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Un rĂŞve

Par Warlock McLeod le 30/9/2002 Ă  21:35:29 (#2261824)

Dans une nuit qui d’apparence du moins ressemblait à toutes les autres, Warlock commença à s’agiter. Un étrange rêve semblait troubler son sommeil. Dans ce dernier, il avait un enfant à ses côtés, il sentait qu’un lien les liait tous deux.
Semi-conscient dans son sommeil, il tenta de s’approcher de l’enfant voulant voir son visage. L’enfant semblait si loin mais à la fois tellement proche de lui… c’est d’un pas prudent mais décidé qu’il s’avança vers lui.
Alors qu’il se trouvait à quelques pas seulement de l’enfant un coq, appartenant à un fermier voisin, chanta ce qui le fit se réveiller en sursaut.


Maudit sois-tu !! Tu vas la fermer oui !!

Il jeta de rage un coup d’œil sur son arc qui se trouvait accroché non loin de son lit. Hésitant un instant à le saisir et à « régler une fois pour toutes le compte de ce maudit animal » mais n’en fit rien.
Cette hésitation laissa vite place à un questionnement : Qui donc était cet enfant, sagirait-il de Genessia, sa fille disparue il y a de cela quelques années. Il n’arrivait pas à enlever cette idée de la tête, cela ne pouvait-être qu’elle. En effet dans ce rêve il avait retrouvé des sentiments qu’il pensait à jamais perdus.
Warlock s’habilla prestement et se mit à faire les 100 pas, la profonde tristesse due à l’amputation prématurée de sa famille laissa à nouveau place à l’espoir. Il décida finalement de, comme par le passé, se remettre à la recherche de sa fille. Mais cette fois il savait qu’il ne rentrerait pas seul, ce rêve ne pouvait qu’être prémonitoire.


Dans un premier temps il se rendit à la demeure des Chevaliers Ardents, décidé à leur demander de l’aide pour une nouvelle fois tenter de retrouver sa fille. Mais alors qu’il se trouve au réfectoire et près du panneau des communications il hésita.
« Après tout je les ai déjà fait chercher pour rien, je ne vais pas risquer d’à nouveau les inquiéter sans raison. »
CÂ’est donc seul, et sous une pluie qui semblait interminable quÂ’il entama les recherches.

Warlock s’engouffra dans la dense forêt entourant sa demeure, cette recherche lui rappelât des douloureux souvenirs, mais il s’accrocha à la pensée que cette fois la fin serait heureuse.
C’est au moment où le jour commençait à laisser place à la nuit que des pleurs d’enfants vinrent titiller ses oreilles. La démarche qui ressemblait à celle d’une promenade se fit de plus en plus rapide, et fit bientôt place à de la course à pieds. Un peu éprouvé par sa course mais tout souriant Warlock s’approcha de l’enfant. Etant à ses côtés il s’accroupit de façon à être à la hauteur de l’enfant et de pouvoir appercevoir son visage. Une boule se formait au cœur de l’archer, plus son regard s’approcha celui de l’enfant plus elle semblait grossir.

Ce jeune garçon n’était de toute évidence pas sa fille mais il ne put s’empêcher d’être attendri par cet enfant qui tenait un parchemin en main et n’arrêtait pas de pleurer. Que pouvait-il bien faire là seul livré à lui-même et en pleine nuit ? Il lui posa une main sur l’épaule et l’interrogea…


Dis-moi mon enfant que fais-tu seul ici en pleine nuit ? OĂą donc sont tes parents ? Peut ĂŞtre puis-je tÂ’aiderÂ…

Le paladin Sylien n’obtint pour seules réponses un flot de sanglots et l’enfant lui tendit le parchemin détrempé. Warlock s’empressa à l’ouvrir et se mit à le lire :

« Monsieur, madame,

Si vous lisez le présent document c’est sans doute que vous avez trouvé notre fils, Kalderan. Sans doutes vous demandez-vous ce qu’il fait ainsi livré à lui-même…
Sachez que si nous avons fait cela c’est car il n’y avait pour nous pas d’autres solutions, en effet l’endroit où nous vivons les êtres ailés ne sont pas traités égalitairement. Nous savons que chez nous, il ne pourra espérer de la vie rien de plus que d’être l’esclave de personnes dépourvues d’ailes. Nous espérons que vous comprendrez ce geste et que vous ne nous jugerez pas trop sévèrement.
La raison pour laquelle nous n’avons pu accompagner notre enfant est que le voyage est bien trop cher, aucun navire ne peut officiellement quitter nos terres. Nous avons déjà du mettre notre maison en gage pour payer son voyage.
En espérant que vous pourrez l’élever au mieux, nous vous remettons notre fils, tâchez de lui donner la meilleure éducation qui soit. Nous vous remettons nos salutations les plus distinguées et nous excusons de tous les désagréments que cela pourrait vous causer. »

La lettre n’est pas signée.


Dis-moi ? Comment es-tu arrivé ici ?

L’enfant ne lui répondant pas mais sanglotant toujours il décida de l’emmener avec lui. Cela lui permettra de manger un peu…Je passerai à l’orphelinat des Sélènites pour officialiser tout ça.

Tu dois avoir faim non ?

LÂ’enfant hocha la tĂŞte de haut en bas timidement

Viens suis-moi, chez moi tu mangeras tout ce que tu voudras et pourras te réchauffer quelque peu. En attendant enfile ça, tu es déjà trempé.

Warlock lui confia son manteau de l’archer et pris Kalderan sur son dos. C’est ainsi que tous les deux ils retournèrent à la résidence de l’archer.

Par Sariel la Maudite le 30/9/2002 Ă  22:24:20 (#2262076)

croise Warlock avec un enfant dans sa cape, lui sourit.
Il pleut a torrent, file mettre ce petit Ă  l'abri... Allez, plus vite

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