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Genèse des druides
Par Aërandis le 6/10/2002 à 11:41:53 (#2288970)
Titiana avait déjà perdu une fois ses enfants, lors de la seconde prophétie, et les espoirs quelle mettait dans les nains étaient assé faible, car ces derniers ne lavaient jamais vraiment honorée. Que faire pour empêcher Althéa de retourner à la poussière ? Alors, les deux enfants de la terre prirent une grave décision. Il leur fallait des protecteurs, mais différents des ents quils avaient créés au début de tout. Des protecteurs qui leur ressembleraient, des protecteurs qui seraient capables de déployer une force différente de celle des guerriers. Alors ce fut le temps des esprits. Cinq esprits partirent fouler le sol, à la recherche de ceux qui pourraient accomplir cette lourde tache. Ce fut le temps, du vent, du feu, de la terre, de leau, et de la colère. Tous les démons et autres créatures de lHaruspice qui croisait leur chemin retournaient au néant doù ils étaient issus. Rapidement, les esprits se séparèrent cherchant partout leurs défenseurs. Pendant des mois, on dit que lon vit des êtres irréels sur terre. Dans les derniers écrits nains, on parle denvoyés des dieux qui pulvérisaient les forces du serpent. Et bientôt, de nouvelles personnes allaient sélever contre le fou.
HRP: Voila le début d'une nouvelle histoire, j'espère qu'elle vous plaira.
Par Necro-Thanatos le 6/10/2002 Ã 12:23:42 (#2289095)
Par Ines Elros Srn le 6/10/2002 Ã 12:44:21 (#2289198)
La suiteeeeeeeeeeeeee :D
Par Dame-Flo/Llyane le 6/10/2002 Ã 12:58:58 (#2289237)
La suitttttttttttttte :D
Par Eenie GD le 6/10/2002 Ã 14:26:44 (#2289584)
Par Darkstorm le 6/10/2002 Ã 15:23:10 (#2289780)
Kriios/Ylyndar.
Par Dahna Lyhrel le 6/10/2002 Ã 15:49:20 (#2289879)
Par Lagh le 6/10/2002 Ã 15:50:26 (#2289885)
C'est bien j'ai même plus a leur donner du travail, ils en trouvent tout seul.
Fellil
Par Aërandis le 6/10/2002 à 18:26:34 (#2290366)
Ainsi, cétait en ces cinq endroits que cétaient incarnés les cinq esprits, qui sétait dabord rejoint pour se porter aide dans leur quête, puis ensuite dispersés pour mieux trouver ce quils cherchaient. Fellil, choisit lapparence dun vagabond, et se mit à errer sur les routes du monde. Quiconque le voyait, laurait pris pour un des réfugiés qui fuyaient les conflits. Cest ainsi quil découvrit les coutumes des hommes. E, ces temps, les hommes étaient tous frères, ils nexistaient pas encore de racisme, ni de préjugés entre eux. Et en ces temps de guerre, lhospitalité était de mise. Ainsi, le vagabond se retrouvait souvent invité dans une ferme et une auberge ; et il compris bien vite, quil pouvait rendre à ses hôtes leur gentillesse en leur contant les premiers âges. Souvent le soir au coin du feu, il racontait ses histoires, puis après il sondait lâme de ses auditeurs par des questions précises et un peu de magie. A sa grande déception, très peu de ceux quil rencontra respectait Nature, et encore moins se sentaient redevable envers elle. Ainsi il voyagea pendant plusieurs lunes. Un soir, dans une petite auberge cachée dans la forêt que lui avait indiquée son hôte de la veille, il fit la rencontre dun homme curieux. Cet homme lui ressemblait étrangement, ou plutôt il ressemblait à son avatar, non pas physiquement, mais dans sa manière de vivre. Tout comme lui, il gagnait sa vie en contant des histoires, mais lui connaissait aussi le chant et la musique. Cet homme sappelait Kaerfas. Pendant cette soirée, leurs hôtes furent grandement réjouis de leurs histoires et de leurs chants, et lorsque que tous allèrent se coucher, les deux compères restèrent longtemps à discuter. Mine de rien, la joie de leur client leur avait été bénéfique, et ils avaient eu beaucoup plus à manger et à boire que dordinaire. Alors le baladin proposa à son « collègue » de faire route commune, ainsi, ils pourraient espérer vivre un peu mieux. Cest comme cela que commença une profitable collaboration entre les deux compères. Ces-derniers firent route commune pendant plusieurs semaines ensemble. Un soir, comme à leur habitude les deux personnages discutaient, Fellil commençait à désespérer de trouver son élu, quand leur conversation porta sur Nature. Et il se rendit compte alors quil navait jamais pensé à sonder son compagnon. Fellil, fut surpris du résultat, et se maudit presque lui-même. Depuis toutes les semaines quils avaient passées ensemble, depuis toutes les semaines quil cherchait un disciple, il lavait eu auprès de lui. La soirée se finis sans autres incidents, puis les deux personnages allèrent se coucher. Le lendemain matin, ils reprirent la route comme à leur habitude. Mais bizarrement, ils ne rencontrèrent personne. Autour deux, le paysage changeait rapidement et ils finirent par arriver au pied dun immense pic solitaire au sommet arrondis. Le soleil était encore haut dans le ciel, et Fellil dit à son compagnon quil savait quen haut il trouverait un bon accueil. Kaerfas confiant suivit son ami dans lascension de la montagne. Ils arrivèrent très rapidement au sommet et sans trop de fatigue ce qui ne manqua pas de surprendre le ménestrel. Et en haut, au lieu de voir une auberge ou une maison accueillante se dressait un grand cercle de pierre comme il nen avait jamais vu. Il fit par de sa surprise à son compagnon, et ce dernier lui quau centre du cercle, il trouverait la réponse à ses questions. Une fois les deux amis là , les vents se mirent à souffler avec une puissance inouïe, tournoyant autour du cercle et les isolant du reste du monde. Puis lapparence de Fellil se modifia, le frêle humain aux cheveux noirs pris la forme dun djinn presque translucide. Kaerfas ne savait plus du tout quoi penser, était-ce un envoyé de lharuspice ? Mais quoiquil pense la surprise et la peur le paralysaient complètement. Alors Fellil lui parla en ces mots :« Vois-tu humain, je suis Fellil, lesprit des vents, et ceci est le siège de mon pouvoir. Aujourdhui, Nature est en danger, mais tant que les cercles resteront debout, elle pourra toujours renaître de ses cendres. Malheureusement, je ne puis moi-même défendre ces cercles. Alors je te propose de devenir mon disciple. Je tenseignerai tous les secrets des vents, et toi, tu devras protéger les cercles, apprendre à tes semblables à respecter Nature, et former un unique disciple. Tu deviendras ainsi mon druide. »A cela, Kaerfas répondit : « Ce serait un grand honneur ô Fellil, mais, pourquoi moi, je ne suis guère puissant, tu aurais pu trouver un grand guerrier ou un mage puissant pour défendre Nature, non ? » Fellil sourit et lui dit : « Tu es le seul homme que jai rencontré qui respecte Nature et serait prêt à la défendre. Ne ten fait, pas, je te donnerai le pouvoir dégaler les plus grand mage, et ce pouvoir ne faiblira pas tant que tu serviras Nature. »
Et cest ainsi que Kaerfas devint le premier druide de Fellil.
Par Darkstorm le 6/10/2002 Ã 19:46:07 (#2290680)
C'est qu'il bosse bien et vite!
Kriios/Ylyndar.
Par Sorcierou le 7/10/2002 Ã 17:24:07 (#2292520)
super comme lecture .
des comme ça on en redemmande :)
Sorcierou druide de fellil
Par Drose le 7/10/2002 Ã 20:24:32 (#2293708)
*sourit*
Par Aegir le 7/10/2002 Ã 20:39:12 (#2293831)
Je le relis une nouvelle fois.
:)
Ægir ami des Årbres
Par Eenie GD le 11/10/2002 Ã 19:57:03 (#2319002)
Par Sand le Shadok le 11/10/2002 Ã 20:20:51 (#2319160)
Très intéressant! Merci Aërandis. :merci:
Pense toutefois à utiliser quelques fois la touche "Entrée", histoire de moins tasser tes récits. ;)
Mirham
Par Aërandis le 13/10/2002 à 1:09:21 (#2325752)
Il avançait tranquillement au milieu de cette Nature quil chérissait tant, quand il détecta un mouvement dans les arbres. Au premier coup dil, il pensa à un gros rapace, mais si cela avait été le cas, il laurait vu arriver ou repartir. Il scruta donc attentivement, le feuillage pour y détecter un homme et un animal. Lhomme avait du sentir sur lui le regard du guerrier, et sauta alors au sol, suivit de très près par un loup. Lhomme portait un arc à la main et une épée à la ceinture, il nétait pas très grand mais assé large dépaule, et malgré sa musculature importante, il faisait preuve dune souplesse impressionnante comme le témoignait le bon quil venait de faire. Les cheveux cuivrés, le teint mate, ses yeux étaient pareils à ceux du guerrier. A ses côtés, un loup gris, semblait assé mal disposé envers Mihram. Ce fut le rôdeur qui parla le premier : « Qui que tu sois voyageur, je te prierai de rebrousser chemin et de repartir doù tu viens. Cet endroit est un lieu de paix, et tes armes prouvent que ce nest point là ta voie, napporte donc pas la guerre en ces terres. »
Mirham, plus intrigué quirrité par le jeune-homme lui répondit ceci : « Sache mon ami que je vais là où mes pas me portent, et que je souhaite continuer dans cette direction. Par ailleurs, tu porte des armes comme moi, alors quest-ce qui tautoriserait à rester ici plus que moi ? »
« Voyageur, jai fait vux de défendre ces terres et leurs habitants, je te demande une dernière fois de rebrousser chemin, sinon, je me verrai contraint de prendre ta vie. »
A ces mots, Mirham sourit doucement, mais il neut pas le temps de répondre que quatre démons surgirent dans la clairière où ils se trouvaient. Le rôdeur, réagit au quart de tour, décochant une flèche, puis, dans le même mouvement, saisissant son épée pour aller affronter les créatures infernales. Un rude combat sengagea, le jeune-homme était fort et doué, incontestablement, mais les démons étaient quatre, et de puissance non négligeable. Le premier, neut pas le temps de réagir que déjà il était mort, alors le combat sengageait à un contre trois. Mais, malheureusement pour lhumain, le voyageur avait disparu. Et laffrontement continuait de plus belle. Le loup avait rejoint le guerrier dans la bataille, sautant au cou de ces monstres rouges, et il nen fallut guère plus pour que tombe un deuxième adversaire. Les deux restants sétaient regroupés, et concentraient leurs forces sur le guerrier. Lui se défendait courageusement, mais malgré laide de son animal, il ne faisait pas le poids, et il écopa dune profonde estafilade sur le torse avant de se retrouver acculé à un arbre. Cétait la fin, il ne pourrait pas riposter à leur prochaine charge.
Alors, sous les yeux ébahis du jeune homme, les deux démons prirent feu brusquement, avant de disparaître en cendres noires emportées par le vent. Mirham apparus alors à lentrée de la clairière et sapprocha du rôdeur. Celui-ci commença à parler, mais le guerrier len empêcha, et il lui demanda pourquoi il avait attaqué ces monstres alors quil était évident quil ne faisait pas le poids. A cela, il répliqua qua quelques lieues dici, il y avait un village qui avait été épargné par les combats pour le moment, et que son rôle était de protéger ce village et ces terres. Mirham, légèrement surpris lui demanda alors pourquoi il protégeait ces terres situées aussi loin de son village. Lhomme sourit et lui dit, tout en caressant affectueusement son loup, que plus que le village, Nature avait besoin dêtre protégé, mais quun simple guerrier comme lui ne pouvait pas comprendre ce que cela voulait dire. Mirham tendit la main vers le guerrier, il sentit alors une douce chaleur lenvahir, puis ses plaies se refermèrent : « Comment te nommes-tu jeune homme ? » demanda-t-il. Ce à quoi il répondit, encore tout étonné de ce que venais de faire le guerrier : « Saïga messire, Saïga ». Puis il furent tous deux enveloppés de flammes et le monde sobscurcit autour deux.
Quand Saïga rouvrit les yeux, il se trouvait dans un lieu étrange. Le cratère dun volcan, baigné par des torrents de lave, et lui, sur une petite île entourée de six dolmens. Puis dans un conglomérat de flammes jaillissant du néant, apparus un être étrange, mi-homme, mi-feu. Il se mit à parler dune voix forte : « Sache Saïga, que je suis Mirham, lesprit du feu, et que je tai choisit pour devenir mon disciple, car par ta capacité à protéger ton village au péril de ta vie, et ton respect envers Nature tu as montré que tous les hommes ne sont pas égarés. Acceptes-tu alors de recevoir mon enseignement ? » « Saïga se leva face à lesprit et parla à son tour dune voix mal assurée : « Jaccepterai avec joies messire, mais si je pars, qui défendra mon village ? » « Ne ten fais pas, à lheure quil ait, les ents ont élu domicile autour de ton village, et il ne cour plus aucun danger tant que ses habitants respecteront Nature. » « Alors cest avec joie que jaccepte votre proposition maître. »
Voici comment fut choisit le premier druide de Mirham.
Lahmet
Par Aërandis le 13/10/2002 à 14:18:26 (#2327617)
Les jours se succédaient, et Lahmet désespérait de trouver la bonne personne. Il errait ainsi sur une plage de sable noir. Le ciel était sombre, et une tempête semblait pointer son nez à lhorizon. Le vent commençait à soulever le sable, enveloppant la voyageuse dans un nuage sombre. Autour delle elle vit des formes sombre apparaître. Elle se trouva bientôt entourée par une des araignées ténébreuses. Lahmet méprisait ces créatures qui nétait pas le fruit de Gaïa, mais celui de la nécromancie. Il sapprêtait à les geler pour léternité, quand il sentit un souffle frais dans le vent. Une grande lumière bleue, illumina le nuage, puis le vent retomba. Autour de lui, les arachnides étaient empalés sur de longs pieux de glace. Regardant autour de lui, il vit une jeune femme avancer vers lui. Elle nétait pas bien grande, vêtue dune ravissante robe bleue, ces longs cheveux noirs descendaient jusque dans le bas de son dos. Elle avait deux grands yeux en amande dun bleu profond pareil à la couleur de la mer en ce moment. Un sourire protecteur illuminait son visage, et avec une grâce infinie, elle se dirigea vers celle quelle prenait pour une pauvre femme égaré. « Que fais-tu ici ma pauvre amie, ne sais-tu pas quil est dangereux de se promener à cette heure sur les plages de cendres » « excusez-moi madame, mais il semble que je me sois égarée, je cherchais un abri pour la nuit, pour mabriter de la tempête. » « Suis-moi alors, tu resteras chez moi pour la nuit. »
La jeune magicienne entraîna alors la voyageuse dun pas rapide vers un promontoire rocheux situé non loin de là . Sur ce promontoire, solitaire, une tour de nacre se dressait face à locéan. Mais étrangement, celle-ci navait pas de portes. Arrivée au pied de la tour, la sorcière prononça quelques mots, et une ouverture se découpa dans ce qui était, il y a quelques secondes, une paroi de nacre immaculée. Elle invita sa visiteuse à entrer à lintérieur. Lentrée était un vaste salon, avec une petite cuisine dans le coin. Ainsi, les deux compagnes se restaurèrent puis restèrent un long moment à discuter au coin du feu. Lahmet ne répondait que vaguement aux question de son hôte, qui, poliment ne chercha pas à en savoir plus. Par contre, lui appris une foule de choses sur cette personne. Il apprit quelle se nommait Gaellis, et quelle vivait seule dans cette tour. Elle ne parlait pas de son passé, disant quil ne lui était rien arrivé dextraordinaire, mais son habitation solitaire loin de tout tendait à prouver le contraire. Mage, élémentaliste de glace, elle disait quelle aimait ce lieu car elle était proche de la mer. De fil en aiguille, Lahmet en vain à lui poser la question fatidique à savoir ce quelle pensait de Nature. Sa réponse fut brève, elle lui répondit : « cest tout ». Comme ses autres frères, Lahmet avait enfin trouvé son disciple, mais une question trottait dans sa tête ; cette rencontre était trop arrangeante pour quelle soit le simple fruit du hasard, et si certaines personnes conduisaient les esprits aux élus, et les élus aux esprits, sils nétaient eux-même que les jouets du destin ? Cest sur ces mots que Lahmet sendormit.
Le lendemain matin, au moment de prendre le départ, Lahmet demanda à Gaellis si elle ne pourrait pas la raccompagner chez elle. La jeune fille qui navait rien de spécifique à faire accepta de bonne grâce et suivit la jeune fille le long des eaux. Puis, alors quelles se trouvaient sur une petite crique, la voyageuse bifurqua vers locéan et dit à sa compagne de la suivre, que sa maison nétait pas bien loin. Etonnée, la magicienne emboîta le pas de Lahmet, et se dirigea vers la mer. Etrangement, arrivé au niveau de leau, elle nétait pas mouillée, et elle marchait sur leau. Elles marchèrent ainsi pendant quelques temps, quand une étrange île, apparue, comme sortie de la brume, séleva devant eux. Gaellis, qui connaissait les vieilles légendes elfiques au sujet des éléments aquatiques savait bien où elle était arrivée, mais elle se garda bien de toute remarque. Alors, comme ses frères avant, Lahmet reprit sa forme élémentaire, et posa la question fatidique à la jeune fille. Celle-ci, sans hésitation répondit par un oui franc. Et ainsi, la jeune sorcière des glaces, devint une jeune druide des eaux.
Dehom
Par Aërandis le 13/10/2002 à 17:08:07 (#2328550)
Inlassablement, de vallée en vallée, de bois en forêt, toujours sous le couvert des arbres, il avançait. Malheureusement, pour son plus grand malheur, la plupart des hommes pensaient dabord à le tuer ou à senfuir en le voyant. Alors, dans le but de trouver un homme bon envers les enfants de Nature, il modifia quelque peu son avatar. Sur le flanc gauche, il fit apparaître une large blessure. Celle-ci nétait pas réelle, mais elle lui permettrait de trouver la bonne personne. Contre toutes ses attentes, lattitude des hommes se montrait réellement décevante. Maintenant, la plupart dentre eux étaient plus tentés de lachever plutôt que de senfuir ou encore mieux de le soigner. Cela faisait presque un mois quil errait de par le monde, et il navait trouvé personne qui soit près à laider. Il faut reconnaître quil avait bien décelé un peu de pitié dans le regard de certains hommes, mais ceux-là furent probablement découragés par lallure agressive de lanimal, qui mine de rien, sélevait à plus de trois mètres de haut lorsquil se tenait debout sur ses pattes arrières.
A force derrance, il était arrivé dans une profonde forêt. Un soir, il trouva une jolie clairière traversée par un torrent fougueux et décida dy passer la nuit. Il attrapa quelques poissons qui tentaient de remonter le cour de leau, puis trouva un épaulement dans la roche sous lequel il sabrita pour la nuit. Au matin, il reprit sa route, sous le feuillage épais doré par les premiers rayons du soleil. Marchant doucement, profitant du calme de laurore, il finit par arriver à une étrange construction. Cétait un amas de branche et de feuilles entassées de manière chaotique, qui formait une hutte de fortune. Il sapprocha doucement de la hutte quand il vit un vieil homme arriver de lendroit où il avait passé la nuit. A son plus grand étonnement, le vieil homme passa tranquillement à sa droite sans se soucier le moins du monde de sa présence. Il déposa quelque chose dans sa cabane et ressorti, puis se tourna vers lanimal. Il se mit alors à lui parler dans le langage des ours et lui souhaitant le bonjour et lui demandant ce quil faisait ici. Il faut reconnaître quil avait un accent épouvantable, mais cet homme parlait bel et bien le langage des ours ! Dehom se demanda sur quel homme il avait bien pu tomber, et il lui répondit, toujours dans ce même langage quil était blessé et quil cherchait un endroit pour se reposer. Lermite fit alors le tour de lours, et examina la blessure de ce dernier. Il y a avait tout un morceau de peau arraché, probablement suite à un combat contre un autre ours. Alors lhomme lui dit de sallonger là et dattendre un peu. Il partit, laissant lanimal seul pendant plusieurs heures, et revint lorsque le soleil était au zénith. Il avait avec lui plusieurs plantes que Dehom connaissait bien, qui avaient de grandes vertus cicatrisantes et médicinales, et deux poissons, sûrement pêché dans le torrent où il sétait arrêté la veille au soir. Lermite entrepris de panser et de soigner la plaie de lours. Ainsi, il soccupa de lui pendant quelques jours. Et sans plus de cérémonie, lorsquil fut guéri, ce qui arriva bien plus rapidement que le vieil homme lavait prévu, il souhaita bonne route à lours. Dehom avait eu tout le temps dobserver lhomme pendant ces quelques jours et même de converser avec lui. Faël était son nom nom, il sétait retiré du monde déçu des humains, préférant les animaux dis sauvages mais qui était souvent bien plus civilisés que les humains. Il parlait la plupart des langages des animaux de la forêt et que ceux-ci semblaient le tenir en grande estime. Alors quil sapprêtait à partir, il se redressa sur ses deux pattes arrière et se mit à parler au vieillard dans le langage des humains. « Ami, je suis Dehom, enfant de Lùgh et de Titiana, esprit de la terre. Jai trouvé en toi, lhomme qui sera capable de défendre mon domaine et de maintenir léquilibre dans Nature. Devient mon druide, et je te donnerai le savoir et la force pour accomplir cela. » Lermite resta un instant abasourdi et regarda lours dans les yeux. « Amis, je ne suis pas un guerrier, que compte-tu faire dun homme au crépuscule de sa vie, qui a tout juste assé de force pour marcher et encore moins pour protéger Nature. » A cela il répondit solennellement : « Tant que tu aimeras Nature, la Force ne te quittera pas » « Quil en soir ainsi.. ». Et cest ainsi que le dernier cercle des éléments trouva son protecteur, Faël, lermite.
Vielh
Par Aërandis le 13/10/2002 à 18:23:34 (#2328937)
De tous les esprits descendus sur terre, Vielh était le seul à ne pas avoir pris de forme tangible. Il voyageait dans le souffle du vent, dans le cur des arbres, dans le cour des rivières, ou dans le flamboiement des champs de bataille. Implacable, il terrassait tous les profanateurs sur son passage, ne laissant même pas à ses adversaires le temps de voir son visage. Cest ainsi que se déplaçait Vielh, constamment à lécoute du chant du temps. Ainsi, un matin, une petite bise vint murmurer à ses oreilles, quil y avait un homme dans le grand Ouest, qui protégeait une ancienne forêt de la racaille haruspicienne, tant et si bien, que ces derniers nosait même plus sen approcher. Alors Vielh remonta le cour du vent jusquà la source de ses rumeurs et arriva au-dessus dune forêt quil connaissait bien. Cest en ces lieux que Titiana et Lùgh avaient habités pendant leur séjour sur Althéa.
Il sinstalla dans les courants aériens bien au-dessus de ces bois, embrassant toute la région de son regard, puis se mis à rechercher lhomme en question. Il ne tarda pas à le localiser et descendit en piquer vers lui. Arriver en bas, il trouva une pauvre cabane de bois, où se reposait un homme, cet homme. Bizarrement, lorsque Vielh arriva, cela réveilla lhumain, bien que ce dernier ne puisse voir lentité, comme sil avait senti sa présence. Il commença alors sa journée, comme tous les jours, et pendant plus dune semaine, lesprit colère suivit lhomme. Ce dernier était relativement puissant pour un humain, et ne laissait personne pénétrer la forêt. On ne sait comment, il semblait avoir appris à communiquer avec lesprit des arbres, et ces derniers le renseignaient sur toutes les intrusions dans le périmètre de la forêt. Cet homme avait pour nom Xifar. Et en le voyant agir, Vielh compris quil naurait jamais dautres disciples que cet homme qui était exactement ce quil attendait. Alors il pris sa forme favorite, lent et sans demander son avis au principal intéresser, il le téléporta dans le cercle des anciens, hors du monde que nous connaissons. Vielh nétait pas très diplomate, et il sexprima ainsi : « Humain, je tai choisit pour devenir un des représentants de Nature, moi Vielh, je te transmettrai mon savoir pour que la colère de Nature devienne tienne ! » Xifar compris bien que de toute façon il navait pas le choix, mais à ce moment, il était le plus heureux des hommes. Lui qui avait toujours chérit Nature avait été choisit par un de ses représentants pour lincarner. Ainsi le dernier esprit avait trouvé son disciple, et se retira lui aussi dans son cercle.
Cest ainsi que furent élus les cinq premiers représentant de Nature. Pendant les mois qui suivirent, les esprits semployèrent à plein temps à transmettre leur savoir, car ils savaient quils ne pourraient pas rester indéfiniment sur Althéa, et que le temps pour former leurs disciples leur était compté. Ainsi, six mois jour pour jour après que Vielh ait choisit Xifar, les esprits décidèrent quil était temps pour eux de se retirer. Ils se concertèrent alors, et choisire de tenir une grande réunion au cercle des anciens pour bien expliquer une dernière fois leur rôle à leurs disciples. Quelques jours plus tard, tous se retrouvèrent donc là -bas. Ils arrivèrent tous exactement au même moment, y compris Xifar et Vielh qui étaient sortis sentraîner dans le monde réel une dernière fois. Et là quelle ne fut pas leur surprise en voyant que quelquun les attendait. Une jeune femme était debout au milieu du cercle. Les cheveux dun noir aile de corbeau, elle portait une magnifique robe verte, pareille au feuillage des arbres au printemps. Cette magnifique tenue ne faisait que ressortir la grâce et la beauté de la demoiselle. Son visage blanc comme la neige, encadrait deux perles dun noir brillant qui illuminaient ses yeux. A son coup, elle portait un collier dor et dargent représentant un arbre. Mais le plus surprenant dans tout cela, cest que même les cinq esprits ne semblait pas savoir qui était cette jeune fille, ni doù elle venait.
PS: Voila, c'est fini pour ce week-end, la suite, bin dès que j'aurais le temps. (en espérant qu'il y ait encore quelques acharnés qui me lise :D )
Par Eenie GD le 13/10/2002 Ã 18:51:14 (#2329130)
Si tu espaçait plus sa soulagerais mais pauvre yeux
Par Alsar le 14/10/2002 Ã 8:41:37 (#2331751)
Ca s'annonce tres bien pour l'instant mais j'attendrai la fin pour en dire plus.
:lit:
Gaellis
Par Drose le 15/10/2002 Ã 16:20:41 (#2340176)
- Oui, mais il ch'est un peu embirlificoté dans les termes.
- Oui, mais rien de grave, juste le terme de magicienne qui choque un peu, connaissant certains ils vont remettre sur le tapis leur histoire de Syl apparue avant Nature. Aerandis voulait dire Communiante de Lahmet je suppose.
- Oui ch'est pochible, mais les choches changent.
- Et le temps passe *sourit*. Joli Chant en tout cas.
Par Lagh le 16/10/2002 Ã 13:38:43 (#2345367)
*toussote*
oui, y a pas que ca comme erreurs sinon.... mais le talent artisitque doit savoir parfois faire fi de la réalite pour exprimer pleinement le message qu'elle porte, et devenir une veritable oeuvre d'art.
Par Drose le 16/10/2002 Ã 19:53:47 (#2347897)
Mais les Chants le sont, et comme tu le sais le Pouvoir du Verbe y est très fort.
- Chalut Lagh, ton Blache est il toujours auchi immenche que tu traîne toujours une ruche dans les orifiches qui te chervent de narines ?
"Paf"
Par Aërandis le 18/10/2002 à 22:19:43 (#2360232)
Gaellis est une magicienne Sylienne qui prie plutôt Nature, mais bien une magicienne. Elle n'apprendra la magie chamanique qu'auprès de Lahmet et rennonceras à la magie "Sylienne".
Selinna
Par Aërandis le 19/10/2002 à 20:05:06 (#2365190)
Elle mis plusieurs jours à parcourir les dizaines de lieues qui séparaient les deux endroits, puis, une fois arrivée non loin du village elle sarrêta. Elle se demandait comment elle allait pouvoir sintégrer normalement à la vie de ce village. Finalement, elle décida de sy présenter sous lapparence dune réfugiée et de sonder sil était possible de convertir les habitants au culte de Nature. Ainsi, elle salit sa robe pour donner limpression quelle avait beaucoup voyagé et arriva au petit matin dans le village. Elle se renseigna auprès des habitants pour savoir sil y avait une auberge dans le village, et sur leurs indications, elle finit par arriver à une grande battisse à lautre bout de la rue. Elle poussa la porte et entra dans une grande salle commune au plafond bas et mal éclairée. Il ny avait personne à cette heure là , et le tavernier était à moitié endormi sur son comptoir. Cétait un homme dage moyen, assé gros. Pas très grand il avait les cheveux courts et portait une courte barbe. Tout cela donnait un personnage à lallure sympathique. Elle se dirigea vers lhomme, et le réveilla doucement. Elle se présenta et lui expliqua brièvement sa situation. Elle lui demanda alors sil ne pourrait pas laider, la loger en échange de quoi elle travaillerait pour lui. Le tavernier accepta sans discuter et lembaucha en tant que serveuse.
Cest ainsi quelle sinstalla dans le village. En moins deux semaine elle connaissait plus des trois quarts des habitants par leur prénom, et elle compris que le village de Saïga était pareil au druide de Mirham, prêt à embrasser Nature à tout instant. A la fin de la semaine, le dimanche soir, alors que tout le village était rassemblé dans la taverne, elle se mit devant le feu et pris la parole. Elle commença alors à leur parler de Nature, des dangers qui planaient sur elle, elle parla tant et si bien, qua la fin elle avait convaincu toute son assemblé. Et du jour au lendemain, de tous ces hommes et ces femmes qui navaient pas vraiment de religion, elle en fit des fidèles de Nature. Non pas des adorateurs ou des fanatiques, mais seulement des gens qui respectaient Nature et la priait, ce qui était déjà une fort belle chose. Et ce village, devint le premier village des druides.
Pendant ce temps, la tache des autres enfants de Nature était autrement plus difficile. Leurs cercles étaient en danger, et il leur fallait les défendre contre les agresseurs. Ce fut la première fois quils utilisèrent vraiment les connaissances et les pouvoirs que les esprits leur avaient transmis. Mais il leur fallut beaucoup de temps pour que la région entourant chaque cercle soit nettoyé de tous les pions de lHaruspice. Chacun avec ses forces et ses manières renvoyait dans leur monde les créatures infernales. Il sécoula plus dun mois ainsi. Puis Xifar fut le premier à bouger, car il avait acquis une chose en plus par rapport aux autres disciples, comment se déplacer vers les cercles quels quils soient. Il rendit onc visite tour à tour aux quatre druides et leur transmis ce pouvoir, puis il finit par aller voir Selinna, qui elle connaissait déjà ce sort. Une fois que tout le monde maîtrisait cela, une grande réunion dans le cercle des anciens fut organisée, pour décider de ce quils allaient faire maintenant.
Première bataille
Par Aërandis le 20/10/2002 à 18:12:04 (#2370026)
Les enfants des esprits nétaient pas encore au courant de cela, bien que tous avaient entendu dans le chant de la terre et du temps que les armées haruspiciennes étaient en grand mouvement. Ils se réunirent alors en ce jour. Ils étaient tous les six présents dans le cercle des anciens, en train de débattre de leurs actions futures, quand tous ressentirent un tressaillement au fin fond de leur être, comme si on les déchirait de lintérieur. Après de long mois passés à défendre les cercles, tous savaient ce que cela signifiait. Des êtres destructeurs foulaient la terre sacrée des cercles, Nature était en danger. Cétait le cercle des vents, sur le mont solitaire, cétait de là que venait leur malaise. Ils ne dirent pas un mot, les regards se croisèrent pendant une fraction de seconde, puis tous se téléportèrent vers le cercle. Une fois au sommet de ce pic, ils furent un instant figés par la vision apocalyptique qui soffrait à leurs yeux. Tout autour, recouvrant complètement la plaine, une armée constituée de créatures extra-dimensionnelle, dorques, de gobelins, et de minotaures se dirigeait vers eux, détruisant tout sur leur passage.
Xifar fut le premier à réagir face à ce terrifiant spectacle. Il senvola, porter par le vent, et atterri devant ces ennemis, puis dun geste rageur, il balaya toutes les créatures à proximité de lui par un rayon dénergie pure. Voyant leur compagnon partir au combat, tous réagir de la même manière. Ils descendirent chacun dun côté de la montagne, et sapprêtèrent à faire face à limmense armée. Leurs regards brûlaient de haine face à ces créatures, et chacun à sa manière, il firent front. Xifar continuait de balayer les pauvres créatures de ses rayons dénergie, frappant sans pitié, il faisait un véritable carnage.
A sa droite, se trouvait Kaerfas. Lui volait dans les airs, porter par un vent chaleureux. Puis lorsquil arrivait à porté de ses ennemis, ils faisaient naître des lames dans les vides de lair, découpant cruellement une horde de minotaures. Mais il vit que les lames aériennes nétaient pas suffisantes, alors, il fit venir de gros nuages noirs des quatre coins de lhorizon qui abattaient leur foudre vengeresse sur ses ennemis.
Faël, lui, sétait fait une bien étrange armure. Il était tout enveloppé de terre, tel un colosse terrifiant de plus de trois mètres de haut, se jetant à corps perdu dans la mêlée. Ouvrant le sol de ses mains sous ses ennemis, les balayant avec une force titanesque, ou encore faisant naître mille pieux dans le sol qui transperçaient ses ennemis.
Mais Selinna, elle, ne se battait pas. On ne sait comment, elle avait érigé une sorte de barrière protectrice sur un large périmètre, qui était tel un mur dacier sur lequel se brisaient les assauts ennemis. Mais même au contact de ce mur, il ny avait aucun blessé, ils étaient seulement arrêtés. Malgré limmensité de larmée, il ne leur fallut guère de temps pour balayer toutes ces créatures inférieures. Et, une fois la bataille finit, il contemplèrent tristement cette terre dévastée, jonchée de cadavre. La tristesse brillait dans tous les regards, mais cest dans les yeux de Selinna quelle était la plus présente. Elle demanda à ses frères de monter avec elle dans le cercle. Sans dire un mot de plus, tous se rassemblèrent sur la hauteur, et là , il formèrent un grand cercle, et Selinna commença à psalmodier une sorte de rituel. Tous sentaient la force de Nature les traverser puis les quitter. Et autour deux un miracle se produisit. La terre souvrit en dimmenses failles, absorbant tous les cadavres, puis se referma sur eux. Et sur cette terre nouvelle, purgée des restes de la guerre, un nouveau printemps se mit à fleurir, et quelques heures plus tard, lorsque sacheva ce long rituel, la plaine était redevenue comme avant.
Mais cela nétait pas du goût de tout le monde, et comme sorti des entrailles de la terre, un long râle de rage parcourue toute la plaine. Cen était trop pour lharuspice, quels que soient ces humains, il allait définitivement sen débarrasser. Alors que les enfants des esprits avaient rejoint le village des druides pour se reposer de cette dure bataille et pour penser leurs blessures, lHaruspice réunissait ses généraux.
Acalmie
Par Aërandis le 20/10/2002 à 19:05:15 (#2370376)
Le soir, tous se retrouvaient à lauberge devant le feu, devisant gaiement. Même notre cher druide de Dehom commençait à se sociabiliser, trouvant finalement que tous les humains nétaient pas tous si décevant que cela. Les rires sélevaient joyeusement après les histoires de Saïga, et le silence précédait les contes de Kaerfas. Xifar semblait oublié son inquiétude auprès de ses amis, et ces longs moments passés ensemble avaient complètement soudé le groupe. Le soleil se levait doucement sur les chambres quoccupaient les druides. Comme à son habitude, Xifar partit patrouiller dans la région. Mais ce jour là , il revint plus tôt que dhabitude, et alla chercher ses compagnons. Une fois quil les eut tous réunis, loin de toute oreille indiscrète, il leur annonça quil avait croisé un groupe déclaireur des armées du serpent non loin dici et que cela ne présageait rien de bon. Saïga proposa tout de suite de partir loin dici pour ne pas mettre le village en danger, et dessayer daller au devant de lennemi pour sen débarrasser définitivement. Mais Selinna lui répondit que sil partait, il laissait le village sans défense et que sil ne trouvait pas les envoyés de lHaruspice, le village serait en grand danger. Kaerfas, le regard perdu dans le vague disait dun ton détaché quil suffisait dattendre quils se pointent et quon les balayerait comme la dernière fois. Ce qui lui valut une claque sur la nuque de Gaellis qui le traita didiot en lui disant que sils combattaient ici, le village serait probablement rasé. Alors Faël parla dune voix calme emplie de sagesse. Il proposa que chacun se poste en un point situé à environ deux lieues du village, et au premier signe, il appellera les cinq autres. Tous approuvèrent cette idée, et il fut convenu quils feraient ainsi.
Le lendemain, ils se levèrent très tôt, et partirent chacun à leur poste.
Bataille
Par Aërandis le 27/10/2002 à 15:42:14 (#2417822)
Alors apparut la vision cauchemardesque, larmée destructrice, les forces obscures et maléfiques : les généraux. Sept silhouettes encore plus sombres que les ténèbres se détachaient dans lobscurité. Au-dessus, planant dans les cieux était le dragon de lapocalypse, le traître, Caern-Sidhe, vomissant un torrent de flammes.
Devant eux, celui qui propageait cette masse compacte de ténèbres étouffantes, celui devant qui toute vie pourrissait, Ezar, le corps squelettique dun roi empereur des nécromants, ennemi juré de la création.
Et derrière lui, ils étaient tous là , la bête, Baazul, celle quon ne saurait décrire tant son horreur dépasse limagination, à côté, Demios, dans le corps dun simple démon, une aura effroyable à vous glacer le sang. Mais ce nétait pas tout, la tisseuse et la muse des elfes étaient aussi là , et enfin, un mage se tenait à leurs côtés, Glyph, silencieux et impitoyable.
Ils étaient là , tous ces monstres que lon disait légendes, tous ces mythes des longues soirées dhiver, toutes ces horreurs sans nom qui voulait la fin de la création. Les druides avaient tout de suite compris quil ne leur restait plus quune chose à faire, combattre, pour préserver Nature. Et sans quun seul mot soit prononcer, tous les six savancèrent vers lest, face à leur destin, face au destin du monde.
La même résolution saffichait en face, et sans quune seule parole soit échangée entre les deux partis, la lutte sengagea. Ce fut une lutte sans merci, on la dit pareille aux combats des dieux. Les cieux se fendirent, vomissant des éclairs, la terre souvrit recrachant les morts pour les ravaler dans un torrent de lave. Les bardes chantèrent mille fois le duel entre Kaerfas et Aphrael, deux des plus grands musiciens de lhistoire entrechoquant la magie de leurs accords, épuisant les gammes oubliées de la magie des sons. Ils chantèrent le combat entre le feu de la destruction et le feu de la création, le combat entre la vie et la mort. Dun côté se déchaînaient les pouvoirs des éléments et de la création, de lautre les pouvoirs combinés de la non-vie, des ténèbres et du chaos.
Ainsi les onze guerriers saffrontèrent pendant sept jours et sept nuits, rasant des montagnes, noyant des plaines, asséchant des mers. La carte du monde en fut bouleversée, mais jamais le village de Saïga ne fut touché.
Mais les forces étaient inégales, si tous les combattants étaient à peu près de force équivalente, les armées du serpent avaient sept généraux, et celle de Nature, six représentants. Mais les pouvoirs des druides, étaient incommensurables lorsque Nature était en péril, et ils déployèrent toute la puissance des esprits. Finalement, ce furent les généraux qui reculèrent les premiers. Mais à ce moment là , latmosphère changea, elle gagna encore en vice et en ténèbres. Comme si lharuspice était présent. Et une énergie nouvelle alimenta les généraux, qui rapidement renversèrent la vapeur.
Le dénouement était proche. Trop de forces avaient été engagées dans ce combat, bientôt on connaîtrait le nom du vainqueur. Les deux camps se rassemblèrent pour livrer une dernière charge, rassemblant leurs énergies en une seule vague meurtrière. Puis, les sorts furent lancés. Il se créa alors une terrible résistance entre les deux rayons, ils saffrontaient dans un équilibre parfait. Et, ce fut le rayon des druides qui commença à reculer, puis qui céda, cétait la fin des druides, la fin du monde. Ils voyaient leur mort arriver sur eux à toute vitesse.
Puis, le ciel se fendit en deux et un grand éclair blanc vint frapper le sol juste devant les druides. Et à la place même où il avait touché terre, une femme se tenait debout face aux généraux. Entre ténèbres et lumière, cétait une femme dune incommensurable beauté. Habillée aux couleurs de la nuit, ses longs cheveux dun noir bleuté descendaient jusquà sa hanche. Elle portait une belle robe qui soulignait la galbe parfait de son corps. Sur son front passait un petit diadème dargent orné dun unique saphir qui était tel un troisième il, de couleur identique aux deux autres.
Et cette femme mystérieuse tendit alors le bras droit vers le rayon étincelant sans prononcer un mot, et de son unique main, elle contrat toute lénergie des généraux. Puis elle leva ce même bras vers le ciel, et là où il sétait fendu en deux, une porte dimensionnelle apparue. Un énorme tourbillon naquit au cur de cette porte absorbant dabord les généraux, puis toutes les armées du serpent. Alors le calme revint, et le ciel sillumina dun bleu pur avec la fermeture de la porte.
Elle se tourna alors vers les envoyés des esprits et leur adressa ces mots : « Il a été decidé que le sort du monde sera mis en jeu un autre jour et que vous ne devez pas mourir ici. Je vous laisse donc accomplir votre tâche pour que votre ordre soit encore là le jour où Nature sera de nouveau en péril. » Puis elle disparut comme elle était venue, laissant les six druides ébahis.
Epilogue
Par Aërandis le 27/10/2002 à 15:44:00 (#2417830)
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