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Quelques préparatifs...

Par Faruun le 7/10/2002 Ă  14:54:46 (#2291661)

Les évènements récents l’incitaient à la prudence, et plus que jamais, l’assassin redoublait d’attention lors de ses déplacements. Il avait renoncé à s’exposer durant la journée, où sa cécité le rendait par trop vulnérable, et il ne se déplaçait plus guère que la nuit, sous la protection du voile de Selene. Mais même à ces heures où il était en pleine possession de ses moyens, il n’était pas homme à se croire en sécurité, il ne savait que trop bien par son expérience que nul ne l’était.

Drapé dans son long manteau noir, l’homme marchait d’un pas décidé dans la ruelle sombre. Ses bottes de cuir allaient sur les pierres sans bruit, lui donnant l’apparence de flotter au dessus des pavés pour l’œil non averti. Si sa capuche masquait la majeure partie de son visage, c’était davantage l’oppressante sensation qu’inspirait sa silhouette tout entière qui lui permettait de se déplacer sans trop d’encombre dans les bas quartiers. Ici, les habitués et les groupes locaux le connaissaient, et il n’avait que peu à craindre d’une action de leur part, du moins pas tant qu’ils n’auraient pas une raison d’agir à son encontre. Les imprudents qui avaient déjà essayé, des nouveaux venus pour la plupart, témoignaient par leur absence qu’il était parfois dangereux d’importuner certaines personnes sans savoir qui elles étaient. Mais même pour ceux qui fréquentaient régulièrement les quartiers des oubliés, le manque d’attention pouvait devenir fatal. Jetant un dernier regard autour de lui comme pour s’assurer qu’il n’avait pas été suivi, l’assassin s’engouffra dans l’entrée d’une taverne qui éclairait faiblement la rue.

« La choppe vide » n’était pas vraiment ce que l’on pouvait appeler une taverne accueillante. Elle ressemblait à un de ces lieux de perdition qui recevait une clientèle baroque et aussi mal famée que le quartier. De son coin du bar, la patronne, la vieille Martha, dévisageait de son regard perçant les visiteurs qu’elle ne connaissait pas. Dans le milieu, on racontait qu’elle tenait cet établissement grâce à des appuis chez les différentes guildes et groupes du quartier, et les rares rixes ou problèmes que pouvait connaître « la choppe vide » semblaient l’attester. Les étrangers, par conséquents étaient toujours regardés avec méfiance. Espions de la garde ou nouveaux venus aux dents longues, leur sort ses réglaient souvent au cours d’une rixe qui éclataient et qui étrangement allait causer des disparitions dont aucun client ne se souviendrait le lendemain. Alors que Faruùn passait dans l’embrasure pour entrer dans la taverne, Martha ne lui jeta qu’un bref regard, reconnaissant le vieil assassin. Si l’établissement ne payait pas de mine, sa richesse se trouvait ailleurs pour ceux qui savaient la chercher, et ce n’était certainement pas les alcools qui trônaient sur le comptoir qui l’attirait.

De fait, l’établissement était un des lieux d’accès au marché noir de la ville, et après un rapide signe au bar, Faruùn s’esquiva rapidement vers les sous-sols. Après qu’on l’ait laissé passé, lui permettant d’entrer dans le petit réseau souterrain dissimulé sous les maisons proches de la taverne, il se dirigea vers un individu qu’il connaissait bien, pour lui avoir régulièrement commandé diverses armes, principalement ces poignards ou ces pointes de flèches qu’il utilisait à l’occasion. Cette fois-ci, il lui avait demandé un jeu de deux dagues et venait les récupérer.

-Les voici. Exactement comme tu les voulais. Tu ne trouveras pas mieux sur tout le marché, tu peux me faire confiance.

L’homme lui présenta les deux dagues, avec un air entendu. En prenant une en main, l’assassin la soupesa un instant, avant d’en tester le tranchant sur un morceau de bois proche. La lame s’enfonça dans le bois sans aucune difficulté, laissa une marque nette. Apparemment satisfait, il fit de même avec l’autre dague, qui sembla se comporter comme sa jumelle. D’une simplicité étonnante, les armes étaient de très bonne facture, une qualité qui ne pouvait s’obtenir que par les enchantements qui avaient été tissés sur les lames. Aucun signe extérieur, comme la marque de celui qui les avait forgé ou enchanté, n’était visible pour les identifier. Comme la plupart des armes qui circulaient sur le marché des ombres, elles étaient anonymes, et souvent peu distinguables d’armes que l’on pouvait trouver chez un quelconque forgeron. Sortant une bourse de sous son manteau, Faruùn la posa dans la main du marchand, qui esquissa un sourire tout en déliant les cordons de cuir pour en vérifier le contenu. Les quelques diamants et autres pièces à l’intérieur semblèrent lui convenir, et redressant le visage, il se laissa aller à quelques paroles.

-Elles sont un peu légères pour toi, tu…
-Elles conviendront.

La voix l’avait coupé, net, sans appel. Apparemment l’assassin n’avait nulle envie de discuter de l’utilisation qu’il comptait faire de ces armes, et le marchand avait suffisamment de jugeote pour ne pas insister. Ramassant rapidement les deux lames, avant de les enrober dans un tissu épais et de les placer dans une sacoche qu’il gardait sous son manteau, Faruùn se détourna. Il avait encore d’autres choses à trouver pour les préparatifs, et ce marché ne pourrait les lui fournir. Ne perdant pas plus de temps, il remonta doucement vers la taverne et ses conversations bruyantes. Quelques instants plus tard, il n’était plus qu’une ombre dans la nuit.

Par Un sombre individu le 7/10/2002 Ă  16:39:50 (#2292233)

La taverne retentissait des diverses discussions des clients habituels, de sorte qu’un brouhaha ininterrompu inondait la pièce surpeuplée, le bruit se mêlant a la fumé ambiante et au son des chopes de bière entrechoquées.

Bientôt la porte de la taverne s’ouvrit lentement, découvrant un homme d’une taille moyenne qui s’avança d’un pas lent vers le fond de la salle, s’asseyant seul a une table. L’homme était vêtu d’un longue robe sombre, une capuche recouvrait son visage et celui ci marchait en baissant la tête, le rendant impossible a identifié pour ceux qui osaient garder un regard sur lui.

Les conversations se turent un instants, quelques bref regards inquiets se posèrent sur l’homme avant de vite s’en détourner, alors qu’un léger froid emplissait la pièce. Puis l’instant fut soudain passé, l’alcool aidant a faire oublier ce curieux personnage et laissant les esprits revenir a leur conversations initiales.

Seule la patronne de l’auberge se risqua a étudier un peu plus longtemps l’homme en lui glissant de légers coup d’œil, mais celui ci restait immobile sur sa chaise le visage baissé, et pas une serveuse ne trouva le courage de l’approcher.

Celui ci semblait comme humer l’air de la taverne, s’imprégnier de son ambiance. Il ne fit pas un mouvement lorsque l’assassin pénétra a son tour dans l’auberge. Ses yeux le suivirent un instants, puis il repris sa méditation. Peut être l’assassin l’avait il remarqué, si c’était le cas, il n’en avait pas montrer le moindre signe.

Quelques minutes après la disparition de ce dernier dans les sous-sol de la taverne, l’homme sombre se leva sans bruit, puis se dirigea vers un des panneaux de la taverne, en sortant de sa poche une feuille qu’il épingla soigneusement.

L’écriture était fine et raffinée, manifestement écrite avec une plume de première qualité. Les rares personnes qui osèrent par la suite s’approcher de l’annonce purent y lire :


Recherche d’une personne qualifiée et discrète pour un travail délicat et comportant certains dangers. Une forte somme d’argent le récompensera si celui est mené a terme dans les plus brefs délais.

Puis il se présenta devant Martha et d’une voix grave et basse il lui indiqua la feuille, lui précisant de le tenir au courant de qui se verrai intéressé par celle ci, sachant qu’il reviendrai dans un semaine. Il sortit ensuite lentement une bourse remplie de pièces d’or qu’il déposa sur le comptoir avant de s’en aller, sans même attendre la réponse de la patronne.

Par Azaël Lloth le 7/10/2002 à 19:58:15 (#2293528)

:lit:

Par Eclat de Lune le 8/10/2002 Ă  8:39:09 (#2295875)

En ce rêve troublé je la vois, cette lune en croissant, aiguisée comme la lame d'une dague. Fine et subtilement courbée, acérée, tranchante. J'y pose mon regard et elle se dédouble, deux lames d'argent lunaire enlacées. Et elles se teintent de sang, et la lune rousse pleure des larmes vermeilles. Un goutte à goutte lent, obsédant, chaque larme écarlate vient exploser sur la plage en rosace sombre, souillant le sable si clair et si fin de son aura morbide. Sang et sables mêlés s'écoulent dans un sablier grimaçant, il est vide déjà, finie est sa course, et pourtant il coule encore et encore, toujours - Pourquoi ? Jusqu'à quand ?
Il me regarde, surplombant mon impuissance, et je ne comprend pas comment sa silhouette obscure se détache sur l'opacité de la nuit, noir sur noir. Et sa tenue sombre me voile ses contours diffus, et sa capuche ses traits, il n'a pas de visage.

Pas une parole, seulement ce signe de tête, négatif.

Et les ténèbres se referment sur les limbes de mon sommeil.

Par Faruun le 8/10/2002 Ă  10:47:35 (#2296271)

Il avait été intrigué par l’annonce, et n’y aurait guère prêté plus d’attention si Martha ne lui avait confié ses impressions sur l’homme qui était venu la poser. Si la tenancière était à cette place, c’est qu’elle avait toujours su reconnaître la puissance quand elle la voyait, et l’homme qui était venu, un étranger dans ces lieux, était assurément quelqu’un qu’il ne fallait pas contrarier. La description était anodine, mais cela suffit à éveiller l’intérêt de l’assassin.

La rencontre se fit, discrète. Aucun nom ne fut échangé, si ce n’est celui de la victime. Un nom qui se murmurait plus qu’il ne se clamait, un nom lourd de ces récits qui se mêlent aux légendes. Le contrat serait difficile, ce n’était pas pour lui déplaire, mais il fallait qu’il en sache davantage. Les questions d’usage s’égrenèrent, l’une après l’autre. Qui, quand, comment ? Bientôt les éléments s’imbriquèrent et l’esprit de l’assassin commençait déjà à réfléchir aux moyens à mettre en œuvre…

Par Bardiel Wyld le 8/10/2002 Ă  11:12:49 (#2296389)

:lit: Mais quels fourbes ces assassins :p Ă  quand la suite? :amour:

Par Alanis Lyn le 9/10/2002 Ă  8:27:03 (#2302208)

Hmmm...


(hop)

Par Faruun le 9/10/2002 Ă  9:17:58 (#2302341)

Sa commande n’avait rien d’anodin, et l’herboriste l’avait bien comprit. Il n’avait pas à cacher ce qu’il était ou l’utilisation qu’il allait faire des différentes mixtures et breuvages qu’il réclamait. Ici il n’était qu’un nom, simple mot que l’on murmure aux oreilles, une ombre qui se pose sur les paupières, sans effleurer le regard. Messager de la mort avait-elle dit. Oui en un sens. Messager, porteur ou instrument ? Qu’importe après tout, il la savait présente, avec lui, à ses côtés, jusqu’à sa propre fin… La femme avait semblé le jauger, son regard se portant à travers lui, alors qu’elle s’enquerrait de ce qui pouvait le pousser à agir. Par ailleurs, elle-même semblait garder ses motivations pour elle, parlant parfois de manière plus mystérieuse. Il s’était renseigné avant d’aller la voir, et n’était pas déçu, ou surpris autre mesure, peut être intrigué, mais il avait d’autres préoccupations plus urgentes que de résoudre ces interrogations.

Le marché conclu, il s’était retiré, sous un regard qu’il ne pouvait qu’imaginer. Le soleil s’était levé, et déjà la vue lui manquait. Marchant d’un pas neutre, il s’éloigna rapidement.

Par Conrad McLeod le 9/10/2002 Ă  9:28:53 (#2302387)

J'veux des cours!!! C'est quoi le secret, pour avoir une jolie plume, il faut renaïtre? *se tâte*

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