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Journal. [Corpus.]
Par Leoll le 1/10/2002 à 22:24:06 (#2267584)
Mon esprit n'est emplit que d'idées sombres.
Je n'ose pas me lever, sortir de la pénombre.
Pourquoi de telles idées m'habitent ?
Je n'en sais rien, mais elles m'irritent...
Des idées noires, des idées de Mort...
Si elles continuent à m'assaillir, je ne serai pas le plus fort.
Elles finiront par me submerger,
Pour ainsi mieux contrôler mes pensées.
Mes mouvements ne m'appartiendraient plus,
Seul mon mauvais côté serait debout... Le pire ?
Il chercherait par tous les moyens à nuire.
Personne ne serait à l'abri de ses abus.
Heureusement, je ne me laisse pas aller...
Je gère comme il faut ce qui est... Bon, ou mauvais.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.
Par Leoll le 1/10/2002 à 22:26:08 (#2267588)
OOOOOO Je regarde autour de moi, pensant que je suis seul, malheureusement non. Pourquoi ne pas pouvoir jouir enfin du repos éternel ? LAmour, je ne le connais pas, lAmitié ? Voilà longtemps que je lai perdue. Je vis seul, attendant, patiemment, que la Mort daigne bien venir me délivrer. Je nattends que ça. A chaque instant jespère quelle viendra frapper à ma porte et quenfin, elle me délivre du poids de la vie. En attendant, je fais semblant. Jai toujours fait semblant, je commence à y être habitué, je me surprends même quelques fois à y croire
. Mais je me rappelle vite que plus rien à ce monde ne me rattache. Tout est abstrait, plus aucun contact avec les vivants, si ce nest cet emploi, qui me fait continuer à vivre. Je ne sors plus, je ne dors plus.
OOOOOO Quand je me couche dans mon lit, je garde les yeux ouverts, jusquau lendemain, recommençant le même cinéma. Je ne sais pas si quelquun peut me comprendre, si quelquun ressent le même vide en lui. Je rêve à un monde dans lequel je ne serai pas obligé de faire semblant, pour ne pas paraître différent. Peut-être quaprès la Mort, douce Mort, Libération, je pourrai jouir dun bonheur parfait, un bonheur qui dans mon esprit à germer sans que je ne sache à quoi il ressemble. Seul mon subconscient sait ce dont je rêve réellement.
OOOOOO Enfin
Le monde est ainsi fait, je ne me plains pas, jexprime simplement mon attente en ces quelques mots.
Peut-être, un jour, je serai libre
Jespère. En attendant, je continue
Faire semblant
Une façon de vivre, qui mest propre.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.
Par Leoll le 1/10/2002 à 22:30:32 (#2267613)
OOOOO Un Monde irrésistible, dans lequel je rêve de vivre, lherbe y est verdoyante, merveilleuse. Les fleurs sont omniprésentes, scintillantes de beauté
Tout à coup, jouvre les yeux, je maperçois alors que ce nest quillusion. Le Monde qui mentoure est bien différent. Tout y est noir, rien ne semble être éclairé. La pénombre règne, ubiquiste. Je tourne sur moi-même, observant ce désastre quont fait les Hommes. Par peur, je referme les yeux, et mon rêve continue. Malheureusement, comme le Monde réel, les Hommes lont perverti. Il nest plus le même. Le sol herbeux laisse place à de grises routes. Les arbres sont coupés pour construire des cabanes. Ce Monde qui était vierge il y a quelques instants est devenu
si
normal
Normal dans le sens quil est comme le Monde daujourdhui est. Il nest que le miroir de lâme humaine. Noire, toujours ayant le besoin de sétendre, daffirmer son pouvoir. Cest dans ces moments là que je me rends compte que je rejette ce Monde, je me sens à part, je refuse de me compter parmi eux. Ils me font peur, je veux les fuir, voilà pourquoi je suis parti, loin, sans rien. Cest pourquoi je suis devenu marginal, essayant de fuir les hommes et leurs vices.
OOOOO La Mort, peut-être serait le seul moyen de leur échapper, mais je ne la cherche pas, je ne fais que lattendre. Je ne veux pas précipiter les choses, si elle nest pas encore venue me chercher cest que sans doute jai encore des choses à faire en ces terres. Alors, je continue à vivre, la peur au ventre, des rêves plein la tête, jessaie doublier.
OOOOO Voilà, que je sens enfin la Mort arrivée à grand pas, vers moi, sans quElle nhésite. Alors, elle me toucha de son doigt, froid comme le glace. Une glace qui paralyse, qui fige le sang, lempêchant de circuler dans les veines, le cur finissant par sarrêter de battre. La fin est là, à porter de main. Jen suis heureux, je lavais longtemps attendue, et maintenant quElle memporte, je commence à regretter, de navoir pas chercher à changer quelque chose à ce Monde. Enfin
Jaurais vécu, jaurai connu cet horrible Monde. Je ne souhait à personne de vivre ainsi. Si vous lisez ces mots, alors, faîtes tout pour que lévolution naturelle, amenant à lanéantissement de tout sarrête. Battez-vous.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Merci,
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.
Par Leoll le 1/10/2002 à 22:32:14 (#2267623)
OOOOO La Vie ne mapporte plus rien, je le lui rends bien. Je ne cherche pas à trouver un coupable, encore moins à trouver un égal. Je pense que la Vie sur ces terres est inutiles. Lair y est infesté, les rivières sont malsaines. Et vous, vous élevez vos enfants là dedans ? Pourquoi infliger ceci à des gamins ? Ca ne sert à rien de donner la Vie, cest pour quelle soit reprise à cause des bêtises des anciens. Vous pensez que je critique ce qui a été fait jusquici ? Que je critique les parents, de donner la vie aux mômes ? Non, loin de là, je suis conscient que je fais parti de ce monde, et que je ne fais rien pour quil change. De toute façon
Qui le pourrait ?
OOOOO Rien, ni personne nest capable de connaître le bonheur, il est devenu éphémère, on ne sen fait quune vague idée, sans pouvoir pour autant leffleurer. Rien
Non rien ne pourra le changer. Le bonheur pourrait être connu, mais personne ne sen donne la paine. Certains ont essayé, mais ils ont échoué. Normal, puisquils nétaient sans doute pas sur la bonne voie. La voie du bonheur ? Je ne sais pas, javoue que cela peut paraître prétentieux de dire que telle ou telle personne à emprunter le mauvais chemin, mais au moins, je le fais, et je suis capable de dire, ce que je crois être le bonheur. Pour moi, le bonheur passe le respect
Respect ? Quest-ce que cest que ça ? Cest vrai quil semble avoir été oublié par beaucoup, mais je suis sûr quils sont beaucoup à encore y croire. Imaginons une île, vierge de toutes présences humaine difficile, puisque même dans lair il y aurait trace de cette présence sur laquelle vivraient toutes les personnes qui prônent le respect, et qui ont adopté cette manière de vivre. Ne serait-ce pas un paradis sur terre ? Un endroit dans lequel aucune moquerie, aucune envie ? Ah
Oui, cest impossible, revenons donc à la réalité, dure réalité
Je disais donc, que pour moi, le bonheur passe par le respect vous trouvez peut-être que jemploie beaucoup ce mot ? Normal, cest le titre du texte ainsi que par lamour. Et oui, lamour. Sans ce sentiment aucune attache ne pourrait être créé, lamitié, cest de lamour bien sûr. Alors
Un sacré mélange de respect, damour, et peut-être même sans doute une pincée dinnocence.
OOOOO Les ingrédients de mon bonheur, enfin, de ce que je men fais. Cest sans doute abstrait, mais je ne me sens pas de lexpliquer davantage pour le moment, alors peut-être le ferai-je plus tard, êtes-vous vraiment sûrs que vous voulez que ça continue ? quand jaurais mis toutes mes idées au clair.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Merci de mavoir lu.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.
Par Leoll le 1/10/2002 à 22:33:47 (#2267639)
Elle est partout, à laffût de la moindre cible.
Elle rôde partout, dans les ruelles, dans les maisons.
On la sent approcher, à son odeur particulière, horrible.
Elle est effrayante, mais je rêve quelle memporte comme un pion.
Nous sommes tous des pions, joués par le Destin,
Le Destin, qui annonce à la Mort, qui elle doit emporter.
Ce jour là, ce sera toi, un autre, ce sera moi, enfin.
Peut-être, tu as peur, mais moi je lattends, empressé.
Parfois je la sens me frôler, mais elle se retire aussitôt.
Comme si javais encore quelque chose à effecteur ici.
Si Elle croise mon chemin, je lui dirai sûrement merci.
QuElle memporte enfin, sans accros.
Je ne me débâterai pas, jespère son arrivée patiemment.
Elle me délivrera de ma vie ennuyante, en me dorlotant.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.
Par Iwakura Shin OS le 1/10/2002 à 22:49:09 (#2267665)
[size=-2]Impressionnant... :)
Par Zephirin le 1/10/2002 à 22:51:06 (#2267671)
Par TitPlume Valion le 1/10/2002 à 22:53:30 (#2267686)
C'est pas beau de donner de l'inspiration aux jeunes ? :p
Par Zephirin le 1/10/2002 à 22:55:33 (#2267699)
Par Yganor Wallace MIP le 1/10/2002 à 22:58:14 (#2267720)
Provient du message de Zephirin
Coupable de quoi Titplume ?
De ma folie :monstre:
Ceci-dit Leoll, le style est très beau :p
Par Nevaeh/Heaven le 1/10/2002 à 23:03:11 (#2267747)
Provient du message de TitPlume Valion
Je plaide coupable.
C'est pas beau de donner de l'inspiration aux jeunes ? :p
Et t'en es fière? :hardos:
C pas bien de donner des idées d'écriture noires à mon Leoll en sucre :sanglote:
Ceci dit je suis autant impressionnée par la qualité de ses écrits...
Par Nevaeh/Heaven le 1/10/2002 à 23:04:38 (#2267753)
Par Zephirin le 1/10/2002 à 23:17:03 (#2267828)
Huuuuuuh....
*se tape la tête*
compris Cinok !
*bave*
Chokooo !
Zeph*qui a adoré les Goonies*irin
Par Arilys Shin le 2/10/2002 à 0:21:46 (#2268090)
Que dire si ce n'est magnifiquement ecrit comme d'habitude Leoll... Certes un fond triste mais une forme que j'adore vraiment.
Par Leoll le 2/10/2002 à 7:29:40 (#2268651)
Je posterai quelques autres ptites choses sur ce même posts, quand il y aura quelques chose à poster. Que ce soit défaitiste-réaliste, ou encore optimiste... :doute:
Par Carna le 2/10/2002 à 13:54:08 (#2270024)
Par Nevaeh/Heaven le 2/10/2002 à 14:20:51 (#2270146)
Provient du message de Carna
*séduite*
*Kick Carna*
T'approches pas de Leoll perverse dépravée!
Up le post :amour: !
Par Leoll le 2/10/2002 à 15:18:56 (#2270402)
OOOOOJ'ouvre doucement les yeux, lentement je me réveille, comme si j'avais peur de quitter mes rêves pour remettre pied à terre et retrouver cette vie morose dans laquelle je suis enlisé. Comme chaque matin, j'ai du mal à quitter mon lit douiller, dans lequel tous les rêves sont permis, dans lequel mes rêves sont établis. Je me redresse donc, toujours dans le noir, jentends toujours, un bruit de fond, mélange de bruits de voiture - Ah... Les voitures, n'est-ce par merveilleux, les voitures ? - ainsi que le bruit incessant qui m'a ramené à la réalité, le bruit du réveil chantant a tue tête tous les matins depuis trop longtemps.
OOOOOJe finis par sortir les pieds du lit, j'ai du mal à les poser au sol, je ne veux pas toucher ce froid parquet qui finirait de me rattacher à la réalité. Je me lève donc, encore une fois, j'oublie d'éteindre mon réveil - peut-être finira-t-il par rendre l'âme... -, qui fait maintenant parti de ma triste vie.
OOOOOLes premiers pas.... durs. C'est vraiment difficile de coordonner ses pas pour mener à bien cette marche vers l'endroit escompter - la salle d'eau. Je vais passer outre ce qui se passe en cette pièce. Enfin ! Je suis propre... Quel plaisir de sentir sur sa peau les gouttes d'eau, brûlantes, rouler doucement sur les bras, pour enfin s'échapper et s'écraser au sol - dans un cri de bonheur ?
OOOOOJe m'habille, je ne mange pas, je n'ai pas faim, je me suis habitué à ne pas manger, pour me permettre peut-être à rester quelques instants de plus dans mon nid douiller.
OOOOOVoilà donc le moment de partir, je n'ai croisé personne dans la maison - du moins, j'en suis persuadé -, et j'ouvre doucement la porte, regrettant déjà de quitter mon chez moi.
OOOOOMince... J'ai oublié mon manteau. Je suis en pull et il fait froid... Je frissonne alors que je mets un pad au dehors. Je prend mon courage à deux mains - que je mets profondément dans mes poches - et je marche le long des quais de Seine, me dirigeant, tel un zombie vers l'endroit dans lequel j'ingurgite des choses censées me permettre de devenir quelqu'un de bien, plus tard.
OOOOOCette journée est comme toutes les autres, je met un masque souriant, cachant à tous ce que suis vraiment. Je salue gaiement mes camarades de fortune, et j'entame une journée d'instruction, d'élargissement de la pensée. Heureusement, c'est mercredi, je n'ai qu'une demie journée de bagne. Je sors donc, montrant aux gardiens mon laissé passer, un passeport vers la liberté.
OOOOOAyant passé le grillage, je suis assaillis, l'on me presse pour que j'aille manger puis, passer l'après-midi avec ceux qui sont mes amis. Sous mon masque, je peste. Mon masque, lui, sourit, heureux de l'intérêt qu'il entraîne. Alors, je les suis, l'après-midi avance vite.
OOOOOJe n'arrive jamais à me rappeler ce dont on a parlé pendant ces quelques heures... Trou de mémoire ou in intéressement de part ? En tous cas, il est temps pour moi de rentrer. Je décide de rallier les quelques centaines de mètres qui me séparent de mon toit avec les transports en commun, pour me permettre de m'évader, me laissant porter à bon port.
OOOOOJ'arrive enfin à destination, il n'y a personne. Je vais dans ma chambre précipitamment, je l'éclaire docilement, ouvrant les lourds volets. Je me pose à mon bureau... J'ai quelque chose à faire pour le lendemain... J'hausse les épaules, sort une feuille, un crayon et écrit ces quelques lignes.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMoi.
Par Gengis Khan le 2/10/2002 à 15:36:11 (#2270434)
:merci:
Par Leoll le 2/10/2002 à 16:06:58 (#2270491)
Voilà maintenant un an que nous nous connaissons,
Depuis le premier jour jai été attiré par toi.
Dans tes bras jaimerais me glisser, ne plus avoir froid.
Je souhaite que tous les deux nous nous aimions.
Malheureusement, tu en as décidé autrement.
Entre tes mains, je suis un pantin, un jouet.
Tu joues avec moi, comme une enfant joue avec sa poupée.
Je suis les mouvements que tu imposes, je ne peux résister.
Enfin, je trouve la force de te dire non.
Aujourdhui, je me suis laissé aller
A te dire que ne pouvais plus vivre de cette façon.
Je suis parti, sans te dire au revoir, sans même te saluer.
Je suis désolé
Je le devais, je ne pouvais plus.
Peut-être, un jour, serons nous ensemble. En attendant, salut !
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOJe taime.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMoi.
Par Heloïse's Lovah le 2/10/2002 à 16:19:28 (#2270521)
Par TitPlume Valion le 2/10/2002 à 16:56:31 (#2270810)
Par Neva Neomenia le 2/10/2002 à 17:03:30 (#2270857)
Provient du message de TitPlume Valion
THAT'S MY LEOLL !!!!!!!! :amour:
C'est le mien ausssssiiiiiiiiii !!!!!!:hardos:
Par Leoll le 2/10/2002 à 17:29:17 (#2271040)
OOOOO Une nouvelle journée sannonce, les premiers rayons du soleil pénètrent dans ma chambre, puis peu à peu, elle est inondée de clarté. Pâle clarté à vrai dire. Enfin
Il doit être lheure de se lever, jentends dans la maisonnée les cliquetis des couverts sûrement que quelquun vide le lave-vaisselle. Je me lève, me dépêchant, je prends garde à ce que je ne croise personne, je ne me sens pas à la hauteur pour pouvoir parler. Je men vais dans la salle deau, dans laquelle je me nettoie, jen ressors quelque minute après, propre, parfumé
. Tout ce quil faut pour avoir lair bien. Je vais mhabiller promptement, puis crie un rapide « Je ne mange pas à la maison, je sors ! ». Puis je men vais. Jy ai encore échappé, le repas en famille
La barbe.
OOOOO Je descend, je croise quelque voisin, je les salue poliment puis mengage dans la rue ensoleillée. Je connais un endroit charmant, dans lequel jaime à rêvasser. Je my rends donc, il me faut du courage, car jai une cinquantaine de mètre de montée à parcourir. Je fouille dans ma poche, jen sors une cigarette. Il ny a pas de vent, tant mieux, je nai aucun mal à lallumer. Je fume
Pourquoi ? Je ne sais pas, voilà trois années que je maccroche à ce « bâton de mort ». Il faudrait peut-être que je songe à arrêter. Enfin
OOOOO Jarrive à lendroit attendu, un espace de verdure, personne ny va, tant mieux après tout, je lai pour moi. Le ciel est bleu, un bleu azur, comme lon en voit sur des cartes postales dîles paradisiaques. Je me demande comment ce fait-il, quen plein Paris, le ciel soit si bleu ? Je ne peux apporter aucune réponse, si ce nest le fait, que peut-être je divague, et quune fine lueur doptimisme naisse en moi. Je mallonge sur le dos, prenant un brin dherbe dans la bouche à la cow-boy. Ca a toujours été un grand plaisir, de ressembler aux cow-boys de lOuest américain, ils mont toujours impressionnés, je ne sais pas pourquoi
Je naime pourtant pas les westerns. Mais bon, ce nest pas si grave, cest juste mon esprit qui est dans désaccord avec lui-même, ce ne sera pas la dernière fois après tout.
OOOOO Quelques nuages se forment au dessus de moi, je les regarde, cherchant quelconque forme. Parfois, japerçois une guillotine, mais cest que je suis dans un moment de déprime ce qui narrive pas souvent, je vous rassure et que je ne vais pas bien. Mais cette fois-ci, je vois un cygne. Oui, un cygne. Pourquoi un cygne ? Aucune idée vous devez vous dire que je ne sais pas grand-chose aujourdhui, je vous le concède. Puis, apparaît un chat. Je ferme doucement les yeux, et je mimagine au bord dun lac, un chat sur les genoux, regardant un cygne. Belle image. Le chat regarde avec attention le cygne, je regarde le chat, et le cygne mobserve. Un cercle se forme alors, un léger vent sengouffre dans mes vêtements. Je me sens emporter. Je tiens le chat contre moi, il semble apeuré, au moins autant que moi. Le cygne continue à me fixer, je discerne un sourire au coin de son bec un sourire ? Comment voir un sourire sur un bec ?. Je monte vers les cieux, puis plus rien. Une longue chute commence, je me laisse aller, jai peur, je serre contre moi lanimal, qui plante ses griffes sur mon torse. Des perles de sang sortent des griffures, et jatteins le sol. Jai limpression que mes os sont brisés, je me sens mourir. Mais ce nest pas le cas, je ne suis pas entrain de mourir. Je sens de leau sur mon visage, il me semble apercevoir un ange. Un ange, avec un visage sublime, envoûtant. Elle me passe une serviette mouillée sur le front, je la fixe, transi. Elle me regarde avec ses yeux, bleus comme le ciel. Elle me sourit, mon cur fait des bonds dans ma poitrine. Elle semble séloigner, je tends mon bras dans sa direction, puis elle me fait un signe de la main, semblant me dire au revoir.
OOOOO Jouvre alors les yeux, et le ciel sest assombrit. Je suis trempé, il pleut des cordes. Je me relève en vitesse et cours à labri. Je repense à ce rêve, puis passe ma main sur mon torse
Jy remarque les traces de griffures. Jouvre ma chemise, je saigne.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMoi.
Par Hôte des Songes le 2/10/2002 à 18:13:27 (#2271330)
Provient du message de TitPlume Valion
THAT'S MY LEOLL !!!!!!!! :amour:
No! THAT'S MY RABBIT!!! C'est mon lapin!!! :hardos:
Par Garigue OS le 2/10/2002 à 18:19:52 (#2271374)
Par Garigue OS le 2/10/2002 à 18:20:54 (#2271381)
Provient du message de Hôte des Songes
:) :)
No! THAT'S MY RABBIT!!! C'est mon lapin!!! :hardos:
lolxpdrmdr :mdr: :mdr:
Par Jim West, ZE Only le 2/10/2002 à 18:43:41 (#2271509)
Par TitPlume Valion le 2/10/2002 à 18:46:02 (#2271523)
Je crois que le mot c'est... fictif :)
Par Leoll le 2/10/2002 à 19:04:57 (#2271631)
OOOOO Une brise glacée
Voilà la seule chose que jarrive à ressentir. Un froid, qui me gèle le sang. Jai du mal à marcher, je continue pourtant à mavancer dans cette caverne, sombre
Par petits bas, je menfonce petit à petit dans ce gouffre infâme. Jai limpression dentrer dans la gorge dun quelconque animal. Je ne sens rien, aucune odeur, jai du mal à mhabituer à lobscurité, comme si peu à peu je perdais la faculté de voir. Tout à coup
Le noir complet. Je ne vois plus rien. Je mets mes mains en avant, pour ne pas buter contre les parois, elles sont glissantes, gluantes. Aucun son. Je nentends même pas les bruits de mes pas, par contre, je sens que je marche dans des flaques deau glacée. Je ne sens que le froid.
OOOOO Lon dit que quand lon meurt, on a froid. Je me surprends à frissonner de peur. Malgré le froid ambiant, des gouttes de sueur perlent le long de ma tempe. Je ne sais pourquoi, je continue à avancer, une force étrange me pousse vers le fond du gouffre. Jessaie de résister, mais il ny a rien à faire. Je continue davancer. Ma tête tape contre une stalactite, je suis à moitié assommé, je sens le sang coulé sur mon visage. Jai terriblement peur, et pourtant
Jattendais cette mort, mais pas comme ça. Non. Pas comme ça.
OOOOO Une violente douleur sur ma joue, plusieurs. Jouvre doucement les yeux. Je saigne, mon front. Autour de moi, des gens. Je suis au milieu de la rue. Des ambulanciers mencerclent, jentends un bourdonnement dans loreille. Je ne sais pas ce quil sest passé, je ne me souviens pas. Lon me porte sur une civière, puis dans une ambulance. Le bruit de sirène me donne la migraine. Je ferme à nouveau les yeux, et me laisse emporter par le sommeil. Il mappelle. Je ne rêve plus, la grotte a disparu. A la place, un champ.
OOOOO Je me réveille, après avoir dormi toute une nuit. Ouvrant les yeux, je me retrouve dans une chambre blanche. Mes parents ne sont pas venus me voir à lhôpital dailleurs, ça ne métonne pas vraiment. Il y a juste Elle
Celle qui compte si fort pour moi, celle qui me rattache à cette terre, celle que jaime. Je ne sais pas pourquoi cest la seule qui est là. Elle dort, paisiblement, semblant inquiète. Je tends ma main vers son visage. Je le caresse doucement, essayant de ne pas la réveiller. Je suis attaché par des perfusions. Je me dis alors que si jessaie de les retirer, les alarmes vont sonner. Alors, je me recouche, tournant la tête vers cette fille. Cette fille, magnifique.
OOOOO Je me réveille à nouveau. Elle nest plus là
déception.
OOOOO Mes parents ne sont toujours pas là
tant mieux.
OOOOO Un médecin vient me voir, il me dit que je peux y aller. Je ne sais toujours pas ce qui mest arrivé, je nose pas poser de questions. Les gens me regardent bizarrement. Jai la tête bandée. Lon me demande juste une signature, que je donne.
OOOOO Je quitte ce lieu aux blancs mure, je ne vais pas chez moi. Je nen ai pas la force. Je ne sais pas aller, alors je retourne à lendroit que jaffectionne tant, là où jai rêvé dun ange. Que vois-je ? Oui. Elle est là. Elle semble mattendre. Elle tourne le visage vers moi puis se lève. Je marche vers elle, elle vient vers moi. Nous nous arrêtons à un mètre lun de lautre, nous nous jaugeons du regard. Je lui lance un « merci » et elle sen va, sans rien dire. Je me retourne alors, tendant la main vers elle une habitude ? mais rien. Elle ne se retourne pas. Elle devait simplement se demander comment jallais. Elle savait que jallais bien.
OOOOO Décidément, je ne la comprends pas, peut-être finirons-nous pas nous comprendre, par nous parler
Peut-être
Un jour
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.
Par Leoll le 2/10/2002 à 19:38:45 (#2271815)
Je suis abasourdi par ce dont lhomme est capable.
Il y a des choses, quil fait, qui sont détestable.
Se moque dautrui, sans sen mordre les doigts.
Comment être si cruel les uns les autres ? Cela mamène au dégoût.
Laissez vos bêtises, arrêtez cette immonde cruauté.
Ne pensez-vous pas quil est mieux de se respecter ?
A quoi vous sert-il de vous détester ?
Je ne comprends pas votre mode de penser.
Je ne me mets pas à part,
Mais je me demande pourquoi.
Pourquoi tant de salopards ?
Pour lexpression, pardonnez-moi
Mais il ne faut pas se cacher.
Essayez plutôt de changer.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMoi.
Par Leoll le 2/10/2002 à 21:08:39 (#2272322)
- Rétrospéctive -
OOOOO Une plaine verte, personne, une plaine, vide. Vide ? Non, les fleurs lhabitent. Des fleurs, pas millier. Cest magnifique. Je suis hébété par tant de beauté. Je sais que ceci se forme dans mon esprit, lors dun rêve, mais je suis émerveillé. Je ne veux pas cesser de rêver. Je gambade tel un gamin dans ce vert espace, je cueille quelques fleurs, massied dans lherbe fraîche, mendors, puis me réveille. Je suis heureux. Le ciel est bleu.
OOOOO Tout autour de moi, il ny a que beauté. Je narrive pas que même en rêve le paradis existe réellement, mais apparemment, je me suis lourdement trompé. Je suis au paradis. Il ny a aucun doute. Et là
Je la revois. Elle apparaît devant moi. Cette ange, magnifique. Elle pose sa douce main contre ma joue et mattire vers elle. Elle me prend par la main, je me laisse entraîner. Nous marchons longuement, main dans la main, sans dire un mot. Je suis éperdument amoureux, dun ange, dans un rêve. Je ne veux pas me réveiller, pour toujours je veux être avec elle ! Je ne veux plus la quitter, non, je ne peux plus. Elle finit par sasseoir, elle a un visage si fin. Son sourire me fait me rendre compte que je suis ridicule. Je la dévisage, la bouche ouverte. Nous éclatons de rire, de sa bouche, sort un rire cristallin, qui fait gonfler le cur. Le mien, je me demande comment il fait pour gonfler autant.
OOOOO Je massieds à côté delle, elle pose sa tête brune contre mon épaule. Je frissonne. Un immense bonheur menvahit. Je crois être en cet instant le plus heureux des Hommes. Je ne pensais pas que lon pouvait éprouver tel sentiment. Et pourtant
Quil est plaisant de le ressentir ! Quelle liberté ! Nous nous regardons dans les yeux, son regard est profond, il dénude lâme. Je vois sa tête sapprocher de moi, nos lèvres se coller.
OOOOO Jai toujours cru quaprès la Mort, lon vivait dans le plus beau de ses rêves. Voilà pourquoi je désire tant mourir. Mais pas me suicider. Mourir, vraiment mourir. Je veux rejoindre mon ange pour léternité. En attendant, je me couche le sourire aux lèvres, certain de la retrouver. Voilà trois mois que cest ainsi. Chaque nuit je la revois, de purs moments de bonheur. Un bonheur infini. Son visage ne me quitte plus.
OOOOO Mes parents veulent déménager. Un autre arrondissement. Pourquoi ? Pff
Je ne sais pas, vraiment pas. Jaimais mon quartier. Mais je ne savais pas que là où jallais, je connaîtrai un coin de paradis. Oui, oui, lendroit dans lequel vous avez entendu parler delle pour la première fois. Cette fois, où le rêve sest mélangé à la réalité. Quand jai emménagé, je ne me sentais pas bien. Puis après quelques escapades, javais trouvé lendroit, cet endroit magique. Depuis, jy vais dès que jai un moment, et je mendors. Je me réveille toujours, un peu déçu, mais le sourire aux lèvres. Mes parents pensent alors que tout va bien pour moi, que jai des amis. Tant mieux. Comme ça ils ne massomment pas de questions.
OOOOO Jai également changé détablissent scolaire. Un nouveau bagne, jai été transféré. Mes premiers jours ont été difficiles, mais mon masque sest vite fait accepter Après quelques semaines, je métais habitué. Je ne pouvais pas me plaindre. Je vivais un réel bonheur, avec mon ange, dans mon paradis, dans un autre monde, loin de celui-ci où règne corruption et perversion.
OOOOO Deux mois se sont écoulés. Et la nouvelle dune nouvelle élève. Je men moquais. Mais dès que je lai vu
Jétais abasourdi. Cétait elle ! Cétait mon ange ! Je ny croyais pas. Je me suis précipité vers elle, retirant mon masque. Mais elle ne me reconnut pas. Elle ne fit pas attention à moi. Alors, mon masque reprit le dessus. Et le contact ne passa pas. Nous nous disputâmes violemment. Nous étions ennemis. Je ne pouvais pas y croire ! Et pourtant
Mon masque détestait mon ange. Je ne pouvais pas aller contre cela. Mais moi, je laimais. Jaimais mon ange, que je narrivais plus à voir en rêve. Mon paradis sétait transformé en terre désolée.
OOOOO Cette fille ? Oui, cest celle-la même, celle qui était à lhôpital. Celle qui mavait veillé, et qui était partie. Celle que javais revue dans mon coin de verdure. Je ne savais pas pourquoi, mais jy étais allé, et je lavais vue, comme si elle connaissait cet endroit, comme si
Elle savait.
OOOOO Voilà pourquoi je disais que je laimais, que je voulais que lon se parle. Il fallait que je le fasse. Jallais le faire.
Jirai lui parler, je retirerai mon masque devant tout le monde sil le fallait, et je lui parlerai, elle me connaîtra comme je suis réellement, et jespère quelle maimera, comme moi je laime.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.
Par Lorme Valion le 3/10/2002 à 1:10:30 (#2273344)
Par Leoll le 3/10/2002 à 9:00:11 (#2274085)
Je vous souhaite à tous le bonheur.
Pour ma part, je l'ai enfin trouvé.
Je vous quitte, sans aucune peur.
La Mort va frapper à ma porte, va m'emporter.
Enfin, je serai délivré, enfin, je retrouverai mon ange.
J'écris ces derniers vers, portés par une mésange.
J'ai été ravi de vous cotoyer, donc... A bientôt,
Mais pas ici, dans un autre monde, Tcho !
Je prépare mes valises, j'entends un bruit à la porte.
C'est l'heure du grand voyage, sûrement.
Merci à tous d'avoir lu mes écrits, littérature morte...
C'est vraiment l'heure, les coups sont violents..
Je me lève chantonnant le dernier refrain.
Je ferme les yeux, et me dirige vers mon destin.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOAdieu.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMoi.
Par TitPlume Valion le 3/10/2002 à 12:55:57 (#2275047)
Par Neva Neomenia le 3/10/2002 à 21:16:09 (#2277716)
Par Leoll le 4/10/2002 à 17:52:46 (#2281920)
OOOOO Je ne suis pas mort, ce nétait quun rêve
Heureusement ? Je ne sais pas, je pense que oui
Javoue que jaurais aimé dire au revoir à mon ange « réincarné ». Jai rêve que la Mort me tenais pas la main, une main blafarde, squelettique. Je me demandais même sil y avait encore quelque morceau de peau. En tous cas, Elle mavait amené avec Elle, je ne me rendis pas dans mon paradis, bien au contraire.
OOOOO Tout y étais différent, cétait le même endroit mais désolé, angoissant. Le ciel était bas, quelques gouttes sécrasaient au sol, comme les gouttes qui coulent le long du corps après une douche
A la différence de celles-ci, celles qui tombaient du ciel étaient glacées, limpression de perdre un morceau de peau à chaque choc était bien réelle. La terre était noire, il ny avait plus dherbe. Que de la terre, noire. Le sol était humide, spongieux. Chaque pas était une lutte, un bruit, à chaque pas, le bruit des chaussures emplies deau. La Mort avait disparu sans que je ne men aperçoive. Je regardais autour de moi. Je cherchais mon ange. Puis je la vis. Elle était là, assise, enfin
agenouillée devant le sinistre lac. Je pressai le pas pour la retrouver. Quand je fus à son niveau, je posai doucement ma main sur son épaule. Elle tourna son visage vers le mien. Elle pleurait. Des larmes de sang, sur son visage lumineux. Des traînées de sang sur ses joues
Je ne comprenais pas, jétais affolé.
OOOOO Puis je vis de petites ondes au bord du lac, ce qui attira mon attention. Je vis deux cygnes, deux cygnes aux plumes noires, aux yeux rouges. Effrayants. Ils commencèrent à se battre, de violents coups de bec, des plus qui volent puis qui retombent avec grâce sur la surface aquatique, et qui créés de petites ondes. Javais mal au ventre, je regardais à nouveau mon ange, ma déesse. Elle ne cessait de pleurer. Puis, peu à peu, ses ailes devinrent noires, des cornes poussèrent sur ses temps. Elle aussi meffrayait, un comble. Je me surpris donc à reculer. Elle sentait que javais peur, elle pleura davantage. Il pleuvait des cordes maintenant. Le sol commençait à trembler, des plaques se séparaient. Mon paradis se transformait peu à peu en enfer. Des torrents de magma en fusion prenaient forme autour de moi. Mon ange, mon démon disparut. Et à sa place se tenait la Mort, munit de sa faux. Elle ricanait, puis elle sadressa à moi en ces termes :
« Tu pensais, que Moi, Jallais te mener au paradis,
Ton paradis ? Tu te rends compte maintenant quil est détruit.
Maintenant que tu es au courant, réveille-toi.
Change ! T sais ce que as à faire, non seulement pour toi.
Fais ton bonheur, fais celui de ceux qui tentourent.
Ose parler à ton ange réincarner. Montre-toi sous ton vrai jour.
Enlève ce masque ridicule et montre au monde qui tu es !
Tu as vu ce que peut devenir ton paradis désuet.
Si tu ne fais pas tout cela,
Oublie tes rêves de bonheurs mortuaires.
Si tu ne fais pas tout cela,
Oublie vite ton ange
imaginaire ?
Non ! Tu sais quil en ce monde ! Dans ta vie !
Apprend-lui à taimer comme elle taime ici ! »
OOOOO Puis sur ces mots, elle tendit son doigt vers le centre du lac. Jy allais sans contester. Je menfonçais peu à peu dans leau trouble. A la surface, le cadavre des deux cygnes morts au combat. Je me fis prendre dans un tourbillon
Puis
OOOOO Je me réveillai en sursaut, mon réveil qui sonnait. Jétais en nage, en vie, et il fallait que je fasse mon bonheur, et celui des autres. Si je veux que mon paradis reste comme il est, alors je ferai tout.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.
Par Le Pacifiste le 4/10/2002 à 19:17:16 (#2282239)
Moi je trouve ton style, certes spécial et plutôt triste, mais ta facon d'écrire est si belle :D. J'espère que ce post ne seras pas trop floodé, sauf par tes très beaux poèmes et récits.
Paci *fan forever de Leoll*
Par Hunk Scorn le 5/10/2002 à 20:41:35 (#2286864)
*Sort un paquet de mouchoir supplémentaire* :p
Par Leoll le 8/10/2002 à 19:17:57 (#2299559)
OOOOO Aujourdhui est ce que lon peut appeler une mauvaise journée. Comme dhabitude ? Peut-être
Mais depuis que jai rencontré la Mort enfin
rencontré, vous voyez ce que je veux dire -, ma vie me semble moins triste quauparavant.
OOOOO Encore une fois, je me suis levé en retard. Jai eu du mal à me réveiller
même sous la douche cest dire
Je suis parti en vitesse de mon domicile, et jai marché, et encore marché, me détruisant de lintérieur, comme toujours. Quand je suis arrivé au bahut, jai trouvé dans mon casier un message. Un message, de mon ange réincarné. Elle a un nom magnifique, je ne vous lai pas encore dit il me semble. Elle se nomme Lia. Cest un nom peut répandu à ce que jai pu entendre, mais il serait préférable quil le soit plus, daprès moi, bien sûr. Ce petit mot, écrit dune plume soignée, semblait me donner rendez-vous quand nous serions de nouveau libre c'est-à-dire plus dans létablissement scolaire. Mon cur battit soudainement vite. Un sourire sinscrivit sur mes lèvres. Chose rare depuis que javais laissé mon masque aux vestiaires. Jvais déjà perdu une grande partie des amis de mon faux-moi.
OOOOO Jusque là, tout allait bien. Cette invitation était une merveilleuse surprise. Jerrais bêtement dans les sinistres couloirs de létablissement attendant la sonnerie annonciatrice des enfermements dans les cellules de groupe. Jerrais, un sourire plein de niaiserie sur mon visage. Puis ma contemplation du vide sarrêta net alors que je la vis, mais elle séchappa puis la cloche retentit.
OOOOO Passons les heures laborieuses de cours moroses dans lesquels les principales pensées des élèves sont les activités extra scolaires. Le midi, je « mange »à la cantine pénitentiaire, nous devons montrer nos cartes sur lesquelles il y a un code barre nous répertoriant. Nous devons donc les montrer aux différents geôliers en poste. Avant de manger, je fus dépêché par mes camarades de la gente féminines pour aller régler une affaire pressante. Je vous rassure, elles nen ont quà mon statut de délégué de bloc, vilement obtenu par mon autre moi, maintenant inexistant. Je montais donc les escaliers principaux du bâtiment, lui-même principal. Au bout de deux étages, je tombe nez à nez avec un morceau de bois, pointu.
OOOOO Il mappelait, il mappelait pour que je le ramasse, il mappelait pour que je men serve
Pour quelles raisons ? En quelles circonstances ?
OOOOO Puis il mexpliqua, tout devint clair. Lidée parut tentante. Je me laissai donc aller sous lemprise de cette arme fourbe. Je continuais à monter les étages, montant les marches une à une, oubliant complètement mon but premier. Désormais, seule lidée dutiliser ce morceau de bois était en moi. Ce dernier semblait être habité par un esprit malin, un esprit sournois, malsain. Ma main se serrait davantage sur lui, jarrivais bientôt à létage du responsable de division. Jallais franchir les dernières marches alors quà létage dau dessous, une porte souvrit. Je descendit alors cers lêtre qui semblait selon moi vouloir maffronter. Un sourire mauvais se dessina alors sur mon visage. Je le reconnus. Quelquun que je naimais pas, tant mieux. Il me regarde lui aussi, il était énervé. Une mauvais journée pour lui aussi, je pense. Je mavançai vers lui avec lenteur, il était comme figé, il fixait le bout de bois. Son regarde se planta dans son flanc en même temps que du sang coula de celui-ci, dû au coups assené par ma personne. Une râle, un corps qui saffaisse contre le sol, une flaque de sang qui se forme. Alors je suis à genou dans le sang, mon jean rougissant
Soudain, une porte qui souvre, je suis renversé. Le morceau de bois reste planté dans le corps agonisant de mon cher camarade. Un geôlier qui déboule sur le lieu de « laccident » volontaire. Des cris à laide. Moi, je suis ailleurs, je ne suis pas là, jai les mains dans le sang que jai fait couler. Des bruits de pas, des cris qui mentourent. Ils sont sourds, étouffés. Je me sens à part. je ne comprends pas trop ce que je ressens.
OOOOO Je suis sorti de mon état léthargique, au commissariat. Jétais entouré de mes parents, dun médecin, de policiers. Je fus étonné que mes parents soient venus. On ma assommé de questions, des psychiatres sont intervenus. Jai réussi à apprendre que ladolescent que javais attaqué inconsciemment était dans le coma, un coma profond. Jétais presque un assassin. Je suis fou. Jai essayé dexpliquer que mon arme mavait envoûté, quelle était envoûtée. Mais je passais plus encore pour un fou.
OOOOO Voilà, je suis dans une cage, et lon vient de mapporter une lettre. Je louvre donc.
Aujourdhui la Mort tu as presque répandu.
Maintenant, sûrement, je pense que je comprends.
Je te comprends, je comprends ton comportement.
Ma vie est la même, je ne la supporte plus.
Moi aussi je suis dans la même situation.
Je pense que toi aussi tu es pris de passion.
Passion, pour un ange imaginaire, maintenant
Vivant, en moi, toi, tu es mon ange aimant.
Nous sommes identiques, nous devons donc nous parler.
Nous devons comparer nos sentiments, nos rêves.
Je serai donc là, quand tu seras libéré.
Si tu es bien mon ange, si je suis bien le tien,
Alors aimons nous, adorons nous, sans trêve.
Je taime, mon ange, je tai retrouvé, enfin
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Lia.
Sur ces vers, je referme la feuille, et je pleure.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.
Par Ibuki Tribal le 8/10/2002 à 22:46:03 (#2300811)
Par Destiny-Angel le 8/10/2002 à 23:11:55 (#2300971)
:amour: :amour: :amour: :amour:
Je n'ai jamais vu un texte aussi émouvant comme ça!
Par Aina HarLeaQuin le 8/10/2002 à 23:31:23 (#2301086)
Par Leoll le 9/10/2002 à 13:26:42 (#2303754)
Pourquoi dans ce monde tant de misère de haine ?
Quand je regarde au dehors mon âme est en peine.
Tant de vains injustices apparues sournoisement...
Il vaut mieux vivre dans un rêve qui doucement
Devient réalité et s'impose de lui même.
Un rêve merveilleux, dans lequel Cupidon sème
Ses flèches magiques amenant le doux amour
Que l'on aimerait garder pour soi, pour toujours.
Restons à rêver d'un doux bonheur ingénu,
Qu'il soit grand, qu'il soit pur et toujours invaincu.
Puissent nos rêves devenire réalité.
La plus belle des clémences serait nous laisser
Accomplir nos rêves incensés pour que la Mort
Ne nous emporte pas dans vers un inconnu décor.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMoi.
Par Garigue OS le 9/10/2002 à 13:30:34 (#2303781)
Par TitPlume Valion le 10/10/2002 à 0:06:28 (#2308158)
Tit - Mon chaos est intérieur et mon désordre est mental - Plume.
Par Lorme Valion le 10/10/2002 à 0:08:23 (#2308166)
Lorme *ma rage est interieur et ma volonté est extérieur* Valion
Par Dr Iann-Nyo Lewis le 10/10/2002 à 12:21:33 (#2310023)
Serieux félicitation :) :amour:
Par Leoll le 10/10/2002 à 18:49:06 (#2312457)
OOOOO Je suis resté trente six heures dans la cage. Pendant ces trente six heures, j'ai mangé deux fois - un détail qui semble sans importance, mais c'est pour montrer à quel point il est difficile d'être enfermé dans un commissariat. Je ne cessais de lire et de relire la lettre de Lia, elle me réconfortait. Jai également apprit que malheureusement pour moi heureusement pour lui ? que le jeune homme que jai attaqué est mort. Je suis donc un meurtrier
Je suis majeur, je devrais donc aller en prison un certain temps. Jai peur. Jai retrouvé mon ange, et je vais le quitter sous peu. Mon jugement est pour dans deux semaines. Je ne sais pas encore si je vais attendre en prison ou chez moi
Présomption dinnocence ?
OOOOO Je viens de rentrer chez moi. Mes parents minterdisent de retourner au bahut jusquau jugement. Ils ne me croient pas coupable, je leur en suis clément. Je ne suis pas coupable, moi aussi jen suis persuadé. Le bout de bois que jai ramassé était envoûté ! Il ma poussé à agir ainsi. Mais personne ne m croit sauf Lia, et mes parents.
OOOOO Ca fait trois jours que je suis libre. Je vois Lia tous les jours, nous nous donnons rendez-vous dans le terrain vague herbeux dont vous avez déjà entendu parler. Et dans ce lieu, nos rêves communs sont réalités. Nous nous connaissons parfaitement, comme si nous nous étions toujours connus. Elle me dit quelle ne veut pas que jaille en prison
Puis je la serre dans mes bras, en pleurant doucement. Une personne nous a surpris entrain de nous embrasser. Il nous a regardé bizarrement, puis il est parti, les yeux grands ouverts... Aucune importance.
OOOOO Malheureusement, le temps passe et bientôt mon procès va avoir lieu. Mon avocat, commit doffice, ma conseillé de plaider coupable
pour que la peine soit allégée. Mais je suis innocent, jai refusé de plaider de la sorte. Enfin
OOOOO Voilà, le grand jour est arrivé. Lia est venue, elle est restée au fond, dans lombre. Jai été condamné
Quinze années de réclusion criminelle. Je suis abasourdi. Quinze ans de ma vie
Pour un crime que je nai pas commit. A lannonce de verdict, je suis resté calme, mais je bouillonnais intérieurement.
OOOOO Les portes du tribunal se sont ouvertes, puis se sont refermées. Lia ma quittée. Elle est partie. Mais jaurais le temps de la revoir. Jaurais le temps de rêver
pendant quinze ans.
OOOOO Voilà
Ma vie est brisée. Je nai plus rien à faire, je suis en prison. Il y a dautres « enfants » de mon âge. Ils ont tué, ou violé
par plaisir. Je ne suis pas comme eux, non
oh non
OOOOO Voilà, trois semaines que je suis enfermé, je nen peux plus
Cen est trop. Je deviens fou
Du moins cest ce quil me semble.
OOOOO Vingt cinq semaines, voilà vingt cinq semaines que je suis là, je my suis fait
Je me suis fait à la vie carcérale. Ca me rappelle tristement le lycée
OOOOO Un an, déjà un an
Cette nuis je vais me coucher tôt. Je veux rêver, rêver longtemps, rester longtemps avec elle. Laimer, laimer plus encore. Je me couche enfin, je nai eu aucun problème dans la journée, jai la permission. Je me mets dans mon lit un lit ? Non, une couchette et je mendors sans difficulté.
OOOOO Je suis dans mon paradis. Il y fait beau, lherbe est verte. Une brise légère vient me caresser doucement le visage. Je ferme les yeux et me laisser aller, profitant de ces moments duniques bonheurs. Je me rends alors compte que je suis encore dans mon lit
ce lit dur
Cest la première fois quun élément réel fait parti de mes rêves. Ce nest pas grave, je ny prête pas plus attention. Ce détail ne doit pas gâcher mon rêve.
OOOOO Je laperçois, toujours ailée, magnifique, lumineuse. Je laime. Elle sapproche de moi, se déhanchant avec grâce, un sourire radieux a prit possession de ses douces lèvres. Je laime. Elle arrive au bout du lit et lenjambe. Elle sassied en tailleur en face de moi, plongeant son regard dans le mien. Je laime. Elle me dit alors de me pencher sur le côté, de ne pas bouger et de ramasser une pierre. Lherbe est froide. Drôle de sensation
on dirait du carrelage. Je me relève, une pierre pointue à la main. Je la regarde dubitativement. Je ne comprends pas. Elle pose ses mains sur les miennes. Je laime. Elle tourne alors la pierre vers moi
elle me susurre à loreille :
« - Enfonce-la dans ton cur
Rejoins-moi, je ten prie
»
OOOOO Sa voix est douce et sereine. Je laime. Je ne réfléchis pas, je lui obéis aveuglément. Je laime. Je me plante la pierre dans le cur, guidé par ses mains. Mes yeux sécarquillent, je tombe sur le côté, une douce lumière maveuglant.
OOOOO Puis
rien.
OOOOO Un gardien passe devant la cellule, il aperçoit du sang qui coule jusquaux barreaux. Sa lampe torche se dirige vers lintérieur de la cellule. Puis ce spectacle de mort
Une flaque de sang, opaque. Une masse gît sur le sol. Un suicide semble-t-il. Affaire classée.
OOOOO Des psychiatres avaient reçu ladolescent incarcéré il y a un an. Ils étaient tous daccord. Ladolescent était prit de folie. Il était schizophrène. Il sétait inventé un monde qui grignotait peu à peu la réalité. Il a maintenant son rêve.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi, puis Lui.
Par Destiny-Angel le 10/10/2002 à 19:07:31 (#2312590)
*n'a jamais vu de texte pareil, si bien écrit*
:eek: :eek: :eek:
Que dire devant un texte comme celui-ci?
:eek: :eek: :eek:
Par Nenya de calis le 10/10/2002 à 19:09:51 (#2312606)
j'srai fière que ma soeurette elle fasse des aussi bô textes que celui là :)) :rolleyes: :mdr:
Encore Bravo Leoll :)=
Par Bardiel Wyld le 10/10/2002 à 19:10:08 (#2312608)
Provient du message de Destiny-Angel
Que dire devant un texte comme celui-ci?
:eek: :eek: :eek:
Rien, on ne peut qu'apprécier les mots et les tournures, avec un oeil envieux de ne pouvoir faire la même chose... ;)
Par Lereniah le 10/10/2002 à 20:43:40 (#2313227)
magnifique tonton
Par Leoll le 10/10/2002 à 22:33:14 (#2313860)
Bisou ma puce de nièce. :)
Par Arilys Shin le 11/10/2002 à 0:18:42 (#2314313)
Absolument magnifique...Y'a rien a rajouter...
C'que t'ecrit est si bien tourné qu'on lit tes ecrit...C'est un vrai plaisir pour moi que d'avoir lu ton journal...Et je le relirais.
Encore Bravo ! :p
Par Emerios le 11/10/2002 à 2:21:05 (#2314593)
On se retrouve forcément dans certains de ces textes,du moin on retrouve certaines de nos pensées.
En tout cas continues tes écrits mais prend garde à ce qu'ils ne te dévorent pas.
Par Leoll le 11/10/2002 à 17:29:53 (#2318076)
Provient du message de Emerios
Pfiou,j'sais pas trop quoi dire sauf que c'est assez impressionant.
On se retrouve forcément dans certains de ces textes,du moin on retrouve certaines de nos pensées.
En tout cas continues tes écrits mais prend garde à ce qu'ils ne te dévorent pas.
S'pas moi qui m'fait dévorer par mes textes, s'ceux qui les lisent qui les dévore, j'ai l'impression. :p
Pour ceux qui lisent ce post, j'suis entrain d'écrire un aut'truc, cette fois ce sera sous Bréto. :) Avis aux amateurs.
*En profite pour up. :p*
Par Emerios le 11/10/2002 à 17:31:25 (#2318086)
edit pour la réponse de Leoll:
faut jamais dire on verra bien,il faut faire en sorte que ca se passe pas,je crois que tu me comprends
Par Leoll le 11/10/2002 à 17:53:05 (#2318242)
Par Lereniah le 11/10/2002 à 18:14:00 (#2318366)
Par Leoll le 11/10/2002 à 18:28:39 (#2318468)
Par Lereniah le 11/10/2002 à 18:57:08 (#2318674)
JOL Archives 1.0.1
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