L'évasion

Par Louloune-GdA le 28/9/2002 à 12:54:07 (#2248772)

L’évasion.
" IL était là, de l’autre côté du mur.
J’étais là. Seule avec Ravaillac contre eux.
Eux, je ne les connaissais pas encore.
Je voyais à leur regard qu’ils étaient haruspiciens.
Je les entendais parler.
Je me souviendrai(s) toujours des noms quÂ’ils se donnaient.
Il y avait Pepe. Lui, c’était le prisonnier.
Aym, Vell, Nic et Sirius. Les autres, leurs noms m’ont échappés.
Ils emmenèrent une poutre. Elle était assez grosse. Mais on pouvait la porter tout seul.
Sirius lÂ’a pris. Soudain, il essaya dÂ’enfoncer le mur. Je cria.
" Impure ! " Cria t il alors en changeant de trajectoire, et en m’enfonçant une poutre dans mon bras.
Il ne savait pas. Non il ne savait pas que c’était sur ce bras qu’un lien au Cercle avait été fait.
Sous le gant, une lumière s’illumina. C’était La Coupure qui se réveillait.
Je criai fort très fort. J’avais senti le coup, et je sentis soudain une flèche. Il avait sorti son arc. Un bel arc.
J’enlevai la flèche de mon bras, murmurai quelques paroles, et la plaie se refermât, ne laissant même pas place à une douleur intérieure.
Une deuxième flèche arriva. Pareil. Des formules de druides et tout disparut.
Mais le coup de la poutre, lui je le sentais. J’avais mal. Très mal. Mais je ne me plaignit pas. Ravaillac était tombé inconscient dans les bras d’une des leurs. Le sang coulait. J’essayais de réciter des incantations, mais elles ne marchaient pas. J’étais désormais seule. Tout le monde regardait Sirius. Sirius, lui, reprenait la poutre. D’un coup fort, très fort, il frappa dans le mur, et celui ci s’écroula laissant échapper un trou. Je criai. Je m’élançai dans le trou pour que le prisonnier ne passe pas, et je récitai quelques incantations, en vain. La magie ne marche pas dans la prison. Sirius me lança la poutre dans le ventre. Je criai. Ce coup m’avait achevé, d’un coup de pied, il me poussa sur le côté. Je n’avais plus la force de résister. Il passa un parchemin à Pepe.
A ce moment Ravaillac se réveilla. J’essayais d’arracher le parchemin des mains de Sirius, puis de Pepe, mais je n’y arrivais pas. Mon bras arrivait à peine à bouger. Lorsque Ravaillac réussit à s’échapper des griffe de l’haruspicienne, c’était trop tard. Il était déjà plus là.
Sirius ri. Il me frappa. Soudain, le Lien du Cercle se réveilla.
J’étais au Cercle. Inconsciente.
J’avais mal. Mais j’étais en vie. "
Voici le récit que je faisais à Fleur en me réveillant. Elle était là à mes côtés. Toujours là dans les pires moments.
Merci Fleur.
Louloune