable a lire :)

Par Lorack le 7/10/2002 à 19:20:13 (#2293307)

J'aime bien :lit:

Oui oui je sais ... on s'en fou ... :D

Par Bonald le 7/10/2002 à 20:26:19 (#2293723)

*attend la suite*

Par Corwin Elentáris le 8/10/2002 à 1:06:36 (#2295495)

J'ai écrit ça en hâte, à moitié à la fac, merci de votre indulgence. Merci aussi pour les compliments, ceci dit le texte n'appelle pas de suite.

Par Wolvy Hades le 8/10/2002 à 1:09:35 (#2295502)

*aurait pas abandonné ainsi Corwin*
*mettrait sa vie entre ses mains, surtout en ce qui concerne la liche et les sentinelles*

Par Mabelle Ylis le 8/10/2002 à 2:12:55 (#2295673)

*a encore quelques restes de gueule de bois , lira ca a tête reposée demain :)*

Par Bonald le 8/10/2002 à 9:15:53 (#2295968)

Provient du message de Corwin Elentáris
J'ai écrit ça en hâte, à moitié à la fac, merci de votre indulgence. Merci aussi pour les compliments, ceci dit le texte n'appelle pas de suite.


Comment cà pas de suite?
Tatata, Corwin va-t-il se faire la Liche tout seul ? Va-t-il rentrer penaud?

Allez, hop, au boulot mon vieux !

Par Uld de Tarn le 8/10/2002 à 10:00:18 (#2296103)

c'est sympa comme ambiance :)

Par Missmite le 8/10/2002 à 13:45:57 (#2297335)

héhéhé non, il va surement tomber sur moi en train de tourner autour du sombre chateau pour en trouver l'entrée, comme a la grande epoque :D
Sympathique Corwin, tu ne me decois pas :)

Par Corwin Elentáris le 8/10/2002 à 13:52:39 (#2297384)

Ca me fait penser que j'ai 50M à faire moi...

Par Uld de Tarn le 8/10/2002 à 14:05:46 (#2297487)

campouze :(

Par Meriador le 8/10/2002 à 14:09:46 (#2297512)

Provient du message de Corwin Elentáris
Ca me fait penser que j'ai 50M à faire moi...


Excellente idée !! Massacrez avec nonchalance tandis que vous réfléchirez à la suite de ce récit :D

Par Shandril Crey le 8/10/2002 à 14:32:13 (#2297656)

Rédaction 18/20 - (ne rêvez pas, un 20 ça n'existe pas :p)
Orthographe 15/20 - (*a cru relever 5 fautes d'orthographe ou de conjugaison)

:ange:

Par Isis Hades le 8/10/2002 à 16:41:14 (#2298452)

:lit:
Tres bien conté *sourit* *ne fait pas attention si y a des fautes car elle meme en fait des tonnes :p*

J'attend la suite comme tout le monde !!! :D

Par Cain Iliath GI le 8/10/2002 à 17:14:55 (#2298669)

Hihi tres tres sympathic :)

(et merde moi aussi ca me rapelle que me manque juste un tit 90 M ....)

ljd Cain *qui devrait surement faire son retour sur t4c a partir de lundi prochain quand il va recuperer une carte mere pour son pc*

Par Mutterrein le 8/10/2002 à 22:49:50 (#2300836)

Genre t'es rp coco
Tu veux faire croire ca a qui ?
C'est pas parce que t'as payer le fils de ton boulanger pour ecrire un texte qu'on va se mettre a penser que t'es pas qu'une sale campouze




Mutt, "camper c'est mal *sauf quand c'est moi*"

Par Corwin Elentáris le 8/10/2002 à 22:59:15 (#2300899)

*always rp*

Par Meriador le 11/10/2002 à 12:01:17 (#2315867)

Raaaahhh jE vous en prie Mettez fin à mON supplice, diTes-moi cE que va devenir et faire Corwin !!!!

:D

Par Corwin Elentáris le 11/10/2002 à 13:09:49 (#2316353)

lol c'te message codé :p

Et ben rien, il ne devient rien, ça fini comme ça, stou--

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